Aérodromes et sites aéronautiques 1/8/1914-11/11/1918
© Travaux de Pierre-François
Mary (Mise à jour 29 septembre 2024)
(version 20240929)
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Allem. |
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Tout comme les notices consacrées au parcours de chaque escadrille renvoient à des résumés synthétiques par groupes d'armées, armées ou autre, il paraît indispensable de proposer un récapitulatif des aérodromes et parcs d'aviation aménagés et utilisés pendant la Grande Guerre, répartis logiquement par département, ce qui permet de constater qu'une large part du territoire national n'est pas concerné…
Le but recherché est de résumer l'utilisation par année et par armée de chaque plate-forme, en ne signalant que le numéro des escadrilles stationnées pendant une période donnée. Un court texte peut éventuellement résumer l'histoire d'un aérodrome, mais le but n'est pas de publier un véritable atlas; des précisions ne sont données sur l'emplacement de la plate-forme que si elles apportent des informations sur son utilisation opérationnelle, sa place dans un groupe de terrains, etc, et si elles ont pu être vérifiées à partir de sources identifiées. Pour plus de détails sur l'emplacement des ces aérodromes, on pourra consulter l'atlas mis en ligne par l'association Anciens Aérodromes, qui a profité des recherches de certains de ses membres, dont Jacques Calcine, qui a réalisé il y a quelques années un important travail exploratoire des archives détenues par le SHD à Vincennes.
Si il ne reste aujourd'hui aucune trace de ces aérodromes – à quelques très rares exceptions près, l'existence et l'emplacement d'un terrain permettent de lever le doute qui peut exister entre deux plates-formes, ou bien entre la présence d'un véritable aérodrome et celle d'un simple cantonnement; à propos de ces cantonnements, rappelons la dualité particulière des unités aéronautiques qui se partagent entre un aérodrome où stationnent leur appareils (mentionnés dans les journaux de marche) et un cantonnement où vivent leurs personnels (mentionné par le carnet de comptabilité en campagne de l'escadrille), ce dernier pouvant être éloigné de plusieurs kilomètres du premier …
Il a été envisagé un moment de transformer ce récapitulatif en véritable index, en y indiquant également tous les cantonnements connus et les noms alternatifs des aérodromes, mais le classement par département en limiterait l'intérêt; il vous sera certainement plus facile d'utiliser le mode "recherche" de votre navigateur !
Une nouveauté pour 2023 est l'inclusion des aérodromes aménagés avant 1914, ainsi que les dépôts de matériel; par contre, la période qui suit la signature de l'Armistice est toujours présentée à part: le déplacement du front, l'installation dans les régions "libérées" et la réorganisation de l'aéronautique militaire justifient cette présentation séparée.
Rappelons que les aérodromes qui ont connu des durées d'utilisation de quelques jours ont été généralement rassemblés dans une note en tête de chapitre départemental.
Attention: dans la page principale, un texte en italiques dénote une incertitude. Ici, pour bien faire la différence entre aérodromes et sites "non navigants", ces derniers seront notés en italique, et les incertitudes seront mentionnées par une phrase interrogative ou un "[?]".
Tout comme pour les
escadrilles, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse: aerodromes.pfm@orange.fr, et me faire
part de vos remarques.
P.F. Mary, printemps 2023.
[Pages 1418, 10/2022, Kastelin – Fredo64].
Dans le cadre de la [création d'un aérodrome], diverses sections sont placées en subsistance auprès du parc aéronautique de l'armée stationnée dans le secteur:
v Sections du Génie = aménagement du terrain (défrichage, nivellement, voirie, pose des réseaux, construction des infrastructures "communes"), une dizaine d'hommes,
v Sections d'aviation: construction des infrastructures spécialisées (hangars à avions), une centaine d'ouvriers militaires d'aviation,
v Personnel du parc d'aviation: soutien logistique (transport, approvisionnement, etc.), ravitaillement, popote, etc.), et administration/comptabilité.
v Territoriaux : gardiennage et contrôle des accès, une quinzaine de soldats,
v Il est également possible que l'on ait fait participer des prisonniers de guerre et/ou des ouvriers coloniaux.
Par exemple au début 1917, la création
d'un nouvel aérodrome nécessite la présence d'une cinquantaine de personnels
en subsistance auprès du parc aéronautique pendant environ 2 mois.
On trouve la mention d'un dépôt militaire à Ambérieu en Bugey en 8/12 dans les textes d'application de la loi du 29/3/12, considéré comme une annexe de Bron à la fin de l'année. L'Aéro-Guide de 1913 donne un centre militaire, mais il semble que ce n'ait été qu'un projet.
Une école s'installe en 7/15 sur l'aérodrome d'Ambérieu en Bugey, après avoir été créée deux mois auparavant à Longvic. Début 1918, l'activité croissante de l'école impose qu'un terrain annexe soit aménagé à Loyettes. Après l'Armistice, l'école semble cesser rapidement son activité et le terrain devient un point de stockage d'avions.
A la fin 8/14, les escadrilles de la V° A. en retraite passent par un grand nombre de terrains de campagne sans aucun aménagement: Aubenton, Chevresis-Monceau, Corbeny, Hannapes, Laigny, Laon1, Maizy, plateau de Nesles, Sissonnes, Vailly, Vervins1. Lors de la contre-offensive de septembre, elles utilisent à nouveau des terrains non aménagés: Chevreux, Hurtebise, Nogentel, ferme de Plénois, Roucy. De leur coté, les escadrilles de la IV° A. passent par Sissonnes à la fin août.
(1) Parc n° 1 fin/8/14 à Vervins puis Marle et Laon.
Par la suite, le département est séparé en deux par la ligne de front, avec quelques terrains français au sud et un très grand nombre d'aérodromes allemands autour de Laon.
Créé au printemps 1917 après le retrait des Allemands derrière la ligne Hindenburg.
Terrain utilisé par l'AM à partir de 4/16, situé au NE du village; voir aussi Rugny, aménagé à 1 km au SE, à l'est du village d'Arcy, connu également comme "Foufry". Utilisé jusqu'en 5/18, puis par les Allemands en 6-7/18, mais seul le terrain de Rugny semble être réutilisé par les escadrilles françaises après la retraite des Allemands.
V° A. (avril-décembre): 7, 22, 24, 50, 210.
VI °A. (avril-mai, évacué devant l'offensive allemande): 25, 12 (GC 11).
Gpmt Chabert/EB 11 = (avr.-mai) GB 1 (25).
DAé/Gpmt Chabert/EB 11 = (mai) GB 1 (25).
Aérodrome allemand utilisé par l'AM à la fin de la guerre (sans lien avec le terrain privé de Loizy, créé fin 1933).
Terrain créé en 1916, proche du dépôt de Saponay; cantonnements à "Cramaille" et à la ferme de "Cramoiselle".
V° A. (juillet-octobre): 22, 50, 53.
VI° A. (septembre-décembre): GC 11 = 12, 31, 48, 57.
VI° A. (janvier-avril): GC 11 = 12, 31, 48, 57, 154.
Gpmt Féquant = EC 2 (fév.-mars) (GC 11 = 12, 31, 57, 154).
Gpmt Chabert/EB 11 = (avr.-mai) GB 7 (118, 119, 121).
DAé/Gpmt Féquant = EC 2 (mai) (pass. GC 13 = 15, 65, 84, 88).
DAé/Gpmt Chabert/EB 11 = (mai) GB 7 (118, 119, 121).
Aérodrome allemand, utilisé par quelques escadrilles françaises en 10/18.
Gpmt Laurens/EB 14 = (nov.) GB 10 (101, 116, 133).
Aérodrome allemand utilisé par l'AM dans les derniers jours de la guerre; voir les terrains 1918-1919 (situé au sud du village, tandis que le futur Chambry de 1936 sera aménagé sur le site du terrain allemand de "Laon").
Aérodrome allemand utilisé par l'AM à partir de 10/18 (voir aussi terrains 1918-1919); cantonnements à "Grand Séraucourt".
Trois terrains allemands utilisés par l'AM dans les derniers jours de la guerre (voir aussi terrains 1918-1919).
Aérodrome allemand en 1917-1918 près de Guise, également baptisé "Proisy" ou "Wiege-Faty"; utilisé par l'AM en 11/18.
Terrain actif à partir du début 1918. Installé sur le plateau à l'ouest de Coincy, à proximité de Rocourt (nom donné au terrain par les Allemands qui l'occupent en 6-8/18), il est récupéré par l'AM. On trouve également la dénomination "Coincy-l'Abbaye".
Gpmt Féquant = EC 2 (fév.-avr.) (GC 13 = 15, 65, 84, 88).
DAé/Gpmt Féquant = (mai) (GB 3 = 107, 126, 128).
Deux terrains allemands de part et d'autre du village1: "Coucy les E. SO" et "Coucy les E. NE" [2A]. Un ou les deux utilisés par l'AM à partir de 10/18 (voir aussi terrains 1918-1919).
(1) Un troisième aérodrome allemand de "Coucy
les E. SE" est également connu sous le nom de "Mauregny en Haye".
Malgré la brièveté de leurs séjours, les CCC des SAL 252 et 288
parlent bien d'un aérodrome utilisé après la retraite allemande, en 9-10/1918.
Celui de la 288 précise même "Chamery", un hameau au SO de Coulonges;
il est bien différent du terrain de Goussancourt.
Toutefois, le site n'est jamais utilisé auparavant, bien qu'il soit toujours
resté en secteur français.
Terrain utilisé après la contre-offensive alliée en 1918. Certaines unités cantonnées à "Bézu le Guéry" et "Montreuil aux Lions".
DAé/Gpmt Laurens/EB 14 = (sept.-nov.)
GB 8 (109, 113, 125).
Terrain utilisé à partir de 10/14; il semble abandonné après 4/15, comme le terrain de Vaubéron: le secteur de Soissons est probablement jugé trop près du front.
VI° A. (octobre 14-avril 15): 3, 30.
Terrain d'aviation "auxiliaire" [?] mentionné par une photo du 30/9/17, "au NE de Soissons".
Aérodrome allemand utilisé en 1918, aussi baptisé "Launoy" (au NE de Launoy). Utilisé par les Alliés en 9/18, après la reprise de contrôle du secteur par la contre-offensive alliée; il abrite presque exclusivement des unités attachées à la X° A.
Parc d'aviation n° 1 (V° A.) du 6/7/15 à 5/17; transféré ensuite à Matougues (51) avec le GPAé n° 1.
Terrain allemand utilisé par des escadrilles de la III° A. à partir du printemps 1917 par la III° A. après le retrait allemand vers Saint Quentin. Réutilisé par les Allemands au printemps 1918.
Aérodrome allemand, occupé par les Alliés à partir de la fin 10/18.
Aérodrome utilisé par l'AM et l'USAS en 9-11/18; différent de celui de Coulonges.
Plusieurs escadrilles de la V° A. sont de passage les 10-15/9/14 à "Château-Thierry" ou sur le "plateau de Nesles"(ce dernier proche de la ferme des Grèves), mais ce n'est probablement pas le même site. De même, deux escadrilles sont de passage une nuit à Château-Thierry et Nogentel en 1917, mais ce ne sont très probablement que les échelons roulants.
Le terrain de la ferme des Grèves (sur le plateau au SE de Château-Thierry, au nord de la D 87) est actif à partir de 2/18. Deux cantonnements à la "ferme Rauch" et à "Fossoy".
DAé/Gpmt Féquant = EC 2 (mai) (GC 13 = 15, 65, 84, 88), (GC 17 = 77, 89, 91, 100).
Gpmt Chabert/EB 11 = (mai) GB 7 (118, 119, 121), (mars-avr., mai) GB 8 (109, 113, 125).
Gpmt Laurens/EB 14 = (oct.-nov.) GB 10 (101, 116, 133).
Parc d'aviation n° 1 (V° A.) 28/8/14-2/9/14, ensuite à Champaubert (51).
Terrain allemand (également connu comme "Parfondru"), utilisé par l'AM en 10-12/18.
Terrain de l'AM utilisé pendant l'hiver 1914-1915, au-delà du futur terrain de la ferme du Mont de Soissons. Peut-être employé par les Allemands au printemps 1918.
VI° A. (oct. 14-jan. 15): 30.
Un terrain de la ferme de Cravançon est utilisé à proximité de Chaudun en 1914-1915, avant d'être abandonné, jugé probablement trop proche du front (vois ce nom).
Lorsque la région de Soissons est à nouveau sûre, après le retrait allemand derrière la ligne Hindenburg au début 1917, plusieurs unités s'installe près de Chaudun, sur un terrain d'aviation de "Maison-Neuve". Seule la N 15 est mentionnée par SHAA à la "ferme de Cravançon", puis la "ferme de Beaurepaire" [source ?]. En 1/18, la SPA 79 est sur le "terrain de Maisonneuve. Vauxcast." [CCC 1T/18], et en 5/18, la SOP 55 est placée à la "Ferme Beaurepaire (terrain de Maisonneuve)" [CCC 2T/18], ce qui semble privilégier l'existence d'un vaste terrain de Maisonneuve (ou Maison-Neuve) au SE de la D 805, peut-être agrandi vers Beaurepaire et Vauxcastille…
Une fois les alliés définitivement revenus, c'est le nom de "Vauxcastille" qui revient exclusivement. La photo aérienne de la ferme de Beaurepaire montre un aérodrome situé juste au nord, très abîmé par les récents combats, ce qui pourrait expliquer que la majeure partie (NO) du terrain de Maison-Neuve soit abandonné.
Gpmt Féquant = (mars-avr.) (GB 3 = 107, 126, 128).
Situé entre les routes de Glennes et de Muscourt. Violemment bombardé le 14/5/15, il est abandonné pour le site de Baslieux les Fismes, 1 km plus au S (51).
V° A. (oct. 14-mai 15): 6.
Courte activité au début 1915, en même temps que celui de la ferme de Vaubéron (les autres terrains à l'ouest de Villers-Cotterêts sont situés dans l'Oise). Bombardement le 27/3/15, mais qui ne conduit pas à son abandon.
VI° A. (fév.-août): 3, 46.
Terrain de campagne créé pour les manœuvres de l'Est et des Ardennes en 9/11, au SO de la ville. Il est à nouveau utilisé le mois suivant pour les épreuves d'atterrissage du concours militaire; trois bandes de 250 x 110 m sont aménagées: luzerne, chaume, terrain labouré (ce dernier ayant tout de même été hersé et roulé !).
Plate-forme active de 1/17 à 4/18. Il est occupé par les Allemands en 5-7/18, sans être réoccupé par les Alliés.
Un "terrain de St Thibaut" est nommément mentionné par les CCC de plusieurs escadrilles, jusqu'à la fin 1917. L'environnement du village n'est pas très favorable à l'aménagement d'un terrain. Il pourrait s'agir du même terrain que Mont Saint Martin: la F 8 sur le "terrain de St Thibaut, cant. Mont St Martin" semblerait le prouver.
Aérodrome, créé à l'automne 1917 au SE de Soissons, peut-être pour compléter celui d'Ambrief très proche qui voit son activité augmenter au même moment. La BR 216 – en 5/18, puis la Jasta 36, sont mentionnées à la "ferme de l'Épitaphe"; J. Calcine l'associe plutôt à Ambrief, mais la BR 216 est cantonnée à la "ferme de l'Épitaphe" entre deux périodes pendant lesquelles elle est "baraquée" sur le terrain de Mont de Soissons…
Utilisé par les Allemands en 6-7/1918. Pas plus qu'Ambrief, il n'est pas réutilisé après la retraite des Allemands à la fin juillet.
A noter aussi le passage de la BL 30 pendant l'hiver 1914-1915 à Lesges, un peu plus à l'est, mais probablement sans rapport direct.
Aérodrome actif en 1918, baptisé "Passy" ou "Mosloy". Son bombardement le 27/5/18 entraîne le déménagement du GB 1 vers Cernon (51).
Gpmt Chabert/EB 11 = (mars-mai) GB 1 (110, 114, 116).
DAé/Gpmt Chabert/EB 11 = (mai) GB 1 (110, 114, 116).
Terrain créé au printemps 1917 au SE de Soissons près de la "ferme du Pavillon" (NE d'Acy, sur le versant opposé) après le retrait allemand derrière la ligne Hindenburg; il semble rapidement abandonné au profit d'Ambrief. Aussi connu comme "Sermoise" ? Réutilisé par les Allemands lors de l'offensive vers la Marne.
Les trois premières escadrilles de la VI° A. arrivent le 12/9 à "Villers-Cotterêts". Dès le 14/9, la MF 16 part pour Vauciennes, tandis que le JMO parle de "Pisseleux" pour la REP 15 à partir du lendemain (une seule mention "Villers-Cott." dans le JMO pour la MS 26 qui ne paraît pas très active, et qui part pour l'Artois le 23/9, mais son CCC 4T/1914 mentionne "Pisseleux").
Le site abrite également le parc n° 2 (VI° A.) du 13/9/14 au 1/7/15.
VI° A. (sept-oct): 15, 16, 26, 27.
Terrain AM à la fin de la guerre ? (secteur allemand auparavant…) [source ?].
Son aménagement est prévu dès 2/16 par la V° A., mais il n'est utilisé que à partir de l'été: officiers/pilotes au village, troupe dans des baraquements sur le terrain. Il est réactivé par les Allemands pendant leur offensive de 5-7/18 sur la Marne, partiellement sur le nom de "Foufry".
V° A. (juin-déc): 22, 50.
Aérodrome important aménagé, au SO de Soissons, autour de la "ferme-râperie de Saint Amand", utilisé de 5/17 à 5/18 par l'aviation de la VI° A., après le retrait allemand sur la ligne Hindenburg.
Passage de Squadrons britanniques après la bataille de la Marne à "Fère en Tardenois", mais Maurice Baring situe le terrain à Saponay.
Saponay est un dépôt, toutefois, le GC 17 y est basé pendant un mois, ses escadrilles étant cantonnées à "Saponay" et "Cramaille" (autour de la râperie ?).
Gpmt Féquant = EC 2 (mars-avr.) (GC 17 = 77, 89, 91, 100).
Des installations rudimentaires sont mentionnées en bordure du camp dès le début 1912; l'Aéro-Guide de 1913 confirme un terrain en bordure NO, abritant un centre militaire (pas d'escadrilles, cependant).
Quelques escadrilles des IV° et V° A. de passage en 8-9/14, puis le terrain est utilisé par les Allemands.
Aérodrome créé en 4/17 au moment du retrait allemand sur la ligne Hindenburg, le seul au NO de Soissons. Initialement, les unités sont mentionnées comme cantonnées à "Cuisy en Almont" en 1917, mais ce nom n'apparaît plus par la suite.
Pas d'utilisation connue du terrain par le KL au printemps 1918, pas plus que par l'AM après la contre-offensive alliée.
Aérodrome allemand utilisé dans les dernières semaines de la guerre par l'AM; cantonnements à "Vouël" et "Quessy" [?].
Courte utilisation en 10-11/18.
Quelques passages en septembre puis utilisation permanent par une escadrille dès la stabilisation du front, cantonnée à la "râperie de Pouy".
VI° A. (sept-déc): 15, 16, 10.
Cantonnements à la "râperie de Pouy" et à "Hautefontaine". Trop près du front comme Cravançon, il est abandonné au début de l'été.
VI° A. (jan-mai): 10, 30.
L'aérodrome est réactivé pendant l'automne 1917 après que le front ait avancé vers Laon et il accueille le GC 14; il reste ensuite occupé jusqu'à la fin de la guerre, sauf quand l'offensive allemande s'approche de Pierrefonds. Très proche du site de Croutoy/Hautefontaine (60), il est également baptisé "Râperie de Pouy".
Affecté à la VI° A., puis à la X° A. à l'automne 1918 quand la première part pour les Flandres. Le seul terrain autour de Soissons à rester actif jusqu'à la fin de la guerre avec Chaudun/Maison Neuve. Plusieurs escadrilles cantonnées à "Mortefontaine".
Aérodrome au NE de Vervins, signalé dès l'Aéro-Guide de 1912. Le Guide Michelin de 1914 donne un plan qui situe le terrain à la sortie de Vervins.
Est-ce le terrain utilisé en 8/14, abritant le parc n° 1 de la V° A. (25-27/8/14) ?
V° A. (août): 24, CM.
Il passe du secteur VI° A. à celui de la V° A. au début 8/15; moins exposé que Cravançon, il reste utilisé jusqu'au printemps 1916.
VI° A. (jan-août): 30.
V° A. (août-déc): 30.
V° A. (jan-juin): 30, 50.
Utilisation 2/17-7/17.
Utilisation pendant l'hiver 1917-1918.
Centre d'aviation maritime ouvert à Antibes ouvert en 11/17, également en charge l'année suivante du montage des hydravions destinés aux centres de Corse, nécessitant l'érection de quatre Bessonneau; il est fermé à la fin 1918. Une escadrille d'hydravions stationnée pendant quelques mois à Nice pendant l'automne 1914.
En août-septembre 1914, terrains de campagne: V° A. à Autrécourt et Pourron, Douzy, Mouzon, Poix-Terron, Rethel1, Signy le Petit, Villers-Semeuse2; IV° A. à Cauroy, Le Chesne, Monthois, Rethel. Le département est ensuite complètement occupé par l'armée allemande, avant de voir passer quelques escadrilles françaises dans les derniers jours de la guerre.
(1) Parc n° 1 en 8/14 à "Rethel"…
(2) Est-ce le site utilisé par le parc n° 1 en 8/14 à "Mézières" ?
Aussi dénommé "Belval".
V° A. (juil.-août): 4, 6, 12, 15, 24.
Terrains de campagne en août-septembre 1914: escadrilles de la IV° A. repliées à Brienne le Château, Perthes les Brienne; celles de la V° A. à Romilly1; la IX° A. est constituée au sud de la Champagne, ses escadrilles sont à Méry sur Seine2, Plancy l'Abbaye et Vendeuvre sur Barse.
En 1915, passage de la VB 107 (GB 3) à Brienne le Château.
(1) Y compris le parc n° 1.
(2) Avec le parc n° 7.
Terrain proche du camp de Mailly; voir la période 1918-1919.
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.) (GC 15 = 37, 81, 93, 97), (GC 19 = 73, 96).
Une "escadrille expérimentale" travaillant sur le bombardement y est signalée en 1911-12. Manœuvres de réglage d'artillerie en 3/13 (avec la BL 3 venant de Belfort). La MF 16 y est créée en 1913 pour la formation des officiers d'EM observateurs, peut-être transférée par la suite à Mourmelon (51) ? Le centre militaire est mentionné par le Guide Michelin de 1914.
Le terrain se trouve certainement au même endroit que celui des années 1930s, au SE de la ville.
Plusieurs escadrilles font étapes au camp de Mailly en 9-10/14, entre l'Argonne et l'Ile de France, puis une en 8/15.
IV° A. (jan.-juin): 33, 104 ("détachement/réglages de tirs d'artillerie").
Groupe des Divisions d'Entraînement (GDE), grosse unité école regroupant les "divisions" assurant la transformation sur un type d'avions particulier (division Nieuport, division Voisin…), transféré en 1918 du Plessis-Belleville (60) au Coudray (28), puis ici; dépend du GQG.
Le Centre d'Instruction pour l'Aviation d'Observation (CIAO), créé le 15/10/17, séjourne quelques semaines ici avant d'être transféré à La Chapelle la Reine (77) en 10/1918. Plusieurs annexes à Échemines, Villeloup et Romilly.
Point de rassemblement pendant quelques jours en 9/14 des escadrilles de la IX° A. nouvellement formée (1, 3, 10 et parc n° 7), après que le camp de Mailly ait été considéré comme trop vulnérable.
Courte utilisation 10-11/18.
Un camp d'entraînement pour l'infanterie est créé à l'ouest du village de Pars au début 1918, en même temps qu'un aérodrome de 40 ha est aménagé au SO, disponible le 25/1/18, où stationnent à partir de 3/18 quatre avions mis à la disposition du centre d'instruction de DCA de Pont sur Seine, afin d'études et d'entraînement aux techniques de "tir au son".
Les résultats positifs obtenus conduisent à la création le 1/11/18 d'un centre d'instruction pour l'aviation de chasse de nuit (CIACN) qui doit en même temps former des pilotes stagiaires, poursuivre les essais et continuer à participer à l'entraînement de l'école de DCA (les avions sont rassemblés au sein d'une escadrille 300). Il aura à peine le temps de se mettre en route avant d'être dissout le 21/1/19, comme l'escadrille 300.
En 1919, l'aérodrome devint une annexe du dépôt de matériel d'aviation n° 1 (DMA 1) de Romilly, chargé de démobiliser une partie de l'aviation française (voir 1918-19).
DAé/1ère brig. = EB 12 (juil.-août) (GB 6 = 66, 108, 111).
Terrain créé en 1918 pour accueillir le Centre d'Instruction pour l'Aviation de Combat et de Bombardement (CIACB, créé 16/5/18), il prend très vite le nom de "CIACB de Champfleury-La Perthe". 650 ha sont réquisitionnés de part et d'autre de la route de Champfleury à Coucemain, y compris les bâtiments de la ferme de "La Perthe", comprenant l'aérodrome et le champ de tir [J. Fournier, 4/2007].
Toujours actif après l'Armistice.
DAé/2e brig. = EB 13 (juil.) (GB 4 = 131, 132, 134).
Au début 1918, la crainte d'une offensive conduit le GQG à ordonner le transfert du grand parc aéronautique n° 1 de Matougues (51) à Romilly, où il commence à fonctionner au début 6/18.
A partir du 1/1/19, le GPAé n° 1 cesse toute réparation et ne s'occupe plus – très provisoirement, que du ravitaillement en matériel du GDE de Marigny le Châtel et du CIACB de La Perthe (voir 1918-19).
Le Dépôt du Personnel Technique de l'Aéronautique est formé le 17/9/17 au Plessis-Belleville (60) pour gérer les personnels de l'AM. Devant l'offensive allemande du printemps 1918, il est replié ici le 28/3. Dissout le 1/7/19.
D'après le site web de la mairie, les installations se situent à la sortie du village vers Sens, au lieu-dit l'Arcade, proche de la gare, mais exclut qui tout terrain d'atterrissage.
Terrain de repos ? Cantonnement à Lhuître en 1916. Dépôt américain en 1918, fermé en 5/19.
IV° A. (nov.-déc.): 55.
IV° A. (jan.-mars): 46, 55.
DAé/Gpmt Laurens = (juil.) GB 8 (109, 113, 125).
Ecole d'Istres ouverte en 1917, avec une annexe à Miramas.
Centre de dirigeables de la Marine ouvert en 1917 à Aubagne, centre école d'hydravions ouvert en 1/1918 à Berre pour soulager Saint Raphaël (peut-être plus tôt). Poste de combat ouvert en 1917 à l'Estaque, une escadrille côtière stationnée au parc Borély à Marseille.
Une esc. côtière à Lion sur Mer à partir de 8/17; un PC ouvert en 10/17 à Port en Bessin.
Un centre de dirigeable de la Marine est ouvert en 1916 à Soubise. Un CAM ouvert en 1/17 à La Pallice, puis un PC à Saint Trojan en 11/17.
Ecole de pilotage d'Avord, rouverte dès 9/14.
Une esc. d'hydravions de surveillance à Bonifacio en 1914. Un CAM à Ajaccio en 9/17, puis à Calvi en 5/18 et à Bastia en 7/18.
Ecole de Longvic créée en 5/15. En 1917-1918, plusieurs terrains auxiliaires pour l'esc. 307/441 de protection du Creusot: Beaune, Cîteaux, Millery, Seurre.
Le premier groupe d'aviation est installé à Longvic, mais il semble que ses escadrilles soient néanmoins constituées à Bron avec le 2e groupe en 1915 et 1916.
Un CAM/PC ouvert en 8/17 Tréguier.
Terrains auxiliaires pour la protection de Besançon en 1917-1918: Chalèze, Glamondans, Guyans-Durnes, Pouligney, Thoraise, Vercel, l'esc. 303/412 étant stationné à Tarcenay.
Le JMO VII° A. en 1917 reproduit plusieurs messages du GQG demandant de rechercher de nouveaux sites propres à accueillir un aérodrome dans le Doubs, autour de Pontarlier, Le Russey, Pierrefontaine, Maîche, etc. Il n'en ressortira peu de résultats, au moins pour l'aéronautique militaire française.
Aérodrome ouvert quelques jours avant l'Armistice.
VII° A. (11/18): 52.
Aérodrome créé en 11/16 pour abriter l'escadrille de protection de Besançon jusqu'au début 1919; plusieurs terrains auxiliaires sont également utilisés: Chalèze1, Glamondans, Guyans-Durnes, Pouligney, Thoraise, Vercel.
(1) Futur terrain de Thise.
VII° A. (11/16-11/18): 303/412.
II° A. (11/18-1/19): 412.
Aérodrome aménagé au début 1917, affecté au terrain de manœuvres voisin; transféré aux Américains au printemps 1918 (5th Artillery Aerial Observation School).
VII° A. (juil.-déc.): 21, 58.
VII° A. (jan.-fév.): 21.
Terrain auxiliaire des esc. du GEPCRP à Magny en Vexin après 10/14 [?].
Terrain actif en 1918.
Terrain auxiliaire des esc. du GEPCRP à Gouillons après 10/14 (?), puis à nouveau 9/18-112/18 (esc. 468). Ecole de pilotage du Coudray ouverte à la fin 1914, avec un annexe à Champhol dès 1915. Passage du GDE en 1918, avant de partir à Marigny le Châtel. Dépôt à partir de 1917 à Voves.
Plusieurs CAM/PC à Camaret et Laninon en 1916, l'Ile Tudy en 9/17, Penzé en 11/17. Un PC avancé à Ouessant à partir de 1917. Une esc. côtière 491 à Plomeur à partir de 6/18. Un centre de dirigeable créé en 1916 à Guipavas.
Ecole d'hydravions et CAM à Hourtin en 1917; un CAM et aérodrome attenant au Verdon, ouverts en 4/17.
Châteauroux: école à La Martinerie ouverte en 10/15; annexe à Vineuil.
Repli du centre de Toussus en 9/14 à Saint Avertin, près de Tours. Ecole de pilotage créée en 10/15 sur le plateau de Saint Symphorien.
Ecole de tir de Cazaux, avec deux annexes sur les terrains de Biscarrosse et Biscarrosse-Plage. Ecole de tir de combat créée à Captieux en 10/18.
Annexe de l'école d'Avord sur le terrain de la Butte (champ de tir), à Romorantin.
Une escadrille côtière à Escoublac puis au Croisic (CAM/PC ouvert en 5/1917) après 2/18.
Un CAM/PC en 4/17 à Chantereyne (port militaire de Cherbourg).
Plusieurs terrains de campagne en 8-10/14 pendant le repli puis la contre-offensive des armées alliées. Pour la IV° A.: Arzillères, Montmirail. Pour la V° A.: Champaubert1, Chantemerle, Courgivaux, ferme Faîté, Fère-Champenoise, Les Essarts (près Sézanne), ferme de Luternay, Orbais, St Martin aux Champs, Sézanne, Trigny, Villers-Marmery. IX° A.: Les Petites Loges, ferme des Monts Fournois, Pleurs2, Verzy.
(1) Abrite également le parc n° 1 au début/9/14.
(2) Abrite également le parc n° 7.
Aérodrome situé entre Billy le Grand et Les Grandes Loges, au sud de la ferme et le long de la D 944, créé semble-t-il pour les escadrilles du 4e CA stationnées jusque-là à Ambonnay – qui est alors abandonné. Il restera opérationnel jusqu'en 3/19 après avoir vu passer presque exclusivement des unités de la IV° A.
IV° A. (août-déc.): 7, 28, 40, 41, 64.
IV° A. (jan.-déc.): 21, 28, 56, 212, 214.
DAé = EC 1 (oct.-nov.) (GC 19 = 73, 85, 95, 96).
Créé en 7/15 pour l'aviation du 4e CA/IV° A., rapidement remplacé par la ferme d'Alger. Un terrain apparaît à nouveau à "Bouzy", village situé 1 km à l'ouest: est-ce le même terrain ?
IV° A. (juil.-août): 40, 60.
Terrain utilisé en 3-11/18.
Créé dans le secteur IV° A. en 6/15, passe au groupement Pétain (future nouvelle II° A.) quand celui-ci vient s'insérer entre les IV° A. et III° A. en vue d'une offensive en 9/15 qui ne donne que de maigres gains territoriaux (la II° A. repart le 5/1/16). Il y a un "Camp Joffre" signalé sur une édition de la 50.000e à l'intersection de la D 70 et de l'autoroute de l'Est… (non repris sur la 25.000e Géoportail), cohérent avec l'indication du CCC MF 50: "3 km au nord de la ville".
IV° A. (juin-août): 50.
Gpt Pétain/II° A. (août-déc.): 13, 35, 50.
II° A. (jan.): 50.
IV° A. (jan.-oct.): 13, 40, 56, 212.
DAé = EC 2 (oct.-nov.) (GC 17 = 77, 89, 91, 100).
Terrain aménagé en 5/15 pour remplacer celui de Merval détruit par un bombardement, utilisé jusqu'en 11/16. Un nouveau terrain de Merval prévu en 1918 entre les deux village au lieu-dit "Les Ecouveaux", mais le projet est abandonné.
V° A. (mai-déc.): 6.
V° A. (jan.-nov.): 6, 22, 30, 53, 210.
Aérodrome utilisé brièvement en 7-8/18.
Abrite le centre d'aviation de Reims avant la guerre, créé à l'occasion du célébre concours militaire de 1911: les esc. 6, 11, 12, 15 y sont stationnées jusqu'au 7/8/14, ainsi que les BLC 4 & 5 (le terrain de Courcy, racheté à ses propriétaires civils, abritait une école). Les escadrilles de la V° A. (4, 6, 12, 24, CM) y passent lors de leur retraite fin août. Le 13/9, trois avions de la V 24 reviennent s'y poser, mais les installations sont trop proches du front et elles se replient à Champfleury, au sud de Reims.
Terrain aménagé sur le plateau au NE de Courville, utilisé à partir de 3/17. Utilisé par les Allemands en 6/18. Plusieurs photos publiées montrent parfaitement les installations à la cote 173, sur la route de Courville à Unchair. A ne pas confondre avec le terrain de La Cense, installé au sud de cette ferme.
Courte utilisation en 1-3/18.
Terrain situé sur le plateau qui domine le village au nord au lieu-dit les carrières, site traversé aujourd'hui par l'autoroute et le TGV. Il est proche du groupe de terrains de Rosnay, utilisé à partir de 1917.
Utilisé de 10/14 à 1/15 par la C 4 (V° A.); le JMO de l'aéro de la V° A. précise "cote 204": plateau au nord du village, différent du site de la ferme de Luternay, plus près de Hermonville, très brièvement utilisé en 10/14.
Utilisé à partir des derniers jours de 1917 jusqu'en 5/18. A-t-il un rapport avec le terrain d'Ambonnay utilisé en 1915 ?
Terrain avancé, utilisé par les escadrilles D 4 et D 6 stationnées à Ville en Tardenois au début 10/14 [JMO aéro V° A.]. Le Parc n° 1 (V° A.) y est prévu en 10/14, finalement en 12/14-3/15, avant de repartir à Jonchery.
Situé au SE du camp de Mailly, utilisé en 1918. Les CCC 3T-4T/18 de la BR 120 précise le terrain de "Brébant-Dampierre": situé entre les deux villages ?
DAé = EB 12 (sept.-oct.) (GB 5 = 117, 120, 127), 240.
Court passage du parc n° 1 (V° A.) en 12/14 Avant de rejoindre Branscourt.
Si la C 47 va de "Bussy" à "La Cheppe" en 8-9/15 – laissant supposer que le premier peut être un cantonnement du deuxième, on trouve un ensemble de liens entre Suippes, Bussy et un "camp Marchand" situé sur la route qui relie les deux premières agglomérations [source Hist. du 11e rég. Génie/Gallica], assez proche de Bussy pour que cette commune possède encore aujourd'hui un "chemin du Camp Marchand". La plupart des mentions "Suippes" trouvées en 1915-1917 se rapporteraient à ce terrain: voir en particulier le cas des CCC 3T/15 et 4T/15 de la C 28. Un autre historique de régiment (63e RI) parle de la route de Souain à Tahure, mais ce n'est pas cohérent avec la MF 7 "…au sud de Suippes".
On trouve diverses mentions dans les CCC: "chemin de Suippes à Bussy" (3T) puis "Suippes" (4T) pour la 28, "Suippes-bivouac Marchand", puis "Bussy-Suippes" pour la 7 [source SHAA pour la dernière, car le CCC 4T est absent ?].
IV° A. (août-déc.): 7, 28, 47, 211.
IV° A. (jan.-sept.): 7, 33, 69, 211.
Passage du GB 6 dans les derniers jours de la guerre.
DAé = EB 12 (sept.-nov.) (GB 6 = 66, 108, 111).
Créé en 4/16 dans les secteur de la V° A., il est utilisé jusqu'en 1918, y compris par les Allemands en 5-7/18. Plusieurs photos publiées montrent les installations au sud de la route longeant la ferme; à ne pas confondre avec le terrain de la ferme de La Bonne Maison, un peu plus au sud.
V° A. (avril-déc.): 12, 30.
Terrain utilisé en 1918.
Gpe de Villeneuve = EB 12 (fév.-mars) (GB 5 = 117, 120, 127), (GB 6 = 66, 108, 111).
Gpmt Chabert/EB 11 = (mai-août) GB 1 (25, 110, 114, 116, 135).
DAé = EC 1 (sept.-nov.) (GC 15 = 37, 81, 93, 97), (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
On trouve de nombreuses confusions dans la littérature entre ce terrain occupant le champ de manœuvres de Saint Martin sur le Pré (au NO de la ville) et celui de Mourmelon situé en lisière du camp de Châlons (celui-ci souvent baptisé "Bouy" – réminiscence des installations civiles d'avant-guerre de "Bouy-Aviation" qui constituent la partie sud de la plate-forme), comme avec le terrain de Fagnières qui ne semble apparaître qu'en 1915.
Passage des escadrilles de la IV° A. en retraite au début septembre (11, 14, 21, 22).
IX° A. (sept.): 1, 3.
IV° A. (oct.-déc.): 11, 21, 22.
Le terrain voit stationner plus ou moins longtemps des escadrilles de la IV° A. jusqu'à la fin de l'année, ainsi que deux esc. de la II° A. Une escadrille donne "St Martin du Pré". On trouve encore deux escadrilles dont les échelons roulants font une étape à Châlons en 1916 et 1918, mais le champ de manœuvres de St Martin ne semble plus utilisé, très certainement remplacé – comme Fagnières – par le terrain/dépôt de Matougues qui a été créé en septembre.
IV° A. (jan.-déc.): 11, 22, 28, 38, 40, 46, 51.
Gpmt Pétain (août): 60, 40, 51, puis II° A. (oct.-nov.): 40.
Parc n° 4 (IV° A.) en ville depuis le début de la guerre, transféré à Mailly en 1915-16 (confirmé en 6/16).
Parc n° 7 (IX° A.) dans la caserne du 106e RI (9/14-10/14).
Parc n° 101 (GB 1/IV° A.) à plusieurs endroits: 2/1/15 cours des docks d'artillerie, logement caserne Chanzy, puis 3/1/15 transfert du parc avenue du Jard, atelier dans l'usine Noël rue du Cirque, cantonnement usine Bernard allée des Forêts). Le 15/1/15, départ pour Verdun, retour le 7/2, parc place du Cirque, ateliers de l'usine Noël, et cantonnement caserne Tirlet.
Passage des escadrilles de la V° A. au début de la bataille de la Marne les 2-4/9/14, puis retraite vers Romilly: CM, D 4, D 6, V 24, N 12, plus le parc n° 1. Nouvelle utilisation (même site ?) à partir de 5/18.
DAé/Gpmt Féquant = EC 2 (mai-juin) (GC 13 = 15, 65, 84, 88), (GC 17 = 77, 89, 91, 100); (mai) (GB 3 = 107, 126, 128).
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.-août) (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
Les escadrilles de la IV° A. (CM, BLC 4, 4, 6, 12, 24) tentent de revenir s'installer à Bétheny à la faveur de la contre-offensive qui suit la bataille de la Marne, mais les quelques avions de la V 24 qui s'y posent se retrouve sous le feu des batteries allemandes; ils rejoignent les autres avions pour quelques jours dans divers champs autour du village de Champfleury, au sud de Reims [ne pas confondre avec le terrain de "Champfleury/La Perthe" (10) – voir ce dernier nom].
Aérodrome situé à la sortie est du village le long de la route de Bussy le Château. Ouvert en 9/15, il est utilisé jusqu'au printemps 1919.
IV° A. (sept.-déc.): 38, 47, 67.
Une "école de d'entraînement des vols de nuit" est mentionnée dans plusieurs CCC.
IV° A. (jan.-déc.): 23, 38, 64.
Gpmt Chabert/EB 11 = (nov.) GB 1 (114), (oct.-nov.) GB 51 (135, 136, 137).
Terrain utilisé à partir de 9/18.
DAé = EB 13 (oct.-nov.) (GB 3 = 107, 126, 128).
Aérodrome à confirmer en 1917-1918, car le SHD ne donne pas de département. Ce peut être un terrain au nord du village, ou un cantonnement lié à Rosnay-Bois ou à Muizon. Par contre, "Courcelles-Sapicourt" doit plutôt correspondre à Rosnay-Ouest.
Un essai de TSF est mentionné à "Courcelles" le 8/11/14 par la V 24 [JMO V° A.], peut-être sur le plateau du futur terrain de Rosnay ?
Après la faillite de Deperdussin à la fin 1913, l'AM prend possession du site pour y créer une "école militaire d'aviation de Reims-Courcy" active dès l'automne; elle comprend quatre divisions : Deperdussin, Caudron, Farman et Voisin. Ne pas confondre avec le centre militaire de Bétheny. La BLC 4 y est formée pendant l'été 1914 et sa division Caudron fournit des avions à la V° A. dès le 6/8/14, marquant de fait la création de l'escadrille CM. Le terrain se trouvera par la suite exactement sur la ligne de front: les escadrilles de la V° A. passent par "Reims" le 31/8, mais il très probable que ce soit à Bétheny – terrain lui-même trop proche du front, ce qui les contraint à se replier vers Champaubert.
Très court passage de l'esc. CM (V° A.) en 9/14, puis de la SPA 161 (V° A.) en 7/18.
Aérodrome temporaire (9-10/15) aménagé à la "cote 193", et utilisé par la N 68 en cours de formation (II° A.). Lien administratif avec le terrain de Auve, à 2-3 km au SE ?
Première utilisation à la fin 2/15 par la MF 22 après le bombardement de Mourmelon, puis sans interruption à partir du 21/5. Une esc. est cantonnée à "St Etienne au Temple". Le CCC 4T/15 de la V 21 précise que "l'escadrille bivouaque au nord de la route de St Etienne à Cuperly, à 1500 m de St Etienne" (au sud de la voie ferrée, donc). De son coté, A. Denis écrit que le terrain se trouverait en bordure du bois de la Hure, entre Cuperly et la Cheppe, davantage à l'intérieur du camp de Mourmelon…
IV° A. (fév.-déc.): 21, 22, 28, 40, 46, 47.
IV° A. (jan., puis déc.): 21, 46, 78.
Utilisé à partir de 8/18.
Terrain souvent confondu avec le champ de manœuvres de St Martin sur le Pré, voire avec celui de Mourmelon.
A l'issue de la contre-offensive alliée qui suit la bataille de la Marne, les escadrilles des IV° A. et IX° A. stationnées autour de Châlons sont réparties entre ce champ de manœuvres de St Martin sur le Pré (terrain d'avant-guerre) et Fagnières.
IX° A. (sept.-oct.): 3, 10, 29.
Le terrain est encore utilisé jusqu'à l'été 1915, puis certainement abandonné au profit de Matougues aménagé en septembre, comme l'est également le terrain d'avant-guerre de St Martin sur le Pré.
Groupement Pétain (août): 23, 8.
IV° A. (août): 55.
Passage de la D 4 (V° A.) en 9/14. Par la suite, seuls les échelons roulants de deux escadrilles font étape dans la ville.
Créé à l'automne 1918, pendant la contre-offensive alliée.
IV° A. (9/18>11/18): GC 11 = 12, 31, 57, 154, 165, 172.
Courte utilisation en 7-8/18.
Parc n° 101 (GB 1) de 8/17 à 1/18.
Utilisation en 7-8/18.
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.) (GC 18 = 48, 94, 153, 155), (GC 19 = 85, 95); EB 12 (juil.-août) (GB 9 = 29, 123, 129), 240.
DAé/Gpmt Laurens = (juil.) GB 8 (109, 113, 125).
Terrain près du camp de Mailly, utilisé en 1918 comme annexe du terrain de Sommesous [?].
Terrain allemand utilisé par l'AM en 11/18.
Le terrain aménagé sur le plateau au SO de Hourges, le long de la route de Crugny, utilisé en 1915 et 1917.
V° A. (sept.-nov.): 13.
Parc n° 1 (V° A.) de 10/14 à 7/15..
Terrain utilisé quelques semaines au début de la stabilisation du front, puis abandonné. Le nom réapparaît en 1917 et 1918, sans que l'on puisse affirmer que c'est le même site. Le parc n° 1 (V° A.) est à Brouillet, tout proche, en fin d'année.
V° A. (sept.-déc.): CM, 12, 24.
V° A. (2/17>7/17): GC 11 = 12, 31, 57, 48.
Terrain de repos et de transfert créé en 1918.
DAé/Gpmt Féquant = (juin) (GB 3 = 107, 126, 128).
DAé/2e brig. = EB 13 (juil.) (GB 3 = 107, 126, 128).
DAé/1ère brig. = EB 12 (juil.-août) (GB 5 = 117, 120, 127), 239, 240.
Gpe de Villeneuve = EB 12 (fév.-mars) (GB 5 = 117, 120, 127).
Gpmt Chabert/EB 11 = (mai-oct.) GB 7 (118, 119, 121, 136), (oct.) GB 51 (135, 136, 137).
Aérodrome actif à partir de 9/18.
DAé = EC 2 (oct.-nov.) (GC 13 = 15, 65, 84, 88).
L'aérodrome semble aménagé pour recevoir les groupes de bombardement rassemblés en vu de l'offensive projetée par les II° et IV° A. en 9-10/15. Le GB 101 est stationné après le 5/10/15 à "Aulnay sur Marne".
Afin de soulager la charge de travail de l'atelier de réparations d'aviation (ARA) de Saint-Cyr, spécialisé dans les gros travaux, il est envisagé à partir de 1916 de créer un Grand parc aéronautique (GPAé) comparable à un atelier industriel mais proche du front et dont le personnel serait militarisé. Le site de Matougues est retenu par sa position centrale et par le grand nombre de voies ferrées qui permettent de le rejoindre, et il est créé en 5/17. D'autres doivent initialement suivre, mais il est finalement déchargé d'un certain nombre de tâches prévues, ce qui lui permet d'absorber à lui seul tout la maintenance lourde des appareils de l'AM.
Le parc n° 1 (V° A.) y est installé en 5/17, en même temps que le GPAé 1 [?]; il part pour la Belgique à la fin 1918.
Les groupes s'installent avec leurs parcs d'aviation respectifs.
IV° A./GAC (sept.-nov.): GB 102 = 104, 105, 106; GB 4 = 110, 111, 112; GB (10)1 = 101, 102, 103.
DAé = EB 12 (oct.-nov.) (GB 5 = 117, 120, 127), 240.
Terrain de manœuvre de cavalerie au NE de Chalons, au coin NO des D3 et D208. Connu aussi sous la désignation de "L'Epine". Il est initialement reconnu pour accueillir les avions du GB 1 en 2/15. Les troupes sont cantonnées à la ferme de Melette et les officiers dans les trois villas voisines, ce qui explique certainement que le nom ait été retenu.
IV° A. (fév.-déc.): GB 1 = 101, 102, 103; 38, 51, 64, 114, SAC 7/8.
DAé = EC 1 (nov.) (GC 15 = 37, 81, 93, 97), (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
Terrain actif à partir de 10/18.
Une escadrille de la IX° A. stationnée quelques jours à proximité en 9-10/14, à la ferme des Monts Fournois.
Terrain actif à partir de 8/18.
Centre d'aviation avant la guerre. Rassemblement de plusieurs escadrilles au début 8/14, ainsi que les avions "spontanément offerts à l'État", mais sans grand intérêt militaires.
A partir de l'année 1915, le terrain n'est plus appelé que "Bouy", les avions étant répartis entre les hangars civils au sud et les hangars militaires au nord. Il reste actif pendant toute la guerre, en zone de la IV° A.
Après la retraite des troupes allemandes à la suite de la bataille de la Marne, on retrouve de nombreuses escadrilles sur le terrain dès le 15/9.
III° A. (août-déc.): 13, 16.
IV° A. (août-déc.): 14.
IX° A. (sept.-oct.): 1, 3, A.
IV° A. (oct.-déc.): 11, 21.
IV° A. (jan.-août): 21, 21 bis, 22, 28, 40, 41; GB 1 = VB1, VB2.
IV° A. (oct.-nov.): GC 11 = 12, 31, 154, 165, 172.
Gpmt Chabert/EB 11 = (nov.) GB 51 (135, 136, 137).
Probablement un terrain dans la vallée de la Vesle, dans le triangle Muizon-Châlons-Champigny: voir différents cantonnements en 1914 et 1915.
Une escadrille cantonnée "…à la sortie de Reims, dans la vallée de la Vesle".
V° A. (sept.-déc.): BLC 4, 12, 24.
Cantonnements de la N 12 à "Châlons sur Vesles" et "Champigny sur Vesle" d'après le SHAA, les autres à "Muizon" (mais l' EM et les pilotes de la V 24 sont déjà cantonnés dans le village de Rosnay). Le terrain est bombardé le 7/6/15, ce qui entraîne le déménagement de la C 53 (et de la N 12 ?) vers la ferme de Rosnay où elle retrouve la V 24 installée depuis le 13/5.
V° A. (jan.-juin): 4, 12, 24, 53.
Pas d'escadrilles connues: la C 76 débarque du train en gare de Muizon en arrivant de Lyon où elle a été formée.
D'après une description du terrain de La Cheppe, le "camp de la Noblette" est un peu plus à l'ouest, au lieu-dit "le Moulin de la Vallée", donc différent de celui de la Cheppe lui-même, qui se situe à la sortie est de ce village [un CCC confirme "entre La Cheppe et Cuperly". Les deux terrains sont créés à des dates voisines et seront utilisés jusqu'au printemps 1919.
IV° A. (août-déc.): 38, 55.
IV° A. (janv.-déc.): 38.
Gpmt Féquant = EC 2 (fév.) (GC 13 = 15, 65, 84, 88).
DAé = EC 1 (nov.) (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
Parc n° 101 (EB 11) de 6/18 à 7/19 (court passage par Vatry 5/18).
Courte utilisation en 1915.
Gpmt Pétain/II° A. (août-déc.): 51.
Terrain de campagne le long de la route de Suippes à Châlons, utilisé par la MF 22 pour de nombreux détachements journaliers en 2/15.
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.-août) (GC 19 = 73, 85, 95, 96)
Un terrain aménagé en 1915 à "Oiry" pour le rassemblement de l'escadre Michelin. Situé assez loin en arrière du front, il est souvent utilisé par des escadrilles en cours de transformation sur un nouvel avion ou mise au repos. Le "Mareuil sur Aÿ" de la C 39 en 1915-16 est probablement un cantonnement.
A partir de 1918, le terrain est mentionné sous le nom "Plivot": il n'est pas impossible que ce site soit différent de "Oiry", plus proche du village dont il a pris le nom; cantonnements à "Bury-sud" et "Les Istres et Bury". Terrain encore actif de nos jours.
Escadre Michelin (sept.-déc.). Parc d'escadre.
V° A. (nov.-déc.): 13, 39, 50.
V° A. (jan.-avril): 39, 50, 53, 55, 202.
DAé = EB 12 (oct.-nov.) (GB 9 = 29, 123, 129), 239.
Terrain actif à partir de 1917.
Une seule escadrille connue (VB 114/IV° A.) en 8/15-1/16, dans "une grande pâture entre Pogny et la gare de Vitry la Ville".
Terrain allemand proche d'Isles sur Suippes en 1917 [?], utilisé par l'AM à partir de 10/18.
Parc d'aviation situé entre Noirlieu et Remicourt [?] à partir de 8/17, abritant des escadrilles en 10/18.
Cantonnements ou terrains multiples sur une même plate-forme à proximité de la ferme de Rosnay (aujourd'hui "ferme du Moulin à Vent"):
· "Rosnay" et "ferme de Rosnay" près de la ferme, très probablement aussi "Rosnay-bois".
· "Rosnay-Ouest" = "Sapicourt", partie ouest de la plate-forme (?).
· "Germigny" : cantonnement dans ce village (une seule mention).
· "Treslon" aérodrome (SPAbi 2 sur le "plateau de Treslon" en 1917) au nord de ce village.
Essais de liaisons TSF de la V 24 à "Courcelles" le 5/11/14, peut-être sur le plateau où s'installe le terrain de Rosnay ?
L'EM et les pilotes de la V 24 sont installés dans le village de Rosnay alors que l'escadrille est encore stationnée à Muizon. Le bombardement de ce dernier terrain entraîne le déménagement des escadrilles qui y sont stationnées sur le plateau devant la ferme de Rosnay. Cantonnements à "Rosnay" et "ferme de Rosnay".
V° A. (mai-déc.): 12, 24, 13, 53.
V° A. (mai-déc.): 2, 12, 22, 24, 30, 39, 40, 41, 53, 55, 201, 210, 216.
Aérodrome actif à partir de 10/18.
Aérodrome à l'entrée ouest de la ville (photos SGA 1932 > Géoportail).
Est-ce le même site que le terrain de 1915 ?
III° A. (août) Parc n° 3.
X° A. (sept.) Passage de la HF 32 à "Ste Ménéhould", mais peut-être sur un site différent du futur aérodrome de 1915.
III° A. (1/15>): 13, 25, 32, 37, 41. Parc n° 3.
Gpmt Pétain/II° A. (août-nov.): 13, 40.
Gpmt Pétain/II°
A. (jan.): 40.
III° A. (jan.-juin) Parc n° 3.
IV° A. (jan.-déc.) 6, 40, 41, 72.
Créé après le bombardement du terrain de Villers-Allerand les 5-6/4/15. Curieusement, le JMO de la V° A. pour le début 1916 mentionne que le site est reconnu pour y aménager un aérodrome, comme si il n'avait pas été utilisé l'année précédente… Il est à son tour évacué après un bombardement en 6/17.
Cantonnement à Mont-Chenot.
V° A. (avril-sept.): 39.
V° A. (avril-déc.): 7, 39.
Cantonnement à Nogent.
V° A. (>6/17): 11, 24, 106.
IV° A. (6/17): 11.
Terrain actif en 1915.
IV° A. (fév.-juin): 11, 11bis/51.
C.I.A.O. (Centre d'Instruction pour l'Aviation d'Observation), créé le 15/10/17; transféré à La Chapelle la Reine (77) en 10/18 après un séjour provisoire de plusieurs semaines à Marigny le Châtel (10) [J.Fournier 1/2005].
Les Américains installent la 3rd AAOS sur le terrain proche de Haussimont.
Situé au nord de la route de Somme-Tourbe à Somme-Suippes, à 1,3 km du premier; courte utilisation en 1915.
IV° A. (mars-juin): 21bis/50.
Terrain de "La Grande Romanie" ou "Somme-Vesle" au sud du carrefour des D3 et D 994; plusieurs unités également à "Courtisols": est-ce un simple cantonnement de ce terrain ?
Dernier terrain sur lequel les escadrilles de la IV° A. sont encore rassemblés après leur retraite depuis les Ardennes, baptisé "Somme-Vesle", "La Romanie" ou "la Grande Romanie".
IV° A. (sept.-oct.): V14, 11, V21, 22.
II° A. (août-déc.): 23, 61, 64, 110, SAC n° 10/11.
Installation du parc n° 4 (IV° A.) au printemps 1916.
II° A. (jan.): 23, 64, 110.
IV° A. (jan.-août): 7, 13, 23, 56, 64, 110.
DAé/2e brig. = EB 13 (nov.) (GB 4 = 131, 132, 134).
Terrain actif en 9/18. Les remembrements des années 1960s ont complètement fait disparaître l'environnement du terrain encore visible en 1938, près de la cote 202, entre "Cuirassier" et "Court Champ", entre Soudé et le camp de Mailly.
DAé = EB 12 (sept.-oct.) (GB 9 = 29, 123, 129), 239.
Passage des escadrilles de la IV° A. se repliant de Stenay à la fin 8/14, soit à proximité du "camp bâti", au NE de la ville, soit près de la "ferme impériale de Suippes", où il est précisé dans le CCC 3T/14 que stationne la DO 22 une dizaine de jours plus tard (la "ferme impériale de Suippes" est située à la sortie SO de la ville, pratiquement là où le terrain de 1939 sera aménagé).
Seule la C 28 est mentionnée de passage le 30/9 par le CCC 3T, puis le 1/10 à "Bussy le Château (chemin de Suippes)", mais le CCC 4T de la même escadrille indique "Suippes" le 1/10… On peut imaginer une arrivée à proximité de la ferme de Suippes, puis une installation le lendemain au camp Marchand (terrain de Bussy le Château), plus éloigné du front [?].
Voir aussi la ferme du Piémont, un peu plus au sud sur la route de Châlons, où la MF 22 envoie régulièrement des détachements au début 1915.
On trouve les mentions "Le Tilloy" ou "Tilloy". A l'époque, la commune se nomme "Tilloy", avec un hameau du "Neuf-Bellay" sur la route à l'est, proche de l'aérodrome.
Gpmt Pétain/II° A. (août-déc.):, 8, 20, 60.
II° A. (jan.-mai): 8, 60, 215.
IV° A. (jan.-déc.): 8, 27, 60, 212, 218.
DAé = EC 2 (oct.-nov.) (GC 20 = 68, 99, 159, 162).
Terrain créé au printemps 1918.
V° A. (juil.-sept.): GC 11 = 12, 31, 57, 154, 165.
DAé = EC 1 (sept.-oct.) (GC 19 = 73, 85, 951, 96).
(1) Seulement sept.
Court passage du parc n° 101 (EB 11) les 30-31/5/18, puis transfert vers Nuisement sur Coole.
Terrain situé au NO du village de Verrières (sur le tracé actuel de l'autoroute). Une seule escadrille (MF 25/III° A.), détachée de Sainte Menehould en 5-8/15.
Courte utilisation d'un terrain e campagne par deux esc. (D4 et D 6) de la V° A. 9/14-10/14, plus par son parc n° 1 9/14.
Terrain créé au début 1917, également baptisé "Bussières".
Parc 101 (GB 1) 4-8/1917 (EM, ateliers et cantonnements sur l'aérodrome, divisions des escadrilles en face de la gare de Mesnil sur Oger.
Secteur V° A.
VI° A. (mai-juin, repli devant avancée allemande): GC 11 = 12, 31, 57, 154.
Gpe de Villeneuve = EC 1 (fév.-mars) (GC 15 = 37, 81, 93, 97, 46), (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
Gpmt Chabert/EB 11 = (mars-mai) GB 2 (101, 115, 130).
DAé/gpmt Féquant = EC 2 (mai) (GC 11 = 12, 31, 57, 154).
DAé/gpmt Villomé = (mai) GB 2 (101, 115, 130), GB 18 (ital.).
Gpmt Villomé = (mai-août) GB 21 (101, 115, 130), GB 18 (ital.).
(1) GB 2 avec le gpmt Chabert en juin-juil.
Gpmt Chabert/EB 11 = (juin) GB 1 (25), (juin-juil.) GB 2 (115, 130).
Gpmt Chabert/EB 11 = (août-nov.) GB 1 (25, 110, 114, 135, 137).
Le bombardement du terrain les 5 et 6/4/15 entraînent son abandon pour celui de Sermiers.
V° A. (oct.-déc.): CM.
V° A. (jan.-avril): CM/39.
Terrain créé en 1918, à proximité de la ferme de Conflans, 2 km au NE du village [?].
V° A. (juin-juil.): GC 11 = 12, 31, 57, 154.
Gpe de Villeneuve = EC 1 (fév.-mars) (GC 19 = 73, 85, 95, 96).
Gpmt Ménard = EC 1 (mars-avr.) (GC 19 = 95).
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.-août) (GC 15 = 37, 81, 93, 97).
Gpmt Chabert/EB 11 = (oct.-nov.) GB 7 (118, 119, 121), (sept.-oct.) GB 51 (135, 136, 137).
IV° A. (8/15>): 114.
IV° A. (>1/16): 114.
La possibilité de se poser sur le terrain de manœuvre au NE de la ville est signalé dans l'Aéro-guide de 1914. Pas d'utilisation connue par la suite.
IV° A.: Passage des esc. C 11, V 14, V 21, DO 22 en 9/14.
IV° A. (fév.-mars): BLC5.
Terrain actif à partir de 10/18.
Le département reçoit de nombreux terrains et dépôts américains en 1918.
Passage d'escadrilles au début 9/14, rejoignant la IX° A. nouvellement formée.
Une station LNAé est aménagée en 1913 à l'ouest de la ville, au lieu-dit "Les Franchises", au sud du canal, à l'angle NO du terrain actuel de Robinson (ce nom n'apparaît pas avant l'entre deux guerres). Bref passage des escadrilles de la IV° A. se repliant les 3-4/9/14.
Terrain d'étape entre la Champagne et l'Argonne.
IV° A. (mars-mai): BLC5.
Courts stationnement d'escadrilles au repos (II°, III° et IV° A.).
DAé/1ère brig. = EB 12 (juil.) (GB 5 = 117, 120, 127), 239.
DAé/2e brig. = EB 13 (sept.-nov.) (GB 4 = 131, 132, 134).
Terrain actif à partir de 7/18.
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.) (GC 19 = 73, 85, 95, 96); EB 12 (juil.) (GB 6 = 66, 108, 111), 240.
Terrains de campagne en 1914: I° A.: Manonville (déc.), Mesnil la Tour (sept.), Minorville (sept./nov.), Moriviller (sept.); II° A.: Varangéville.
La MF 70 est mentionnée à "Lenoncourt" à la fin 1915, puis elle y revient au début 4/16 (entre-temps à "La Madeleine", sur la commune de Laneuveville devant Nancy, de l'autre coté de la Meurthe). Après un passage par Toul, elle s'installe le 1/5/16 à "Art sur Meurthe", sans aucune autre mention de Lenoncourt… Même terrain ? La rivière semble exclure la possibilité d'un simple cantonnement à La Madeleine, d'autant que la MF 70 passe de l'un à l'autre et que ses CCC parlent bien d'un terrain de la Madeleine.
Cantonnement à "Lenoncourt".
DAL (nov.-déc.): 70.
Cantonnement à "Lenoncourt" puis "Art".
DAL (jan.-déc.): 45, 70, 223.
Utilisé à partir de 7/18, essentiellement par l'aviation de la VIII° A. Cantonnements à "Houldemont", à moins d'un autre terrain… et à "Houdreville" (SAL 74 quelques jours en 7/18).
DAé/1ère brig. = EC 1 (sept.) (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
Terrain créé en 6/18 pour la RAF (Independant Air Force) qui reste jusqu'en 11/18, également utilisé jusqu'à l'été 1919 par l'AM [en construction dès le début de l'année ?]. Plusieurs escadrilles de l'AM sont mentionnées à "Burthécourt aux Chênes", juste au SE de la plate-forme. Après le départ des Britanniques, le nom "Azelot" est plus largement utilisé.
Parc n° 105 du GBM 5 au début de l'année. Le dépôt a-t-il été créé à la fin 1915 quand la deuxième division de l'escadre Michelin arrive à Ochey ? Le site abrite également le parc n° 106 du GBM 6, groupe à deux escadrilles sans avions jusqu'à ce qu'elles rejoignent les GB 4 en 8/16 et GB 5 en 12/16. Le GBM 5 part pour l'Oise en 7/16, entraînant probablement l'abandon de ce site, jusqu'à ce qu'il soit repris par les Américains en 1918.
Une seule utilisation connue en pendant deux semaines en 8-9/14 (MF 20/II° A.). Voir à partir de 1918 le terrain important de Laneuveville sous Bayon.
Terrain créé en 9/18 à proximité d'Ochey, probablement à l'occasion de la bataille du saillant de Saint Mihiel, accueillant des unités de l'AM et du Air Service américain.
Utilisé un mois au début 1916 par la MF 35, escadrille organique du 20e CA pendant que celui-ci est au repos.
Aérodrome de "Saint Clément", juste à l'ouest de la future plate-forme OTAN. Au sud du village de Chenevières, une escadrille est mentionnée à "Vatimesnil", peut-être un cantonnement pour le terrain de Moyen, un peu plus au sud.
DAL (mai-déc.): 42, 58.
DAL (mai-déc.): 41, 45, 224.
Peu de documents conservés: si le guide Michelin de 1914 ne mentionne pas le terrain, il semble qu'il ait été aménagé dès la fin 1912 lors de la création du centre militaire de Toul. La HF 1 est créée sur place.
Les CCC mentionnent "Croix de Metz" ou "Toul". Parc n° 6 (I° A.) sur le même terrain ?
II° A. (aout-sept.): 1, 8, 19, 20, 23, BLC 2.
I° A. (sept.-déc.): 5, 17, 18, 31, 32, VB 3.
Terrain initialement prévu pour le GB 1 (DAL), mais le site du plateau de Malzéville est jugé plus adapté et les trois escadrilles ne restent qu'une nuit.
I° A. (jan.-déc.): 5, 17, 18, 31, 44, 71, VB 3.
DAL (oct.-nov.): 70.
I° A. (jan.-oct.): 1, 5, 17, 31, 44, 60, 63, 70, 71, 77, 221, 223, 228.
DAL (oct.-déc.): 19, 77.
Des escadrilles de l'AM sont stationnées jusqu'en 8/18, remplacées progressivement par des unités américaines à partir d'avril.
Aérodrome créé au début 1916 pour les vols de nuit des GB basés à Malzéville.
Parc n° 10 (DAL > VIII° A.) 4/15-10/18. Plusieurs noms: en 1916, "Varangéville"/"St Nicolas du Port"; en 1917: "St Nicolas"...
Aérodrome actif à partir de 10/18.
Un terrain utilisé en 9/14 à "Bayon". Aérodrome construit pendant l'été 1918, dont les travaux sont accélérés par l'arrivée d'une unité américaine de construction; actif à partir de 9/18.
Aérodrome installé sur le plateau entre Lay St Rémy et Pagny (dans la Meuse), aménagé pendant l'été 1918. Actif à partir de 9/18.
Aérodrome créé au début 1916 pour les vols de nuit des GB basés à Malzéville.
Déjà signalé par l'Aéro-Guide de 1914, le "Champ de Mars" est utilisé de manière permanente pendant toute la guerre, parfois avec 4 ou 5 unités à la fois. Une escadrille est signalée à "Jolivet", à moins d'un kilomètre du Champ de Mars et peu propice à l'installation d'un aérodrome… simple cantonnement à confirmer.
II° A. (août-sept.): 19, 20, BLC 2.
DAL (avril-déc.): 42, 45, 48, 58, 68.
DAL (jan.-déc.): 23, 45, 48, 58, 70, 75, 222.
Terrain occupé de la fin 1915 au printemps 1917. Voir aussi Art sur Meurthe, de l'autre coté de la Meurthe. Les CCC de la MF 70 précisent bien l'existence d'un aérodrome de La Madeleine.
DAL (nov.-déc.): 68.
DAL (jan.-déc.): 68, 70, 223.
Aérodrome aménagé dès 7/1914, mais peu utilisé jusqu'au printemps 1915. A partir de 3/15, le terrain est choisi comme point de rassemblement des groupes de bombardement (commandement unique à partir du déb./8/15).
Le parc n° 102 (GB 2) est présent jusqu'en 6/16. Le parc n° 101 (GB 1) est présent de 7/16 à 4/17. Le parc n° 104 (GB 4) en revient en 4/17 (il part à une date indéterminée dans la Somme quand le GB 4 est affecté à la III° A.).
II° A. (août-sept.): 1, 8.
DAL (mars-déc.): GB 1 = 65, 66, 101, 102, 103, 112, 114, SAC 5, parc 101; GB 2/102 = 65, 66, 104, 105, 106, SAC 1, Parc 102; GB 3 = 107, 108, 109, 113, SAC 2, SAC 4, SAC 5; GB 104 = 110, 111, 112, 115, SAC 3, prob. parc 104.
DAL (jan.-déc.): 68: GB 1 = 65, 66, 101, 102, 103, 110, 112, 114, 115, parc 101; GB 2/102 = 65, 66, 105, 106, 115, Parc 102; GB 104 = 29, 110, 112, 115, 123, prob. parc 104; GBM 5 = 117, 119, 121.
Gpmt Chabert/EB 11 = (fév.-mars) GB 2 (101).
Terrain utilisé à partir du début 1916.
DAL (fév.-déc.): 23, 35, 41, 56, 71.
Un aérodrome à Vathiménil en 1916 (pas d'unités connues…), confirmé par une photo aérienne, très certainement différent de celui de Moyen, apparu l'année suivante, probablement en bordure de forêt au nord du village au lieu-dit "Haut de l'Aviation".
Nombreux parcs installés dans la ville: parc n° 6 (I° A.) à partir de 9/14; parc et cantonnement du parc 101 (GB 1) dans l'usine de tonnellerie Fruhinsholz, au fg St Georges, aujourd'hui, 76, avenue du 20e corps, avant son transfert en 7/16 à Malzéville.
Terrain de bombardement de la fin 1916 au début 1918. Par la suite, quelques unités basées, plus passage de plusieurs GC dans les deux derniers mois de la guerre. Des unités sont signalées cantonnées à "Thuilley au Groseilles". Voir aussi Bicqueley, un terrain créé pendant l'automne 1918 entre Toul et Ochey, utilisé par l'AM et l'AEFAS.
DAé/1ère brig. = EC 1 (sept.) (GC 15 = 37, 81, 93, 97), (GC 19 = 73, 85, 951, 96).
(1) Egalement oct.
Terrain aménagé sur la partie SO du plateau. Les fondations de poteaux de hangars Bessonneau sont exceptionnellement encore visibles, mais datent peut-être de l'après-guerre ! Beaucoup d'escadrilles de bombardement de 10/16 jusqu'à la fin de 1917, puis principalement des unités liées à la VIII° A. en 1918.
DAL (oct.-nov.): GB 4 = 29, 123.
Terrain implanté au SO de Saizerais, en limite de la forêt éponyme, à l'est du chemin venant de la cote 269, dit "chemin de l'Aviation"; cohérent avec la mention "Bois de Saizerais" dans certains CCC.
I° A. (mai-oct.): 1, 17, 223.
DAL (oct.-déc.): 223.
Le terrain semble créé pour le RFC en 11/17, dont les unités de bombardements partent en 6/18 pour rejoindre l'IAF; il est alors réutilisé par l'AM à partir de 9/18.
DAé/1ère brig. = EB 12 (sept.) (GB 6 = 66, 108, 111).
Terrain inauguré le 19/6/09, sur lequel un hangar dirigeable est construit [?]. Un centre militaire y est créé à la fin 1912; malgré ses dimensions réduites, c'est le principal aérodrome nancéen pendant toute la guerre.
Armée de Lorraine (août): 20.
II° A. (sept.-déc.): 1, 8, 19, 20, 23.
I° A. (sept.-déc.): 5, 9, 17, 18, 31.
I° A. (jan.-fév.): 31.
2e GDR/DA Lorraine1 (fév.-déc.): 9, 35, 42, 45, 58, parc n° 10.
(1) Le 2e GDR est rattaché à la I° A. jusqu'au 8/1, puis directement au GPE, devenant DA de Lorraine le 1/3.
Plusieurs terrains de campagne en 8-9/14, III° A.: Cheppy, Vaubécourt. IV° A.: Sivry sur Meuse.
Lorsque le front se stabilise, plusieurs terrains avancés sont utilisés, I° A.: Gironville (trop exposé, il est remplacé par le suivant), Jouy sous la Côte. III° A. : Aulnois sous Vertuzey (11/14).
Aérodrome implanté en 1917 au nord du village, passant sous le contrôle exclusif des Américains en 2/18.
Terrain implanté au SO du village, sur le coteau nord au pied de la cote 251 au-dessus du "Petit Monthairon", un site assez pentu…
I° A. (mai-sept.): 7.
RF Verdun (sept.-déc.): 11.
RF Verdun (jan.-fév.): 11, 23, 67.
II° A. (fév.-déc.): 4, 11.
Terrain au sud de la D 165, après avoir traversé l'Aire en 1916; l'année suivante, il a été déplacé à l'est de la voie ferrée qui va à Ippécourt.
III° A. (mars-juin): 2.
II° A. (juin-déc.): 2, 13, 50, 72, 101, 114,
Aérodrome actif à partir de 8/17. 2A signale un autre terrain "français" à Bulainville, 2 km au nord, où sont stationnés deux squadrons américains de construction en 9/18 mais aucune unité navigante de ce pays n'y est connue, pas plus qu'à Beauzée, d'ailleurs.
Aérodrome de Bar le Duc créé en 1913, il compte déjà 4 hangars à l'entrée en guerre. Malgré les installations existantes, seules trois escadrilles des II° et III° A. sont de passage une journée chacune en 9/14 et 8/15.
Parc n° 5 (II° A.) installé le 26/2/16 à "Bar le Duc": est-ce bien sur le terrain de Behonne ? Il reste au moins jusqu'à la fin 1917, mais en 1/18, le parc n° 101 s'installe dans les locaux qu'il a abandonnés (le parc n° 5 semble cependant rester sur le même site. Le parc n° 101 part à Vaucouleurs (lien avec l'aérodrome ?) le 20/2/18, lorsqu'il devient parc de l'EB n° 11 créée le 20/2.
II° A. (août): 32.
II° A. (fév.-oct.): 5, 12, 15, 22, 33, 41, 44, 65, 102, 105, 124,
DAé/1ère brig. = EB 12 (juil.) (GB 9 = 29, 123, 129).
Réputé avoir été aménagé à partir de 8/17 sur des terrains de 13,25 ha, terminé en 1918. Douze Bessonneau (100 m²) en deux groupes de six, l'un en face du corps de ferme et l'autre au Nord, à quelques centaines de mètres [Denis Horiot, Brabant le Roi]. Cependant, les CCC des MF 25 et C 6 en 1916 parle clairement de Bellefontaine - le CCC 1T/16 de la première détaille même le transfert depuis le terrain de Laheycourt, utilisé jusque-là.
III° A. (jan.-juin): 6, 25, 206.
IV° A. (juil.-août): 2, 50.
Gpmt Chabert/EB 11 = (fév.-mars) GB 1 (25).
Terrain actif à partir de 10/17, situé sur le plateau entre Belrain et Erize la Brulée, au sud de la D 121 [photo publiée par 2A].
Aérodrome aménagé en 1918 sur la crête au SW de Béthelainville, au-dessus de Dombasle, destiné aux forces américaines; une escadrille française dans les dernier jours de la guerre.
Terrain aménagé en 1918 au sud du Ruisseau de Nausonce entre la route de Brabant à Révigny et la voie ferrée. Certaines escadrilles sont cantonnées à "Révigny" même [?].
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.) (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
DAé/2e brig. = EC 2 (sept.-oct.) (GC 13 = 15, 65, 84, 88).
Aérodrome situé le long de la "route de Jubécourt à Brocourt", au sud du village [CCC 1T/16 MF 41]. Le terrain est pilonné par l'artillerie allemande le 27/8/16, ce qui conduit à son abandon.
II° A. (jan.-août): 13, 19, 25, 33, 35, 41, 67, 72.
Passage de la V 14 (IV° A.) les 9-11/8 à "Clermont" en route vers les Ardennes, puis les 1-3/9, les HF 7 et HF 13 (III° A.) sont la première à "Clermont", l'autre à "Clermont (Vraincourt)", ce qui laisse planer un doute sur le stationnement de la première. En 1915, le terrain est situé à la sortie de Clermont, à droite de la route de Vraincourt. Une attaque aérienne détruit les installations au début 3/16, le terrain est abandonné par la MF 2 qui rejoint Autrécourt, après un bivouac de quelques jours à "Auzéville".
III° A. (fév.-déc.): 2.
III° A. (jan.-mars): 2.
Terrain actif à partir de 9/18.
DAé/1ère brig. = EB 12 (juil.) (GB 9 = 29, 123, 129).
DAé/2e brig. = EB 13 (sept.-oct.) (GB 3 = 107, 126, 128).
Aérodrome utilisé à partir de 1918; à ne pas confondre avec celui de Erize la Petite, 2 km au sud.
La commune se nomme "Courcelles aux Bois" en 1914, à ne pas confondre avec Courcelles au Bois dans la Somme.
I° A. (sept.-nov.): dét. 5, dét. 31.
Aérodrome utilisé brièvement au début 1917.
Aérodrome américain actif à partir de 4/18,, implanté à l'ouest du village en lisière de forêt, et transféré à l'aviation française en 8/18.
Gpmt Chabert/EB 11 = (fév.-mars) GB 2 (101, 115, 130).
Gpmt Villomé = (août-nov.) GB 2 (115, 130), GB 18 (ital.).
Aérodrome brièvement actif au début 1916, probablement implanté au nord du village.
II° A. (fév.-avril): 20, 35.
Aérodrome actif à partir de 3/18 [aménagé dès 1917 d'après wikipédia], transféré à l'aviation américaine en 9/18.
Aérodrome actif en 1916 (aujourd'hui ferme Frana, près de Nixéville).
II° A. (fév.-mars): 20, 35.
Terrain situé 2 km au NE du village de Froidos, au sud de la D 163; actif à partir de 4/16.
II° A. (avril-déc.): 41, 44, 48, 67.
II° A. (>): 48.
Aérodrome actif à partir de 8/17.
Aérodrome brièvement actif en 1916.
II° A. (mars-avril): 35.
Aérodrome actif à partir de 2/16.
II° A. (fév.-déc.): 18, 27, 105, 221, 228.
Petit aérodrome utilisé à partir de 8/15, il est évacué le 1/1/16 par la MF 25 qui s'installe à la ferme de Bellefontaine, 3 km au SO. Le CCC 1T/16 de l'escadrille précise que les officiers, le pilotes et le "bureau" reste à Laheycourt [probablement dans le village]. Le nom réapparaît quelques jours en 7/16 dans le JMO la MF 50 [non mentionné par CCC], probablement un cantonnement pour Bellefontaine.
III° A. (août-déc.): 25.
Important aérodrome et dépôt au nord du village de Lemmes, dont la trace est encore visible en 1940. Créé au début 1916, en même temps que Vadelaincourt, de l'autre coté de la voie ferrée.
II° A. (fév.-déc.): 1, 4, 5, 6, 7, 13, 15, 27, 31, 35, 55, 57, 63, 65, 69, 101, 102, 112, 216, 218, 220, 224.
Terrain de Commercy aménagé sur le champ de manœuvres de Lérouville dès avant la guerre, avec un hangar CNAé.; situé à 1,5 km à l'ouest de la ville.
II° A. (sept.): 19, 23.
I° A. (sept.-déc.): 5, 9.
I° A. (jan.-déc.): 5.
I° A. (jan.-déc.): 4, 5, 63, 71.
Le CCC 3T/15 de la MS 37 précise "ferme de Vaudoncourt", au nord du village. Un nouveau terrain est aménagé en 1918, situé au sud du village, entre les deux routes [wiki/english donne un terrain à l'est de la D 2, dans le même secteur, mais la photo publiée le montre à l'ouest].
III° A. (août-oct.): 37.
Aérodrome actif à partir du début 11/18.
Aménagement en 1917 d'un nouveau terrain proche du Petit Maulan, le long de la lisière SO du "bois de Charmois", et utilisé principalement par le AS/AEF à partir de 1918.
Gpmt Chabert/EB 11 = (mars-avr.)
GB 1 (25).
Station CNAé aménagée avant 1914, avec un hangar, sur le plateau au nord de la ville, où la C 11 (V° A.) passe une semaine après l'entrée en guerre. Le terrain est ensuite utilisé par les Allemands et devient un parc d'aviation.
Terrain actif à partir de 1917, suffisamment important pour qu'y soient érigés des hangars en bois, ce qui est étonnant au regard de la faible activité connue.
Seul terrain américain à proximité de Clermont en Argonne, qui voit passer quelques escadrilles françaises placées sous les ordres de la première armée US.
Aérodrome temporaire sur le plateau au SO de Maulan, trouvé par la HF 7 qui cherche un terrain près de Ligny en Barrois. Retour vers Verdun les 14-15/9 après la tempête du 12-13/9. Nouvelle occupation en 1917, puis aménagement d'un nouveau terrain (Maulan), le long de la lisière SO du bois de Charmois, et utilisé principalement par le AS/AEF.
III° A. (sept.): 7, 13.
Courte activité en 1-215.
I° A. (jan.-fév.): 18.
Aérodrome actif à partir de 9/18.
Aérodrome actif à partir de 7/18.
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.) (GC 19 = 73, 85, 95, 96).
DAé/2e brig. = EC 2 (sept.-oct.) (GC 17 = 77, 89, 91, 100).
Aérodrome actif à partir de 9/18.
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.) (GC 15 = 37, 81, 93, 97).
DAé/2e brig. = EC 2 (sept.-oct.) (GC 20 = 68, 99, 159, 162).
Terrain utilisé une journée en 11/16 par la C 13 (baptisé "Erize la Brulée" dans le JMO de l'escadrille), puis quelques semaines en 10/18 (même site ?).
Gpmt Chabert/EB 11 = (fév.-mars) GB 1 (110, 114).
Terrain actif en 1917.
Une info sur le stationnement de la C 13 trouvée dans son JMO: "…Dans la journée du 3/1/17, l'escadrille se transporte à son nouvel emplacement occupé jusqu'à ce jour par l'escadrille F 20 et situé au bord de la route de Senoncourt à Lemmes à 2,5 km de Senoncourt…" [CTP]; cohérent avec une carte américaine.
II° A. (avril-déc.): 20.
Terrain aménagé en 2/16 à l'est de la route de Lemmes, au nord du village. En 1918, un important dépôt américain apparaît à l'ouest du village, de part et d'autre de la route d'Ippécourt.
II° A. (fév.-déc.): 4, 23, 63, 221.
Deux champ de manœuvres sont signalés à Stenay par l'Aéro-Guide de 1913 comme des "terrains d'atterrissages": un près de Martincourt sur Meuse, l'autre sur la route de Brouenne. Toutefois, les escadrilles françaises s'installent à Cervizy, entre la Meuse et le canal, juste en aval de Stenay. Les Allemands se déplaceront en amont de Stenay, à Mouzay.
IV° A. (août-déc.): BLC 4, 14, 21, 22.
V° A. (août): 4, 11, 12.
Terrain brièvement utilisé en 1918. Un détachement américain de construction y séjourne quelques jours en 9/18, mais aucune unités n'y est connue par la suite.
Début des travaux d'aménagement en 1/16, le terrain est prêt le 22/2. SHAA parle de "Vadelaincourt-Haut" et "Bas", peut-être relativement à la position des hangars autour du terrain, situé entre le village et la voie ferrée de Verdun, dans l'angle des D 20 et D 204.
Le parc n° 11 de la RFV est repliée de Verdun après le début de la bataille; il devient probablement une annexe du parc n° 5 de la II° A. après l'arrivée de celle-ci en Argonne. En charge du GC 11 à la fin de l'année, il est possible qu'il soit devenu le parc n° 111 du groupe de combat au tout début 1917.
RFV (fév.): 3, 12, 18, 23, 63.
II° A. (fév.-déc.): 3, 8, 12, 18, 22, 23, 25, 27, 42, 46, 53, 57, 63, 67, 72, 104, 206, 216, 218, 221.
Parc n° 101 (EB n° 11) en 2-4/18; quel lien avec les aérodromes américains ?
Un hangar pour dirigeable est érigé avant 1907 aux "Chenevières", dans la boucle de la voie ferrée vers Étain. En 1912, l'Aéro-Guide indique deux "terrains d'atterrissage" possibles: les terrains de manœuvres du jardin Fontaine et du parc de Bevaux, ainsi que le parc à ballons, mais ce dernier est déconseillé à cause de l'état du terrain.
Le CD de la DGAC mentionne des expropriations destinées à permettre l'installation du centre militaire nouvellement formé au "Faubourg Pavé", à la sortie est de la ville, mais rien ne sera jamais indiqué dans les Aéro-Guide de 1912 et 1913, ni dans le guide Michelin de 1914 (l'AG 1913 évoque même Charny sur Meuse, à 3 km au nord de Verdun comme le site du futur aérodrome de Verdun…).
III° A. (août-déc.): 2, 7, 13, 16, 25.
Les photos prise en 1915 ne laissent aucun doute, le terrain est bien celui du Faubourg Pavé. Pendant les quatre premiers de l'année, la zone est couverte alternativement par les I° et III° A., la pointe du saillant de Verdun étant défendue par le "détachement d'armée Gérard" les 4-23/4.
III° A. (jan.-mai): 2, 7, 13, 25, parc GB 1.
I° A. (jan.-sept.): 5, 7, 11, 18, 22, 31, 48, 63, 102, EPA; GB 1 = VB1, VB2, parc n° 101. Annexe du parc n° 6.
RF Verdun (août-déc.): 11, 18, 63, 67. Parc n° 11.
RF Verdun (jan.-fév.): 18, 23, 63, 67. Parc n° 11.
En 1914, passage de la V 14 (IV° A.) les 9-11/8 à "Clermont" en route vers les Ardennes, puis les 1-3/9, les HF 7 et HF 13 (III° A.) sont la première à "Clermont", l'autre à "Clermont (Vraincourt)", ce qui laisse planer un doute sur le lieu de stationnement des deux premières… En 1915 par contre, le terrain de Clermont , à la sortie NE de la ville est parfaitement identifié.
Un centre d'aviation maritime à Lorient. Escadrille côtière 552/482 à Quiberon à partir de 1917.
Des reconnaissances sont effectuées par la MF 5 depuis un terrain aménagé à Lorquin le 19/8/14.
Aérodrome aménagé au sud du fort Vallières, de l'autre coté du canal; il peut prendre le nom de "Bergues". Utilisé à partir de l'été 1917, il voit apparaître des unités britanniques au début 1918.
Trois terrains britanniques à partir de 1917: Bray-Dunes, B.-D. "Middle" (au sud de Bray-Dunes, autour de la ferme de la Petite Mare) et B.-D. "Frontier" (à 1600 m est du village). Passage d'escadrilles françaises du DAN en 1918.
Centre militaire (12e section/1er groupe d'aviation) créé en 1912 (un article du journal de Rouen signale en 8/12 que le centre doit disparaître, devenant une simple escale). Toutefois, la C 11 est transférée de Reims le 10/6/1913, et en 1914, guide Michelin mentionne un centre militaire qui dépend maintenant du 2e groupe.
Deux [?] aérodromes britanniques, utilisés parle GC 23 en 9-10/18.
Après le départ du parc n° 102 en 5/15, on retrouve un aérodrome à partir de la fin 1916 créé par les Britanniques – sur un site peut-être différent, à l'est du fort Louis (devenu fort Castelnau).
Aérodrome français et britannique, utilisé par des escadrilles du DAN en 1918.
Centre d'aviation maritime créé dès la fin 1914 dans le port, cédé à l'US Navy en 1918. Un autre CAM est ouvert à Saint Pol sur Mer en 2/15.
Aérodrome français en 1918.
Stationnement des BLC 2 et BLC 5 (1e CC attaché au DA Belgique) pendant une dizaine de jours autour du 1/11/14.
DA Belgique/VIII °A. (jan.-déc.): VB 1, 1.
Aérodrome aménagé autour de la ferme de Brouck Straete, au NO de Hondschoote.
DA Belgique/36e CA (avril-déc.): 35, 52, 55.
36e CA (jan.-déc.): 52, 74, 204.
Aérodrome français et britannique en 1918 [hoog huys = haute maison].
Aérodrome créé en 1917, situé au sud de la centrale électrique, en bordure de la ferme de Bommelaers Wall, traversé aujourd'hui par l'autoroute A 16.
Stationnement de la BLC 5 (1e CC attaché au DA de Belgique) pendant une dizaine de jours autour du 1/11/14.
Parc n° 8 (VIII° A./DAB) ici ou à Saint Pol sur Mer, 8/14-11/16 ? On trouve une mention "Mardyck" dans le CCC 4T/15 de la MF 52, mais peut-être est-ce le parc automobile de la VIII° A…
Hangar à dirigeable construit en 1911, agrandi en 1913, en périphérie de la ville fortifiée. Deux dirigeables réalisent quelques vols de reconnaissance au début 8/14, puis évacuent le terrain devant l'avance allemande. Un centre militaire est créé à la fin 1912, qui prend en charge les installations aérostatiques et le nouveau terrain de Pont-Allant.
Stationnement de la BLC 4 (1e CC attaché au DA de Belgique) pendant le mois de 10/14.
Terrain aménagé sur des terrains réquisitionnés de la ferme du Grand Meuninck, le long de la voie ferrée de Calais. En 10/14, l'aérodrome abrite des unités belges, britanniques et françaises, dont quelques Voisin de la Marine.
DAB/VIII° A. (oct.nov.): 35.
Un centre militaire est créé à Maubeuge à la fin 1912, qui prend en charge les installations aérostatiques et un nouveau terrain aménagé le long de la route de Maubeuge à Jeumont, à la sortie du faubourg de Pont-Allant, en bordure du champ de tir, sur 25 ha environ.
La D 4, créée en 12/12 à Saint Cyr y est transférée.
La BLC 5 (5e DC/CC Sordet/V° A.) y passe quelques jours en 8/14.
Aérodrome aménagé en bordure de la côte, utilisé par l'aviation maritime française dès le 1/9/14, quand une petite unité est formée pour contrer la menace des Zeppelin sur l'Angleterre.
Parc n° 8 (VIII° A./DAB) ici ou à Mardyck, 8/14-11/16 [on trouve une mention "Mardyck" dans le CCC 4T/15 de la MF 52, mais peut-être est-ce le parc automobile de la VIII° A...].
DAB/VIII° A. (oct.-déc.): 14, 25, 33, 35, GB 1Dunkerque ?).
Place de Dunkerque/VIII° A. (jan.-mai): GB 2 = VB4, VB5, VB6.
VIII° A./DAB/36e CA (avril-déc.): 26, SAC 12/13/14.
36e CA: 26, SAC 12/13/14 qui devient 116.
Court passage de la BLC 5 à la fin 8/14, près de Walincourt, sans indication exacte de l'emplacement du terrain de campagne.
1914, passage d'escadrilles de la VI° A. nouvellement créée à la fin août/début septembre: Bargny1, Bazicourt, Creil, St Just en Chaussée, Senlis, Tracy le Mont, Verberie2.
(1) Parc n° 2 (VI° A.).
(2) Voir plus bas.
Terrain aménagé en 4/18 sur le plateau qui s'élève au sud de Clermont; cantonnements probables à Auvillers (N), Clermont (N), Thury-Bois d'Ansacq (O), Fillerval (O). Voir aussi Breuil le Sec, terrain de Clermont au début de la guerre.
Parc 101 (EB 11) en 4-5/18 à la "sucrerie d'Antilly" près de Mareuil sur Ourcq.
Une escadrille en 3-4/17.
Utilisé pendant un mois en 9-10/1918 par des escadrilles de la I° A., en suivant le front lors de la contre-offensive de Picardie (situé juste à l'est du futur terrain de Roye-Amy).
Terrain actif en 4-9/18, créé au moment de l'offensive allemande; plusieurs sites mentionnés à l'Ouest d'Estrées-Saint-Denis : "Bailleul le Soc", mais aussi "Bois de Lihus"(au SO d'Estrées), "ferme de Saint Julien le Pauvre" et "Epineuse" (par la suite un dépôt de munitions). J. Calcine donne deux terrains distincts à Bailleul et Epineuse. Pour Bailleul, on peut raisonnablement imaginer un terrain sur le plateau entre Bailleul et Froyères, les cantonnement allant jusqu'à Epineuse et vers le bois de Lihus… Le nom "Bailleul" semble utilisé principalement après 11/18…
Avant la guerre, un hangar a été érigé sur le champ de manœuvres de Voisinlieu au SO de la ville, mais l'hippodrome de Saint Just des Marais est également signalé par l'Aéro-Guide de 1913 et le guide Michelin de 1914. De nombreuses escadrilles font étapes à "Beauvais" jusqu'à la fin de l'année 1914, le passage d'une seule d'entre-elles étant confirmé sur le champ de course…
Voir Tillé à partir de 1916.
Aérodrome actif en 1918.
Aérodrome actif à partir de 6/18; cantonnements à "Haillancourt", signe que le terrain est entre les deux bourgs (la BR 120 est donnée sur les deux par le même CCC, confirmant l'existence d'un seul terrain).
DAé/Gpmt Féquant = EB 13 (juin-juil.) (GB 3 = 107, 126, 128).
DAé/1ère brig. = EB 12 (août-sept.) (GB 5 = 117, 120, 127).
Aérodrome actif en 1918. Deux plateaux situés au nord de la forêt de Retz, de part et d'autre de la vallée de l'Automne : au N, le plateau de Bonneuil en Valois et au S celui de Vauciennes, avec le village de Vez, sur la rive N de l'Automne, entre les deux. A défaut d'autres informations, il semble que le plateau de Vauciennes (voir ce nom) soit occupé de 1914 à 1916, puis celui de Bonneuil à la fin de l'été 1918.
Ne pas confondre avec le terrain de la "ferme…" ou du "château de Bonneuil" à Flavy le Meldeux en 1917-1918.
Aérodrome actif en 1918.
Plusieurs escadrilles de la II° A. pendant quelques jours (9/14-10/14) à "Clermont", ainsi qu'un détachement des escadrilles de protection de Paris à la fin de l'année sur un terrain à "Clermont de l'Oise". Au même moment, le parc n° 5 de la même armée est à "Fitz-James", qui pourrait signifier que toutes les unités sont déjà sur le site du terrain de Breuil utilisé par la VI° A. en 1915…
Pas d'autre utilisation après le départ des esc. de la VI° A. en 4/16. Deux unités seront encore mentionnée à Clermont, en 6/16 et 9/18, mais ce ne sont probablement que des cantonnements de passage; le terrain proche de Clermont est à Auvillers en 1918.
VI° A. (août-déc.): 3, 62, parc n° 2.
VI° A. (jan.-avril): 3, 62, parc n° 2.
GB Colcomb/GB 10 en cours de formation en 8-9/18 (esc. 116, 133); aucune autre mention d'un terrain à Campeaux, mais le CCC 3T/18 de la 133 mentionne bien un "terrain d'aviation.
Aérodrome actif à partir de 1917
Pendant le repli générale devant la poussée allemande, le RFC s'arrête à "Senlis" les 26-31/8/14. Les ballons s'installent à la Vidamée, tandis que les 4 et 5 Sqn occupent l'hippodrome de Chamant (attention, ce n'est pas l'anneau bordé d'arbres, mais l'espace dégagé le long de la D 932a, où l'on distingue une partie seulement de l'ancienne piste hippique). Les Allemands s'y installent à leur tour à partir du 3-4/9 avant de repartir après la bataille de la Marne.
Il y a une escadrille du GEPCRP (CRP) en 10/14-3/15 à "Senlis": elle peut être ici, ou bien à Mont l'Evêque, dont le site sera repris en 1917 pour l'escadrille de protection du GQG ? Quant à La Vidamée, son nom est alors suffisamment connu pour que la confusion soit peu probable.
Un dépôt de munition est aménagé aux Sablons en 1915. Reprise de l'activité à Corbeaulieu à partir de 3/18. Dans la vallée, un terrain avancé est aménagé à Mercières aux Bois à partir de 8/18, au sud de "Royallieu", où des unités continuent d'être cantonnées, tout comme à "Jaux". On peut considérer que toutes ces unités passent avec leurs appareils, l'exemple du GC 14 prouvant qu'une unité navigante peut n'être mentionnée qu'à Royallieu.
Aérodrome installé sur le champs d'entraînement des Aigles, à l'ouest de la ville.
Aérodrome au nord d'Etouy, utilisé en 5-9/18.
Deux escadrilles sont de passage à "Compiègne" en 8/14 et 10/14: deux sites sont possibles, le champ de manœuvres des Sablons créé peu de temps avant la guerre au SE de la ville sur lequel il était prévu avant la guerre de construire un hangar financé par le CNAé, et l'aérodrome de Corbeaulieu créé avant le début de la guerre sur le plateau au nord de l'Oise. Le terrain des Sablons devient un dépôt de munitions en 1915.
Aérodrome créé avant le début de la guerre. Difficile de savoir à partir de quelle date le terrain est à nouveau utilisé. La transformation des Sablons comme dépôt de munition accélère probablement ce ré-emploi (première mention de Corbeaulieu fin 1916).
En 1918, cantonnement à "Lachelle" et à la ferme de "Septvoies" (une photo Delcampe/AD montre bien des installations au SO de la ferme de Corbeaulieu, le long du chemin).
Le terrain apparaît à la fin 1918; "Hautefontaine" est mentionné une fois en 1915, mais en tant que nouveau cantonnement de la C 10 stationnée sur le terrain de Vaubéron (02).
Toutes les escadrilles mentionnées en 1918 sont au repos ou en cours de mouvement vers une nouvelle affectation : aérodrome à confirmer. Au même moment, plusieurs escadrilles sont de passage à "Boran", un peu plus au sud, le long de l'Oise.
Aérodrome actif de 4/18 à 9/18, créé au moment de l'offensive allemande, en même temps que Bailleul le Soc.
Aérodrome aménagé à la lisière est du village. Quatre escadrilles et le parc n° 5 de la II° A. y sont pour une dizaine de jours à la fin 1914; est-ce déjà le site utilisé par la suite: passage d'une escadrille allant de Flandre en Champagne en 9/15, puis installant du GB 3 qui restera jusqu'en 4/17.
VI° A. (jan.-déc.): GB 3 = 107, 108, 109, 111.
VI° A. (jan.-avril): 51, GB 3 = 107, 108, 109, 111.
X° A. (avril-déc.): GB 3 = 107, 108, 109, 111, 113.
VI° A. (nov.-déc.): 47.
VI° A. (jan.-avril): 47, 54, 203, 209.
X° A. (avril-juin): 47, 205.
III° A. (juin-juil.): 47.
Un premier terrain allemand existe en 1916, abandonné après le repli sur la ligne Hindenburg. En 1917, l'AM utilise un terrain à la ferme de Bonneuil, au nord de Flavy.
Un nouveau terrain de Flavy est utilisé à partir de 9/18, principalement par des escadrilles attachées à la I° A. D'après la SAL 270, il semble aménagé à proximité de la "ferme du (Vieux) Saint-Nicolas", située entre le bois Eppeville et la forêt de l'Hôpital - ferme aujourd'hui disparue. Est-ce le site du terrain allemand de Fréniches ?
Plusieurs escadrilles des GB 4, GB 5, GB 6 et GB 9 (EB 12) stationnées sur le terrain, avec des cantonnements également à "Saint-Clair", "Carroix" et "Romescamps", pendant l'offensive des I° A. et III° A. dans la Somme. Celles du GB 5 sont stationnées quelques jours sur le terrain de Morvillers-Saint-Saturnin (80), quelques km au nord. La plupart sont ici entre deux passages par Le Plessis-Belleville. Par la suite, plusieurs escadrilles font de courts passages sur le terrain.
Gpmt Ménard = EB 12 (avr.-mai) (GB 5 = 117, 120, 127), (GB 6 = 66, 108, 111), (GB 9 = 29, 123, 129).
DAé/Gpmt Ménard = EB 12 (mai) (GB 6 = 66, 108, 111), (GB 9 = 29, 123, 129).
Terrain créé en 1918, utilisé par des escadrilles de chasse pendent les opérations du printemps, puis à nouveau à la fin de l'été; cantonnement au "Fay St Quentin".pour le GC 17 [?]. Plusieurs unités mentionnées à "Bresles" en 5/18, quelques km au sud: simple cantonnement alors que le terrain est déjà bien occupé avec les GC 13 et 17 ? On n'en parle plus ensuite…
Gpmt Féquant = EC 2 (avr.-mai) (GC 13 = 15, 65, 84, 88), (GC 17 = 77, 89, 91, 100).
DAé/Gpmt Féquant = EC 2 (mai) (GC 13 = 15, 65, 84, 88), (GC 17 = 77, 89, 91, 100).
DAé/1ère brig. = EC 1 (août) (GC 15 = 37, 81, 93, 97), (GC 19 = 73, 85, 95, 96).
Gpmt Laurens/EB 14 = (sept.) GB 10 (101, 116, 133).
Terrain au nord de Beauvais utilisé au printemps 1918, près de la ferme de Soleferino .
Gpmt Féquant = (avr.-mai) (GB 3 = 107, 126, 128).
DAé/Gpmt Féquant = (mai) (GB 3 = 107, 126, 128).
DAé/Gpmt Laurens/EB 14 = (août-sept.) GB 8 (109, 113, 125).
Aérodrome de "Frétoy" ou "Le Frétoy", utilisé de 7/16 à 4/17.
III° A. (juil.-déc.): 47, 51, 66.
X° A. (août): 47.
Deux escadrilles du CRP de passage à la mi/9/14 après la dissolution de celui-ci, affectées à la VI° A. Emplacement inconnu en 1914, trop bref pour qu'il y ait un rapport certain avec le terrain de 1917. A la fin 1916, la SAL V 209 est créée à la ferme Porte, au NE de Gournay; elle y reste jusqu'en 2/17, tandis que plusieurs unités rattachées à la I° A. s'installe à "Gournay" et "La Montagne" – terrain situé au sud de la ville, ce qui semble indiquer que celui de la ferme Porte n'est plus utilisé…
Terrain utilisé peu de temps en 6/18 pendant la Bataille du Matz par des escadrilles attachées à la III° A.
Aérodrome actif en 1918.
Aérodrome actif en 1918.
Aérodrome actif en 1918, abandonné après le déclenchement de la contre-offensive alliée. Il est décrit par un pilote US comme posé sur une "mesa", 70 m au-dessus des environs (il exagère peut-être un peu, pas plus de 50 m entre le plateau et la vallée de Méru…)
DAé/gpmt Féquant = EC 2 (juin-juil.) (GC 20 = 68, 99, 159, 162).
DAé/1ère brig. = EB 12 (août-sept.) (GB 9 = 29, 123, 129)..
Terrain éphémère en 12/16-3/17 au sud de Tricot. Ne pas confondre avec le terrain de Ménesvillers, près de Poix (80).
VI° A. (déc.): 122, 203.
VI° A. (jan.-mars): 203.
Un terrain annexe de "Méru" est utilisé par le GEPCRP 110/14-3/15, sans autre mention par la suite, quand les escadrilles du CRP reçoivent chacune un numéro. Le plus logique serait un terrain près de Lormaison…
Terrain situé entre Méry et Belloy en 1915 [source JMO aéro VI° A.].
VI° A. (juil.-sept.): 19.
Aérodrome actif à partir de 9/17.
DAé/2e brig. = EC 2 (juil.-sept.) (GC 13 = 15, 65, 84, 88).
Passage de quelques unités (dont le GC 13), avant que le GC 16 ne s'y installe pendant l'été 1918. Peut-être le même site que celui de "Noailles" en 1914, car les abords de ce village ne se prêtent pas à l'aménagement d'un terrain, même de fortune.
DAé/Gpmt Féquant = EC 2 (juin) (GC 13 = 15, 65, 84, 88).
Passage d'escadrilles de la VI° A. pendant la bataille de la Marne au début septembre. Un terrain auxiliaire est aménagé pour le GEPCRP en 10/14.
En 1918, un aérodrome est aménagé au SO de la ville, entre la RN et la voie ferrée. Plusieurs escadrilles sont signalées à "Péroy les Gombries": cantonnement; toutes sont de passage, sauf celles attachées à la X° A. au début de l'été.
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (mai-juin) (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
DAé/1ère brig. = EC 1 (août-sept.) (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
Aérodrome actif en 1918.
Aérodrome actif en 1918.
Terrain créé en 6/15. Utilisé pendant toute la guerre, il est baptisé initialement "Pierrefonds-ferme du Haut-Palesne", puis indifféremment "Palesne" ou "Pierrefonds".
VI° A. (juin-déc.): 10.
VI° A. jan.-avril): 4, 10, 21, s. 202, 208, puis (juin-déc.):
10, 202.
X° A. (avril-juin): 10, 19, 21, 202, 208.
III° A. (juin-juil.): 19, 37; GBM 5 = 117, 118, 119.
I° A. (nov.déc.): 1, 16, 19, 63, 213; GBM 5 = 117, 118, 119.
Installation du Groupe des Divisions d'Entraînement en 1915; il est replié vers Chartres au printemps 1918 (avant le 26/3) lorsque l'offensive allemande menace la région parisienne. Après la contre-offensive alliée, le GDE est installé dans la région de Romilly.
Nombreux cantonnements : "Lagny le Sec", "Ermenonville", "Ève", "Montagny" et "Silly le Long". D'après les photos, l'aérodrome est aménagé le long du chemin qui va du village d'Ève à la RN 330, sur un site différent de celui du terrain de 1939, au lieu-dit "Le Longcamp".
Il y a également une antenne de la Réserve générale sur le terrain en 1916-1917, ce qui explique peut-être les nombreux passages d'unités.
Quelques escadrilles de passage.
Quelques escadrilles de passage.
GDE (formation ?): 7, 105, 106.
Gpmt Ménard = EC 1 (mars-avr.) (GC 15 = 37, 81, 93, 97, 46), (GC 18 = 48, 94, 153, 155), (GC 19 = 73, 85, 96); EB 12 (mars-avr.) (GB 5 = 117, 120, 127), (GB 6 = 66, 108, 111), (GB 9 = 29, 123, 129).
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (juin) (GC 15 = 37, 81, 93, 97), (GC 19 = 73, 85, 95, 96); EB 12 (mai-juin) (GB 5 = 117, 120, 127), (GB 6 = 66, 108, 111), (GB 9 = 29, 123, 129).
DAé/1ère brig. = EB 12 (juin-juil.) (GB 5 = 117, 120, 127), (GB 6 = 66, 108, 111), (GB 9 = 29, 123, 129).
DAé/2e brig. = EC 2 (juil.-sept.) (GC 17 = 77, 89, 91, 100), (GC 20 = 68, 99, 159, 162).
Aérodrome actif
à partir de 12/16; voir aussi Tricot et Ménévillers.
A la fin 1916,
la SAL V 209 est créée à
la "Ferme Porte", au NE de Gournay
sur Aronde (voir ce
nom). Elle y reste jusqu'en 2/17, tandis que plusieurs unités rattachées à
la I° A. s'installe à "Gournay" et "La Montagne" - terrain
situé au sud de la ville, ce qui semble indiquer que celui de la ferme (de)
Porte(s) n'est plus utilisé…
Arrivée de l'armée
dans la région de Compiègne à la fin 6/16: le parc n° 3 s'installe dès ce moment à Port-Salut (en face de Verberie sur la rive droite
de l'Oise), où il est seulement confirmé en 2/17. La I° A. arrive en 10/16
dans le secteur, relevant la III° A. qui ne dispose momentanément plus d'escadrilles:
le parc n° 3 reste à Port-Salut pour ravitailler l'aviation de la I° A., dont
le parc n° 6 s'installe un peu plus au nord, se préparant à ravitailler la
III° A. quand elle reviendra sur le front.
La III° A. s'installe
devant Soissons après le retrait allemand en 3/17, récupérant son parc n°
3 qui reste peut-être ici jusqu'en 1/18.
Aérodrome actif en 1918, aussi connu comme "Ansauvillers".
Annexe du GDE
(division Caudron) à partir de début 1917, la plate-forme est située au NE
du village, ce qui est cohérent avec des cantonnements à la ferme de "La
Borde" ou à "Huleux". GEMOB: terrains réquisitionnés le 8/11/16
sur la commune de Raray, puis en 10/17 sur celle
de Verberie, le tout au nord du village.
Agrandissement
de la plate-forme à partir de 3/18: de nouveaux terrains sont réquisitionnés
à Villeneuve de Verberie et Brasseuse, terrain dans
l'angle des route de Raray à Villeneuve et à Saint Vaast. Autres lieux occupés:
La Grande Solette, le chemin de Verberie, Les Quatorze, l'allée des Cerisiers,
les forêt et sentiers de Malassise, la Pêcherie,
les Longues Baies, etc [GEMOB]. Quatre grands hangars sont construits et des longues "pistes en ciment" sont aménagées
De nombreuses
escadrilles sont à "Brasseuse", village qui paraît bien loin de
la plate-forme: est-ce un deuxième aérodrome, avec des cantonnements à "Rully" ? La réquisition de terrains entre Brasseuse et Villeneuve semble prouver l'exitence d'une autre plate-forme.
En dehors du Groupement de l'Oise en 6-8/1918, les unités ne restent jamais longtemps, ce qui confirmerait son emploi comme dépôt.
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (mai-juin) (GC 15 = 37, 81, 93, 97).
DAé/1ère brig. = EC 1 (août-sept.) (GC 15 = 37, 81, 93, 97).
Aérodrome utilisé à partir de 1917; cantonnements au Plessier.
Un terrain auxiliaire est aménagé pour le GEPCRP en 10/14. Un terrain est aménagé au début 1917, mais le retrait des Allemands doit le rendre inutile: pratiquement plus d'activité après 4/17, hormis quelques passages. Nouvelle activité au début 1918, avec cette fois quelques cantonnements à "La Patinerie", au sud du village, ce qui laisse imaginer que le terrain se trouve entre les deux…
Aérodrome allemand jusqu'en 3/17 [?], actif à partir de 6/17. Egalement baptisé "Crouy"; cantonnements à Cuts et à la ferme du Mériquin.
Terrain actif à partir de 4/18, abandonné après le déclenchement de la contre-offensive alliée. Cantonnements à la ferme de Valheureux (à ne pas confondre avec la ferme du même nom dans la Somme).
DAé/2e brig. = EC 2 (juin-juil.) (GC 13 = 15, 65, 84, 88).
DAé/1ère brig. = EB 12 (août-sept.) 239, 240.
Aérodrome actif en 1918.
Le terrain apparaît en 1916, très actif jusqu'à la fin de la guerre. Annexe GDE ?
Un champ de tir aérien est à créer dans les marais de Sacy le Gr. [lettre I° A. du 27/12/16].
VI° A. (mars-avril): 43.
X° A. (avril-juil.): 15, 16, 43, 101, 113.
III° A. (juin-nov.): 22, 51, 101, 102.
I° A. (nov.-déc.): 1, 22, 101, 102.
Gpmt Laurens/EB 14 = (sept.-oct.) GB 10 (101, 116, 133).
Parc n° 7 (X° A.) en 4-6/16; la F 60 y est en subsistance, avant de rejoindre la VI° A.
Pendant le repli générale devant la poussée allemande, le RFC s'arrête à "Senlis" les 26-31/8/14. Les ballons s'installent à la Vidamée, les 2 & 3 Sqn à "Senlis", tandis que les 4 et 5 Sqn occupent l'hippodrome de Chamant (attention, ce n'est pas l'anneau bordé d'arbres, mais l'espace dégagé le long de la D 932a, où l'on distingue une partie seulement de l'ancienne piste hippique. Les Allemands s'y installent à leur tour à partir du 3-4/9 avant de repartir après la bataille de la Marne [Oise 39-45].
Passage de la BLC 5 en 9/14. Il y a ensuite une escadrille du GEPCRP (CRP) à "Senlis" à partir de 10/14: elle peut être ici, Chamant ou bien à Mont l'Evêque, dont le site sera repris en 1917 pour l'escadrille de protection du GQG ? Quant à la Vidamée, son nom est alors suffisamment connu pour que la confusion soit peu probable. Elle reste jusqu'en 3/15, puis aucune autre activité connue par la suite, mais il y a toujours un terrain auxiliaire pour les escadrilles de protection du CRP, équipé d'un phare à éclipse de ralliement avant 1/17 [DAM/GQG 4/1/1917 SHD].
Aérodrome actif en 1918.
Aérodrome créé en 1915 comme école de pilotage (?), puis terrain opérationnel en 1916 (?) au NE du village, là où passe aujourd'hui l'autoroute. 8 Bessonneau sur la bordure de la forêt, au Nord du terrain, une dizaine de baraquements - y compris pour les prisonniers allemands employés sur le terrain et un groupe électrogène. Une but de tir est aménagée au lieu-dit "Trou de Sable". Importante activité jusqu'en 7/1918 pendant l'offensive alliée.
Annexe GDE ?
Plusieurs escadrilles passent par "Beauvais" en 1914, venant ou allant vers le Nord de la France, très sûrement sur le terrain de manœuvres de Voisinlieu. A la fin 1916, apparition de mention de la "ferme de la Folie" à proximité de Beauvais : site du futur centre sportif à coté de Tillé, les avions utilisant probablement la plate-forme située à l'est, site du futur aérodrome d'après-guerre. Rien en 1917, mais un "camp d'aviation" apparaît en 3/18 (carnet compta SPA 12 par exemple), qui devient un important terrain de chasse. A noter une escadrille de passage à Goincourt, à proximité de Voisinlieu.
A ne pas confondre avec la ferme de la Folie, à l'est de Grivesnes (80).
X° A. (nov.-déc.): 10, 218.
X° A. (nov.-déc.): 208.
I° A. (déc.): 24.
X° A. jan.): 208.
I° A. (jan.): 24.
III° A. (avr.-mai): GC 11 = 12, 31, 57, 154.
Gpmt Féquant = EC 2 (avr.-mai) (GC 11 = 12, 31, 57, 154).
DAé/Gpmt Féquant = EC 2 (mai) (GC 11 = 12, 31, 57, 154).
DAé/Gpmt Féquant = EC 2 (juin-juil.) (GC 17 = 77, 89, 91, 100).
DAé/1ère brig. = EC 1 (juil.-août) (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
Après une courte utilisation d'un terrain à Méry la Bataille en 7/15-9/15, un terrain est aménagé à l'est du château de la Commanderie jusqu'en 4/16. Deux nouveaux terrains semblent utilisé un peu plus au nord à partir de 7/16, sous le nom "(Le) Frétoy" ou "Le Ployron".
Voir "Ménévillers" en 12/16-3/17, et "Royaucourt", au SO de Montdidier, pour lequel on n'a qu'une seule mention pour la SPA 76 (V° A.) 1/18-2/18; plutôt un cantonnement lié au Mesnil Saint Georges (80) ?
VI° A. (sept.-déc.): 62, 19, 47.
VI° A. (jan.-avril): 1, 19, 22, 33, 35, 54, 205.
Aérodrome actif à partir de 1917.
Terrain situé juste au nord de la râperie, utilisé à partir du 14/9/14 par des escadrilles de la VI° A. (d'autres restent un temps à Pisseleux, à la sortie de Villers-Cotterêts). Il est occupé jusqu'en 4/16 (cantonnements à "Vez"), remplacé en 1918 par le terrain de Bonneuil en Valois, de l'autre coté de la vallée de l'Automne.
Installation de la MF 16 le 14/9/14, deux jours après son arrivée à Pisseleux avec les REP 15 et MS 26. D'après Nicolaou, ce pourrait être à la suite de la tempête du 12-13/9, pour profiter de hangars de la râperie…
VI° A. (sept.-déc.): 3, 10, 16, 30.
La mention "Vez" apparaît pour deux escadrilles; compte tenu de la courte durée d'utilisation, elle correspond très certainement à un cantonnement.
VI° A. (jan.-août): 3, 13, 16, 52, 62, 13.
X° A. (mars-avril): 16, 113.
Bref passage de la BLC 5 (VI° A.) en 9/14.
Plusieurs parcs d'aviation autour de Verberie à différents moments de la guerre: Parc n° 2 (VI° A.) pendant l'été 1915 à "Saint Sauveur" (est de Verberie). Parc n° 3 (III° A.) qui s'installe dès 6/16 à Port-Salut (en face de Verberie sur la rive droite de l'Oise), ravitaillant la I° A. à partir de 10/16, avant de retrouver la III° A. en 3/17. Parc n° 7 (gpt Laurens>EB n° 14) à partir de 6/18 à Verberie [?]; il est seulement confirmé en 3/19, sur le site de St Sauveur, de Port-Salut, ou bien un autre ?
Aérodrome actif en 1918.
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (mai-juin) (GC 19 = 73, 85, 95, 96),
DAé/1ère brig. = EC 1 (août-sept.) (GC 19 = 73, 85, 95, 96).
Aérodrome civil créé en 1910, il voit passer plusieurs escadrilles pendant l'automne 1914 avant d'être transformé en dépôt militaire, ce qui n'empêche pas quelques unités d'y être stationnées.
GQG (nov.-déc.): VB3, VB4.
En 8/16, il existe un "détachement d'aviation de la Vidamée" [CCC/3T MF 52].
GQG (jan.-déc.): VB4, puis esc. de protection.
Un hangar à dirigeable est signalé en 1916 [?]. terrain actif à partir de 1/17.
Aérodrome actif en 1918, abandonné après le déclenchement de la contre-offensive alliée.
Gpmt Féquant = (avr.-mai) (GB 4 = 131, 132, 134).
DAé/gpmt Féquant = (mai-juin) (GB 4 = 131, 132, 134).
DAé/2e brig. = EB 13 (juin-juil.) (GB 4 = 131, 132, 134).
DAé/1ère brig. = EB 12 (août-sept.) (GB 6 = 66, 108, 111).
GB 10 = (août) 133.
Terrain actif à partir de 5/17.
Champ de manœuvres signalé par les AG de 1912 et 1913 et par le GM de 1914: "très vaste; terrain bon", un hangar avec un atelier de réparation. Passage court de plusieurs escadrilles (souvent pour une seule journée) en 9-12/14, toutes à "Beauvais" (voir ce nom).
Une esc. en 1918 [?].
1914: offensive de fin d'année, terrains de campagne X° A.: Aubigny en Artois, Haute Avesnes, Nœux les Mines. R. Saladin mentionne un terrain avancé à Petit Sains pour la REP 27 pendant la bataille de Vermeilles [AvMag 15/11/1951 p 12].
Aérodrome utilisé à partir de 5/15, situé au NO du village, le long de la D 8, 400 m à droite après le cimetière (au-delà de la ferme), ce qui exclut que le terrain de Sombrin soit identique. Le secteur passe aux Britanniques au printemps 1916.
X° A. (mai-déc.): 4, 22, 32, 69.
X° A. (jan.-mars): 22, 56, 69, 201, 202.
Terrain situé à 12 km au NE de Doullens, le long de la RN 25.
X° A. (sept.-déc.): 33, 69, 56.
X° A. (jan.-fév.): 56, 54, 202.
Très probablement "Berles-Monchel", au SO de Savy; il y a aussi un "Berles au Bois", près de Bapaume, mais le village est pratiquement sur le front. A noter que les mentions "Berles" apparaissent dans les CCC quand s'arrêtent celle de "Tincques"; pourquoi changer de nom au sein de l'aéronautique de la même X° A. si les deux terrains étaient identiques ?
X° A. (août-oct.): 4, 22.
Proche d'Aubigny en Artois, où une esc. de la X° A. passe trois jours à la fin 1914.
X° A. (sept.-déc.): 15, 16, 54, 56.
X° A. (jan.-mars): 16.
A partir du 27/10/14, guet dans le beffroi de la ville pour faire décoller "la chasse" par téléphone… D'après les souvenirs de Raymond Saladin [Aviation Magazine 15/11/51 p 14], le terrain est situé le long de la route de Béthune à Saint Pol sur Ternoise. Il est probable que ce soit le même terrain qui soit repris par le RFC en 6/16 sous le nom de "Hesdigneul".
X° A. (oct.-déc.): 27.
X° A. (jan.-avril): 15, 27.
Parc n° 102 (GB 2/102) en 5-6/15, à 15 km au NO de Saint Pol.
CAM/PC ouvert en 4/15.
Est-ce le site du meeting de 9/1913 ?
Cantonnement également à "Hallicourt".
X° A. (oct.dec.): 1, 15, 32, 33.
La C 27 (seule mention) est à "Houdain" en 6/15-8/15, distant de 3 km d'Haillicourt: est-ce un cantonnement ?
X° A. (jan.-déc.): 1, 15, 27, 33, 111, GB 3/103 = 107, 108, 109, 113, SAC 2/4.
X° A. (jan.-avril): 27, 33, 54.
A proximité de Saint Pol sur Ternoise.
X° A. (mai-juil.): GPB/GB 104 = 110, 1111, 112.
(1) Cantonnée à "Héricourt".
Aérodrome aménagé à l'ouest d'Arras. Avant l'entrée en guerre, deux terrains sont mentionnés par le guide Michelin: l'hippodrome de Baudimont et le champ de manœuvres proche à la sortie de la ville.
GDT (oct.): 28.
X° A. (déc.): BLC5.
X° A. (jan.-fév.): BLC5.
Court passage du parc du GB 1 en 12/14, puis installation du parc n° 7 (X° A.) au printemps 1915; ses installations sont reprises par le III Army Aircraft Park du RFC quand il suit la X° A. dans l'Oise en 4/16.
X° A. (fév.-juin): 15, 32, 33.
Environs d'Avesnes le Comte. Le 29/8/15, un projecteur de signalisation est installé sur le terrain pour l'entraînement des escadrilles [JMO aéro X° A.].
X° A. (juin-sept.): 561.
(1) La C 56 est cantonnée initialement près de la ferme de Filescamps, puis plus près du terrain à partir du 9/7 (sur le territoire de la commune d'Izel: au sud ou au nord du Hameau ?).
Le DA Maud'hui formé le 1/10/14 devient X° A. dès le 5/10. Ses premières escadrilles sont dirigées vers "Saint Pol" le lendemain, sur un terrain aménagé au sud de la ville, le long de la "route de Reims" (V 29, REP 15 et REP 27). Le site est toutefois jugé trop vulnérables et elles se replient vers Doullens. Elles reviennent toutefois dès le 7/10/14, rejointes par le reste des unités de la X° A. D'après le JMO X° A. (7/10, p 60), elles sont réparties sur trois terrains autour de Herlin le Sec: "Route d'Amiens" (et non plus de Reims !): R 15, R 27, V 29 et V 14; "B(T)achincourt": HF 1; "Ramecourt": HF 32 Et MF 33 (3 av.). Dans les CCC, on trouve les mentions "Saint Pol" ou "Herlin".
Les troupes du GB 1 sont cantonnées au village et les officiers au château de Ramecourt [JMO GB 1 f.4].
X° A. (oct.-déc.): 1, 15, 27, 29, 32, 33, V14, BLC2 et BLC5, GB 1 = VB1, VB2, VB3 (dét.).
X° A. (jan.-mai): 29, BLC5, GB 102 = VB4, VB5, VB6.
II° A. (oct.-nov.): 28.
X° A. (jan.-juil.): 1, 32, 15, 22, 33, 35.
X° A. (mai-juin): GB 102 = 104, 105, 106, puis (sept.-nov.): 113, 281, GB 3 = 107, 108, 109.
(1) Cantonnée à "Eclimeux".
Terrain à la limite des secteurs II° et X° A. en 1915. Cantonnement à "Pas en Artois" à partir de 5/15 ?
II° A. (juil.): 28.
X° A. (juil.-sept.): 28.
Terrain utilisé à la mi-15, sous le nom "Bryas"/"Brias" par des escadrilles de la X° A. dont certaines du GB 4; plus rien par la suite. Ne pas confondre avec le "Brias" de la Luftwaffe, plus au sud.
X° A. (janv.-sept.): 15, 16, 54, 57, SAC6/7, 29, 111, GB 4 = 111, 112.
Courte activité en 1918.
Aérodrome utilisé par la VI° A. en 1918, probablement entre Grasse-Payelle, le château de Cocove et la ferme de Plouy; il sera à nouveau utilisé en 1940 par la Luftwaffe.
Quatre terrains autour de Saint Pol:
· "Saint Pol sur Ternoise" utilisé en 10/14 par des escadrilles des X° A. et II° A., très certainement celui de Herlin le Sec (S/St Pol), lieu de rassemblement du GB 1 en 12/14.
· Croisette (O/St Pol et Brias) : utilisé par le GB 4 à la mi-15. Court passage de la N 69 lors de sa création, puis aucune autre unité.
· Ferme de Neuville: ferme de l'abbaye de (la) Neuville, au N du terrain Luftwaffe, aussi baptisé "Bryas".
· Humières.
Le parc n° 7 (X° A.) sur la "route du Hesdin, à la sortie de St Pol" depuis 10/14 jusqu'à une date indéterminée, avant qu'on ne le retrouve à Frévent en 4/15.
Au début de la 2e bataille d'Artois en 1915, terrain situé à proximité de l'EM de la X° A, implanté au nord de la gare [CCC 3T/15 N 57].
X° A. (mai): 15, 29, puis (août-déc.): 15, 57, 69, 113.
X° A. (jan.-mai): 15, 54, 57, 113, 201, 202.
Brièvement utilisé au début 1916 par la X° A.
X° A. (jan.-juin): 56, 202.
Terrain actif en 1918.
D'après l'association Aéro-Artois, le terrain est situé au SE de Béthencourt, entre la voie ferrée et la D 939. Voir aussi le terrain de Berles.
X° A (oct.-déc.): 32.
X° A (jan.-juil.): 32, 33.
Le 30/1/15, des hangars Bessonneau sont réceptionnés pour le terrain de la C 27 à "Noeux les Mines" (C 27 > Verquin le 14/4 seulement…) [JMO aéro X° A.]. Quel rapport avec le terrain portant le nom de "Verquin" lors de l'offensive vers Souchez en 10/14 ?
X° A. (avril-juin): 1, 27, 33.
X° A. (avril-déc.): 1, 15.
X° A. (jan.-fév.): 1, 201, 205.
Aérodrome mentionné le 5/2/15 pour des essais de TSF embarquée sur un Voisin de la V 29 (X° A.) à la disposition de la HF 32 [JMO aéro X° A.].
En 1914, les frères Michelin proposent de construire gratuitement cent cellules d'avions et d’en fabriquer ensuite deux cents autres. Les premiers Breguet (Type I) sont terminé en 1915. [la plaine d'Aulnat doit alors être utilisée, mais sans que de gros travaux y aient été effectués]. Les premiers avions sont livrés aux "Gravanches", à l'est d'Aulnat; le terrain est réellement aménagé quand l'école de bombardement proposée par les frères Michelin est acceptée en 1916, recevant la première piste bétonnée au monde.
L'école de pilotage est dissoute le 14/8/14, puis réactivée en 10/14 (ouverture le mois suivant), après l'arrivée de Hirschauer à la tête de l'AM. Dès 1/15, la spécialisation des écoles est en marche et les MF.7 et Voisin partent, remplacés par des Caudron (et des MS ?).
L'école réquisitionne en 3/15 le terrain Blériot où s'installe une "division Caudron", plus les hangars Wright (à l'O du centre militaire) et l'école Balsan, ces derniers utilisés pour les gros travaux d'entretien en complément de l'atelier central. Pour faire face à l'augmentation de l'activité, des logements bâtiments sont construits sur les terrains annexes; la piste "centrale" est réservée aux Blériot de début.
En 8/15, il y a 200 avions et 175 pilotes en formation.
Aérodromes de campagne de la I° A. en 8/14: Burnhaupt le Haut, Galfingen, Heimsbrünn.
VII° A. (avril-nov.): 34.
VII° A. (avril-juil.): 34.
Fin juillet 1914, les escadrilles basées à Bron partent pour le NE de la France; il ne reste que des unités techniques et un dépôt de 2e réserve, vite renforcés par leur collègues repliés de Courcy. Une école de perfectionnement sur Maurice Farman est active pendant quelques semaines de l'automne (?).
Au printemps 1915, des casernements apparaissent au pied du fort de Bron (les 3 ha seront définitivement achetés par l'État en 1918). Une école de mécaniciens est créée, en même temps qu'un dépôts pour les écoles de pilotage. Le 2e Groupe d'Aviation s'installe à Bron: de nombreuses escadrilles sont créées ici avant de partir en opérations, même avec des personnels des 1er et 3e groupes.
Par ailleurs, plusieurs constructeurs se sont repliés du nord de la France vers la région lyonnaise, dont les avions sont assemblés et essayés à Bron.
A partir de 1916, la défense de Lyon est assurée par l'esc. 307 basée à Meyzieu, re-baptisée SPA 442 en 1917.
Terrain auxiliaire utilisé par l'escadrille de protection de Besançon stationnée à Tarcenay en 6/17-11/18.
Installation d'un aérodrome d'une centaine d'hectares au début 1916 sur l'emplacement d'un terrain de manœuvres créé en 1912. Des personnels britanniques arrivent en 1916, mais aucune unité ne semble y être basée en permanence: escale ou terrain avancé pour les appareils bombardant l'Allemagne ? Départ en 4/17. L'année suivante, ce sont les Américains qui s'installent sur l'aérodrome au cours de l'été (une école d'observation et plusieurs unité).
Des annexes du GDE et de la RGAé sont mentionnées à partir de 1917. Le terrain abrite également le parc n° 104 ravitaillant le GB 4 tout le temps que celui-ci est stationné ici.
VII° A. (avr.-déc.): GB 4 (29, 120, 123, 124), 27.
DAL (déc.): GB 4 (29, 123).
VII° A. (jan.-déc.): GB 4 (29, 120, 123, 124, 129, 130, 131, 132, 515), 1, 5, 6, 7, 27, 51, 106, 218, 252.
VIII° A. (jan.-avr.): GB 4 (29, 120, 124, 515).
VII° A. (jan.-oct.): GB 4 (29, 123, 129, 131, 132, 134), 1, 2, 5, 7, 9, 17, 20, 27, 51, 53, 60, 106, 141, 218, 221, 252, 255, 263, 272.
Terrain aménagé sur le terrain de manœuvres de Lure, au SO de la Verrerie, généralement dénommé de "Lure-La Verrerie", mais aussi "Roye-Lure" ou "Roye". Brièvement utilisé en 1915, puis pendant l'été 1917, il est plus régulièrement actif en 1918.
VII° A. (avril-mai): 49.
VII° A. (juil.-sept.): 1, 6.
VII° A. (jan.-nov.>): 1, 5, 7, 17, 42, 59, 230, 233, 272.
Esc. 304 de protection du Creusot formée en 9/16, re-baptisée SPA 441 en 1917. Très nombreux terrains auxiliaires utilisés par l'escadrille: Marmagne, Saint Berain, Millery*, Nolay, Saint Privé, Demigny, Beaune*, Chalon, Verdun sur le Doubs, Seurre*, Citeaux*, Longvic*, Tournus.
(*) Aérodromes situés hors du département de Saône et Loire.
Terrain auxiliaire du GEPCRP à partir de 10/14 sur l'hippodrome de Longchamps. Des avions construits à Suresnes chez Blériot y sont transportés par barge et en décolle (pour rejoindre Issy ou Villacoublay ?).
Un CAM aménagé au Havre sur deux sites: dans l'avant-port pour les hydravions, et sur l'hippodrome du Hoc pour les dirigeables. Le PC de Fécamp lui est rattaché, tandis que ceux de Dieppe et Le Tréport dépendent du CAM de Boulogne sur Mer.
Un terrain aménagé en 1917 sur le champ de manœuvre de l'Hermitage au NE d'Eu, pour abriter une escadrille de l'AM renforçant les hydravions du PC du Tréport (V555/485).
Plusieurs terrains de campagne pendant la bataille de la Marne, VI° A.: Dammartin, Saint Soupplets1; CRP: Dammartin.
(1) Egalement parc n° 2 (VI° A.).
Centre d'Instruction pour l'Aviation d'Observation créé en 10/17, installé au NE du village d'Amponville, au croisement des D 36 et D 36a; transféré à La Chapelle-la-Reine en 10/18 après un séjour provisoire de plusieurs semaines à Marigny le Châtel (10) [José Fournier 1/2005].
DAé/2e brig. = EC 2 (juil.) (GC 17 = 77, 89, 91, 100).
Au début de la guerre, le hangar à dirigeable Astra est démonté pour faire place à des hangars avion. Le terrain est utilisé quelques jours à la fin septembre par les escadrilles de la II° A. (8, 19, 20, 23). On n'a ensuite que des escadrilles à "Meaux" jusqu'à l'apparition de Chauconin en 1917: la MF 35 au repos et un détachement de trois avions de la MF 8 pendant l'été 1915, toutes les deux rejoignant par la suite le groupement Pétain (appellation temporaire de la II° A. remaniée); trois autres (23, 28, 32) sont de passage à la même époque, puis la 72 en 7/16, bloquée par la météo.
Aérodrome aménagé en 9/17 à la limite de Barbizon et Chailly, vers le lieu-dit "Roches Moreau", pour le soutien aérien de l'école d'artillerie de Fontainebleau [CCC 1T/18 "esc. PAE"].
Aérodrome utilisé pendant la bataille de la Marne en 5-7/1918, situé entre le hameau de Couture et le bois du Paré.
Centre d'instruction pour l'aviation d'observation, créé le 15/10/17, transféré à La Chapelle la Reine en 10/18 après un séjour provisoire de plusieurs semaines à Marigny le Châtel.
Aérodrome actif en 1918.
DAé/2e brig. = EC 2 (juin-juil.) (GC 20 = 68, 99, 159, 162).
Terrain actif en 1918, différent de celui de la Conge: il est plus près de Claye, en face la ferme de l'Ardoise.
Terrain auxiliaire pour les escadrilles de protection du CRP, équipé d'un phare à éclipse de ralliement avant 1/17 [DAM/GQG 4/1/1917; SHD], utilisé par quelques escadrilles en 1918. Voir La Conge.
Terrain auxiliaire du GEPCRP à partir de 10/14 (?) aménagé le long de la RN 3, en face de la ferme de la Conche, du coté opposé au monument Gallieni. A nouveau utilisé par le GEPCRP en 1918 (où simple cantonnement de Chauconin ?). Egalement baptisé Trilbardou en 1918 ?
Terrain de "repos" en 1918.
Utilisation en 1918 pendant la deuxième bataille de la Marne.
VI° A. (juin): GC 11 = 12, 31, 57, 154.
Terrain actif en 1918, situé au nord de Coulommiers, le long de la D 44, à l'angle SE de la cote 148 (ferme Les Fermiers).
Terrain auxiliaire pour le groupe des escadrilles de protection du CRP à partir de 10/14, équipé d'un phare à éclipse de ralliement avant 1/17 [DAM/GQG 4/1/1917].
Aérodrome actif en 1918, situé au sud de May, le long de la D 405, vers Meaux.
Gpmt Chabert/EB 11 = (mars-avr.) GB 7 (118, 119, 121).
Les 6-10/9/14, des escadrilles et le parc n° 2 de la VI° A. sont stationnées pendant la bataille de la Marne sur un terrain situé à "Compans-la-Ville", très certainement à l'angle des D 212 et D 9. A nouveau utilisé en 1918 (même emplacement ?).
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (juin) (GC 15 = 37, 81, 93, 97).
Centre de transformation sur Breguet XIV (annexe GDE1) en 1918. Abrite également l'annexe n° XI de la réserve générale aéronautique en 1918.
(1) Décrit comme une annexe GDE le 24/6/1918, donc après déménagement du Plessis. Passage du GDE revenant du Coudray vers Marigny le Châtel ?
Détachement du GEPCRP à "Coulommiers" à partir 10/14, peut-être sur le site de l'aérodrome aménagé au début 1914 à Montangaulst ? Utilisé en 1918 sous la désignation "Francheville" [?].
DAé/2e brig. = EC 2 (juil.) (GC 13 = 15, 65, 84, 88).
Aérodrome actif dès 1917, sur le plateau au SE de la Ferté sous Jouarre.
Aérodrome actif en 1918.
Aérodrome actif en 1918.
Aérodrome actif en 1918, transféré aux Américains au cours de l'été.
Terrain auxiliaire pour le groupe des escadrilles de protection du CRP à partir de 10/14, équipé d'un phare à éclipse de ralliement avant 1/17 [DAM/GQG 4/1/1917].
Terrain actif en 1918.
Terrain actif en 1917.
Annexe du terrain de Saint Cyr l'Ecole, il abrite quelques escadrilles de protection du CRP ainsi que des unités en cours de formation jusqu'en 1/15. Le terrain est définitivement fermé en 1919.
Passage d'escadrilles Voisin de bombardement en début d'année, puis école créée en 3/15 sur le terrain Blériot, initialement pour les moniteurs, puis école de début en 1916. Elle semble disparaître en 1917.
Au moins deux escadrilles formées sur place au début 1915, le terrain existe donc toujours…
Ateliers et hangars Lebaudy, utilisés comme centre d'entraînement pour les dirigeables.
Après le passage de plusieurs escadrilles au tout début de la guerre (dont certaines pour la protection du CRP), le terrain devient un centre de réparation (deuxième réserve).
Passage ou formation de plusieurs escadrilles en 1914, le centre d'aviation dépend du Camp retranché de Paris (le site est souvent appelé "Buc", ne pas confondre avec le terrain Blériot situé juste au nord).
Une école Farman accueille des élèves militaires à partir de 2/1915, avant d'être militarisée en septembre. Que devient-elle après 1916, car il n'y a plus qu'une école sur Caudron à "Buc" ?
Les installations REP assurent le soutien des quelques appareils du fabricant encore en service. Les hangars Farman sont utilisés par le constructeur, qui érige en 1917 un grand hangar métallique Dubois à Mérantais pour la production du F.60 Goliath.
Aérodrome utilisé par Morane pendant toute la guerre: les appareils construits à Puteaux sont assemblés et essayés ici.
Deux escadrilles sont de passage en 1914 et 1915 après leur formation, mais le terrain connaît surtout une forte activité industriel, avec en particulier Breguet et Nieuport, ainsi que les services officiels à partir de 1915.
Huit grands hangars en béton sont construits à l'ouest du terrain pour l'assemblage des appareils Renault construits à Boulogne-Billancourt - ce sont aujourd'hui parmi les plus anciens bâtiments aéronautiques français…
Annexe du GDE ?
Un centre d'aviation de Versailles utilise le polygone de Satory à partir de 1907 (?), après les essais d'Ader qui s'y sont déroulé en 1897.
Après le départ des avions vers Bois d'Arcy, un projet de centre militaire est lancé à la fin 1911 à Saint Cyr, derrière l'école militaire, et dont les casernements sont prévus initialement au camp des Matelots entre les voies ferrées et le parc du château; les site est peu propice et finalement tout est aménagé à Saint Cyr.
Dépôt de matériel aéronautique au Camp des Mortemets, qui dépend de la deuxième réserve de ravitaillement de l'aéronautique de Saint Cyr.
En 1914, terrains de campagne de la V° A. en août: Ailly sur Noye; II° A. en septembre-octobre: Caix, Forceville, Millencourt, Roye; VI° A.: Guerbigny.
Parc n° 5 (II° A.) en 1915 à Cagny après Salouel, transféré en août en Champagne. Passage du parc n° 2 (VI° A.) à Blangy-Tronville, au nord de Glisy, pendant quelques semaines au printemps 1916.
Aérodrome actif en 1918.
Gpmt Ménard = EC 1 (avr.-mai) (GC 19 = 73, 85, 95, 96).
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (mai) (GC 15 = 46), (GC 19 = 73, 85, 95, 96).
Aérodrome actif en 1918.
Une seule escadrille mentionnée (6/15-8/15), C 51 affectée à la II° A. pendant que le 1e CAC est au repos. Il est ensuite transféré au RFC.
Terrain provisoire à la "ferme Beaurepaire" en 4/18, le long de la N 25, à l'est de Doullens en 1918; trois escadrilles.
Une demie escadrille attachée au 11e CA, pendant une semaine au début 8/15, passant de la II° A. à la VI° A. Ne pas confondre avec Beauval en Seine et Marne, terrain de Meaux avant le début de la guerre. Passe ensuite au RFC.
Terrain actif en 1918.
DAé/Gpmt Chabert/EB 11 = (mai-juin) GB 8 (109, 113, 125).
DAé/Gpmt Laurens = (juin-juil.) GB 8 (109, 113, 125).
Courte passage du parc n° 2 (VI° A.) en 4-6/16 avant son installation à Montjoie, au sud d'Amiens.
Aérodrome allemand actif dès 10/14, sous le nom "Bonneuil" ou "château de Bonneuil", évacué en 3/17 pendant le repli sur la ligne Hindenburg; il est investi par des unités attachées à la III° A., dont le Groupement (chasse) provisoire de Bonneuil, dissout en 1/18 quand la III° A. est envoyée en repos. Réutilisé par l'aviation allemande au printemps 1918, l'AM s'installe plutôt à Flavy le Meldeux après le départ définitif de la première.
Terrain employé en 1916 par la VI° A., puis à la fin de l'année par la X° A. jusqu'au début 1917. Situé loin du front, il semble utilisé pour des cours de tir (F 24).
VI° A. (jan.-déc.): 21, 24.
X° A. (déc.): 206.
X° A. (jan.-fév.): 206.
Terrain opérationnel en 4-6/18, abritant des escadrilles en réserve ou passant vers les Flandres.
Terrain utilisé pendant la deuxième bataille de Picardie, en 4/18.
Terrain utilisé en 4-9/18.
Aérodrome français en 4/16-1/17 en bordure du bois de l'Abbé. Un deuxième terrain est utilisé par la RAF en 3/18, au NO du village, au moment de l'offensive allemande, ce qui contraint de l'évacuer rapidement…
"Groupe Brocard" créé le 27/6/16 en prévision de l'offensive qui se prépare, en tenant compte des enseignements de Verdun, devenant "Groupe de chasse de Cachy" le 5/8/16, qui donne naissance aux GC 12 et GC 13 en novembre.
VI° A. (avril-déc.): 3*, 10, 26*, 37, 43, 62*, 65*, 67**, 73**, 103*, 124; GC 12 = 3, 26, 73, 103; GC 13 = 37, 65, 67, 124.
X° A. (déc.): GC 12 = 3, 26, 73, 103; GC 13 = 37, 65, 67, 124.
(*) "Groupe Brocard" avant le 5/8,
(**) Nouvelles unités rejoignant le "Groupe de chasse de Cachy" créé le 5/8.
X° A. (jan.): GC 12, GC 13.
1917, puis terrain allemand en 1918.
Aérodrome AM en 7/17-2/18. Passage nombreux squadrons RFC en 3/18; utilisé par les Allemands au moins en 4-5/18. Nouvelle utilisation par le GC 14 en 11/18.
Aérodrome AM en 7/16-2/17, puis RFC en 7/16-4/18; utilisé par les Allemands autour de 5/18.
VI° A. (juil.-déc.): 7, 43, 46, 62, 112, 211, 215.
X° A. (nov.-déc.): 21, 46, 112, 215.
Rassemblement des échelons roulants et volant de la VB 114 en 7/15 à "La Neuville sous Corbie" (aérodrome ?) avant de rejoindre le terrain de Fort Manoir, près d'Amiens.
II° A. (sept.oct.): 20, 27.
GQG (juil.): 114.
Aérodrome au sud des futures usines Potez, à l'ouest de la route de Bray. La plupart des mentions CCC donnent "(La) Croix Comtesse", sauf la F 204: "Méaulte" et la F 207 "Fricourt". Utilisé très peu de temps par l'AM: 15/11/16-15/12/16, abandonné après le retrait de la VI° A. Un squadron RFC en 1-3/1917. Le front s'éloigne ensuite vers Saint Quentin.
VI° A. (nov.-déc.): 24, 33, 35, 204, 207, 208.
Fermée à l'entrée en guerre, l'école Caudron est rouverte en 2/15, militarisée quelques mois plus tard. Quelques escadrilles de passage au repos.
Div. (août-déc.): 35, 52, 69, 215.
Aérodrome allemand au printemps 1918, utilisé par l'AM à partir de 9/18.
Aérodrome occupé à partir de 5/16 par la VI° A. puis par la X° A. de 12/16 jusqu'en 2/17. La C 51 est cantonnée au "bois de Morgemont", est-ce un indice pour la localisation du terrain ?
A partir du déclenchement de l'offensive alliée le 1/7, le terrain voit régulièrement le détachement de quelques avions (2-4) des escadrilles de Cachy, soit pour la journée, soit pour une mission particulière [JMO aéro/VI° A.].
VI° A. (mai-nov.): 21, 46, 51, 52, 66, 106, 201, 202, 203.
X° A. (nov.-déc.): 6, 21, 46, 106, 122.
Terrain brièvement utilisé en arrière de la X° A. pour des cours d'artillerie lourde de campagne
X° A. (nov.-déc.): 54.
X° A. jan.-fév.): 54, 27.
Lors de la formation de la X° A. en 1914, ses escadrilles arrivent à "Saint Pol" (Herlin le Sec), mais elle sont repliées dès le lendemain à Doullens: les R 15 et R 27 près de la citadelle, les autres à Ransart/La Haute Visée. Les MS 23 (II° A.) et HF 28 (GDT) sont à "Doullens" pendant la même période: quel site ?
II° A. (oct.): 23.
GDT (oct.): 28.
X° A. (oct.): 15, 27.
X° A. (juil.-août): BLC 5.
Aérodrome allemand, évacué en 3/17, utilisé par l'AM 4/17-1/18, puis à nouveau par le KL, définitivement évacué avant le 22/8/18. Situé le long de la D 186, entre Verlaines et la gare de Ham. Le nom "Eppeville" est utilisé le plus souvent par l'AM, mais quelques "Ham", dont deux associent ce nom à Eppeville; peu de doutes sur l'équivalence des deux noms.
Aérodrome français au début 1917 après la modification du front (terrain allemand au préalable ?).
Passage de deux escadrilles AM en 3/17 dans la région d'Ercheu après le retrait allemand. Aérodromes(s) allemand(s) auparavant ?
Deux terrains allemands en 3-8/18: Ercheu-West (entre D 15 et D 186) et Libermont (NO de Libermont), ce dernier utilisé par l'AM (I° A.) en 10-12/18.
Aérodrome AM (I° A.) en 9-11/18, remplaçant peut-être les autres terrains proches de Montdidier, rendus inutilisables par les combats ?
Aérodrome RFC/RAF important, couplé avec un dépôt (2 AD/2 ASD). Utilisé de 1916 à 1918, il abrite en 4-5/1918 les escadrilles de la X° A. venue renforcer les armées britanniques face à l'offensive allemande.
Stationnement de la V 114 en 7/15, après avoir été rassemblée à la Neuville sous Corbie. Le CCC précise bien que l'échelon volant part de Fort Manoir vers Melette. Pas d'autre utilisation connue.
Aérodrome AM en 5/18 (V° A./X° A.); cantonnements à Saissemont et Saisseval. Semble être différent du terrain de Bovelles.
Au cours de son transfert de la Flandre à l'Argonne, la SAL 50
est indiquée par son JMO s'arrêter du 12 au 14/7/18 à Gamaches,
alors qu'elle doit rejoindre le terrain de Fouilloy
(60) avec la AR 274, l'autre escadrille organique du 16e CA – créée
au début de l'année par dédoublement de la première, dont elle récupère les
Dorant AR. Cette étape imprévue qui semble
bien concerner les avions: pourquoi l'échelon roulant resterait-il en partie
deux jours à Gamaches, à 35 km seulement de Fouilloy, son étape suivante prévue ? Les statistiques météorologiques
du moment signale une vague de chaleur sur le NO de la France, et on peut
imaginer l'escadrille bloquée par un front orageux, obligée de se poser en
route (ce qui pose toutefois la question de savoir comment l'ensemble des
avions ont pu se retrouver au même endroit sans liaisons radio…); par ailleurs,
un témoignage local cité par l'atlas de l'association 2A évoque l'existence
d'un aérodrome au nord de Gamaches, ce qui pourrait être la trace "embellie"
de ce court passage.
Deux autres escadrilles sont mentionnées par le SHAA autour de Gamaches en 1918:
· La SPAbi 228 est curieusement placée à "Tilloy-Floriville" en 1-3/18, alors que le CCC 1T/16 de cette unité la situe avec la IV° Armée sur le terrain de "Tilloy", un aérodrome champenois bien identifié dans le secteur de cette armée.
· La SOP 36 passe une nuit à Longroy, un village proche de la gare de Gamaches, dans laquelle il est plus que probable que l'échelon roulant de l'escadrille débarque en provenance d'Etampes où elle a fait une étape après être rentrée d'Italie (la position de Gamaches par rapport au terrain de Bettencourt semble prouver que l'échelon roulant arrive bien par voie ferrée).
Ces deux "faux stationnements" ne nous donnent donc aucun aérodrome actif "connu" avant le passage de la SAL 50 en 7/18, privilégiant l'hypothèse d'une escale imprévue en campagne, probablement au nord de Gamaches, près de la ferme de Touvent, d'après le témoignage recueilli.
Terrain AM en 1-4/1917, suppléant Mesnil St Georges avec Montdidier (4 km NNE de Montdidier). Au moins une escadrille cantonnée à Bouillancourt.
Aérodrome occupé par la X° A. à partir du début de la bataille de la Somme, passant en secteur III° A. le 15/11/16; il semble cependant qu'il serve également de terrain de repos pour les unités des X° A. et VI° A. cette dernière étant mise au repos dans la région de Beauvais après le 12/12/16. La ferme de la Folie sert de cantonnement pour une bonne part des unités, quelle que soit la période (certains CCC le précise, aucun doute possible); terrain abandonné en 2/17.
Attention, "La Folie" est aussi une propriété entre Tillé et Beauvais, dont la ferme doit servir de cantonnement.
X° A. (juil.-déc.): 15, 16, 18, 27, 28, 53, 69, 106.
III° A. (nov.-déc.): 18, 28, 79, 112.
VI° A. (déc.): 62, 204, 207.
Aérodrome avancé utilisé en 11/16 par les G.IV et MF des escadrilles du 9e CA (F 33 et F 34).
Un terrain allemand évacué en 3/17, puis un terrain AM/RFC en 4/17-3/18, réutilisé par les Allemands en 4-8/18.
Terrains aménagé au début de la bataille de la Somme, en avant de Villers-Bretonneux, il voit régulièrement le détachement de quelques avions (2-4) des escadrilles de Cachy, soit pour la journée, soit pour une mission particulière [JMO aéro/VI° A.]. Utilisé initialement par la VI° A., il passe à la X° A. à la fin 8/16; à cette occasion, un "Secteur du Hamel" est créé, destiné à coordonner le travail des escadrilles stationnées sur le terrain et travaillant avec un CA proche (2e CA puis 2e CAC). Abandonné en 1/17.
Un "Secteur du Hamel" est créé le 27/8/16, état-major cordonnant les opérations pour le 2e CA et le 2e CAC au sein de la X° A., sous les ordres du "Secteur de Villers-Bret."; il est dissout le 29/12/16 [JMO dans MH/T/X° A.].
VI° A. (juin-oct.): 1, 21, 24, 33, 35, 53, 106, 204, 208, 215.
X° A. (août-déc.): 16, 17, 33, 47, 71, 203, 211.
Aérodrome utilisé par les escadrilles de la VI° A. qui font des vols de nuit. Un hangar Bessonneau y est érigé pour abriter les avions en attendant. Ya-t-il des équipements particuliers ou bien est-ce juste pour éviter les collision avec d'autres appareils ? [JMO aéro/VI° A. ordre opé. 17/7/16, p 40].
Terrain utilisé par la MS 23 (II° A.) en 11/14. La tempête du 12/11/14 détruit les tentes-abris et l'escadrille se replie sur Salouel (Amiens).
Terrain utilisé par la MS 23 (II° A.) 10/14-11/14 (ensuite à Heilly).
Terrain actif en 1918.
II° A. (nov.-jan.): 28.
Créé lors du déclenchement de l'offensive alliée sur la Somme en 7/17, le terrain voit régulièrement le détachement de quelques avions (2-4) des escadrilles de Cachy, soit pour la journée, soit pour une mission particulière [JMO aéro/VI° A.]. Egalement baptisé "Cote 97" [CCC 2T/16 C 10], ce qui laisse supposer un terrain au sud du village. Utilisé par la VI °A., puis à partir de 8/16 par la X° A. jusqu'au début 1917.
VI° A. (juin-août): 10, 60. 201, 205, 215.
X° A. (août-déc.): 6, 10, 27, 60, 201, 205.
La C 28 est stationnée à "Marieux-Monplaisir" [CCC], ce qui laisse supposer que le terrain est sur le plateau au NO du village. Au début juillet, formation de l'échelon volant de la VB 114 qui rejoint ensuite l'échelon roulant à La Neuville sous Corbie.
II° A. (mars-juil.): 22, 28, 114.
Terrain de "Poix-Aviation" en 1918 ? Cantonnements près de la ferme de Ménesvillers; l'aérodrome est également baptisé "Moyencourt" ou "Famechon", mais le "Famechon" du RFC/RAF est dans le Pas de Calais, à l'est de Doullens.
Aérodrome actif de 5/16 à 3/18, avec seules quelques interruptions, renforcé par Montdidier et Gratibus en 1-4/17. Probablement endommagé pendant l'offensive allemande de 3-8/18, il n'est pas réutilisé par la suite.
VI° A. (mai-juin): 10, 18.
III° A. (nov.-déc.): 79, 217.
Aérodrome actif en 1918, également baptisé "Montagne".
Gpmt Ménard = EC 1 (avr.-mai) (GC 15 = 37, 81, 93, 97, 46), (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (mai) (GC 15 = 37, 81, 93, 97), (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
Gpmt Laurens = (juin-juil.) GB 10 (101, 116).
Nombreuses unités à "Montdidier" en 1914-1915 puis en 1-4/17, dont l'un des CCC 1T/17 (F 208) précise " route Montdidier-Compiègne"; à priori donc, pas de rapport avec Gratibus ou Mesnil Saint Georges. Peut-être au lieu-dit "Les Garaches", où sera organisé un meeting en 1937.
Le site de Fignières ne sera utilisé qu'à partir de 1938; à noter qu'un aéronaute local, Florent Mangot, fera construire au centre du village de Fignières une "Villa Aéronautique" qui existe toujours.
II° A. (oct.-déc.): 19.
II° A. (janv.-juil.): 19, 110, BLC 5.
VI °A. (juil.-août): 19, 33.
Terrain de manœuvres au sud d'Amiens (le long de l'ancienne via Agrippa d'Amiens à Senlis), utilisé lors du passage du Circuit de l'Est en 1910. Situé sur le territoire de la commune de Saint Fuscien, dont il prend parfois le nom.
VI° A. (juin-déc.) Parc n° 2 et parc n° 102 (GB 2).
Utilisé épisodiquement en 1915 et au début 1916, il devient un terrain important pendant la bataille de la Somme, avant d'être abandonné au début 1917.
II° A. (avril-août): 43.
VI° A. (août-déc.): 4, 43.
X° A. (oct.): 4.
VI° A. (jan.-juin): 4, 18, 43, 51, 54, 62, 201, 202, 207.
X° A. (juin-déc.): 18, 32, 54, 66, 206, 218.
III° A. (déc.): 62, 112.
Terrain AM créé à la fin 7/16, pendant la bataille de la Somme pour la VI° A. Réutilisé par le RFC en 4/17.
VI° A. (juil.-nov.): 24, 33, 35, 41, 53, 72, 204, 207, 208, 215.
Aérodrome actif en 1918.
DAé/gpmt Ménard = EB 12 (mai) (GB 5 = 117, 120, 127).
Aérodrome actif en 1918 ?
Une escadrille AM à "Nesle(s)" (Aisne) en 9-10/18, nom donné par le CCC 3T/18 de l'escadrille 276; l'autre esc. affectée au 36e CA, la SAL 74, est à Curchy: ce "Nesle" peut aussi bien être un des deux terrains de Nesle (à l'est de la ville) ou celui de Manicourt, ou même Curchy…
La BLC 5 (CC Bridoux-Buisson/VI° A.) reste quelques jours à Péronne, puis reprend la route vers Albert à la fin septembre (arrivée dans la région le 15/9 par la route en suivant le CC,). La BLC 2 (CC Conneau/II° A.), arrivée au même moment, reste jusqu'au 22/10/14 (?). Sont-elles stationnées sur le champ de manœuvre du "Quinquonce" au nord de la ville, utilisé avant la guerre ?
Il y a un terrain britannique à Allonville, utilisé à partir de 11/15 jusqu'en 9/18), mais situé à la sortie NE du village, il ne peut avoir de lien avec le hameau du Petit Camon.
II° A. (mai-août): 23.
Aérodrome actif en 1918 ?
Lors de la formation de la X° A. en 1914, ses escadrilles arrivent à Saint Pol (Herlin le Sec), mais elle sont repliées dès le lendemain à Doullens: les R 15 et R 27 près de la citadelle, les autres (V 14, HF 1, HF 28) à Ransart ou La Haute Visée; elle repartent rapidement à Herlin.
Terrain VI° A. pendant la bataille de la Somme.
Il abrite essentiellement les escadrilles d'ALGP, ainsi que des escadrilles de CA avant que celui-ci n'arrive sur le front. A ne pas confondre avec la "ferme Rouvrel", cantonnement probable du terrain allemand de Fréniches.
VI° A. (mai-oct.): 1, 2, 7, 21, 32, 35, 41, 43, 53, 72, 106.
Terrain créé pendant l'été 1916 au cours de la bataille de la Somme; il est baptisé initialement "Le Pilier" ou "Le Pilier cote 105", son nom définitif lui est donné le 18/9 [Aéro/VI° A. p 193], en même temps que "Cote 108" (re)devient "Treux".
VI° A. (août-nov.): 1, 35, 51, 203, 207.
X° A. (nov.-déc.): 1, 22, 40, 206, 211, 218.
Aérodrome actif en 1918.
Camp d'entraînement: séjour du 2e CAC en 12/15-1/16, accompagné des 7 Caudron G.III de la C 47, tandis que les G.IV restent à Estrées St Denis (60).
De nombreuses escadrilles de la II° A. passent par "Amiens" au cours de la fin de l'année 1914; la MS 26 est mentionnée à "Salouel" par le SHAA (source ?) et la MS 26 à "Saleux", ce qui semble confirmer le site de Salouel, le seul réellement possible autour d'Amiens (Montjoie n'est rouvert qu'en 1917).
GDT (sept.-oct.): 28.
II° A. (sept.-nov.): 8, 14, 20, 23, 26, 27 (dét./VI° A.), 29. Parc n° 5.
Cantonnements "Amiens" et "Saleux".
II° A. (juin-août): 22, 32. Parc n° 5.
GB 2 (transit > Flandres): VB4, VB5, VB6.
Terrain utilisé pendant la bataille de la Somme par la VI° A., puis par la X° A. jusqu'au début 1917.
VI° A. (oct.-déc.): 2, 7, 17, 43, 211.
X° A. (nov.-déc.): 7, 33, 215.
Baptisé "Cote 108" en 8/16, il reprend son nom d'origine le 18/9. Le terrain semble aménagé à la pointe ouest du bois de Treux, au pied du plateau dont la cote 108 est atteinte vers le carrefour sur la route venant de Méricourt [Aéro/VI° A. p 193]. Probablement le long de la D 1, au sud du village, mais la présence d'arbre sur les photos connues n'est pas tout à fait cohérente.
II° A. (nov.-mai): 23.
VI° A. (août-déc.): 2, 7, 17, 22, 211, 215.
II° A. (oct.-déc.): 8.
II° A. (fév.-mars): 28.
Aérodrome actif en 1918.
II° A. (déc.-août): 8.
Aérodrome actif en 1918.
En 1914 et 1915, un premier terrain est utilisé au sud de la gare de Villers-Bretonneux [Nicolaou/Icare/II° A., souvenirs Brault]. En prévision de l'offensive de la Somme, un nouveau terrain est créé plus à l'est, le long de la route de Saint Quentin.
II° A. (oct.-déc.): 20.
II° A. (jan-août): 20.
VI° A. (août): 20, 33.
X° A. (août-sept.): 33.
VI° A. (juin-août): 11, 43, 46, 52, 201, 202, 204, 208, 215.
X° A. (août-déc.): 11, 52, 71, 202.
Terrain éphémère utilisé de 12/16 à 1/17 par la X° A.
X° A. (déc.-jan.): 15, 69.
Centre d'aviation maritime à Saint Raphaël (annexe à Hourtin, dans les Landes, à partir de 1917).
Escadrille 484 stationné à partir de 2/18.
CAM ouvert en 6/17.
Terrain abritant l'escadrille de protection maritime 552/482 à partir de 6/17.
Détachement de l'Escadrille 484 basée au Croisic en 4-11/18.
Terrains de campagne en 8-9/1914, I° A. : Bruyères, Bult, Haillainville, La Fourasse, Moriviller, Moyemont, Rehaincourt, Rambervillers1.
(1) Voir ci-dessous.
Le 21/3/18, une reconnaissance est faite sur le terrain à la demande de l'EM du GAE. Le 7/5, le Cne Flury visite le terrain qu'il trouve "bon, bien dégagé et de grande facilité d'installation", mais la création du nouveau terrain est abandonnée après l'Armistice.
Aire d'atterrissage reconnue par les escadrilles de Dogneville à partir de 1913. Pas d'utilisation connue pendant la guerre, trop près du front…
Aérodrome actif en 1918.
Gpmt Chabert/EB 11 = (fév.-mars) GB 7 (118, 119, 121).
DAé/1ère brig. = EB 12 (sept.) 239.
Terrain déjà reconnu avant la guerre, entre le village et la gare de Vanémont au nord. Il servira de terrain de ravitaillement (avec Dogneville et Girecourt) pour les avions bombardant l'Allemagne.
I° A. (sept.) 18.
VII° A. (avril-déc.): 14, 47, 49, 59.
VII° A. (jan.-déc.): 14, 49, 59, 60.
Aérodrome principal de la I° A. au début de la guerre (les BL 3 et BL 10 sont à Belfort). Pendant les combats du mois d'août, les escadrilles sont déplacées vers Rambervillers, mais le terrain trop vulnérable est rapidement abandonné jusqu'au début 1918.
Parc n° 9 (DA Vosges puis VII° A.) très certainement ici depuis la fin 1914, avec un détachement à Belfort, et jusqu'au début 1916, quand il est transféré à Granges<, près de Xertigny.
I° A. (août-sept.): 3, 5, 9, 10, 17, 18.
VII° A. (3/15): 14, 47, GB 1, parc n° 9.
DA Lorraine (9/15 >): 9, 20.
Fin 6/17, le GQG prescrit la suppression d'une escadrille de protection d'Epinal…
VII° A. (1/18-11/18>): 1, 27, 32, 59, 106, 252.
Création le 13/5/1885 d'un parc à ballons pour la Place d'Épinal: le site choisi est à l'entrée de Golbey, au lieu-dit "La Gosse", et un grand hangar est construit. Il n'y a pas d'unité à demeure, ce n'est qu'un entrepôt et les aérostiers venant de Versailles y récupère le matériel au cours des manœuvres.
En 1910, il n'est plus assez grand pour accueillir les dirigeables militaires et il est complété par le parc de La Louvroie qui reçoit un premier hangar à dirigeables, puis un deuxième en 1912. Les avions de la MF 5 sont abrités à La Louvroie en 1912, en attendant l'achèvement des travaux à Dogneville; il devient un centre de montage pour d'autres dirigeables que les siens.
Quelques missions de dirigeables sont organisées depuis la Louvroie pendant la guerre.
Le parc n° 9 de la VII° A. est installé à "Epinal", très probablement sur le terrain de Dogneville; il est transféré à Granges au début 1916, la première réserve restant cependant à Epinal.
Le terrain de Corcieux était hors de portée des obus allemands, mais pas à l'abri des bombes d'avions et des attaques des chasseurs venus de l'école de chasse allemande de Sélestat. A certains moments les visites des appareils ennemis étaient presque quotidiennes obligeant une perpétuelle remise en état du terrain. C'est pourquoi un nouveau camp d'aviation est créé à Girecourt sur Durbion, situé sur la D 59bis actuelle, à la sortie du village en direction de Destord1. Un ballon surveille aussi le terrain (pris par le vent, il arrache un jour son amarre et s'écrase sur le clocher de Gugnécourt qu'il détériore très sérieusement).
(1) Le terrain est situé au nord de Gugnécourt, à la cote 347 au lieu-dit "Mazeray"; des cantonnements sont mentionnés dans les deux villages [2T = "Girecourt", 3T = "Gugnécourt", 4T = "Girecourt" & "Gugnécourt"].
VII° A. (jan.-déc.): 14, 141, 252, 516.
VII° A. (jan.): 141, 201, 252.
Parc n° 9 de la VII° A. à partir du début 1916; la première réserve n° 9 reste cependant à Dogneville. Ce nouveau site n'est pas formellement identifié: Granges sur Vologne paraît peu pratique car proche du front et isolé des différentes unités de la VII° A. Le hameau de Granges au nord de Xertigny est plus plausible, en bordure de la voie ferrée qui va d'Epinal à Belfort en passant par Luxeuil.
Devient probablement parc n° 5 quand l'EM de la II° A. prend le commandement des unités de la VII° A. le 16/11/18; fermé avec la dissolution de la II° A. en 2/19 ?
Des raids de bombardement sur l'Allemagne sont organisés depuis Epinal, les terrains de Girecourt et Corcieux servant d'escales de ravitaillement en carburant.
VII° A. (juin-déc.): 7, 11, 14, 73.
Passage de plusieurs escadrilles de bombardement en 9/18.
DAé/1ère brig. = EB 12 (sept.) (GB 5 = 117, 120, 127), 240.
Malgré les travaux réalisés juste avant la guerre, le terrain est peu utilisé car trop loin du front. Par la suite, il sert surtout de centre de repos et d'entrepôt de matériel. Les britanniques installent un aérodrome sur le site en 1918, prenant le nom de "Juvaincourt", le village au nord de la plate-forme, utilisé par le GB 4 au moment de l'Armistice.
Au début de la guerre, le terrain de Neufchâteau, comme ceux de Mirecourt et Vittel, est trop éloigné du front pour être vraiment utilisé. Par la suite, il sert surtout de centre de repos ou d'entrepôt de matériel. Après quelques rares passages jusqu'en 1916, le terrain abrite des escadrilles de bombardement à partir de 12/17.
DAé/1ère brig. = EB 12 (sept.) (GB 9 = 29, 123, 129).
Une aire d'atterrissage est reconnue par les escadrilles de Dogneville à partir de 1913 au nord de la ville, à la "ferme de Métendal", mais il est possible qu'un autre site ait été retenu le long de la Mortagne [S. Nicolaou, Icare 193 p 45, 49]. La BL 10 se pose quant à elle les 30-31/8/14 près de Saint Gorgon, au sud de la ville quand de nombreuses escadrilles de la I° A. s'installent pendant la deuxième quinzaine d'août.
Lorsque le front se rapproche et que le terrain soit régulièrement survolé par des appareils allemands, les escadrilles se replient vers Dogneville le 23/8/14.
En 1918, le terrain de Roville aux Chênes est considéré comme celui de Rambervillers.
Terrain brièvement utilisé dans les derniers jours de la guerre.
La DO 14 (VII° A.) est mise à la disposition de la 41° DI à la fin avril: elle s'installe à Saint-Léonard pour se rapprocher du front désormais stabilisé, mais à peine les hangars installés, ils sont repérés et subissent un arrosage systématique de la part de l'artillerie allemande. L'escadrille est alors repliée vers Corcieux.
Parc n° 10 (VIII° A.) 10-11/18 et parc n° 103 (EB 13) 10/18 jusqu'au début 1919.
Pendant les manœuvres de corps d'armée de 1912, des avions venant de Nancy sont basés à Vittel sur le terrain de manœuvre, où la Société des Eaux de Vittel avait fait aménager un hangar en bois pour les abriter.
En 1914, le terrain est assez peu utilisé car trop éloigné du front: aucune esc. n'y est mentionnée; par la suite, il sert surtout de centre de repos ou d'entrepôt de matériel.
Aérodromes de campagne de la I° A. en 8/1914: Angeot, Fontaine, Phaffans (?).Au début 8/17, le commandant en chef du GAE demande que des terrains en arrière du front soient être aménagés: Leval-St Germain (près de Romagny) en première urgence, Méziré ensuite.
Aérodrome et deux hangars pour dirigeable sur le terrain de manœuvre de la "Forge", situé au pied de fortifications. Le site ne peut pas être développé, il est abandonné pour celui de Chaux, au nord de la ville, en 1917.
Le terrain abrite une annexe du parc n° 9 de Dogneville.
I° A./Armée d'Alsace (août): 3, 10. Parc n° 2, probablement.
Place de Belfort (août-sept.): 5, 10.
DA Vosges (déc.): 14.
DA Vosges/VII° A. (jan.-déc.): 14, 20, 29, 34, 49, 61; GB 3 = 107, 108, 109, parc n° 103.
VII° A. (jan.-déc.): 20, 34, 61; GB 4 = 29, 61, 123; parc n° 104.
Peut-être deux terrains différents: "Phaffans" lors de l'offensive vers Mulhouse en 8/14, puis un autre à partir de 1917.puis un autre à partir de 8/17 qui prend les deux dénominations "Phaffans" ou "Bessoncourt", pour lequel trois Bessonneau sont récupérés à Grosne1. A partir de la fin 1917, l'aérodrome est utilisé pour la partie pratique de l'école de tir de Bavilliers. Il sera utilisé jusqu'à la fin 2/19.
VII° A. (août-déc.): 1, 58, 106.
VII° A. (jan.-nov.>): 9, 58, 106, 201, 255, 272, 286.
(1) Aucun aérodrome connu sous ce nom, village à 10 km à l'ESE de Belfort.
Plusieurs "Bourguignon" possibles, mais l'appelation "Mathay" par les Américains en 1918 et l'existence d'un aérodrome AA de Mathay-Bourguignon en 1939 rendent probable le site au sud de Montbéliard. Aérodrome actif en 1918.
Le site est retenu lors d'une reconnaissance des terrains utilisables dans la région Maîche-Pierrefontaine organisée par la VII° A. à la fin 1916-début 1917; probablement situé au nord du village, à proximité de Mathay, dont il prendra le nom pour les Américains (un terrain AA de "Mathay-Bourguignon" sera aménagé en 1939).
VII° A. (sept.-nov.>): 52.
Aérodrome créé au nord de Belfort en 1917 pour remplacer le terrain au centre-ville, trop étroit, baptisé parfois "Sermamagny" ou "Lachapelle sous Chaux".
VII° A. (mars-déc.): 49, 81, 82, 88, 92, 150, 151, 152, 157, 315, 515.
VII° A. (jan.-nov.>): 43, 49, 53, 78, 112, 150, 151, 152, 157, 162, 221, 233, 242, 245, 315.
Détachement de la BL 10 en 8/14 près du QG du 7e CA à "Larivière", puis aménagement d'un terrain en 1915, à l'angle NE des D 11 et D 11a dans Fontaine.
VII° A. (mai-déc.): 34, 49.
VII° A. (jan.-déc.): 20, 34, 49, 61, 222.
VII° A. (jan.-déc.): 1, 6, 16, 34, 49, 50, 51, 61, 81, 82, 222.
VII° A. (jan.-mai): 1, 20, 50, 58, 60, 263.
VII° A. (avril-juil.): 34.
Aérodrome actif en 1918.
Terrain proche du front dont l'aménagement est demandé par le GAE en 1917, "en deuxième urgence" après celui de "Leval" (Saint Germain le Châtelet) [JMO VII° A./1917].
VII° A. (3/18-11/18>): 58, 286.
Aérodrome actif en 1918.
"Champ d'aviation" mentionné en 1/18, utilisé par une seule escadrille.
VII° A. (1/18-3/18): 230.
VII° A. (juil.-nov.): 34.
VII° A. (avril-déc.): 34.
VII° A. (jan.-déc.): 7, 34, 218, 502.
VII° A. (jan.-juin): 7, 50, 218, 221, 274.
Aérodrome de "Saint Germain": le CCC 2T/18 de la AR 272 donne une distance de 12 km de Belfort, ce qui semble confirmer l'emplacement, proche de Romagny.
VII° A. (2/18-7/18): 218, 272.
Annexe de l'école de Viry-Châtillon créée à Paray Vieille Poste à la "ferme de Contin"en 1916 [?], au carrefour de la route de Morangis et de la route de Fontainebleau. Utilisé en 1918 par les escadrilles de protection du CRP.
Terrain annexe de l'école de Port-Aviation.
L'école Farman est rouverte en 215, puis militarisée en 9/15. Au début 1915, le gouvernement belge crée une école militaire de perfectionnement dans les locaux de l'ancienne école Blériot; elle part en 1917 pour Viry-Châtillon (Port-Aviation), dont l'école de pilotage française arrive ici.
Petit à petit, le centre militaire devient le terrain le plus important en s'étendant vers le site actuel de Mondésir, tandis que Villesauvage ne sera plus en 1918 qu'un terrain annexe: les escadrilles en cours de formation au cours de l'été 1917 utilisent pour la première fois le nom de Mondésir.
Ecole ouverte en 9/15, qui échange ses installations avec l'école belge de Villesauvage. Aérodrome annexes à Savigny sur Orge (ferme de Champagne), Le Plessis le Comte et Paray Vieille Poste.
CRP (août-sept.): 28, esc. Voisin, esc. MF.
Etablissement d'aérostation créé au 19e siècle, devenu centre militaire en 1912 (11e section/1er groupe d'aéronautique). Impropre à recevoir des avions, les appareils du centre et les vols de réception sont faits à Satory, puis probablement à Villacoublay à partir de 1911.
Pendant la guerre, le centre abrite l'EM du SFA et divers ateliers.
Un service centrale de l'aviation maritime est créé juste avant la guerre, le 1/7/14, chargé d'alimenter en pièces de rechange les unités aériennes de la Marine. Un entrepôt de l'AM est créé en 1916, proche des nombreux constructeurs installés en région parisienne.
D'après Bellenger, le site est choisi pour sa proximité avec l'État-major installé au château d'Écouen lors de la bataille de la Marne et avec une gare régulatrice pour le matériel. Après la dissolution de l'aviation du CRP le 16/9/14, un Groupe des escadrilles de protection du CRP est créé au Bourget, avec de nombreux terrains auxiliaires au NE de la Paris. Le 1/5/15, les avions du groupe de escadrilles de protection du CRP sont répartis au sein de trois escadrilles indépendantes administrativement le 1/6 (N 95, V 96, V 97), qui sont suivies par deux autres dans les mois qui suivent (esc. 94 et MF 93). Parc n° 100 vers 6/15, présent jusqu'à la disparition du GEPCRP.
Avions-canons: les pilotes transformés sur Voisin canons passent par la RGA au Bourget tout au long de l'année. En août, les CCC de deux escadrilles évoquent une SAC de la RGA et une SAC du CRP, probablement chargées de cette formation… (SAC n° 10 et 11 possibles).
Installation d'un dépôt en 9/14. Une "réserve générale d'aviation" est créée à proximité de Dugny, résultat de la réorganisation en 13/12/14 de l'approvisionnement de l'AM; rebaptisée "réserve générale d'aéronautique". En 1918, il existe un terrain et un dépôt annexe au Blanc-Mesnil (94), à l'est du terrain.
CRP (jan.-déc.): 93, 94, 95, 96, 97.
CRP (jan.-déc.): 93, 94, 95, 96, 97.
RGAé (jan.-déc.): 46, 60.
Aérodrome et dépôt annexe de la RGAé du Bourget (93) créé en 1918.
Le Service aéronautique du CRP est transféré au Bourget à la fin 8/1914. Passage de certaines escadrilles et du parc n° 2 de la VI° A. pendant la bataille de la Marne au début septembre. Terrain auxiliaire du GEPCRP à partir de 10/1914.
Terrain de campagne VI° A. pendant la bataille de la Marne: Ecouen, Marines, Persan1, Sarcelles1, Tremblay les Gonesse.
(1) Parc n° 2 (VI° A.).
En dehors de la V 116 à "Crouy", toutes les unités de passage dans la région sont mentionnées sous ce nom en 1918.
Terrain auxiliaire du GEPCRP à partir de 10/14, équipé d'un phare à éclipse de ralliement avant 1/17 [DAM/GQG 4/1/17]. Est-ce le site du futur terrain de Persan ?
Terrain auxiliaire du GEPCRP à partir de 10/14, équipé d'un phare à éclipse de ralliement avant 1/17 [DAM/GQG 4/1/17].
Terrain actif en 1918.
Terrain brièvement actif en 6-8/18.
DAé/1ère brig. = EC 1 (juin-juil.) (GC 19 = 73, 85, 95, 96).
Terrain brièvement actif en 6-9/18, également baptisé "Epiais" ou "Le Mesnil-Amelot": même plate-forme que le terrain du GEPCRP de ce dernier nom ? Probablement placé entre les trois lieux nommés, d'un coté ou de l'autre du chantier de la voie ferrée Aulnay-Senlis, près de l'extrémité est des pistes nord de Roissy.
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (juin-juil.) (GC 18 = 48, 94, 153, 155).
DAé/2e brig. = EB 13 (juil.-sept.) (GB 4 = 131, 132, 134).
Terrain auxiliaire du GEPCRP à partir de 10/14, équipé d'un phare à éclipse de ralliement avant 1/17 [DAM/GQG 4/1/1917]. Voir Mauregard.
Terrain brièvement actif en 7-9/18.
Terrain actif en 6-9/18, probablement situé entre la RN 17 (Paris à Louvres, aujourd'hui D 317) et la route de Roissy à Louvres disparu sous l'extrémité ouest des pistes nord de Roissy. Le parc n° 115 du GC 15 stationné sur ce terrain est placé à "Louvres" comme une des escadrilles, probablement sur la partie nord de la plate-forme.
DAé/Gpmt Ménard = EC 1 (juin-juil.) (GC 15 = 37, 81, 93, 97).
DAé/2e brig. = EB 13 (juil.-sept.) (GB 3 = 107, 126, 128).
Terrains de campagne V° A. en 8/1914: Bertrix, Chimay, Florenville, Fontaine l'Evêque, Givet, Jemmapes, Philippeville, Rochefort, Saint Gérard.
Terrains de campagne DA Belgique/VIII° A. en 10-12/14: Forthem, Meulebeke, Oudekapelle.
Détachement de deux avions de la MS 26 le 22/9/1914 avec l'armée belge. Il se replie sur Oostende (B) <10/10 (chute Antwerpen), puis le 17/10 à Saint Pol sur Mer, où le reste de l'esc. les rejoint le 18/10.
Aérodrome situé au nord de Roeselare [Roulers], entre Diksmuide et Kortrijk, actif en 1918.
Aérodrome situé à l'est de Roeselare [Roulers], entre Diksmuide et Kortrijk, actif en 1918; aussi connu comme "Izeghem".
VIII° A./36e CA (jan.-juin, puis 4T): 36.
36e CA (jan.-??): 26, 36.
Aérodrome actif en 1918.
Situé à l'est du terrain moderne, de l'autre coté de la frontière, au nord de la route vers De Moeren. Utilisé par l'aéronautique militaire en 1918.
Détachement de deux avions de la MS 26 le 22/9 avec l'armée belge à Antwerpen. Il se replie sur Oostende après la chute de Antwerpen, puis le 17/10 à Saint Pol sur Mer, où le reste de l'esc. les rejoint le 18/10.
VIII° A. (nov.-déc.): 26, 33, 35.
VIII° A. (jan.-avril): 26, 33, 35.
Aérodrome actif en 1918.
Aérodrome situé
à la frontière française, entre Bergues et Poperinge.
VIII° A. (nov.-déc.): BLC2, BLC4.
VIII° A. (jan.): BLC2, BLC4.
36e CA (mai-juil.): dét. Caudron.
Aérodrome actif en 1918, à la sortie SE de Roeselare [Roulers].
Aérodrome actif en 1918, à l'est de la ville, entre Roeselare et Gent.
Le terrain est installé à proximité de la ferme Bogaerde, à l'ouest du terrain moderne, à mi-chemin des villes de Veurne et Koksijde. Deux mentions "Coxyde": une pour esc. 36 le 1/4/15 par SHAA [source ?], l'autre par CCC N 26 le 5/4/16, un seul et même aérodrome [Mike O'Connor].
VIII° A. (nov.-déc.): 35, 36.
VIII° A./36e CA (jan.-déc.): 361.
(1) Cantonnement à la ferme Boogaerde, à l'ouest du terrain.
36e CA (jan.-déc.): 26, 36.
Stationnement temporaire de l'esc. mixte 35 (VIII° A.) pendant l'inondation du terrain de Poperinge (25/11/14-16/12/14).
Aérodrome actif en 1918, près de Tielt.