Fieseler Storch - Patrice Gaubert (30/11/2007)
Fieseler ou MS ... I l faut d'abord considérer qu'il y a eu les
MS 500, 501, 502 et 505, ce sont les trois types dont tu parles, plus un !
Le premier, MS 500, est construit sous l'occupation (et après) par Morane Saulnier
dans son usine de Puteaux, avec un moteur Salmson-Argus AS 10R.
C'est la copie conforme du Storch (je crois que la différence, c'est qu'il a
des ailes métalliques au lieu des ailes entoilées)
Le MS 501, lui aussi construit sous l'occupation, est la version avec moteur
en ligne Renault 6Q10.
Le MS 502, toujours construit sous l'occupation, est la version avec moteur
en étoile, un Salmson 9Ab.
Enfin, le MS 505 sera construit à partir de 1948 et est la version du 502 avec
un moteur en étoile Jacobs R-755-A2.
Mais dans l'AA, c'est surtout les MS 500 et 501 qui ont servi. Je me suis aussi
aperçu, à l'étude des photos pour faire mon dessin, qu'il y avait au moins 2
modèles de cellule sur les Criquet à moteur en ligne, différenciés par la forme
du dessous du fuselage et par le dessin des vitres arrières ! Je n'ai pas vu
de différence au niveau du capot moteur, pouvant indiquer un Renault ou un Argus.
La seule explication possible, c'est qu'il s'agit de MS 500 et de Fi.156 Storch,
puisque l'AA a bien récupéré quelques Fieseler d'origine allemande. Mais pas
en nombre suffisant pour pouvoir dire que l'AA a été équipée de "Fieseler fi.156
Storch" ! Donc, à mon humble avis, l'appellation Fieseler ne devrait pas apparaître
dans la nomenclature des avions de l'AA, les avions "récupérés" pouvant être
assimilés aux Morane. C'est un peu le même cas que celui des Ju.52 et des AAC-1,
ou des Siebel 204 et des NC 701. Il n'empêche que les anciens parlaient du "Storch",
et du "Junkers" ! (pris en compte : )
Insignes à identifier - Patrice
Gaubert (04/11/2009)
Insignes à identifier :
Celui-ci est donné comme "Insigne souvenir" par Bartlett, page 351 de son bouquin
au milieu d'un tas de cigognes plus ou moins différentes.
Il n'y a pas la petite Alsacienne qui semble être ajoutée sur ton exemplaire.
Donc, à priori pas un insigne, mais un "bijou patriotique" à tendance alsaco-revancharde
comme il s'en faisait tant à l'époque...
Pour le suivant, la réponse est dans l'excellent et incontournable
livre des Éditions Atlas "L'Armée de l'Air" Tome 2 : (pris
en compte : )
Celui qui est à coté porte les armes de la Saintonge
(Mitre et Fleurs de Lys) et de l'Aunis (Perdrix couronnée). Peut-être un rapport
avec le Groupe de bombardement I/31 « Aunis » issu du Groupe Dor et le Groupe
de Chasse "Saintonge" issu du Groupe Doret ? Hypothèse "FFI" à creuser ? Ca
serait un joli scoop !
Désignation des Hélicoptères
- Philippe Boulay (08/02/2008) (pris
en compte : )
Colonne bleue (site)
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Légende dessin (site) |
Terminologie correcte |
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Alouette II |
SE 3130 Alouette II |
SNCASE SE 3130 Alouette II |
je vous suggèrerai de mettre le nom de baptême des appareils en italique, ce qui permettra de le distinguer des appellations opérationnelles comme « Herons » pour le Puma |
Alouette III |
SA 316 Alouette III |
Sud Aviation SA 316 B Alouette III |
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SA 319 Alouette III |
Sud Aviation SA 319 B Alouette III |
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AS 330 Puma |
SA 330 Puma |
Tous les Puma de l’Armée de l’Air sont des SA 330 BA, version du SA 330 B upgradée avec des pales principales en composites | |
SA 330 BA Puma Herons |
Sud Aviation SA 330 BA Puma Herons |
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AS 332 S Puma |
AS 332 L Super Puma |
Aerospatiale s’écrit à l’anglaise, sans accent. D’autre part ces machines ont été upgradées à la définition L1 |
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AS 332 L1 Super Puma |
Aerospatiale AS 332 L1 Super Puma |
Ces machines ont été upgradées à la définition L1 | |
AS 332 Super Puma |
Aerospatiale AS 332 M1 Super Puma |
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AS 355 Ecureuil |
AS 355 F1 Ecureuil |
Aerospatiale AS 355 F2 Ecureuil |
Si j’en juge par le tab du rotor anticouple , c’est un F2. |
AS 555 Fennec |
AS 555 Fennec |
AS 555 AN Fennec |
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Bell 47 G1 |
Bell 47 G1 « sioux » |
Pas d’espace dans le logo de type, et pas de nom de baptême, il n’a rien d’officiel. Ce nom de « Sioux » concerne une autre définition dans sa version militaire, bien ultérieure (47G-3B-1), qui a été principalement utilisée au Royaume Uni | |
Bell 47 G2 |
Bell 47 G2 « sioux » |
tiret avant le chiffre de la version ; voir ci-dessus pour ce qui concerne le surnom |
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AS 725 Cougar |
AS 725 Cougar |
Eurocopter EC 725 R2 Caracal |
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Dauphin SA 365 N |
SA 365 N Dauphin |
Aerospatiale SA 365 N Dauphin II |
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Dragonfly WS 51 |
Westland WS 51 Dragonfly |
Westland-Sikorsky WS-51 Dragonfly |
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Puma SA 330 |
Voir plus haut |
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Fennec AS 555 |
Voir plus haut |
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H 19 D3 Sikorsky |
Sikorsky H 19 D3 |
Sikorsky H-19D-3 |
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H 34 Sikorsky |
Sikorsky H 34 |
Sikorsky H-34A |
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Puma SA 330 |
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Puma CSAR |
SA 330 Puma CSAR |
Ce crash-programme, désigné « Puma SAR », comportait une série d’équipements rapportés sur le SA 330 BA « de base ». L’acronyme américain C-SAR n’est pas officiel en France où l’on emploie RESCO. En outre, le dessin montre une machine au standard actuel ; en 1988, les quelques appareils modifiés n’étaient pas dans cette confiuguration et n’étaient pas peints en gris. | |
Puma Elint |
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Sud Aviation SA 330 BA Puma ELINT |
Cet acronyme américain, signifiant « Electronic Intelligence », s’écrit en majuscules |
SA 316 Alouette |
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SA 319 Alouette |
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SA 330 Puma |
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SA 365 N Dauphin |
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Sikorsky H 19 D3 |
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WS 51 Dragonfly |
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