EH 3/67 Parisis

De 01/10/1964 à aujourd'hui


 Avant
Groupe ou Escadron
Escadrille n°
Stationnement 
Equipement 
 23 EH
EH 3/67 Parisis
Villacoublay
 Sikorsky H 34 Alouette II


(2)
Sikorsky H 34 jusqu'en 1970
Alouette II jusqu'au 07/06/1991
Alouette III de 1973 à 2004
AS 355 F1 Ecureuil depuis 1985
AS 555 Fennec depuis 16/01/1990
AS 332 Super Puma de 1995 au 20/08/2004

AS 355 F2 Ecureuil AS 555 AN Fennec

(source Sirpa Air)
La SPA 99 naît le 6 novembre 1917, du dédoublement de l'escadrille 87. Avec comme insigne "Pégase", cette unité est dotée de Nieuport puis de Spad, avant sa dissolution le 14 mai 1919.
Après la guerre, la SPA 99 renaît le 1er juillet 1954 avec la réorganisation de la 10ème escadre de chasse puisque l'escadron de chasse 1/10 reprend ses traditions. L'EC 1/10, baptisé "Parisis" le 22 février 1955, adopte pour insigne "escadron" un double "Pégase" noir et blanc, pour sa première escadrille le "Pégase" noir et pour sa 2ème escadrille l'autre "Pégase" blanc. Le "Parisis" est dissous en février 1958.
Les 22ème et 23ème escadres d'hélicoptères sont rapatriées le 29 juillet 1962. Un détachement permanent de la 23ème EH s'installe à Villacoublay. Dissoutes, les deux escadres laissent place à cinq escadrons.
L'EH 3/67 voit le jour à Villacoublay le 1er octobre 1964. Il reprend le nom de "Parisis" de l'EC 1/10 et l'insigne "Pégase" de la SPA 99. Sa première flotte est constituée de Sikorsky H-34 jusqu'en 1970, et d'Alouette II. Il reçoit en 1973 sa première Alouette III puis, en 1985, ses premiers Ecureuil biturbines AS 355 F1. En juillet 1990 arrivent enfin les AS 555 Fennec. Le 7 juin 1991, la dernière Alouette II de l'EH 3/67 est retirée du service.
Composé depuis 1995 de deux escadrilles aux vocations distinctes, l'EH 3/67 "Parisis" pourrait endosser les insignes de son passé, à savoir un "Pégase" noir pour les hélicoptères légers et un blanc pour les Super Puma. En 1998, le "Parisis" affiche donc une flotte aussi éclectique que ses missions. Le chef des Services techniques doit en effet gérer trois AS 332 Super Puma, trois Alouette III dont deux équipées de caméra thermique CHLIO (caméra héliportée légère infrarouge d'observation), onze AS 555 N Fennec. Portons donc un coup de chapeau mérité à l'ensemble des mécaniciens dont le rôle, souvent obscur, est primordial pour le bon fonctionnement de l'unité.
(source Sirpa Air)

Contribution du 10/07/2009


Le schéma évoqué ci-dessus devient effectif lorsque l'EH 3/67 reprend officiellement les insignes de l'EC 1/10 en 2002 avec les règles suivantes :
- seuls le commandant d’unité et son second ont l’honneur de porter l’insigne de l’ex EC 1/10 qui représente les deux Pégases superposés,
- l'insigne du Pégase noir de la 1ère escadrille est attribué aux membres de l'escadrille MASA (Mesure Active de Sûreté Aérienne),
- l'insigne du Pégase blanc de la 2ème escadrille est attribué aux membres de l'escadrille VIP.
Subtilité de l’histoire, c'est le Pégase traditionnel qui apparaît alors sur les machines.
En autorisant cette reprise de traditions, l'état-major de l'armée de l'air entérine de fait l'existence, au sein du transport militaire, d'un escadron à deux escadrilles (missions, localisation géographique sur la BA107, subordination et machines distinctes). C'est une première, et probablement une dernière, en son sein et au sein des escadrons d'hélicoptères.

Aujourd'hui, l'EH 03/067 n'a plus aucune raison de garder cet insigne et se devrait de reprendre son Pégase initial puisque les Super-Puma de l'EH ont rejoint l'ETEC le 20 août 2004. Ils ont été rattachés à l'ETEC 65 Cellule Hélicoptères.
En 2004, les deux dernières Alouette III Chlio ont été retirées du service. Elles ont été remplacées par des Fennec équipés eux-aussi avec une caméra thermique. Ainsi, l'unité ne met plus en œuvre que des AS555 Fennec (onze en 2009).

Il est bon de rappeler enfin que si le terme Parisis recouvre la monnaie royale en vigueur à partir du Xème siècle, il est avant tout celui de la tribu qui occupait les bords de Seine aux alentours de l’île de la Cité. C’est là l’origine du mot et l'origine du choix des membres de l'EC 1/10.

Voir actualités Armée de l'air du 27/09/2014 du 20/02/2015 et du 04/004/2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(dernière mise à jour 11/07/2016)