Communiqués
de presse 04 (2012-2013)
ET 3/61 Poitou - Orléans
(04/09/2012)
Un premier DHC-6 Twin-Otter au "Poitou"
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 03/09/2012 18:38
À la suite de la décision d’affecter deux DHC6 à l’escadron de transport (ET)
3/61 "Poitou"
de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans, l’ET 3/61 a réalisé, du 21 au 30 juillet
2012, le convoyage d’un DHC-6
Twin-Otter de l’escadron de transport outre-mer (ETOM) 68 "Guyane"
stationné à Cayenne.
Le 13 juillet, l’équipage du Twin-Otter, constitué de deux pilotes, un navigateur
et deux mécaniciens débute un périple digne des pionniers de l’aéropostale pour
rallier Orléans (l’autonomie de l’aéronef imposant une route par l’Atlantique
Nord). Après avoir réalisé une première partie en solitaire depuis le continent
sud américain, survolant les Caraïbes, la côte Est américaine et le Canada, l’équipage
est rejoint à Québec, le 21 juillet 2012, par un Transall C 160
du "Poitou".
Le Transall a pour mission d’assurer au-dessus de l’Atlantique Nord le largage
de matériel de survie maritime et terrestre ou d’assister le DHC6 en cas d’accident
dans ces eaux glacées ou ces régions inhospitalières. Dès lors, le C 160 accompagne
son "petit frère" du Poitou, à travers le grand nord canadien via la
fameuse escale de Kuujjuak, le Groenland, l’Islande, les Îles Féroé et la Grande
Bretagne pour enfin rejoindre la France, le 30 juillet 2012. À son arrivée sur
la BA 123, le DHC6 reçoit l’accueil de ses nouveaux compagnons d’armes de l’unité.
Encadré par un C 160 et un C 130, il arrive sain et sauf dans son nouveau foyer
: l’ET 3/61 "Poitou".
Les deux DHC6, leurs équipages et leurs mécaniciens formeront la troisième escadrille
de l’unité qui reprendra les traditions de la F121.
Les escadrilles F118, F119 et F121, formant le groupe de bombardement n°7
de la Première Guerre mondiale et le groupe de bombardement I/19 de la Seconde
Guerre,
seront ainsi de nouveau rassemblées au sein de l’ET 3/61 "Poitou". (pris
en compte : )
Droits : © Armée de l'air
Ecole de l'Aviation de Chasse 314 "Christian
Martell" - Tours (14/09/2012)
Reprise de traditions à Tours
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 14/09/2012 12:08 - Auteur : Adj Jean-Laurent Nijean
Jeudi 13 septembre 2012, une cérémonie de reprise des traditions de trois escadrons
prestigieux de l’armée de l’air s’est déroulée sur la base aérienne 705 de Tours,
sous la présidence du général Hugues Néret, commandant la brigade aérienne de
l’aviation de chasse du commandement des forces aériennes.
Les deux escadrons d’instruction en vol de l’école de l’’aviation de chasse 314
(1er EIV et 2e EIV) ont reçu officiellement les fanions des escadrons de chasse
3/4 Limousin
et 3/13 Auvergne.
Ces deux escadrons de chasse étaient auparavant réunis au sein de la 9e escadre
de chasse.
Le STANEVAL (escadron de standardisation et d’évaluation) a, quant à lui, repris
les traditions de l’escadron de chasse 4/11 Jura.
Après la remise des fanions des escadrons et des escadrilles, deux Mirage 2000
N
ont réalisé une présentation tactique pour le plus grand plaisir du personnel
présent et des anciens. Cette démonstration en vol a été suivie d’un défilé des
troupes au sol, survolé par un défilé aérien de trois Alphajet.
À la fin de la cérémonie, le général Néret s’est exprimé au cours d’une allocution
: "Nous avons tenu a montré à nos anciens ici présents, l’importance que
l’armée de l’air accorde à ses traditions. Nous préservons les valeurs qu’ils
nous ont transmises."
Un office religieux a ensuite été célébré dans la paroisse de la base aérienne
705 par l’aumônier catholique Gladieux en l’honneur des disparus de la 9e escadre
de chasse (réunissant le "Limousin" et l’"Auvergne"), et du
transfert de la cloche de la paroisse de la base aérienne 128 de Metz, gravée
de la 9e escadre de chasse. (pris
en compte : )
Remise
du fanion du 3/13 Auvergne - © Armée de l'air
Cérémonie
de reprise des traditions de trois prestigieux escadrons de l'Armée de
l'air - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
EC 2/30 Normandie Niémen -
Mont-de-Marsan (17/09/2012)
Le Normandie-Niémen souffle ses 70 bougies
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 17/09/2012 17:09
"70 ans, c’est à la fois très long et très court!". Ces mots prononcés
par le général Jean-Paul Paloméros,
chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), illustrent la vigueur du souvenir
du "Normandie-Niémen", en dépit des 70 ans qui se sont écoulés
depuis sa création.
Le régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niémen"
a célébré ses 70 ans d’existence, vendredi 14 septembre 2012, sur la base aérienne
118 de Mont-de-Marsan. Cette journée de festivités a débuté par une cérémonie
militaire chargée d’émotion et de solennité. Cette dernière s’est déroulée en
présence de certaines des plus hautes autorités civiles et militaires françaises
et russes. Le général Paloméros était accompagné de son homologue russe, le lieutenant-général
Viktor Nikolaevitch Bondarev, tandis que M. Alexandre Orlov, ambassadeur de la
fédération de Russie en France, faisait partie d’une délégation officielle de
haut rang.
Cette cérémonie à la mémoire des glorieux anciens du "Normandie-Niémen"
a été l’occasion pour le général Paloméros de remettre les fanions des prestigieuses
escadrilles SPA 91,
SPA 93
et SPA 97
au personnel du "Normandie-Niémen". Certains des appareils ayant équipé
l’unité encadraient les troupes en armes : un Yak3,
avion russe de la Seconde Guerre mondiale, un Mirage F1,
ainsi qu’un Rafale peint aux couleurs des 70 ans du régiment de chasse. Dans les
rangs de la cérémonie se tenaient fièrement certaines figures historiques du "Normandie-Niémen"
comme Georges Masurel, 91 ans, mécanicien-avion de novembre 1942 à octobre 1943
lorsque l’unité opérait depuis la base soviétique d’Ivanovo, à 250 km au nord-est
de Moscou. Georges Masurel termina le conflit comme pilote au sein des groupes
de chasse "Picardie"
et "Ardennes".
"Je souhaite adresser mes remerciements aux anciens du "Normandie-Niémen"
présents aujourd’hui, ainsi qu’à leurs familles, a déclaré le général Paloméros
à l’issue de la cérémonie. Nous puisons nos racines dans le sacrifice de ceux
et celles qui se sont engagés pour la liberté en choisissant de ne pas renoncer
à combattre. Nous devons nous inspirer de cet exemple de courage." "C’est
grâce aux sacrifices consentis par le "Normandie-Niémen" que le jour
de la Victoire est devenu plus proche", a estimé pour sa part le général
Bondarev.
Avec 5240 missions et 273 victoires confirmées, le régiment de chasse "Normandie-Niémen"
est l’une des plus prestigieuses unités militaires françaises. Créé le 1erseptembre
1942 par le général de Gaulle pour représenter la France Libre sur le front de
l’Est, son épopée durant la Seconde Guerre mondiale constitue une des pages les
plus glorieuses de l’histoire de l’armée de l’air.
Le "Normandie-Niémen" reste aujourd’hui l’un des plus puissants symboles
de la fraternité d’armes entre la France et la Russie. "Cette unité constitue
un trait d’union entre nos deux pays", a estimé le général Paloméros, dévoilant
avec son homologue russe de nombreux projets de coopération bilatérale. "Nous
réfléchissons actuellement à organiser très prochainement des exercices communs,
a confirmé le général Bondarev. Nous souhaitons que ces entraînements s’ancrent
dans les traditions de nos forces aériennes. Par ailleurs, nous devrions également
multiplier les échanges d’officiers entre les deux pays."
La journée s’est achevée par une démonstration de la Patrouille de France qui,
en l’honneur de la délégation russe, a débuté ses acrobaties par un passage "blanc-bleu-rouge"
aux couleurs du drapeau de la Russie.
Les
trois commandants d'escadrilles posent devant un Yak3 aux couleurs du Normandie
Niémen - © Armée de l'air
Georges
Masurel, vétéran du Normandie-Niémen, encadré par les chefs d'états-majors des
forces aériennes russes et françaises. - © Armée de l'air
Rafale
décoré pour les 70 ans du Normandie Niémen - © Armée de l'air
70
ans d'histoire symbolisés dans cette patrouille entre deux Rafale et un Yak3 -
© Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
EC 1/2 Cigognes - Luxeuil
(28/09/2012)
Célébration des 100 ans de la SPA3 "Guynemer"
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 28/09/2012 16:58 - Auteur : slt Alexandra Lesur-Tambuté
Le 28 septembre 2012, la SPA 3 "Guynemer",
plus ancienne escadrille de l’escadron de chasse 1/2 "Cigognes" de la
base aérienne 116 de Luxeuil, a fêté ses 100 ans. Cet anniversaire coïncidait
avec "la journée des Cigognes", un rassemblement des anciens qui a lieu
tous les deux ans.
Présidée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air,
une cérémonie a rendu honneur à cette célébre escadrille sous les couleurs de
laquelle les plus grands noms de l’aviation militaire française se sont illustrés.
Parmi eux, le célébre Guynemer
et aussi d'autres As de l'aviation (Dorme,
Heurtaux,
Deullin).
Après la revue des troupes et la lecture de l’ordre du jour, une démonstration
en vol a été organisée. Dans le ciel luxovien, plusieurs ambassadeurs de l’armée
de l’air se sont succédé dont la patrouille de France avec leurs Alphajet,
le solo Display Rafale,
et l’équipe de voltige de l’armée de l’air avec un Extra 330.
Un F18 Suisse était aussi de la partie, sans oublier une patrouille de quatre
Mirage 2000-5
de l’escadron de chasse 1/2 "Cigognes" en clôture du défilé aérien.
Au sol, des avions militaires et civils étaient exposés dont un Mirage 2000-5,
fraichement repeint pour l’événement et arborant fièrement les couleurs du "Cigognes"
L’histoire de la SPA 3 dite de "Guynemer"
Créée en juillet 1912, à Avord, sous le commandement du lieutenant Bellanger,
la BL 3,
future SPA 3, est la première escadrille officiellement dédiée à la chasse.
Elle prend une part active aux opérations de la première guerre mondiale : missions
de reconnaissance, réglages d'artillerie, bombardement, missions de chasse.
Le capitaine Brocard, alors commandant du groupe de chasse
associant les escadrilles n°3, 103, 26, 73 et 67, choisit comme emblème la fameuse
Cigogne, "oiseau annonciateur du printemps en Alsace".
Aujourd’hui, l’escadron de chasse 1/2 "Cigognes" est constitué des
escadrilles SPA 3,
SPA 103
et SPA 26.
Doté de Mirage 2000-5, il assure des missions spécialisées dans la protection,
la surveillance et l’interdiction de l’espace aérien. Cette mission de sûreté
aérienne s’inscrit dans le cadre de la posture permanente de sûreté (PPS), sur
le territoire national.
dossier de presse centenaire de la SPA3 (format pdf, 3 MB).
La
SPA 3, une des trois escadrilles du 1/2 "Cigognes" a fêté ses 100
ans - © Armée de l'air
Le
Mirage 2000-5 repeint en vol - © Armée de l'air
Le
Mirage 2000-5 repeint pour la "journée des Cigognes" - © Armée de
l'air
Droits : © Armée de l'air
Général Stéphane
Abrial - BA 117 - Paris Victor (02/11/2012)
Adieux aux Armes du général Abrial : Quarante
ans sous l'uniforme
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 18/10/2012 15:51 - Auteur : Lieutenant Charline Redin
Vendredi 12 octobre 2012, le général Stéphane Abrial a fait ses adieux aux armes
dans la cour d'honneur de l'École militaire. À l’occasion de cet événement, il
a accepté de revenir sur sa carrière et les temps forts de ses quarante années
passées au sein de l’armée de l’air. Rencontre avec cet aviateur qui n’a jamais
eu peur "de sortir des sentiers battus".
Le
général Stéphane Abrial - © Armée de l'air
C’est toujours avec cette même élégance qui le caractérise que le général Abrial
se retire de la vie militaire. "Quarante ans sous l’uniforme, cela vous marque",
lance-t-il avec humour et un brin d’émotion. C’est avec un peu de nostalgie que
l’officier va ranger définitivement sa casquette blanche d’aviateur. "La
prochaine fois que je remettrai mon uniforme, ça sera pour le mariage de ma fille
maintenant ! plaisante-t-il. Même si je quitte l’institution, je continuerai à
en suivre les évolutions."
Aujourd’hui, l’officier a décidé de poser ses valises, à Paris, avec sa famille,
"mon fils a commencé la faculté à l’université du Panthéon, tandis que ma
fille poursuit ses études aux États-Unis. Je conserve ainsi un lien transatlantique.
Je suis content d’avoir retrouvé la France après une riche carrière à l’international".
Pour cette cérémonie d’adieux aux armes, le général Abrial a convié ses amis militaires
et civils, "tous ceux avec qui j’ai partagé des moments forts, aussi bien
heureux que difficiles".
Désormais, le général se sent comblé et reconnaissant envers l’armée de l’air
"pour tout ce qu’elle m’a permis de faire et de vivre. Ma carrière militaire
aura été rythmée par l’international, l’opérationnel et le politico-militaire".
Pas facile de revenir en quelques minutes sur ces années aussi riches qu’atypiques.
Le leitmotiv de l’officier pendant quarante ans : "Il ne faut pas avoir peur
de sortir des sentiers battus !"
Lorsque le général Abrial regarde par-dessus son épaule, il ne peut oublier ses
débuts en tant que pilote de chasse et son expérience en Allemagne en 1981, lorsqu’il
devient commandant d’escadrille sur Phantom à l’escadron 742 "Zapata"
de la 74e escadre de chasse "Mölders" de la Luftwaffe. De retour en
France en 1984, il devient commandant en second de l’escadron de chasse 1/2 "Cigognes"
basé à Dijon, puis commandant de l’escadron 2/2 "Côte-d’Or" jusqu’en
1988. Des souvenirs encore très forts dans la mémoire du général, "ce fut
pour moi une expérience formidable que de vivre les débuts du Mirage 2000 à Dijon",
se remémore-t-il avec un soupçon de nostalgie. Fort de cette expérience, le général
Abrial deviendra par la suite chef du détachement de transformation sur Mirage
2000 du premier escadron de l’armée de l’air hellénique, à Tanagra en Grèce. Après
avoir commandé la 5e escadre de chasse d’Orange et l'avoir emmenée en opérations
pendant la Guerre du Golfe, il s’envole en 1991 de l’autre côté de l’Atlantique
au Air War College à Montgomery, aux États-Unis. À son retour, il occupera la
fonction d’adjoint au chef de cabinet du chef d’état-major de l’armée de l’air
à Paris, puis adjoint au chef de cabinet du chef d’état-major des armées en 1995.
Il s’envole ensuite, direction Bruxelles, afin d’assumer la fonction de chef de
branche à l’état-major international de l’Otan. En 2000, il revient à Paris en
qualité d’adjoint au chef de l’état-major particulier du président de la République
puis, en 2002, de chef du cabinet militaire du Premier ministre. "Cette expérience
à l’Élysée et à Matignon m'aura apporté une compréhension des relations politico-militaires
qui m'a beaucoup aidé dans la suite de ma carrière", confie-t-il lors de
l’entretien. Il poursuit, "en 2005, j’ai eu l’honneur d’assurer le commandement
de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Je conserve de ce
passage au CDAOA le souvenir précis de deux opérations menées dans le cadre de
la Force de réaction rapide de l’Otan, l’une pour les sinistrés américains après
le passage de l’ouragan Katrina et l’autre au profit des victimes du tremblement
de terre au Pakistan".
En 2006, le général Abrial est nommé chef d’état-major de l’armée de l’air. Après
"ces trois années extraordinaires où j’ai eu le privilège de commander les
hommes et les femmes de l’armée de l’air", il est envoyé aux États-Unis et
devient le premier non-Américain à être nommé à la tête de l’un des deux commandements
suprêmes de l’Otan, l’ACT (Commandement Allié pour la Transformation) à Norfolk,
en Virginie. "Prendre ce commandement interarmées et international complètement
tourné vers l’avenir fut une véritable ouverture de domaine. Et après trois ans
extrêmement denses, c’est avec fierté que j’ai passé le relais le mois dernier
au général Paloméros".
Avant de quitter la vie militaire, le général Abrial souhaite transmettre à la
nouvelle génération d’aviateurs son enthousiasme en cette période de restructuration
des armées: "Il ne faut jamais rêver d'un soi-disant âge d’or du passé. Toutes
les époques considèrent que demain est plus difficile qu'hier. Mais ceux qui ont
fait le bon choix de servir la France, sous l’uniforme de l’armée de l’air, doivent
faire face. Il faut s’adapter, c’est tout, et bâtir son propre âge d'or".
Et d’ajouter, "il ne faut pas avoir peur de sortir des schémas traditionnels,
d'aller vers l'inconnu. Toutes les expériences sont enrichissantes et contribuent
à l’intérêt d’une vie".
Le
général Stéphane Abrial quitte l'armée de l'air après 40 ans de service.
- © Armée de l'air
Les
trois derniers chefs d'état-major étaient réunis le temps d'une photo - ©
Armée de l'air
De gauche à droite : les GAA Jean-Paul Paloméros,
Stéphane Abrial
et Denis Mercier.
Mirage F1
CT - ER 2/33 Savoie - Mont de Marsan (22/10/2012)
Le Mirage F1 CT n° 226 a rejoint sa dernière base
à Châteaudun
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 22/10/2012 19:12
Mardi 16 octobre 2012, le dernier Mirage F1 CT a quitté les forces aériennes actives
en rejoignant l’entrepôt de l’armée de l’air 601 de la base aérienne 279 de Châteaudun.
Pour gagner sa dernière base d’attache, le Mirage F1 CT n°226 s’est envolé de
la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan aux commandes du capitaine Mathieu Delattre,
pilote totalisant plus de 5000 heures de vol. Au cours de ce vol, l’avion de chasse
tactique était escorté par un Mirage F1 CR de l’escadron de reconnaissance 2/33
"Savoie" et un Mirage F1 B piloté par le lieutenant-colonel Vinot-Préfontaine,
commandant l’escadron "Savoie".
Désormais retiré du service, le Mirage F1 CT était encore récemment utilisé en
opérations, notamment durant Harmattan en Libye ou plus récemment pendant Épervier
au Tchad.
Entré en service au sein de l’armée de l’air en 1992, le Mirage F1 CT est la version
tactique du Mirage F1 C, avion de chasse d’interception. Au total, une soixantaine
d’avions de ce type furent produits.
Aujourd’hui, l’escadron 2/33 "Savoie" de Mont-de-Marsan exploite toujours
une vingtaine de Mirage F1 CR, avions spécialisés dans la reconnaissance aérienne.
(pris en compte
: )
Voir aussi
Le
dernier Mirage F1 CT, le n° 226 (118-QS), en route vers Châteaudun, sa destination
finale - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
Roland de la Poype - Normandie-Niémen
(26/10/2012)
Disparition de Roland de la Poype, compagnon de la Libération
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 25/10/2012 11:08
Le colonel Roland de la Poype, compagnon de la Libération, ancien pilote des forces
aériennes françaises libres (FAFL), est décédé le 23 octobre 2012 à Saint-Tropez
(Var).
Roland Paulze d’Ivoy de la Poype est né le 28 juillet 1920 aux Pradeaux, dans
le Puy-de-Dôme. Fils d'un colonel de réserve tué par l'ennemi en mai 1940, Roland
de la Poype s'engage le 5 décembre 1939 au bataillon de l'air 131 du Mans. Affecté
comme élève pilote à l'école élémentaire de pilotage d'Angers, il est promu caporal
et breveté pilote en février 1940.
Répondant à l'appel du 18 juin du général de Gaulle, il rallie l'Angleterre le
24 juin en embarquant clandestinement sur l'Ettrick, un bateau polonais. Arrivé
à Plymouth, il rejoint les FAFL. Il prend part à l’expédition de Dakar puis à
la campagne du Gabon en qualité de mitrailleur du groupe réservé de bombardement
(GRB n°1).
En novembre 1940, il est renvoyé en Grande-Bretagne pour parfaire son entraînement
dans les écoles de pilotage de la Royal Air Force. Il débute à Odiham en février
1941, poursuit à Sywell en avril et termine à Ternhill en juillet. A partir d’octobre
1941, Roland de la Poype suit les cours de l’Operationnal Training Unit de Llandow
au Pays de Galles avant d’être affecté au Squadron 602 en février 1942 au sud
de Londres.
Pendant six mois, il escorte des bombardiers dans leurs missions. Promu au grade
d’aspirant en mars 1942, il endommage un Messerschmitt 109 le 13 avril et abat
son premier avion ennemi, également un Messerschmitt 109, le 22 août. Après une
soixantaine de missions, il se porte volontaire pour rejoindre le Groupe de chasse
n°3 "Normandie" qui se constitue au Moyen-Orient avant de partir pour
la Russie fin novembre 1942.
Sous-lieutenant, pilote chef de patrouille, à bord de son Yak 3 de fabrication
soviétique, Roland de la Poype se distingue pendant les opérations d'Orel, de
Briansk, d'Ielna, de Smolensk, de Vitebsk, d'Orcha, de Borissov, de Minsk et bien
sûr du Niémen. Au cours des batailles du front de l’Est, il abat 15 appareils
ennemis. Fait "héros de l’Union soviétique" avec son camarade Marcel
Albert, Roland de la Poype reçoit le commandement de la 1ère escadrille avec le
grade de capitaine.
Roland
de la Poype, 2e en partant de la gauche, pose
aux côtés d'autres pilotes français devant un Yak - DR
La guerre terminée, le "Normandie" rejoint la France et arrive au Bourget
le 20 juin 1945. Comme tous les autres pilotes survivants du régiment, Roland
de la Poype, en raison de sa conduite au combat, titulaire de 10 citations à l’ordre
de l’armée aérienne et de 2 citations à l’ordre de l’aviation de chasse, et totalisant
1 200 heures de vol, est autorisé par Staline à ramener son Yak 3 sur le territoire
français.
Affecté au 2e bureau de l’état-major de l’armée de l’air en mars 1946, il quitte
l’armée en 1947. Commandant de réserve, redevenu civil, il exerce plusieurs métiers
dans lesquels il connaît une grande réussite. Il est nommé membre du Conseil de
l'Ordre de la Libération en septembre 2002.
Le colonel de la Poype est titulaire de nombreuses décorations, dont :
- Grand-Croix de la Légion d’Honneur
- Croix de la Libération
- Croix de Guerre 39-45 avec 12 citations
- Croix de Guerre Tchécoslovaque
- Héros de l’Union Soviétique (URSS)
Remise
de la Grand Croix de la Légion d'Honneur par le Président de la République - DR
Droits : © Armée de l'air
Cirrus SR20
- CFAMI 05/312 - Salon de Provence (19/11/2012)
De nouveaux appareils pour les apprentis pilotes et navigateursbr>
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 17/11/2012 11:35 - Auteur : cdt Michaël Gente, commandant du CFAMI
Les Salonais à l’oreille aiguisée auront sans doute détecté un bruit inhabituel
dans le ciel de Provence. Les observateurs auront même identifié un nouveau venu
du côté de la base aérienne (BA) 701. En effet, des Cirrus SR20
et Cirrus SR22
ont fait leur apparition en août
et viendront progressivement remplacer les TB10 et TB20 utilisés depuis fin 2006
au centre de formation aéronautique militaire initiale 05/312
(CFAMI).
Le CFAMI et la BA 701 préparent la transition depuis des mois. Une expérimentation
a été conduite par un noyau dur de dix pilotes au profit du centre d’expériences
aériennes militaires. Ses conclusions ont mené l’état-major de l’armée de l’air
à prononcer, le 24 octobre 2012, la mise en service du SR20 pour la formation
des pilotes et du SR22 pour les navigateurs. Une vingtaine d’appareils sera donc
prochainement basé à Salon-de-Provence. Cette évolution marque un tournant pour
l’armée de l’air qui modernise la formation du personnel navigant
Apportant une véritable plus-value par rapport à leurs prédécesseurs, les Cirrus
offrent notamment un niveau de sécurité qui a été déterminant dans le choix de
l’état-major. Un parachute de cellule et des airbags équipent l’avion et peuvent
être actionnés facilement en cas de problème grave. Mais l’évolution la plus visible
concerne l’avionique. Le système embarqué (GARMIN 1000) offre des possibilités
considérables. Sa configuration peut être modulée en fonction des objectifs pédagogiques.
Ces outils permettront au CFAMI d’élargir l’éventail des missions réalisées au
profit des élèves : en complément du vol à vue (navigations, maniabilité sur secteur)
pratiqué jusqu’alors, l’école dispensera une formation complète avec des navigations
basse altitude à 500 pieds ou à profil varié (haut-bas-haut), des vols aux instruments
et des vols de nuit.
Le CFAMI doit maintenant former la totalité de ses instructeurs. Le pilotage d’un
avion léger, monomoteur à hélice n’est pas une nouveauté et tous possèdent les
qualifications nécessaires. En revanche, aucun ne pourra s’affranchir d’une transformation
de quelques jours suivie d’une prise en main plus longue et surtout de l’apprentissage
du système complet. Cette perspective n’est pas pour déplaire aux instructeurs
dont l’enthousiasme est manifeste. L’appareil est performant et confortable, son
pilotage est fin et il offre des possibilités quasi infinies. À cela s’ajoutent
l’élaboration des nouveaux programmes et la rénovation complète des objectifs
pédagogiques. Les élèves ont d’ores et déjà rendez-vous en janvier pour prendre
les commandes de leurs nouveaux appareils ! (pris
en compte :
)
Des
Cirrus sont arrivés sur la BA 701 depuis août 2012 - © Armée de l'air (SR22)
Les
Cirrus apportent une véritable plus-value par rapport aux TB10 et TB20 - © Armée
de l'air (SR20)
Droits : © Armée de l'air
ETEC - Villacoublay -
(17/01/2013)
Le Falcon 50 tire sa révérence
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 17/01/2013 16:48
Sous un beau soleil d’hiver, le Falcon 50 a survolé, pour la dernière fois ce
mardi 16 janvier 2013 à 10h30, la base aérienne 107 de Villacoublay.
Après un décollage d’Orly, l’aéronef a effectué son ultime vol au sein de l’armée
de l’air et rejoint Bordeaux afin d’être transformé au profit de la marine nationale.
Après 32 années de bons et loyaux services, il totalise près de 70 000 heures
de vol au sein de l’escadron de transport, d’entraînement et de calibration
(ETEC), dans le cadre du transport des hautes autorités de l’Etat, sans oublier
les évacuations et rapatriements sanitaires.
L’escadron dispose désormais, entre autres, de deux Falcon 2000, deux Falcon
7X et deux Falcon 900 pour réaliser ses missions. (pris
en compte : )
Après 32 années de bons et loyaux services, le Falcon 50 totalise près de
70 000 heures de vol. - © Armée de l'air
Après un décollage d’Orly, l’aéronef a effectué son ultime vol au sein de
l’armée de l’air. - © Armée de l'air
Jacques Souviat - Paris -
(23/01/2013)
Le général Jacques Souviat nous a quittés
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 22/01/2013 22:49
Les obsèques de l'ancien pilote de chasse, le général Jacques Souviat, décédé
le 11 janvier 2013, ont été célébrées en la chapelle de l’École militaire, à Paris,
vendredi 18 janvier.
À l'issue du service religieux, les honneurs militaires lui ont été rendus par
un détachement de la base aérienne 102 de Dijon. La cérémonie était présidée par
le général Patrick Charaix, commandant les forces aériennes stratégiques (FAS),
représentant le chef d'état-major de l'armée de l'air.
Sa famille, ses proches, ainsi que des officiers généraux étaient présents pour
rendre hommage à cet homme dont la carrière au sein de l’armée de l’air fut extrêmement
riche et variée. Il a notamment commandé l’escadron de chasse 1/2 Cigognes
de 1951 à 1952 puis la base aérienne de Dijon
de 1961 à 1963, avant d’occuper de hautes responsabilités au sein des FAS sur
la base aérienne de Taverny. Il a ensuite été sous chef d’état-major «opérations»
à l’état-major de l’armée de l’air, puis commandant de la zone aérienne de défense
nord-est et commandant de la quatrième région aérienne. Sa carrière s’est achevée
au poste d’inspecteur à l’inspection technique de l’armée de l’air à Paris.
Le
général Charaix rend les honneurs militaires au général Jacques Souviat, décédé
le 11 janvier 2013. - © Armée de l'air
Pierre Lorillon - Normandie-Niémen
(18/02/2013)
Décès de Pierre Lorillon, ancien pilote du Normandie-Niémen
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 18/02/2013 20:23
Pierre Lorillon, ancien pilote des forces aériennes françaises libres (FAFL),
est décédé, dimanche 17 février 2013, à l'âge de 94 ans.
La France porte aujourd’hui le deuil de ce pilote de chasse émérite qui n’eut
de cesse de mettre son courage, sa ténacité et son adresse au service de la liberté,
de la démocratie et de la France.
Pierre Lorillon présente en 1938 le concours d’entrée à l’école des sous-officiers
du personnel navigant. Replié en Afrique du Nord avec son école, il prend connaissance
de l’armistice et rejoint, en 1944, le groupe de chasse n°3 Normandie
qui doit se constituer au Moyen-Orient avant de partir pour la Russie au sein
duquel il remporte sa première victoire aérienne le 1er août de la même année.
Sept autres suivront.
De Ouston en Ecosse où il est détaché en tant que moniteur après guerre, à la
campagne d’Indochine dont il revient avec 4 citations dont 2 à l’ordre de l’armée,
cet As de l’aviation française, qui fut de tous les conflits, totalisa 18 citations
dont 13 avec palme, 9 des plus hautes décorations soviétiques, 1288 missions et
1810 heures de vol au combat.
Placé en congé définitif du personnel naviguant et faisant valoir ses droits à
la retraite le 1er janvier 1969, Pierre Lorillon continua de servir la France
comme chargé de mission à l’Agence nationale pour l’emploi, avant de se retirer
à Lumio en Corse, près de Bastia, où il est décédé dimanche.
L’armée de l’air rend hommage à cet As de l’aviation française, élevé le 21 mai
2008 à la dignité de Grand Croix de la Légion d’honneur dans la cour d’honneur
des Invalides. Son engagement d’exception qui fit l’honneur de la France continuera
d’habiter les mémoires.
Après le décès de Roland de la Poype, le 23 octobre 2012,
le régiment de chasse «Normandie-Niémen» perd, avec Pierre Lorillon, un autre
des ses glorieux héros. L'armée de l'air tient à exprimer toute sa tristesse et
son soutien envers la famille du défunt.
Pierre
Lorillon, en 2010 à l'ambassade de France à Moscou, entouré de mécaniciens russes
qui oeuvraient au régiment de chasse "Normandie-Niémen" - © Armée de
l'air
Général René
Dumesnil de Maricourt - CFA (Commandement des Forces Aériennes) Dijon
(21/02/2013)
Un nouveau bâtiment pour le CFA à Dijon
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 20/02/2013 17:48
Le 11 février 2013, le général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes
(CFA), et le colonel Jean-Christophe Boëri, commandant la base aérienne 102 «Capitaine
Guynemer» et la base de défense de Dijon, ont dévoilé la plaque officielle du
bâtiment des brigades du CFA en présence de la famille de Maricourt, dont le patronyme
a été choisi comme nom de baptême en souvenir du général René Alain Dumesnil de
Maricourt.
«En attribuant ce nom prestigieux aux bâtiments depuis lequel nous commandons
les forces aériennes, nous honorons ainsi la mémoire de nos grands anciens et
faisons le lien entre le passé et le présent», a confié le général Guillaume Gelée
aux invités présents lors de l’inauguration. Engagé très jeune, dès le début de
l’aviation militaire, le général de Maricourt est une figure marquante de l’armée
de l’air, par son riche parcours opérationnel de pilote, puis d’officier supérieur
qui le mena notamment au poste de major général de l’armée de l’air. Le général
de Maricourt comptabilise 10 citations, obtenues lors de son engagement en Afrique
et en Extrême Orient. Il est aussi à l’origine de la création des commandos parachutistes
de l’air, qui sont encore aujourd’hui à la pointe de l’engagement au Sahel
Pour rappel, le CFA est arrivé sur la base aérienne de Dijon, le 27 août 2012.
D’importants travaux avaient été entrepris pour accueillir les 360 civils et militaires
venus de Metz. Le bâtiment de Maricourt était le dernier bâtiment attendu pour
recevoir les forces aériennes au complet.
La
plaque en l'honneur du général de Maricourt - © Armée de l'air
Sources : @Armée de l'air
Droits : @Armée de l'air
Jean Saulnier - Paris -
(28/02/2013)
Décès du général Jean Saulnier,
ancien chef d'état-major des armées
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 28/02/2013 14:26
Le général d’armée aérienne Jean Saulnier, ancien commandant des forces aériennes
stratégiques et chef d’état-major des armées de 1985 à 1987, s’est éteint lundi
25 février 2013 à l’âge de 82 ans.
Entré à l’École de l’air en 1949, Jean Saulnier a rejoint les bases écoles de
Marrakech en 1951, puis Meknès en 1952,
au Maroc. Le pilote de chasse a ensuite démarré sa carrière de jeune officier
aux groupes de chasse 2/9
et 2/21
de 1952 à 1953.
En 1959, il prend le commandement de l’escadron de chasse 1/3 «Navarre»
d’abord basé à Lahr (Allemagne), puis à Reims, avant d’être commandant en second
puis commandant de la deuxième escadre de chasse, à Dijon,
jusqu’en septembre 1966. Entre deux postes à hautes responsabilités en état-major,
Jean Saulnier, alors colonel, a pris le commandement de la base aérienne 116 de
Luxeuil,
de 1971 à 1973. Nommé au grade de général de brigade aérienne en 1976, il est
affecté alors dans le sud-est de la France pour diriger l’École de l’air de Salon-de-Provence
pendant trois ans, puis les forces aériennes stratégiques, à Taverny, de 1979
à 1981. De retour à Paris, le général Saulnier devient alors chef d’état-major
particulier du président de la République, François Mitterrand, jusqu’en 1985,
date à laquelle il est nommé chef d’état-major des armées . Il occupera cette
fonction jusqu’au 15 novembre 1987.
Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, s’associe à la
peine de la famille et des proches et leur présente ses plus sincères condoléances.
Le
général Saulnier a occupé la fonction de chef d'état-major des armées - © Armée
de l'air
Droits : © Armée de l'air