Traditions
de la R XI 240 :
"Hydre à trois tête"
Avant 1920
208e
escadrille du 1 RB du 01/01/1920 au 01/08/1920
8e
escadrille du 11 RAB du 01/08/1920 au 01/06/1924
8e
escadrille du 11 RAB du 01/06/1924 au 01/10/1932
8e
escadrille du GB II/11 du 01/10/1932 au 01/07/1935 (11 EB)
Caudron RXI
R XI 242 :
(pas d'insigne connu)
Avant 1920
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Traditions de la BR 243
:
"Çiva" (Shiva)
Avant 1920
5e
escadrille du 5 RO du 01/01/1920 au 01/08/1920
1e
escadrille du 35 RAO du 01/08/1920 au 01/10/1922
1e
escadrille du 35 RAM du 01/10/1922 au 01/07/1932
1e
escadrille du GR I/55 du 01/07/1932 au 01/05/1939 (55 ER)
1e
escadrille du GR I/55 du 01/05/1939 au 30/08/1940
Breguet XIV A2
Traditions de la BR 244
:
"Léopard"
Avant 1920
6e
escadrille du 2 RO du 01/01/1920 au 01/08/1920
14e
escadrille du 33 RAO du 01/08/1920 au 01/06/1924
14e
escadrille du 33 RAM du 01/06/1924 au 01/07/1930
Escadrille
du 21 RABN du 01/07/1930 au 01/11/1930
12e
escadrille du 33 RAO du 01/11/1930 au 01/10/1932
2e
escadrille du GO I/33 du 01/10/1932 au 01/09/1933 (33 EO)
2e
escadrille du GO I/33 du 01/09/1933 au 01/04/1937 (33 ERO)
2e
escadrille du GR I/33 du 01/04/1937 au 01/05/1939 (33 ER)
2e
escadrille du GR I/33 du 01/05/1939 au 31/08/1940
Escadrille
(non officielle) de l'ER 3/33 Moselle du 01/01/1988 au 30/06/1988
(33 ER)
3e
escadrille de l'ER 1/33 Belfort du 01/08/1993 au 24/06/2010
3e
escadrille de l'ED 2/33 Savoie du 12/10/2020 à aujourd'hui
33e RAM
Voir contribution
Traditions de la BR 246
:
Avant 1920
212e
escadrille du 3 RB du 01/01/1920 au 01/08/1920
12e
escadrille du 12 RAB du 01/08/1920 au 01/11/1927
16e
escadrille du 35 RAM du 01/11/1927 au 01/07/1932
4e
escadrille du GR II/55 du 01/07/1932 au 01/05/1939 (55 ER)
4e
escadrille du GR II/55 du 01/05/1939 au 16/08/1940
BR 247
Avant 1920
(source : Air-Actualités n° 484 juillet-août
1995 - page 42)
Escadrille inconnue de 1914-1918
Il est peut-être intéressant de conter l'histoire de
l'escadrille 247, considérée à tort comme n'ayant
pas été créée.
Les résultats obtenus par les escadrilles de grande reconnaissance d'armées,
où la Br 229
s'illustre sous les ordres de son chef le capitaine Jean Cournot, incite
le Grand quartier général à doter chaque état-major de groupe d'armées
de deux escadrilles de ce type. La réputation de Jean Cournot dans cette
spécialité toute nouvelle est suffisamment manifeste pour que l'on fasse
appel à lui pour la création d'une de ces nouvelles unités.
L'Armistice vient d'être signé quand, le 12 novembre 1918, le commandant
de la Br 229 reçoit un courrier lui annonçant qu'il est affecté au GAR
(Groupe d'armées de réserve) comme commandant de la Breguet 247, nouvelle
escadrille de grande reconnaissance, qu'il est chargé de constituer
dans les plus brefs délais. Il doit se rendre sans tarder au GQG pour
recevoir des instructions (note 9513 du 7 novembre 1918).
En ce lendemain d'Armistice, il est stupéfait et ne comprend pas cette
décision. Se présentant au GQG, il exprime son étonnement d'une telle
création après l'Armistice. Il reçoit cette réponse : « La décision
est datée du 7 novembre ; elle est antérieure au 11, donc : exécution.
» L'arrêt des combats étant proclamé, les fabrications sont aussitôt
ralenties. Dans ces conditions, exécuter l'ordre reçu n'est pas une
opération facile. Dès le 14 novembre, le capitaine Cournot se rend à
Étampes pour faire son choix parmi les Breguet XIV
qui y sont stockés. Ceux-ci ont été fabriqués par une demi-douzaine
de sociétés autres que la maison-mère de Villacoublay.
Les missions à accomplir, plus en profondeur que celles d'une escadrille
d'armée, de l'ordre minimum de 150 km au-dessus du territoire occupé
par l'ennemi, nécessitent le matériel le plus performant. Celui fabriqué
dans les ateliers Breguet de Villacoublay est le meilleur aux yeux du
commandant de la 247. La sélection indispensable pour répondre à ses
exigences est longue et fastidieuse.
Les hommes sont également soumis à une stricte sélection : observateurs
et pilotes doivent avoir une vue exceptionnelle. À 6000 mètres d'altitude,
en vision oblique, ils doivent être en mesure de compter à l'oeil nu
le nombre de camions d'un convoi routier et les wagons d'un train. Non
content des appréciations médicales d'ordre ophtalmologique, le capitaine
Cournot teste lui-même ses recrues dans des exercices pratiques. Le
terrain mis à la disposition de la 247 est celui de Raray (Oise). Là
se rassemblent le matériel roulant venant de Massy-Palaiseau, l'outillage
stocké à Versailles et le personnel en instance au GDE (?) stationné
entre Sens et Troyes. Les journées s'écoulent rapidement avec les déplacements
nécessaires pour animer et coordonner tous les services concernés qui
estiment maintenant mériter un peu de répit après quatre années de guerre.
Le commandant de la Br 247 ne laisse rien au hasard. Il choisit pour
son escadrille un insigne distinctif. Ce sera un martinet, oiseau rapide,
susceptible de couvrir de grandes distances. L'exécution en est confiée
à l'atelier du bijoutier Barot, rue de Castiglione à Paris.
Le 7 janvier 1919, l'escadrille 247 est constituée. Elle comporte 10
avions Br XIV A2, 10 pilotes, 8 observateurs ou mitrailleurs photographes,
3 mitrailleurs de combat. Elle est prête à rejoindre en Lorraine le
GAR que commande le général Fayolle.
Un ordre du GQG daté du 10 janvier 1919, annonce la dissolution à compter
du 22 de la nouvelle unité, qui a donc existé officiellement du 7 novembre
1918 au 22 janvier 1919.
Colonel François Blech
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Les escadrilles 248 à 249 n'ont pas
été constituées.