Actualités Armée de l'air 12 (2015)



Patrouille de France - Salon de Provence (14/01/2015)

Décès du doyen des pilotes de la PAF
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 08/01/2015 19:55
L’adjudant-chef Jacques Rouchon, 93 ans et doyen des pilotes de la Patrouille de France, vient de disparaître. Un dernier hommage lui a été rendu lors de ses obsèques, à Lus-La-Croix-Haute (26), le 6 janvier 2015.

L’adjudant-chef Rouchon fait partie des premiers pilotes de la Grande Dame telle qu’on la connaît aujourd'hui. Il a ainsi accompagné l’installation de l’équipe ambassadrice de l’armée de l’air en 1964, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, année durant laquelle les Fouga Magister revêtent les couleurs tricolores et les pilotes adoptent définitivement la combinaison bleu ciel.
Au cours d’une carrière riche et opérationnelle, le pilote s’était vu remettre de nombreuses décorations dont la Légion d’Honneur et la médaille militaire. (pris en compte )

L'adjudant-chef Rouchon (3ème en partant de la droite) avec les autres pilotes de la PAF en 1964. - © Armée de l'air
(Ndlr) De gauche à droite : Ltt
Perret, Adc Roger, Adj Abadon, Cne Grand'Eury, Adc Rouchon, Adj Bacharan et Adj Combes

Droits : © Armée de l'air


Le Vol à Voile dans l'Armée de l'air (14/01/2015)

Nouvelles appellations pour les centres de vol à voile de l'Armée de l'air
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 22/01/2016 - Auteur : © Armée de l'air - Direction : Armée de l'air
Depuis le 14 janvier 2015, les trois unités vélivoles de l’armée de l’air ont changé d’appellations, mais aussi d’insignes.

Ainsi, le centre de vol à voile de l’armée de l’air (CVVAA) du détachement air 273 de Romorantin devient l’escadron d'instruction au vol à voile (EIVV) "Chambord". Son insigne se présente sous la forme d'un vautour en vol, dont la définition héraldique est : "vautour contourné éployé d'azur et de gueules".

L’appellation du centre militaire de planeurs (CMP) de l'école d’enseignement technique de l’armée de l’air 722 de Saintes devient l’EIVV "Cordouan". Son insigne est homologué sous le numéro A1461. Sa définition héraldique est la suivante : « vautour contourné éployé d’argent et d’or ».

L'escadron d’initiation aéronautique militaire (EIAM) de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence prend le nom d’EIVV "Sainte Victoire".




Droits : © Armée de l'air


EH 3/67 - Abidjan (Côte d'Ivoire) - (20/02/2015)

Côte d'Ivoire : dissolution du détachement "Fennec" des Forces Françaises en Côte d'Ivoire
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 20/02/2015 14:21
Après 42 ans de présence en République de Côte d’Ivoire, le détachement hélicoptère de l’armée de l’Air d’Abidjan a été dissout vendredi 13 février 2015 à l’occasion d’une cérémonie présidée par le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côtes d’Ivoire (FFCI). Avec un équipage de deux pilotes, il a effectué un dernier vol historique dans le ciel ivoirien mercredi 9 février dernier.

D’abord mis pour emploi auprès du commandement des troupes françaises en Côte d’Ivoire (TFCI) du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine (43e BIMa), ce détachement hélicoptère de l’armée de l’Air est rattaché le 22 septembre 2002 au dispositif interarmées "Licorne" pour assurer la protection des ressortissants français et soutenir la Force déployée par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Seule unité de l’armée française à avoir participé à l’intégralité de l’opération "Licorne", l’escadron d’hélicoptère 3.67 "Parisis" qui met en œuvre le Fennec, aura effectué en 12 ans près de 4000 missions de guerre, transporté plus de 8000 militaires et civils et évacué plus de 60 soldats blessés.
Ce détachement de taille très réduite permet d’assurer des missions de sauvetage, de reconnaissance et de renseignement, d’appui, de transport tactique, d’infiltration et d’extraction. Dans un pays où l’instabilité est récurrente, le détachement d’hélicoptères Fennec (DETFENNEC) a prouvé son engagement à plusieurs reprises.
Tout au long de ces années, ce détachement hélicoptère de l’armée de l’air a effectué 11 000 heures de vol pour plus de 12 000 missions de guerre et après avoir sauvé près de 200 personnes, tout le personnel ayant participé à cette aventure se souviendra de cette date avec émotion. (pris en compte )

Côte d’Ivoire : dissolution du détachement "Fennec" des Forces Françaises en Côte d’Ivoire - © DR


Côte d’Ivoire : dissolution du détachement "Fennec" des Forces Françaises en Côte d’Ivoire - © DR


Droits : © Armée de l'air


Paul Ibos - Versailles (Yvelines) - (12/03/2015)

Disparition de Paul Ibos, compagnon de la Libération et ancien pilote du "Lorraine"
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 13/03/2015 16:19

Paul Ibos (v) - © DR


Jeudi 12 mars 2015, Paul Ibos, compagnon de la Libération, s’est éteint à Versailles à l’âge de 95 ans.

Paul Ibos est né le 18 août 1919 à Saigon en Indochine, où son père était général dans l’infanterie de marine. De retour en métropole, il fait une partie de ses études secondaires au lycée Louis-le-Grand à Paris puis au lycée Lakanal de Toulouse. Bachelier, il prépare l’École de l’air au lycée Montaigne de Bordeaux en 1938 et s’engage dans l’aviation le 1er octobre 1939 pour toute la durée de la guerre.
[...] En juin 1940, à l'appel du général de Gaulle et refusant de se résigner à la défaite, il décide de rejoindre l'Angleterre aux côtés de deux camarades, Labit et Forat.
Son arrivée en Grande-Bretagne signe son entrée dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Paul Ibos sera de tous les combats : il participe aux deux campagnes de Libye et effectue plusieurs missions en Méditerranée avant de rejoindre l'Angleterre en 1943. Au sein du groupe "Lorraine", il prend part aux opérations aériennes sur le front de l'Ouest. Il accomplit notamment 74 missions de guerre en 145 h de vol.
Fait Compagnon de la Libération dès 1944, Paul Ibos, était le dernier survivant du groupe "Lorraine" à qui le général de Gaulle a remis en 1945 la Croix de la Libération. Il était également commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations, ainsi que de plusieurs autres décorations.
L'armée de l'air tient à exprimer toute sa tristesse et son soutien envers la famille du défunt.
La biographie complète de Paul Ibos est consultable sur le site de l’Ordre de la Libération

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Nomination - (26/03/2015)

Le général Denis Mercier accède à l'un des commandements suprêmes de l'OTAN
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 25/03/2015 11:36

Le porte-parole de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) a confirmé lundi 23 mars 2015 la nomination du général Denis Mercier, actuel chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), au poste de Supreme Allied Commander Transformation (SACT), l’un des deux commandements militaires les plus élevés de l’Alliance.

Cette nomination est une nouvelle étape dans le parcours déjà très riche du général Mercier au sein de l’Otan.
Pilote de chasse, il a en effet participé au cours des années 80 et 90 à de nombreux exercices organisés par l’Alliance ainsi qu’à l’opération Deny Flight (1993).
En 1997, il rejoint le bureau Otan au sein de l’état-major interarmées (EMIA) à Creil. Officier projet de l’exercice Strong Resolve en 1998, il participe l’année suivante à la planification des opérations de l’Otan au Kosovo.
Affecté de 1999 à 2002 au sein de l’état-major d’AFNORTH à Brunssum (Pays-Bas), il participe au développement du concept de Combined Joint Task Force (CJTF) et assure l’évaluation du poste de commandement du CJTF lors de l’exercice Strong Resolve en 2002.
Chef de cabinet du ministre de la Défense de 2010 à 2012, il participe à toutes les réunions ministérielles de l’Otan ainsi qu’aux deux sommets de l’Otan à Lisbonne (2010) et Chicago (2012). Il est enfin le conseiller du ministre de la Défense pour l’opération de l’Otan (Unified Protector) au-dessus de la Libye.
Les aviateurs de l’armée de l’air sont une nouvelle fois mis à l’honneur avec cette nomination puisque le général Mercier, qui rejoindra Norfolk (Virginie, USA) au mois de septembre, succède à ce poste aux généraux Stéphane Abrial et Jean-Paul Palomeros.

Le général Denis Mercier - © JL Brunet/Armée de l'air

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Baptême promotions CSFO - Salon de Provence (30/04/2015)

Un chapitre important pour les élèves-officiers du CSFO
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 28/04/2015 14:08 - Auteur : Aspirant Julie Beck

Vendredi 24 avril 2015, une cérémonie de baptême des promotions du cours spécial de formation des officiers (CSFO) s’est déroulée sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.

Place Pelletier d’Oisy, sur la base école salonaise. L’ambiance est solennelle. Au pas cadencé, les promotions officiers issus du rang (RANG) 2015, officiers sous-contrat (OSC) 2014 et élèves-officiers du personnel navigant (EOPN) 2014 arrivent sur la place d’armes. Devant les nombreux spectateurs spécialement venus pour l’occasion, les promotions suivent une chorégraphie ultra-millimétrée. Aux ordres des aînés et dans la plus parfaite synchronisation, les jeunes officiers se mettent à genoux, avant que le général Francis Pollet, commandant les écoles d'officiers de l'armée de l'air et la base aérienne 701, annonce les noms de baptêmes. La promotion RANG 2015 porte désormais le nom "Capitaine Constantin Feldzer" et les promotions OSC et EOPN 2014 celui de "Marie Marvingt". Cette prestigieuse cérémonie marque l’entrée des élèves dans leur carrière d’officier. Elle les invite ainsi à servir leur pays, en s’appuyant sur l’exemple des anciens.

Deux parrains de choix : "capitaine Constantin Feldzer" et "Marie Marvingt"

Le capitaine Constantin Feldzer, officier d’aviation : emprisonné à plusieurs reprises, il ne parvint pas à rejoindre la résistance avant 1942. Affecté au groupe de chasse "Normandie-Niemen", en opérations en URSS, il fut encore fait prisonnier dans les camps allemands. Il s'évade en mars 1945 et traverse le front germano-américain près de Darmasdt. Constantin Feldzer décède le 29 décembre 1988 à Paris.

Marie Marvingt, pionnière de l’aviation : sportive émérite, alpiniste renommée, elle est surnommée la "fiancée du danger". Cette femme d’exception va connaître un destin hors norme et compter parmi les femmes d’influence les plus remarquables dans le domaine de l’aviation militaire en inventant le concept d’aviation sanitaire. Elle était, au moment de sa mort en 1963, l’une des femmes les plus décorées de France (34 médailles françaises et étrangères).

Deux parrains dont le dévouement, les actes de courage, les remarquables qualités humaines indiquent l’exemple à suivre pour ces officiers.

Cérémonie de baptême des promotions du CSFO - © Armée de l'air


Cérémonie de baptême des promotions du CSFO - © Armée de l'air


Cérémonie de baptême des promotions du CSFO - © Armée de l'air

Droits : © Armée de l'air


EH 5/67 Alpilles - Orange - (05/06/2015)

L'EH 5/67 "Alpilles" fête ses 40 ans
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 05/06/2015 16:59 - Auteur : Alexandra Milhat / stagiaire au Sirpa Air

Cette année célébre le quarantenaire de l’escadron d’hélicoptères (EH) 5/67 "Alpilles". Une cérémonie s’est tenue sur le site de la base aérienne 115 d’Orange, le 27 mai 2015.

Un escadron aux origines historiques
Présidée par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes, la cérémonie a débuté dans la matinée en présence de nombreuses autorités. Au programme : allocutions du général Soulet et du général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP), honneurs au drapeau et remise de médailles. Dans son ordre du jour, le général Soulet est revenu sur l’origine du "Drakkar", l’insigne de l'"Alpilles", directement hérité des traditions de l’escadron d’hélicoptères 1/67, dissous en 1966 à Bremgarten. "Le "Drakkar", choisi pour sa symbolique du sauvetage et de l’évacuation sanitaire, représente l’esprit offensif et aventureux, a-t-il souligné. Il constitue également l’un des "plus anciens transports de commandos connus".

Des missions variées pour un bilan imposant
Plus de 83 000 heures de vol depuis sa création, dont 38 000 en mission, 1 300 personnes évacuées (inondations ou sauvetages en mer), ou encore 130 blessés secourus. Ces quelques chiffres constituent le bilan de 40 années de missions de l’EH 5/67. Parmi ses missions principales, l’"Alpilles", participe à la posture permanente de sûreté aérienne. 24h/24, 7 jours/7, l’escadron se tient prêt à mettre en œuvre des mesures actives de sûreté aérienne (MASA). "Nous réalisons la surveillance et la protection des points sensibles tels que les centrales nucléaires, les raffineries, les usines de fabrication de missiles", explique le capitaine B., pilote de Fennec. "Des tireurs d’élite complètent alors l’équipage", ajoute-il. En effet, en cas d’intrusion dans l’espace aérien, ces derniers peuvent être amenés à réaliser menaces coercitives. "Nous réalisons également des missions de recherche et sauvetage (SAR - Search & Rescue), qui consistent à porter assistance à un aéronef perdu ou en difficulté, en collaboration avec la gendarmerie ou la sécurité civile", poursuit le capitaine. Dans ce cas de figure, pilotes, médecin et treuilliste se trouvent à bord. L’une des missions les plus marquantes fut le sauvetage d’un avion de tourisme, le 30 mars 2006. Le crash au-dessus de Barcelonnette avait fait un mort et un blessé, secouru par l’escadron. "Ce fut un moment incroyable pour l’équipage, précise le pilote, car il est très rare de retrouver des survivants." (Retrouvez le témoignage du survivant dans la plaquette de l’escadron).

Une unité engagée en opérations extérieures
Depuis 2009, l’EH 5/67 assure le détachement hélicoptère de Libreville, mettant ses capacités au service des éléments français au Gabon. L’escadron est également intervenu lors de l’opération Sangaris, en République centrafricaine. Les Fennec assurent de l’appui feu et de l’appui renseignement au profit des troupes au sol. "En Centrafrique, nos actions ont permis de constater si certains groupes étaient armés. On pouvait également observer si des convois, repérés à des endroits précis, avaient du matériel, ou encore si l’itinéraire emprunté par les forces alliées était libre", détaille le capitaine. Le décollage d’un Fennec sous le feu de l’ennemi, à Bangui, capitale de la République centrafricaine, a été vécu comme un grand moment de tension.

Livret EH 5/67 40 ans (format pdf, 5 MB).

Une autre unité de la base aérienne 115 d'Orange célébrait également ses 40 années d'existence : le centre d'instruction des équipages d'hélicoptères (CIEH) 00/341 "Colonel Alexis Santini".

Depuis sa création, le 1er mai 1975, le CIEH est garant de la qualité de l'instruction du personnel navigant sur hélicoptères. Au coeur de la vie des unités hélicoptères de l'armée de l'air, le CIEH entretient l'héritage légué par les pionniers de voilures tournantes.


Afin de maintenir la qualité de l'instruction dispensée, le CIEH participe étroitement et régulièrement aux engagements opérationnels des escadrons d'hélicoptères de l'armée de l'air.
Du H-34 au Caracal, en passant par l'Alouette II, l'Alouette III, le Puma, l'Écureuil, le Fennec, et le Super Puma, le CIEH a su rassembler en son sein toutes les compétences afin de faire face aux évolutions de l'armée de l'air.
Organe central d'élaboration des formations, le CIEH fournit aux unités opérationnelles le personnel nécessaire à la réalisation des missions pour "combattre et sauver".

Livret des 40 ans du CIEH "Colonel Alexis Santini" (format pdf, 3.36 MB).

Le général Hervé Bertrand passe les troupes en revue - © Armée de l'air


Gros plan sur l'insigne de l'EH 5/67 "Alpilles" - © Armée de l'air


La section de l'EH 5/67 "Alpilles" et son fanion devant un AS 555 Fennec - © Armée de l'air


Droits : © Armée de l'air


Baptême A400M - Colmar-Houssen (29/05/2015)

Cérémonie de baptême de l'A400M Atlas "Ville de Colmar"
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 29/05/2015 16:21

Jeudi 28 mai 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a présidé la cérémonie militaire de baptême de l’avion de transport A400M Atlas MSN 14, appareil arborant désormais sur son fuselage gris le marquage "Ville de Colmar".

Sur le tarmac alsacien, le CEMAA a été accueilli par le dernier commandant de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim avant sa dissolution en 2010, le général David Pincet, actuel commandant de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) du commandement des forces aériennes (CFA). M. Gilbert Meyer, maire de la ville de Colmar, était également présent, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.
Au terme de cette cérémonie, le général Mercier a réaffirmé tout l’attachement qui liait l’armée de l’air à la ville de Colmar, haut lieu de l'histoire militaire française. "Ses habitants ont su tisser des relations étroites avec les générations d'aviateurs qui ont eu la chance de résider dans cette région magnifique. Car ce baptême permet en outre de garder intact le souvenir de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim "Commandant René Pépin", emprise phare de l'armée de l'air entre 1951 et 2010. (…) Les couleurs de la ville de Colmar accompagneront désormais chaque vol de cet avion, partout dans le monde, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, conformément à l'engagement opérationnel de l'armée de l'air".
Le CEMAA a également déclaré que l’A400M Atlas ouvrait "une nouvelle page dans l’histoire du transport aérien militaire. Programme essentiel de la Défense pour lequel la nation consacre un effort important, l'A400M Atlas montre la volonté de la France de se doter d'outils conformes à ses ambitions, au service de la préservation de la paix dans le monde et de la protection de nos compatriotes. (…) Face à ce défi, les hommes et les femmes ayant oeuvré sur le programme ont montré un enthousiasme remarquable et peuvent éprouver une fierté légitime alors que les exemplaires de série continuent à être livrés."
Réceptionné le 18 décembre 2014 par l’armée de l’air, le MSN 14 est le sixième appareil livré par l’industriel. Il est également le troisième exemplaire baptisé, après les Atlas "Ville d’Orléans" et "Ville de Toulouse". Quelques semaines après son arrivée dans les forces aériennes, le MSN 14 s’élançait déjà avec succès pour le premier tour du monde réalisé par un Atlas.

L'Atlas MSN 14 a été baptisé "Ville de Colmar" - © Armée de l'air


L'appareil arbore désormais le flocage de la Ville de Colmar - © Armée de l'air


Le général Denis Mercier, CEMAA, entouré des autorités civiles locales - © Armée de l'air


Le CEMAA a remis une maquette de l'A400M Atlas au maire de Colmar, Gilbert Meyer - © Armée de l'air


Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


Nomination - (04/06/2015)

Le général André Lanata nommé au poste de chef détat-major de L'Armée de l'air
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 04/06/2015 11:18

Sur décision du Conseil des ministres du 03 juin 2015, le général de corps aérien André Lanata a été nommé chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Le général Lanata prendra ses fonctions le 21 septembre 2015 et sera élevé aux rang et appellation de général d’armée aérienne à la même date.

Actuel sous-chef d’état-major "plans" à l’état-major des armées, le général André Lanata succèdera au général Denis Mercier qui occupe la fonction de CEMAA depuis le 17 septembre 2012 et est amené à rejoindre prochainement l’Otan en tant que Supreme Allied Commander Transformation.
Diplômé de l’École de l’Air (promotion 1981 "Colonel Rossi dit Levallois"), le général Lanata a, au cours de sa carrière, occupé de nombreuses responsabilités au sein de l’armée de l’air et du ministère de la Défense.
Officier rédacteur au bureau "programmes d’armement" de l’état-major de l’armée de l’air dès 1993, il est ensuite affecté sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey où il prend le commandement d’un escadron de chasse évoluant sur Mirage 2000D.
Suite à un passage à l’état-major des armées de 2000 à 2004, il prend le commandement de la base aérienne 188 de Djibouti, où il est également nommé commandant des forces aériennes françaises stationnées à Djibouti et de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA).
De retour sur le territoire national, il intègre, de 2006 à 2008, l’état-major de l’armée de l’air en tant que chef du bureau "plans". Il rejoint ensuite l’état-major des armées, au poste de général sous-chef "opérations", fonction qu’il occupe de 2011 à 2013.
Pilote de chasse ayant débuté sa carrière sur Mirage F1-CR, le général Lanata totalise 146 missions de guerre réalisées de nombreux détachements en opérations extérieures (Afrique, Guerre du Golfe, ex-Yougoslavie).
Son père, le général Vincent Lanata, avait été également CEMAA de 1991 à 1994.

Portrait du général André Lanata - © Armée de l'air


Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


ET 50 - DA 181 - La Réunion (09/06/2015)

La Réunion : arrivée du 1er CASA CN 235-300
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 08/06/2015 14:20

Le premier CASA CN 235, affecté à l’escadron de transport 50 « Réunion », s’est posé jeudi 4 juin 2015 sur le détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros ». Il sera prochainement rejoint par un second appareil.

Le premier des deux CASA CN 235-300, qui équipera l’escadron de transport (ET) 50 "Réunion", a décollé le 1er juin de la base aérienne 110 de Creil. Il a effectué plusieurs escales avant d’arriver à destination : Algérie, Tchad, République démocratique du Congo et Tanzanie ont vu passer cet avion de transport tactique portant la cocarde tricolore.
Le CASA CN 235-300 a vocation à remplacer le Transall C160 dont la mise en place au sein des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien remonte à 1973. Il fait partie des huit derniers appareils nouvelle version, livrés à l’armée de l’air en 2013. La manœuvre de remplacement des appareils de l’ET 50 "Réunion" se poursuivra avec l’arrivée du second CASA 235-300 mi-juillet, date à laquelle le premier Transall sera retiré. Le deuxième C160, quant à lui, quittera définitivement le sol réunionnais début août. (pris en compte )

© Armée de l'air


© Armée de l'air
(Ndlr) Il est à noter que l'appareil porte sur son flanc droit, l'insigne (A 836) de Escadron de Soutien Technique Aéronautique (ESTA) 2E.062 "Oise"


Droits : © Armée de l'air


EFSOAA - BA 721 - Rochefort (24/06/2015)

Cérémonie annuelle de l'Ecole de formation des sous-officiers de l'Armée de l'air
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 26/06/2015 09:24

La cérémonie annuelle de l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) s’est déroulée sur la place d’armes de la base école de Rochefort, le 24 juin 2015.

Cette cérémonie, présidée par le chef d’état major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, met à l’honneur les élèves de l’armée de l’air, de l’aéronautique navale, de l’aviation légère de l’armée de terre et de la gendarmerie nationale, formés à Rochefort entre juin 2014 et juin 2015.
Moment symbolique dans la carrière d’un sous-officier, l’événement a débuté par l’arrivée du célébre "mille-pattes", lors duquel les élèves s’avancent en rang, prenant la forme du myriapode. Quatre Rafale appartenant au régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niemen", basé à Mont-de-Marsan, ont ensuite effectué un passage aérien.
Au cours de cette cérémonie, la remise de décorations et de poignards aux adjudants de l’armée de l’air et de sabres aux premiers maîtres de l’aéronautique navale récemment promus, ont mis le personnel à l’honneur.
Le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, s’exprimant devant l’ensemble des jeunes sous-officiers et leurs familles, a souligné la valeur de l’engagement des élèves.
La promotion a également reçu le nom de son parrain, le sous-lieutenant Roger Penverne, auquel un hommage a été rendu. La cérémonie a été clôturée par un second passage des Rafale devant les hautes autorités, les associations patriotiques et les familles des quelque mille sous-officiers et officiers mariniers.

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Promotion 2014-2015 EFSOAA - Rochefort - parrain : Sous-Lieutenant Roger Penverne



(source © Yves Donjon - Ceux de Normandie-Niémen)
Penverne est né le 31 mars 1918 à Lanester (Morbihan).
Il s'engage dans l'armée de l'Air pour cinq ans, le 30 septembre 1936. Il passe par la base école de Rochefort, puis est affecté à la base aérienne de Chateauroux, le 28 octobre 1936. Il est breveté mécanicien avion, puis est admis à l'école de mitrailleur sur la base de Cazaux. Durant les années 1937 et 1938, il est basé au Maroc, à Casablanca, au GAO (groupe aérien d'observation) n° 589.
Le 25 janvier 1939, Roger Penverne est admis à l'école de pilotage d'Aulnat où il est breveté pilote militaire. Le 23 novembre 1939, il est affecté au Bataillon de l'Air n° 125, puis il se replie avec la base d'Istres sur l'Afrique du Nord, le 23 mai 1940, avant d'être mis en congé d'armistice le 9 septembre suivant. Le 26 novembre 1940, il est rappelé sur la base de Meknès et est affecté au groupe aérien II/23 trois jours plus tard.
Le 11 novembre 1941, il se rengage pour un an à Meknès. Il arrive à Rabat le 16 décembre 1941, dans l'espoir de pouvoir suivre les cours des EOA (élève officier d'active). Nommé sergent-chef pilote, le 3 octobre 1942, il se rengage dans l'armée de l'Air pour un an, le 24 du même mois. Le 8 janvier 1943, il est affecté au groupe de chasse I/2 "Cigognes" stationné sur la base de Meknès, au Maroc.  
Roger Penverne se porte ensuite volontaire pour le "Normandie", et rejoint le groupe en Russie, à Toula, le 7 janvier 1944. Il est affecté à la 3ème escadrille "Cherbourg".

Il obtient sa première victoire aérienne le 13 octobre 1944, en détruisant un Junkers Ju 88 au-dessus de Schirwindt, en Prusse-Orientale. Le 21 octobre, il abat un Messerschmitt Bf 109 dans la région de Goumbinnen. Deux jours plus tard, c'est au tour d'un Focke-Wulf Fw 190 d'être sa victime, toujours au-dessus de Goumbinnen. Sa quatrième victoire est obtenue le 16 janvier 1945, au détriment d'un nouveau Fw 190, dans la région de Kussen.
Le 5 février 1945, l'aspirant Penverne disparaît au cours d'un engagement extrêmement sévère avec une douzaine de chasseurs allemands Fw 190, dans la région de Pillau, en Prusse-Orientale.
Crédité de 4 victoires aériennes homologuées, Roger Penverne est titulaire de la Médaille militaire et la Croix de guerre 39-45. L'Ordre de la Guerre pour le salut de la Patrie lui est attribué à titre posthume, le 23 février 1945.
Lanester, sa ville natale, lui a rendu hommage par une "Place Roger Penverne".
Le 1er octobre 2010, sur la base école 721 de Rochefort, le chef d'état-major de l'armée de l'Air, le général Jean-Paul Paloméros, a inauguré l'espace "Mémoire et Traditions" baptisé "Sous-lieutenant Roger Penverne". Ce nouveau pôle dédié au souvenir des aviateurs est situé dans le centre récréatif et culturel de la base aérienne. La plaque "Sous-lieutenant Roger Penverne" a été officiellement dévoilée, avec une grande émotion, par madame Marthe Lebouedec, sœur de l'aviateur.
(source © Yves Donjon - Ceux de Normandie-Niémen)


Droits : © Armée de l'air


Mirage IV P - ERS 1/91 Gascogne - Mont-de-Marsan (23/06/2015)

Il y a dix ans : dernier vol du Mirage IV
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 29/06/2015 15:48

Le 23 juin 2005, le Mirage IV P n°59 de l’escadron de renseignement stratégique (ERS) 1/91 "Gascogne", se posait pour la dernière fois sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, pour son retrait de service.

Lancé le 28 novembre 1956 par la société Dassault, le programme Mirage IV s’est concrétisé par le vol d’un premier prototype de chasseur bombardier bimoteur baptisé Mirage IV 01, le 17 juin 1969.
Deux ans plus tard, le 12 octobre 1961, le premier Mirage IV A prenait les airs, ouvrant une lignée de 4 prototypes et de 62 appareils de série.
En 1995, il fait partie des cinq avions maintenus en état de vol pour effectuer des missions de reconnaissance à longue distance et de guerre électronique. L’appareil, de 33 tonnes au décollage, vole à deux fois la vitesse du son à 18 000 mètres d’altitude, la capacité de ravitaillement en vol l’amenant à la portée de tous ses objectifs.
Le commandant Eric Pintat, aux commandes de l’appareil et chef des opérations de l’escadron "Gascogne", le lieutenant-colonel René Dupré, commandant en second de l’unité, et tout l’équipage, comptaient plus de 5500 heures de vol sur cet appareil. Désormais exposé sur la base aérienne 110 de Creil, le Mirage IV P n°59 rappelle à tous les aviateurs son rôle essentiel dans la transfiguration de l’armée de l’air dans les années 1960. Fruit de la volonté affirmée des plus hautes instances de l’Etat, il marque l’accession de la France au rang de puissance nucléaire.

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Mirage IV P n° 59 (CF) - ERS 1/91 Gascogne (SAL 28 - SPA 79) - Mont de Marsan - 23 juin 2005 © Armée de l'air



DA 277 - Varennes-sur-Allier - (30/06/2015)

Fermeture du détachement air de Varennes-sur-Allier
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 03/07/2015 16:40

Mardi 30 juin 2015, le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes a présidé la cérémonie de dissolution du détachement air 277 (DA 277) "Capitaine Albert Rousseau" de Varennes-sur-Allier. Il était accompagné du colonel Philippe Dedobbeleer, à la tête du DA 277 depuis trois ans.

Les anciens commandants de ce site étaient venus en nombre pour assister à la fermeture du DA 277, riche d'une histoire de 80 ans. Rappelons qu'il est devenu en 1946 l'un des entrepôts majeurs de l'armée de l'air : l'entrepôt de l'armée de l'air 606. Ce dernier connut un tel essor qu'il devient, en 1964, la base aérienne 277. Le 1er juin 2000, dans le cadre des restructurations de l'armée de l'air, la BA 277 prend le statut de détachement air. Et c'est après la parution du Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale en 2013, que sa dissolution a été planifiée à l'été 2015.
Au cours de la cérémonie, le drapeau de la 11e escadre aérienne, unité de bombardement, confié à la BA 277 le 28 août 1990, a été remis au service historique de la Défense. Un chapitre important de l'histoire de l'armée de l'air dans la région varennoise s'est clôt. Le général Soulet a également remis huit décorations dont trois médailles militaires, une croix du combattant, une médaille Outre-Mer, agraphe Sahel, deux médailles de la Défense nationale, échelon argent et une, échelon bronze, agraphe opérations extérieures. (pris en compte )

Fermeture de Varennes-sur-Allier - © Armée de l'air


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