Communiqués de presse 01 (2008-2011)



EC 3/11 Corse - Armée de l'air (18/10/2008)

(Communiqué de presse Armée de l'air)

À l’occasion de la mise en sommeil des traditions de l’Escadron de chasse (EC) 4/33 "Vexin" et de la reprise du patrimoine des traditions de l’EC 3/11 "Corse", la base aérienne 188 "Colonel Emile Massart" organise, le 3 novembre une cérémonie militaire à Djibouti.
L’ensemble des anciens du "Corse" et du "Vexin" sont conviés à l’événement.
Pour les personnes intéressées, renseignements par mail à : ec4.33vexinnosp@mhotmail.fr (pris en compte : )



EC 3/11 Corse - Djibouti (3/11/2008)





EC 1/91 Gascogne - Saint Dizier (3/11/2008)

(Communiqué de presse Armée de l'air)

Inauguration du deuxième escadron Rafale à St-Dizier
vendredi 3 avril 2009, 10:40:28

Sur la base aérienne de Saint-Dizier, le deuxième escadron de chasse 1/91 "Cascogne" a été inauguré le 31 mars par le général Paul Fouilland, commandant les forces aériennes stratégiques (FAS), en présence de nombreuses autorités militaires et civiles. Le général Fouilland a dévoilé la plaque du parrain, le capitaine Emmanuel Moriuser (pilote de Rafale décédé en service aérien).
L’escadron "Gascogne" sera doté d’une vingtaine d’avions de chasse Rafale F3, destinés à la dissuasion nucléaire. Il mettra en œuvre à l’été 2010 le nouveau système d’arme ASMP-A (air-sol moyenne portée amélioré).
Le système assurera la permanence de la dissuasion nucléaire pour les vingt-cinq prochaines années. Lors de la cérémonie d’inauguration, le général Fouilland a remis les fanions de l’escadron 1/91 "Gascogne" et de ses escadrilles au lieutenant-colonel Michel, qui prenait officiellement le commandement de cette nouvelle unité. (pris en compte : )


Décès de Jean Gisclon - Paris (07/01/2009)

(Communiqué de presse Armée de l'air)



Jean Gisclon nous a quittés.
Figure emblématique de l’escadron de chasse 02.004 « La Fayette », il est né en 1913 à Lyon et commence sa carrière militaire à Aulnat. Affecté en mars 1933 au 35e Régiment d’aviation (basée à Lyon –Bron), il rejoint ensuite les 35e et 55e escadre d’observation , puis la 5e escadre de chasse. Après un vol très basse altitude, il échappe de peu à la radiation du personnel navigant mais il est détaché au cabinet du ministre de l’Air. Il participe alors au convoyage d’avions destinés aux Républicains espagnols. Sur place, il partage le sort des escadrilles Abel Guidez et du Groupe de Los Reyès.
1939, la guerre éclate. Durant la campagne de France, il s’illustre avec 5 victoires au sein du 2/5 qui redevient le « La Fayette » pendant son séjour en Afrique du nord. Jean Gisclon partcipe à la première campagne de Tunisie où il acquiert une 6e victoire. En 1944, il participe aux campagnes d’Italie et de France.
Après la seconde guerre mondiale, il poursuit son parcours au sein de l’armée de l’air, notamment dans les écoles de formation, puis dans la communication. Sa carrière militaire est marquée par le nombre important d’avion sur lesquels il a volé : (Breguet 19 et 27, Potez 25, 540, 630 et 361, Hanriot 431, Mureaux 117, Gourdou 32, Nieuport 622, Dewoitine 500, 501 et 520, Curtiss H75, P36, P40, Republic P.47 « Thunderbolt »…)
En 1960, il entame une carrière civile marquée par vingt ans de journalisme au sein notamment du Parisien et par la publication d’une dizaine d’ouvrages dont notamment L’escadrille Lafayette, qui fut couronné par l’Académie française en 1976.
As de guerre, officier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de guerre avec 6 citations, de la médaille de l’aéronautique, et de l’Air medal américaine, Jean Gisclon totalise 300 missions de guerre, plus de 6000 heures de vol. En la chapelle de l’Ecole militaire, l’émotion fut grande au moment de lui adresser un dernier salut. Un héros, à la simplicité légendaire, dont la plume témoignera à jamais de son ardeur au combat dans les airs.



EC 1/30 Normandie-Niémen - Colmar (08/07/2009)

(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise en sommeil du "Normandie-Niémen" et dissolution du "Riquewihr"
lundi 6 juillet 2009, 23:19:25

Vendredi 3 juillet, une cérémonie militaire a eu lieu sur la base aérienne de Colmar à l’occasion de la dissolution de l'escadron de défense sol-air (EDSA) 6/950 "Riquewihr" et de la mise en sommeil des traditions du régiment de chasse "Normandie-Niémen".
Le général de corps aérien Jean-Pierre Martin, commandant les forces aériennes, a présidé la cérémonie militaire.
De nombreuses personnalités civiles et militaires ont assisté à cet évènement. Parmi elles, de "grands anciens" du "Normandie-Niémen" ont pu y participer, notamment six pilotes et neuf mécaniciens, ayant tous été affectés au célèbre régiment de chasse au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Tous, invités et participants, ont vécu un moment d'émotion quand, d'une part le capitaine Pierre Jeandon, commandant l'EDSA, a remis le fanion de son unité au général Martin, et d'autre part, lorsque le capitaine Sébastien Estève, porte-drapeau du "Normandie-Niémen", a remis l'étendard du Régiment à la garde de la base aérienne 112 de Reims.
Le capitaine Anne-Laure Michel a reçu la Croix de la valeur militaire pour ses actions en République Centrafricaine. "En novembre et décembre 2006, et également en avril 2007, les Mirage F1 CT du "Normandie-Niémen" ont délivré des bombes et réalisé de nombreux tirs canons sur des forces étrangères qui attaquaient les forces de l’union africaine et des soldats français à Birao, rappelle le lieutenant-colonel Kuzniak, commandant le "Normandie-Niémen". D’autres pilotes de l’escadron ont été décorés de la Croix de la valeur militaire pour ces faits d’armes." (pris en compte : )



ESTS - Salon de Provence (23/07/2009)

(Communiqué de presse Armée de l'air)

Un dernier vol pour l’avion-école Tucano
jeudi 23 juillet 2009, 09:59:12

L'avion-école Tucano a effectué son dernier vol dans la matinée du 22 juillet 2009. Il a décollé de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence pour rallier celle de Rochefort.
Les Tucano EMB-312F étaient utilisés pour l’instruction des futurs pilotes de chasse et de transport tandis que leur maintenance était assurée par l’escadron de soutien technique spécialisé (ESTS). Ce dernier ayant été dissout lors d’une cérémonie officielle, le 9 juillet dernier, les Tucano ont été retirés du service opérationnel lors de la célébration de ses quinze ans, le 10 juin 2009.
Sur la vingtaine d’avions-écoles en service, certains seront utilisés pour l’instruction des sous-officiers mécaniciens à Rochefort. Les autres sont destinés à des musées. (pris en compte : )


EC 2/12 Picardie - Cambrai (12/07/2009)

(Communiqué de presse Armée de l'air)

Dissolution du 2/12 "Picardie"
samedi 11 juillet 2009, 14:11:40

Au matin du mardi 7 juin 2009, la base aérienne 103 de Cambrai a rendu un hommage solennel à ceux qui ont servi la France sous les couleurs de d’escadron de chasse (EC) 2/12 "Picardie". En effet, le 2/12 a été officiellement dissous.
Le général de corps aérien Jean-Pierre Martin, commandant les Forces aériennes, a présidé la cérémonie de dissolution officielle du 2/12. Il s’est adressé aux aviateurs d’hier et d’aujourd’hui, qui ont participé à l’histoire de cette unité prestigieuse: "Vous avez assuré, jusqu’au dernier jour, avec la rigueur et le professionnalisme qu’elle exige, la mission de défense aérienne. La capacité opérationnelle de l’unité a été sans cesse maintenue à son plus haut niveau grâce à votre motivation exemplaire. Vous pouvez être fiers de la tache accomplie. Vous avez gagné le respect de l’armée de l’air, de la Nation, de la France".
Dans un ciel gris, un défilé aérien de quatre Mirage 2000 de Cambrai et de quatre F 16 de la Force aérienne Belge dont deux escadrilles sont jumelées avec les escadrons de chasse 1/12 et 2/12, a marqué cette matinée de cérémonie. Le public, composé de militaires et de civils, a également eu l’occasion d’admirer une démonstration de l’équipe de voltige de l’armée de l’air, un Morane Saulnier 317, un T6, une présentation tactique de l’EC 2/5 "Ile de France" et un défilé des escadrons de chasse de la base de Cambrai.
La remise du fanion du "Picardie" vient clore plus de 30 années d’histoire. Crée en 1954, l’escadron est alors constitué de deux escadrilles, la SPA 173 et la SPA 172. Il évolue sur Ouragan puis est transformé sur Mystère IV en 1955. En 1957, la guerre d’Algérie et le parrainage des escadrilles d’aviation légère et d’appui provoquent la dissolution du 2/12. Mais il renaît 23 ans plus tard, le 1er juin 1980, pour voler sur Mirage F1C et assurer une mission de défense aérienne. Avec la capacité de ravitaillement en vol de ses aéronefs, le 2/12 participe à toutes les actions des forces d’assistance extérieure, en particulier au Tchad. La transformation du 2/12 sur Mirage 2000 commence en septembre 1992. Avec l'arrivée de cet appareil, l'escadron rehausse considérablement son potentiel et ses capacités. Sur son nouvel appareil, le "Picardie" découvre et améliore les tactiques de la défense aérienne moderne. La "quatrième" dimension, celle de la guerre électronique, devient l'un des éléments quotidiens de l'entraînement au combat aérien.
Une partie du personnel et des pilotes de l’escadron de chasse "Picardie" sera transférée à l’EC 1/12 "Cambrésis", l’autre escadron de chasse de la base aérienne 103. (pris en compte : )


ETOM 55 Ouessant - Ouakam (20/05/2010)

L’ETOM 55 a fêté ses 40 ans
(Communiqué de presse Armée de l'air)
vendredi 16 avril 2010, 17:45:55

L’escadron de transport outre-mer (ETOM) 55 "Ouessant" de la base aérienne de Ouakam, au Sénégal, a fêté ses 40 ans, le 26 mars 2010.
Créé le 1er avril 1970, l’ETOM 55 stationne depuis sa naissance sur la zone militaire de l’aéroport de Yoff, à proximité de la base, déployant ses avions dans toute l’Afrique de l’Ouest.
La journée anniversaire a débuté par une prise d’armes au cours de laquelle le général Gasnot, commandant la brigade aérienne d’appui projection et chef du transport aérien militaire, a donné une allocution. Il a notamment retracé les temps forts du "Ouessant", "toujours partant", ainsi que le déclare sa devise.
L’après-midi, l’ETOM a ouvert ses portes aux familles des forces françaises du Cap-Vert (FFCV), qui sont venues nombreuses découvrir leur passé aéronautique, leurs métiers et leurs moyens. Une exposition statique a permis au public d’approcher le Transall C160 et le Fennec du Ouessant, ainsi qu’un Mi-17 et un Casa 212 de l’armée de l’air sénégalaise. Les visiteurs ont également profité des stands de présentation de matériels et de démonstration, notamment celui de la section cynophile de la base aérienne de Ouakam.



GTA FMO - Sinaï (22/06/2010)

Sinaï : le Casa français quitte la FMO
(Communiqué de presse Armée de l'air)
jeudi 17 juin 2010, 13:52:23

Le 15 juin 2010, le CN 235 Casa de l’armée de l’air, déployé au Sinaï, a rempli sa dernière mission au profit de la force multinationale et d'observateurs (FMO), après avoir totalisé plus de 1500 heures de vol depuis son déploiement en mai 2007. Le groupement de transport aérien de la FMO est activé depuis la mise en place de la force en 1982 par les militaires français. Constitué initialement d’un C160 Transall et de deux DHC-6 Twin Otter, il a été ajusté en 1990 selon les besoins opérationnels à un seul Twin Otter, remplacé par un CN 235 Casa en mai 2007.

Le groupement de transport aérien assure tout type de mission logistique au profit de la FMO : ravitaillement, aérotransport des membres de la force ou d’autorités, évacuations sanitaires. Ces missions seront désormais effectuées par un Sherpa C23-B américain, capable d’opérer, comme le Casa, à partir de terrains courts ou sommairement aménagés. En 28 ans, les militaires français ont accompli plus de 23 000 heures de vol au profit de la FMO. Leur action a été endeuillée par l’accident d’un Twin Otter en mai 2007 qui avait causé la mort de 9 militaires de la FMO dont 8 militaires français et 1 militaire canadien.

La FMO au Sinaï est née du traité de Camp David qui, le 26 mars 1979, a mis fin à 30 ans de heurts entre Egypte et Israël dans cette région. Instaurée par un protocole additionnel du 3 août 1981 entre ces deux pays, la FMO est opérationnelle depuis le 25 avril 1982. La France participe depuis l’origine à cette Force de surveillance de la paix (peace watching), en lui assurant une capacité d’aérotransport tactique et en affectant des officiers dans ses structures de commandement. La FMO compte aujourd’hui 1700 militaires et 600 civils, issus de 12 Etats : Australie, Canada, Colombie, Etats-Unis, Fidji, France, Hongrie, Italie, Nouvelle-Zélande, Norvège, République Tchèque et Uruguay.

Texte : EMA/com



Opération Epervier - N'Djamena (Tchad) (22/06/2010)

Arrivée des Mirage 2000 à N’Djamena
(Communiqué de presse Armée de l'air)
jeudi 17 juin 2010, 13:52:23

Une nouvelle page de l’histoire de la base aérienne 172 "Sergent-chef Kosseï" de N’Djamena (Tchad) se tourne, le samedi 12 juin, avec l’arrivée de trois Mirage 2000 RDI. Trois monoplaces, deux de l’escadron de chasse (EC) 1/12 "Cambrésis" de Cambrai et un de l’EC 2/5 "Île-de-France" d’Orange viennent remplacer les quatre Mirage F1 du détachement chasse, qui a symbolisé pendant 27 ans la présence française au Tchad dans le cadre de l’opération Epervier.

À 11h50 locales, les yeux tournés vers le ciel, le personnel de la base aérienne assiste au défilé aérien marquant l’arrivée des Mirage 2000. En tête du dispositif, un avion ravitailleur C135 FR est suivi par les trois Mirage 2000 RDI. Un peu plus loin, se tiennent les quatre Mirage F1 en formation "Losange". Ces derniers les ont escortés dès leur entrée dans l’espace aérien tchadien afin de pouvoir réaliser ce passage au-dessus de la base aérienne. "Les Mirage 2000 sont déjà venus une fois pour un détachement de deux mois au début de l’année 1992. À l’époque, il s’agissait de Mirage 2000 RDM de Dijon", se souvient le colonel Bruno Caïtucoli, commandant de la force Épervier au Tchad. Et de poursuivre : "S’ils sont ici aujourd’hui, c’est grâce à une préparation qui a été faite largement en amont. Ce premier détachement ouvre la voie pour tous ceux qui vont suivre. Il y a un énorme travail à accomplir pour s’approprier la mission au Tchad et montrer que la confiance placée dans les Mirage 2000 RDI est légitime."

Les Mirage 2000 RDI rempliront les mêmes missions que les Mirage F1 qu’ils remplacent, à l’exception de la fonction reconnaissance qui sera assurée, au besoin, par une cellule de renforcement temporaire projetable depuis la France. Ils complètent la capacité aérienne française déployée au Tchad, composée, en outre, de trois aéronefs de transport (deux C160 et un Casa 235) et d’un C135 FR ravitailleur. Dès le jeudi 17 juin, les Mirage F1 quitteront le territoire africain, mais ils poursuivront leur engagement sur le théâtre afghan.

Reportage : adjudant Jean-Laurent Nijean Photos : adjudant Richard Nicolas-Nelson

Retour des Mirage F1 CR à Reims après 27 ans de présence au Tchad
(Communiqué de presse Armée de l'air)
lundi 21 juin 2010, 17:51:39

Les quatre Mirage F1 CR ont quitté le sol tchadien le 17 juin. Après plus de cinq heures de vol et trois ravitaillements, ces appareils ont retrouvé leurs "homologues" de l’escadron 1/33 "Belfort" et de l’escadron 2/33 "Savoie", à Reims.

Après 27 ans passés au sein de l’opération Épervier, les Mirage F1 CR ont assuré des missions de présence et de reconnaissance afin de contribuer au rétablissement de la paix et au maintien de l’intégralité territoriale du Tchad. Au total, ces appareils ont rempli 12.000 missions opérationnelles pour 30.000 heures de vol. 500 pilotes et 4.000 mécaniciens ont assuré la conduite et le soutien de ces missions.

Par ailleurs, l’escadron de reconnaissance 1/33 "Belfort" sera dissous le jeudi 24 juin prochain, au cours d’une cérémonie présidée par le général Joël Martel, major général de l’armée de l’air et ancien commandant de cet escadron de 1987 à 1989 (à cette époque, l’escadron était implanté à Strasbourg).



BA 132 (dissolution) - Colmar-Meyenheim (22/06/2010)

Cérémonie de dissolution de la base aérienne de Colmar-Meyenheim
(Communiqué de presse Armée de l'air)
vendredi 18 juin 2010, 15:54:10

C’est une page qui s’est tournée le mercredi 16 juin 2010. Le général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air, a présidé la cérémonie de dissolution de la base aérienne 132 "Commandant René Pépin" de Colmar-Meyenheim, en présence du préfet du Haut-Rhin, M Pierre-André Peyvel. De nombreuses personnalités civiles et militaires ainsi que d’anciens commandants de la base étaient réunis pour l’occasion autour du colonel David Pincet, actuel commandant de base. Également présent, le général Hugues Hendel, commandant les forces aériennes, qui a procédé à la dissolution et à la remise du fanion de l’escadron de protection 1G.132.

Après la revue des troupes, le général Paloméros a remis des décorations à quatre aviateurs. L’adjudant-chef Christian Friedrich, l’adjudant-chef Dany Petit et l’adjudant-chef Charles Brichèse se sont vus conférer la Médaille militaire. Quant au capitaine Christophe Feugère, il s’est vu décerner la Médaille d’or de la Défense nationale, avec étoile de bronze et citation.

Après 59 années de présence sur le sol alsacien, la base aérienne 132 de Colmar fermera définitivement ses portes le 30 juin 2010. La clôture sera compensée en partie par l’arrivée du régiment de marche du Tchad (RMT) de l’armée de terre, actuellement stationné à Noyon (Picardie). "Malgré son jeune âge, la base aérienne 132 a eu une histoire riche et la particularité d’avoir été la seule à mettre en œuvre les F-86K, puis en 1977, les Mirage V-F", souligne le communiqué de presse.

La réorganisation de la base a débuté, dès l’été 2008, par la fusion de deux unités de chasse : le groupe de chasse 1/30 "Alsace" et le régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niémen". Le départ du dernier Mirage F1 et la fermeture de la piste, en juillet 2009, ont marqué la fin des activités aériennes de la base. Les avions (Mirage F1 CT et F1 B) ainsi que le simulateur de vol sont transférés sur la base de Reims.

La stèle du Mirage IIIC, installé au centre du site, ainsi que la dérive de Mirage F1, placé à proximité du rond-point à l’entrée du village, perdureront le souvenir des aviateurs sur ce site. Un musée, créé l’année dernière, par l’association des anciens, vise à faire vivre les traditions de l’armée de l’air en Alsace.



ER 1/33 Belfort (dissolution) - Reims (28/06/2010)

Fermeture de l’escadron de reconnaissance 1/33
(Communiqué de presse Armée de l'air)
lundi 28 juin 2010, 22:42:43 (pris en compte : )

Jeudi 24 juin 2010, une cérémonie présidée par le général Joël Martel, major général de l’armée de l’air, a marqué la dissolution de l’escadron de reconnaissance 1/33 "Belfort" de la base aérienne de Reims. Interview du lieutenant-colonel Vincent Fournier, dernier commandant de l’escadron.

Mon colonel, le 31 août 2010, l’escadron de reconnaissance 1/33 "Belfort" fermera définitivement ses portes après un peu moins d’un siècle d’existence. Que vont devenir ses traditions et ses avions?

Les traditions vont perdurer. Elles vont êtres partiellement transférées à l’escadron de drone "Adour" de Cognac, notamment celles liées à l’escadrille "La Hache" qui est intégré au 1/33 et a longtemps été son unique insigne. Il s’agit d’un transfert logique puisque l’escadron de drone remplit aujourd’hui des missions de reconnaissance. Les traditions proches de Saint-Exupéry et notamment celles de l’escadrille "Petit Prince" seront, quant à elles, transférées à l’escadron de reconnaissance 2/33 "Savoie" de la base aérienne de Reims, comme une partie de nos Mirage F1 CR qui lui seront entièrement affectés. Le reste des avions sera ferraillé et le matériel de l’unité sera reversé dans l’armée de l’air par la base aérienne.

Qu’en est-il du personnel du 1/33 ?

S'agissant des hommes et des femmes, environ un tiers des pilotes sera muté normalement sans être remplacé. Il en est de même pour le personnel non navigant de l’unité. De plus, certains rejoindront l’escadron de reconnaissance 2/33 "Savoie", juste à côté. Enfin, quelques pilotes seront transférés dans d’autres escadrons de chasse. Par exemple, l’un d’eux intégrera les forces aériennes stratégiques sur Mirage 2000 N, à Istres. Un autre sera pilote de Rafale sur la base de Saint-Dizier. Je n’ai aucun doute sur leur capacité à bien s’adapter.

Quels sont les sentiments qui animent les participants d’une cérémonie de dissolution ?

Au cours de ma carrière, j’ai vécu deux dissolutions d’unités auxquelles j’ai appartenu : l’escadron 1/30 "Alsace" et le 2/30 "Normandie-Niémen". Lors des cérémonies, j’avais été très ému de revoir la plupart des gens avec qui j’ai fait mes premières armes en escadron. C’est un moment très riche où l’on se rend compte que, finalement, ce qui unit les hommes est de connaître des moments forts ensemble, comme le disait Saint-Exupéry. En escadron, nous connaissons des moments de cohésion inoubliables et même si nous ne nous sommes pas vu pendant cinq ou dix ans, nous avons toujours autant de bonheur et de joie de nous retrouver. C’est le cas lors d’une cérémonie de dissolution, où les anciens et la nouvelle génération se réunissent pour un moment privilégié. C’est un événement à la fois triste et joyeux de se retrouver et de partager les mêmes souvenirs.











ED 1/33 Belfort (création) - Cognac (02/09/2010)

L’escadron de drones "Adour" devient "Belfort"
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 01/09/2010
L’escadron de drones 1/330 "Adour", implanté sur la base aérienne 709 à Cognac, passe sous l’autorité organique de la brigade de chasse du commandement des forces aériennes (CFA) le 2 septembre 2010.
Présidé par le général Herbert Buaillon, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air, une cérémonie de transfert de commandement se déroulera en début d’après-midi marquant le baptême de l’escadron d’expérimentation 1/330 "Adour" en escadron de drones [1/33] "Belfort". "La phase d’expérimentation se terminant, l’escadron d’expérimentation drone "Adour" actuellement sous la responsabilité du centre d’expériences aériennes militaires de Mont-de-Marsan, reprend les prestigieuses traditions d’un escadron de reconnaissance Mirage F1CR, dissous cet été", annonce le communiqué de presse de la base de Cognac.
L’unité est implantée à Cognac depuis 2009. Elle compte 80 personnes et assure la formation ainsi que l’entraînement du personnel, l’appui aux missions des autres ministères et un déploiement permanent en Afghanistan. Cet escadron est équipé du système intérimaire de drone Male (moyenne altitude de longue endurance), baptisé Harfang. Il remplit depuis février 2009 des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance au profit de la force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan.
Le Harfang permet d’assurer une permanence aérienne sur une zone sans exposer les équipages aux menaces NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) ou sol-air. Évoluant à faible vitesse en moyenne altitude, le drone est un moyen de surveillance discret sur les plans sonore et visuel, complémentaire des systèmes spécialisés de recueil de renseignements : Mirage F1CR, Transall Gabriel, E3F, Satellite Hélios, etc. (pris en compte : )




DA 101 (Fermeture) - Toulouse Francazal (05/09/2010)

Fermeture du détachement "air" de Toulouse

(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 03/09/2010
Mardi 31 août 2010, le colonel Denis Le Meur a procédé à la fermeture du détachement "air" 101 de Toulouse-Francazal. "La dissolution est marquée symboliquement par le moment où l’on rend le drapeau au service historique de la Défense ; drapeau dont on m’avait donné la garde en tant que commandant de base", explique le colonel Le Meur.

Le colonel Le Meur souligne qu’"à la suite des annonces de restructurations par le ministre de la Défense, il avait été décidé de dissoudre la base aérienne 101 "Général Lionel de Marnier", en septembre 2009". Ce jour-là, une cérémonie avait marqué son passage de base aérienne en détachement "air". "Présidée par le général Hendel, cette prise d’armes a été l’occasion de rendre hommage à tous ceux qui ont marqué l’histoire de Francazal ainsi qu’aux anciens commandants de bases qui s’y sont succédé et de décorer des aviateurs", se souvient le colonel Le Meur.
En prenant son poste de commandant de base en juin 2008, le colonel Le Meur a eu entre autres comme feuille de route de superviser le déménagement des unités ainsi que leurs fermetures. "Durant toute l’année 2010, nous avons finalisé les opérations de fermeture", explique le colonel. Le déménagement a demandé une organisation certaine et requis des équipes dédiées. "Nous avons procédé au transfert "administratif" et au transfert des matériels industriels de l’escadron de soutien technique aéronautique". Et d’ajouter : "Nous avons dû élaborer en amont les conditions de transfert de compétences du personnel vers d’autres sites en coordination avec des pilotes de métier".
En parallèle, le colonel a géré personnellement un dossier qui lui tenait à cœur : le devoir de mémoire qui s’est traduit par l’édition d’un ouvrage "Francazal, histoire d’une base aérienne", puis sous la direction du lieutenant-colonel Régnier d’un livre "Les mécaniciens du ciel". Dans le même esprit, la stèle "Hommage aux aviateurs disparus en opération aérienne" a été transférée sur la place de la ville de Cugnaux, qui porte aujourd’hui le nom du parrain de l’ancienne base aérienne, le général Lionel de Marnier. (pris en compte : )
Texte : Capitaine Céline Limousin



Forces Aériennes Stratégiques - Paris (10/09/2010)

Disparition d'un des "pères" de la dissuasion nucléaire française

(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 10/09/2010 10:56
Le général de brigade aérienne, Pierre-Marie Gallois, considéré comme un des "pères" de la dissuasion nucléaire française, s’est éteint le 24 août 2010, à l’âge de 99 ans. Considéré comme un visionnaire, le général Gallois était un spécialiste des questions de stratégie, d’aéronautique et d’espace.

Né le 29 juin 1911 à Turin (Italie), il étudia simultanément le droit, l’histoire et les beaux-arts. À l’âge de 20 ans, passionné d’aéronautique, il obtient un brevet de pilote civil, puis s’engage en 1936 dans l’armée de l’air. Lieutenant et pilote au sein de l’escadrille saharienne de Colomb-Béchar en Algérie, il rallie la France Libre à Londres dès 1943. À cette époque, il servira la Royal Air Force en tant que pilote de bombardier. Il effectuera de nombreuses missions de nuit au-dessus de l’Allemagne.
Promu capitaine en 1942, puis lieutenant-colonel en 1949, il devient chef de cabinet du chef d’état-major de l’armée de l’air entre 1952 et 1953, avec le grade de colonel en 1953. C’est à cette même période qu’il mène une importante campagne pour que la France se dote de l’arme nucléaire. En 1954, alors devenu l’adjoint du général américain Lauris Norstad à l’Otan, chargé des études stratégiques, Pierre-Marie Gallois convaincra le gouvernement français, alors dirigé par Guy Mollet, de fabriquer la bombe atomique. Un moyen pour la France, selon lui, d’exister dans le concert des Nations. Il fut l’un des maîtres d’œuvre de la stratégie nucléaire française, aux côtés des généraux André Beauffre, Charles Ailleret et Lucien Poirier.
Promu général de brigade aérienne, il achèvera sa carrière militaire en 1957 après avoir exercé ses fonctions à Paris au sein du commandement suprême des forces alliées en Europe (1953-1957).
Reconnu comme un expert des problèmes stratégiques à l’échelle internationale, il deviendra par la suite professeur à l’institut des hautes études de Défense nationale. Stratège émérite, penseur visionnaire, il a apporté une contribution singulière aux réflexions stratégiques nationales en général et à la dissuasion nucléaire en particulier. Commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre 39-45, le général Pierre-Marie Gallois était marié et père de trois fils. Il a été l’auteur de nombreux ouvrages dont "Stratégie de l’âge nucléaire" publié aux éditions Héroïque.

Le général Pierre-Marie Gallois - © Armée de l'air


ETD 2/7 Argonne - Nancy (22/09/2010)

La reprise des traditions du 2/7 «Argonne»
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 21/09/2010
Le 10 septembre 2010, le centre de formation des équipages Mirage 2000 D basé sur la base aérienne 133 de Nancy Ochey, a changé de dénomination. Il est devenu l’escadron de transformation des équipages Mirage 2000 D (ETD) 2/7 « Argonne ». Il reprend ainsi les traditions de l’escadron de chasse 2/7 « Argonne » dissous le 8 juin 2001.
Pour marquer cet événement, une cérémonie s’est tenue sous la double présidence des généraux Eric Law de Lauriston, du commandement du soutien des forces aériennes, et Hugues Neret, du commandement des forces aériennes. À cette occasion, le fanion de l’« Argonne » a officiellement été remis au nouveau commandant d’escadron, le capitaine Lionel Valentin, prenant la suite du capitaine Arnaud Calmeille.
L’ETD bénéficie d’un riche héritage. En effet, le 2/7 « Argonne » a pour origine le groupe de chasse I/1 constitué des escadrilles SPA 31 « Archer » et SPA 48 « Tête de coq » créées respectivement en 1914 et 1915 et dissoutes en 1942 sous la pression de l’occupant. Leurs traditions sont alors reprises en 1953 par l’escadron de chasse 3/1 « Argonne » ayant pour mission la spécialisation tactique des jeunes pilotes issus des écoles.
Mis en sommeil en 1957, l’Argonne revient sous le nom d’escadron de chasse 2/7 le 1er mai 1974 et participe, à partir de 1978, à différentes opérations en Afrique et en ex-Yougoslavie. C’est donc en toute logique que ce patrimoine de traditions est repris aujourd’hui par l’ETD. (pris en compte : )







BA 721- Rochefort sur Mer (10/10/2010)

Un espace "Mémoire et traditions" inauguré sur la base aérienne de Rochefort
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 07/10/2010 16:53
Le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Jean-Paul Paloméros, a inauguré le 1er octobre sur la base aérienne 721 de Rochefort, l’espace Mémoire et Traditions baptisé "sous-lieutenant Roger Penverne".

Ce nouveau pôle dédié au souvenir des aviateurs est situé dans le centre récréatif et culturel de la base aérienne.
Lors de cette cérémonie d’inauguration, un émouvant hommage a été rendu au sous-lieutenant Roger Penverne, cet aviateur héros de la Seconde Guerre mondiale. Roger Penverne était un pilote de l'escadrille Normandie-Niemen, seule unité alliée à combattre sur le front de l'Est aux côtés des Soviétiques, de 1943 à 1945, à l'initiative du général de Gaulle. Abattu par un chasseur allemand le 5 février 1945, à Konigsberg, en Prusse Orientale, le sous-lieutenant Penverne représente, par son comportement exemplaire et son engagement total au combat, un modèle pour tout militaire.
Après la lecture de son panégyrique évoquant sa brillante carrière, la plaque de l’espace Mémoire et Traditions "sous-lieutenant Roger Penverne" a officiellement été découverte par la soeur de l’aviateur.
Le public a pu ensuite découvrir l’espace qui présente, à travers des photographies et des objets leur ayant appartenu, la vie de nos héros et l’histoire de la base aérienne 721 de Rochefort. (pris en compte )

Le général Paloméros inaugure l'espace Mémoire et traditions de la base aérienne de Rochefort. - © Armée de l'air


L'espace expose des photographies et des objets ayant appartenu à nos héros - © Armée de l'air





ETR 2/92 Aquitaine - Saint Dizier (10/10/2010)

Rafale : inauguration de l’escadron de transformation à Saint-Dizier.
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 07/10/2010
Le ministre de la Défense, Monsieur Hervé Morin, a inauguré le 6 octobre 2010 l’escadron de transformation Rafale (ETR) sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier.

L’escadron de transformation a vu officiellement le jour au mois d’août 2010, héritant des traditions de l’escadron 2/92 «Aquitaine», dont le fanion lui a été remis lors de la cérémonie d’inauguration.

L’armée de l’air assure désormais la formation commune des aviateurs et des marins naviguant sur l’avion de chasse Rafale. Cette mutualisation puise directement ses racines dans le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale qui précise que, «les avions de combat de l’armée de l’air et de l’aéronautique navale seront regroupés, sous le commandement opérationnel du chef d’état-major des armées, en un parc unique, qui ne comprendra que des Rafale et des Mirage 2000D modernisés, dont la gestion sera assurée par l’armée de l’air ».

L’ETR est configuré pour l’accueil simultané d’une douzaine de stagiaires sortis d’école ou ayant débuté leurs carrières sur d’autres avions de chasse. Chaque année, l’escadron se fixe pour objectif de former huit jeunes stagiaires (six pour l’armée de l’air et deux pour la marine), ainsi qu’une quinzaine de pilotes et de navigateurs officiers systèmes d’armes expérimentés.

Une vingtaine de personnes, principalement des instructeurs navigants et des moniteurs de simulateur, composent l’ETR. L’escadron dispose pour l’entraînement des avions Rafale de la plate-forme de Saint-Dizier, ainsi que du centre de simulation Rafale. Pour sa part, la marine nationale détache un Rafale Marine à Saint-Dizier, mis en œuvre par dix mécaniciens marins. (pris en compte : )

L’escadron de transformation hérite des traditions de l’escadron 2/92 Aquitaine, dont le fanion lui a été remis lors de la cérémonie d’inauguration.




ET 3/62 Ventoux - Creil (18/05/2011)

Le "Ventoux" quitte Mont-de-Marsan pour Creil.
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 17/05/2011 16:11
Présent sur la base aérienne de Mont-de-Marsan depuis 1999, l’escadron de transport 3/62 « Ventoux » a quitté les terres landaises, le 17 mai 2011, pour rejoindre la base aérienne de Creil et son homologue du « Vercors ».

Installé depuis douze années sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, l’escadron de transport 3/62 « Ventoux » a fait ses adieux à sa base d’accueil, Mont-de-Marsan, au cours d’une prise d’armes qui a eu lieu le 17 mai 2011, à 13h45.
Ce jour a marqué la fin officielle de la présence du Ventoux sur la côte landaise et son arrivée sur la base aérienne de Creil auprès de l’escadron de transport « Vercors ». Ce déplacement laisse entrevoir une montée en puissance du « Ventoux » avec la commande, pour le deuxième semestre 2011, de huit nouveaux Casa CN235-300 qui viendront compléter la flotte de transport de Creil.
Au cours de ces douze années, sept commandants se sont succédé à la tête du « Ventoux ». Depuis le 1er septembre 1999, il assure les liaisons aériennes au profit de la base aérienne et des parachutistes d’essai. Le « Ventoux » a également participé à de nombreuses opérations extérieures (Opération Épervier au Tchad, la Côte d’Ivoire, etc.) L’escadron réalise par ailleurs des missions de service public telle que la recherche, le sauvetage ou l’évacuation sanitaire, et contribue à des missions humanitaires comme celle menée après le séisme qui a frappé Haïti, en janvier 2010. (pris en compte : )


Un CASA CN235-300 de l’escadron de transport ET 3/62 "Ventoux" - Armée de l'air.





ER 2/33 Savoie - Reims (25/05/2011)

Départ des premiers Mirage F1 de Reims vers Mont-de-Marsan.
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 20/05/2011 14:45
Le 23 mai 2011 va débuter le transfert de l’escadron 2/33 «Savoie» de la base aérienne de Reims vers la base aérienne de Mont-de-Marsan. Six Mirage F1 seront mis en place dès la semaine prochaine. Reportage à Reims au cœur d’un escadron en plein déménagement et à l’activité opérationnelle dense.

«Dans un premier temps, nous déménageons le pool «instruction» des mirage F1B et Mirage F1CT, soit environ six aéronefs à Mont-de-Marsan pour débuter l’activité dès le 6 juin », précise le lieutenant-colonel Wolfang Schmit, commandant en second de l’escadron 2/33 «Savoie» de la base de Reims.
Au sein de cet escadron de légende, les cartons s’empilent, les étagères se vident, les déménagements personnels se finalisent. L’ambiance est studieuse. L’ensemble des aviateurs participe activement à ce transfert malgré une activité opérationnelle très dense : «Nous sommes engagés dans deux opérations extérieures, en Afghanistan et en Corse pour l’opération Harmattan menée au-dessus de la Libye. Le 2/33 «Savoie» est également un escadron de «transformation» avec au total onze moniteurs. De plus, nous assurons deux missions principales, de la reconnaissance et de l’assaut , précise le commandant en second. C’est une expérience unique de gérer toutes ses missions en même temps qu’un déménagement. Heureusement nous avons l’adhésion et l’engagement de l’ensemble du personnel. »
Depuis une année, le personnel de l’escadron travaille étroitement avec la base aérienne de Mont-de-Marsan. «Notre escadron sera installé dans les anciens locaux de l’escadron de transport «Ventoux». C’est pourquoi nous avons demandé à notre base d’accueil de modifier notre bâtiment afin qu’il puisse accueillir un escadron de chasse », détaille le lieutenant-colonel Schmit. La base aérienne de Reims a, quant à elle, «soutenue au mieux le 2/33 «Savoie» afin qu’il puisse assurer l’intégralité de ses missions opérationnelles », rappelle le colonel Jean-Michel Meyer, commandant de la base de Reims.
Le transfert de l’escadron devrait s’achever le 18 juillet 2011, «date à laquelle toute notre activité et nos 24 avions seront à Mont-de-Marsan », annonce le lieutenant-colonel Benjamin Vinot-Préfontaine, chef des opérations à l’escadron.
Une page se tourne pour l’escadron 2/33 «Savoie» même s’il conserve l’ensemble de ses traditions et sa devise "First in, last out ». Une phrase «très symbolique , qui colle parfaitement à notre travail au quotidien », souligne le commandant en second.
D’ici début 2012, des Mirage F1 seront déployés à N’djamena au Tchad et assureront certainement la permanence opérationnelle depuis la base aérienne de Mont-de-Marsan à la même date. «Je crois que nous avons atteint une phase de maturité au sein du 2/33 « Savoie» », conclut le lieutenant-colonel Vinot-Préfontaine. (pris en compte : )

Reportage : Ltt Charline Redin
Photos : Adj Ravenel





BA 112 Marin la Meslée - Reims (06/07/2011)

Clap de fin pour la base aérienne de Reims.
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 04/07/2011 14:16
Une page de l’armée de l’air s'est tournée jeudi 30 juin 2011 dans la région Champagne-Ardenne. Le général Jean-Paul Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air, a présidé la cérémonie de dissolution de la base aérienne 112 «Commandant Marin la Meslée» de Reims, en présence d’un milliers d’aviateurs et de hautes autorités civiles et militaires.
Au programme de la cérémonie, retransmise en directe sur la chaîne régionale France 3 « Lorraine, Champagne-Ardenne », l’escadron de soutien technique aéronautique de la base a été dissout, puis les drapeaux du régiment de chasse « Normandie-Niémen » et de la 33ème escadre de reconnaissance ont été rendu au chef d’état-major de l’armée de l’air, qui les a lui même confié à la base de Mont-de-Marsan. Quatre aviateurs rémois ont également été décorés pour leur action au-dessus de la Libye et sur le théâtre Afghan. Enfin, quatre Mirage F1 CR ainsi qu’un Curtiss H 75, l’avion de chasse du commandant Marin la Meslée qui a marqué l’histoire de la base, ont survolé pour la dernière fois la base aérienne. (pris en compte : )





BA 112 Marin la Meslée - Reims (20/07/2011)

La BA 112 n’a désormais plus d’avions
Source : site internet de la base aérienne 112 de Reims.
Crédits photos : section photo et vidéo de la BA 112

L’histoire retiendra que c’est le mercredi 20 juillet 2011, à 12 h 32 très exactement, que le tout dernier aéronef militaire stationné sur la base aérienne 112 « Commandant Marin la Meslée » s’est envolé.



Il s’agissait du Mirage F1CR portant le numéro 620 et immatriculé 112-CT, appareil qui, en raison d’une panne sur son système de freinage, n’avait pu s’envoler pour la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan (Landes) le 14 juillet, en même temps que trois de ses congénères. L’appareil, entré en service dans l’Armée de l’air en 1984 et affecté à l’escadron de reconnaissance 02.033 « Savoie », arborait sur sa dérive les symboles de deux prestigieuses escadrilles appartenant à cette unité : la célèbre cocotte « de gueules » de la BR 11 (à gauche) et le fanion « de candide à la bordure d’azur » de la C 53 (à droite).



L’appareil avait à son bord l’officier de sécurité aérienne de la base aérienne 112, à savoir le capitaine Laurent Malineau (dit « Mali »), pilote qui aura passé une quinzaine d’années à Reims (la plupart au sein du 02.033 « Savoie ») et qui effectuait là sont tout dernier vol sur Mirage F1.



C’est à 12 h 19 que le réacteur Atar 9K50 de l’appareil fut mis en route. Peu après, à 12 h 23, il quittait l’astroarche n° 23 et commençait son « roulage », ceci afin de parvenir en « piste 25 », soit à l’extrémité est de la piste. A 12 heures 32 minutes et 08 secondes très précisément, l’avion mettait plein gaz. Quelques instants plus tard, après avoir roulé sur quelques centaines de mètres, il quittait la terre ferme.



En guise d’adieu, le Mirage F1CR, une fois parvenu au-dessus de Courcy, a contourné la base par le nord de manière à pouvoir survoler le village de Brimont puis ceux de Bourgogne et de Witry-lès Reims. Puis, venant du nord-est, il s’est dirigé sur la BA 112, pour un passage effectué à la verticale des hangars occupés il y a peu encore, en zone sud, par l’escadron de reconnaissance 02.033 « Savoie ». A 12 h 36, l’avion s’est engouffré dans un nuage et a disparu, cap sur la base aérienne landaise sur laquelle le « Savoie » achève de prendre ses quartiers. La base aérienne 112, désormais, n’a plus d’avions.



Source : site internet de la base aérienne 112 de Reims.
Crédits photos : section photo et vidéo de la BA 112



BA 921 "Frères Mahé" - Taverny (07/07/2011)

Cérémonie de dissolution à Taverny.
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 06/07/2011 18:29
Mardi 5 juillet 2011, la cérémonie de dissolution de la base aérienne 921 "Frères Mahé" de Taverny s’est déroulée sous la présidence du général Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).
Cet événement a marqué la fin de ce site stratégique de la dissuasion nucléaire. Après une revue des troupes et une remise de décorations, le fanion de l’escadron de protection Lecture de l'ordre du jour par le général Paloméros ainsi que le drapeau de la 55e escadre de reconnaissance ont été remis au CEMAA. Trois avions appartenant aux forces aériennes stratégiques sont venus clôturer cette manifestation symbolique et empreinte d’émotion.
La Défense reste, toutefois, présente dans le département du Val d’Oise au travers de la création d’un élément "air" rattaché (EAR) à la base de Défense de Creil. (pris en compte : )