Pour mieux comprendre la filiation des Unités de l'Armée de l'Air à Madagascar (merci à Franck Roumy) :
Avant
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Groupe ou Escadron
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Stationnement
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Equipement actuel
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Après
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EOM
85
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Ivato
(Madagascar)
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(1) |
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années 50 (période précise ?) |
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années 50 (période précise ?) |
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MD-315 Flamant |
de fin 1951 à 1964 |
Avant
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Groupe ou Escadron
|
Stationnement
|
Equipement actuel
|
Après
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GLA
50
|
Ivato
(Madagascar)
|
(1)
|
(1) |
|
années 50 (période précise ?) |
|
années 50 (période précise ?) |
|
MD-315 Flamant |
de fin 1951 à 1964 |
Avant
|
Groupe ou Escadron
|
Stationnement
|
Equipement actuel
|
Après
|
GAMOM
50
|
Ivato
(Madagascar)
|
(1)
|
(1) |
|
années 50 (période précise ?) |
|
années 50 (période précise ?) |
|
de fin 1951 à 1964 |
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de début 1957 à 1968 |
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de 1959 à 1964 |
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de 1959 à 1964 |
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de 1965 à ? |
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de 1968 à septembre 1976 |
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de ? à 1992 |
Avant
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Groupe ou Escadron
|
Stationnement
|
Equipement actuel
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ETOM
50
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Saint
Denis de la Réunion
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(*) ET 50 à compter du (date ?)
(1) |
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de 1968 à septembre 1976 |
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de ? à 1992 |
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depuis 1992 |
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de 1973 à xx/08/2015 |
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à compter du 04/06/2015 |
Nord 2501
C 160 Transall Réunion
CN 235-300
voir communiqué de presse de l'Armée de l'air du 26/07/2012
voir actualités
de l'Armée de l'air du 08/06/2015
du 07/07/2015
et du 05/02/2024
© Sirpa Air + contribution Franck Roumy
L'ETOM 50, aujourd'hui basé à La Réunion, est l'un des escadrons d'outre-mer
dont les origines sont les plus anciennes, Son histoire a en fait débuté à
Madagascar, à l'époque où la grande île était encore française. Le 1er juillet
1951, le GAMOM N°50 plus communément appelé GAM 50 voyait le
jour, par fusion de l'EOM 85 "Madagascar" et du GLA 50, deux
unités basées à Ivato. Le groupe, qui disposait alors de Ju 52 Toucan
et de Martinet,
devint rapidement renforcé, dès la fin de cette année 1951, par l'arrivée
de huit MD-315 Flamant.
En 1956, trois escadrilles font leur apparition au sein du GAMOM N°50
(le nom de "Mascareignes", du nom de la mer qui borde les côtes Malgaches
(*) avait été demandé par la SLA N°50 puis par le GLA N°50 mais
celui-ci lui fut refusé par l'état-major. De même, lorsque Madagascar fut
indépendante, une note émanant de l'E.M demanda que soit retiré la carte de
Madagascar figurant sur l'insigne du GAMOM N°50. Chose qui ne fut jamais suivi
d'effet car l'insigne resta tel quel).
Le groupe reçoit quatre C-47 Dakota
au début de l'année 1957, plus appropriés aux dimensions du secteur à couvrir.
En juin 1960, Madagascar accède à l'indépendance, et devient la République
Malgache. Cependant, la présence du GAMOM N°50 reste indispensable
pour la jeune république, à laquelle sont cédés quelques avions entretenus
par les personnels du groupe.
En 1959 et 1960 arrivent des Broussard
et deux hélicoptères Bell 47,
qui resteront présents jusqu'en 1964, année qui verra le départ des Flamant.
L'année suivante voit l'arrivée de la première Alouette II,
et en 1967 le GAMOM N°50 est officiellement rattaché au commandement
du transport aérien militaire. 1968 est marquée par le départ des Dakota,
remplacés par des Noratlas,
et en 1969, le premier Transall
de passage se pose à Ivato, préfigurant la relève future. En mai 1973, suite
à de nouveaux accords franco-malgaches, il est décidé de retirer toute présence
française de Madagascar.Le GAMOM N°50 doit donc déménager pour s'installer
quelques mille kilomètres plus à l'est, sur l'île de La Réunion, déménagement
qui se déroulera durant l'hiver austral pour se terminer par la remise des
clés de l'ancienne base d'Ivato, le 31 Aout à 11h00 aux autorités malgaches.
L'unité est provisoirement installée à la Possession, en attendant la fin
des travaux d'aménagement de la nouvelle base 181 à St Denis-Gillot, qui doit
accueillir le GAMOM N°50 pour le début de 1976, Peu après, le 1er avril
de cette année, le groupe adopte le statut d'escadron, comme l'ensemble des
unités d'outre-mer, et devient l'ETOM 50 que nous connaissons aujourd'hui.
A cette époque, les Noratlas ont presque tous quitté l'unité, remplacés par
des Transall de la 61ème ET, la dernière "Grise"
devant rentrer en France en septembre 1976. L'année suivante, l'ETOM reçoit
son nom de tradition, "Réunion". Puis, en 1992, les dernières Alouette III
sont remplacées par deux AS 355 Fennec.
© Sirpa Air