Communiqués
de presse 03 (2012)
EC 2/30 Normandie-Niémen
- Mont-de-Marsan (28/06/2012)
Le "Normandie-Niémen" renaît sur Rafale
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 28/06/2012 16:29 - Auteur : Cne Karim Djemaï
Lundi 25 juin 2012, l’escadron de chasse 2/30 "Normandie-Niémen"
a officiellement été mis en service opérationnel sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan,
lors d’une cérémonie présidée par le général Jean-Paul Paloméros,
chef d’état-major de l’armée de l’air. À cette occasion, le lieutenant-colonel
François Tricot s’est également vu remettre le commandement de cette prestigieuse
unité, désormais équipée d’avions de chasse Rafale.
Empreinte d’émotion et de convivialité, cette cérémonie militaire s’est déroulée
en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, dont notamment le général
Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes, le sénateur des Landes, M. Jean-Louis
Carrère, président de la commission des affaires étrangères, de la Défense et
des forces armées du Sénat, et M. Claude Morel, préfet des Landes.
À l’occasion de la lecture de l’ordre du jour, le général Paloméros s’est adressé
au personnel de l’escadron nouvellement créé. "Officiers, sous-officiers,
militaires du rang de l’escadron de chasse 2/30 "Normandie-Niémen",
il vous appartient désormais de vous montrer dignes de vos anciens qui ont porté
au plus haut les ailes françaises. Suivez la voie qu’ils ont tracée, pour écrire
à votre tour de belles pages de l’histoire de cette unité, pour la gloire de la
chasse française et le succès des armes de la France." Sur ces mots, un défilé
aérien de quatre appareils (deux Rafale et deux Mirage F1, avion sur lequel l’escadron
a évolué avant de renaître sur Rafale) est venu clore la cérémonie.
L’escadron de chasse 2/30 "Normandie-Niémen" est aujourd’hui
doté d’une dizaine d’appareils et d’une trentaine de personnes, dont une quinzaine
de pilotes. La montée en puissance de l’escadron doit se poursuivre au cours des
prochains mois. Elle a débuté dès l’année 2010, par la formation d’un premier
"noyau dur". "Nous découvrons chaque jour un peu plus les formidables
potentialités offertes par le Rafale, explique le général Paloméros. Cet avion
de chasse ne cesse d’évoluer. Il doit ainsi être prochainement équipé du radar
AESA à balayage électronique à antenne active, dont les performances sont remarquables."
Le "Normandie-Niémen" (également appelé affectueusement "Neu
Neu") est le troisième escadron de chasse opérationnel équipé de Rafale,
après le 1/7 "Provence"
et le 1/91 "Gascogne".
L’escadron de transformation 2/92 "Aquitaine",
chargé de la formation du personnel navigant de l’armée de l’air et de la marine
nationale, évolue lui aussi sur ce type d'appareil. (pris
en compte : )
La
garde du drapeau Normandie-Niémen défile devant un Rafale aux couleurs
de l'escadron - © Armée de l'air
Le
général Paloméros remet le drapeau du "Normandie-Niémen" au commandant
d'escadron - © Armée de l'air
Le
personnel de l'escadron pendant la cérémonie - © Armée de l'air
Défilé
aérien de deux Rafale et de deux Mirage F1 - © Armée de l'air
Encadré : Un escadron à l’histoire riche
Le "Normandie-Niémen" est l’une des unités les plus prestigieuses
des armées françaises. Cet escadron en est également l’un des ambassadeurs les
plus réputés. Véritable institution en Russie, son histoire est connue par une
large majorité de la population. Le souvenir de l’engagement de son personnel
est perpétué au sein d’écoles portant le nom du "Normandie-Niémen".
La Russie en dénombre plus d’une centaine. En novembre 2011, deux écoles ont à
leur tour été inaugurées en région parisienne.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le régiment de chasse "Normandie-Niémen"
a été engagé au cours de combats aériens au-dessus des territoires russes et d’Europe
de l’Est. Stationnés en Russie de 1943 à 1945, les aviateurs français ont remporté
273 victoires, aux côtés des forces armées russes. De cette épopée militaire est
née une fraternité d’armes dont l’intensité est demeurée intacte au fil des années.
Les traditions de l’escadron avaient été mises en sommeil le 3 juillet 2009,
alors que l’unité était installée sur la base aérienne 132 de Colmar. À Mont-de-Marsan,
c’est un nouveau pan d’histoire qui débute. "Cette mise en service opérationnel
est un événement hautement symbolique où les traditions de notre armée de l’air
se conjuguent avec sa modernisation", résume ainsi le général Paloméros.
Un prochain rendez-vous majeur est fixé au mois de septembre 2012, pour la célébration
des 70 ans du "Normandie-Niémen", en présence notamment de nombreux
invités dont une importante délégation d’aviateurs russes.
Reportage: capitaine Karim Djemaï
Photos: adjudant Olivier Ravenel
Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
Complément d'information : la décision du Ministre qui officialise la renaissance
du "NN" est la n°5640/DEF/CAB/SDBC/CPAG du 10 juillet 2012
BA 217 "Colonel Félix Brunet"
- Brétigny (02/07/2012)
Cérémonie de dissolution de la base aérienne de Brétigny
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 27/06/2012 18:56 - Auteur : cne Virginie Gradella
Mardi 26 juin 2012, la cérémonie de dissolution de la base aérienne 217 "Colonel
Félix Brunet" de Brétigny/Orge a été présidée par le général Jean-Paul Paloméros,
chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).
Réglées comme du papier à musique, les multiples étapes protocolaires
se sont enchaînées au son des instruments de la Musique de l’air et ce, malgré
un crachin persistant : revue des troupes, salut au drapeau, remise de décorations,
lecture de l’ordre du jour par le CEMAA, transmission du drapeau à un officier
du service historique de la Défense, départ des troupes.
Le général Paloméros et le colonel Olivier Fabre, commandant la base, ont ensuite
prononcé une allocution pour exprimer leur ressenti respectif quant à la disparition
de la plus jeune base aérienne métropolitaine. Sous les yeux d’une nombreuse
assistance composée des aviateurs de la base, d’anciens effectifs et d’élus
locaux, le colonel a remercié tout un chacun pour son travail et son implication
au sein de ce site atypique.
La base aérienne 217 a en effet hébergé des entités surprenantes, aussi bien
militaires que civiles : le centre d’essais en vol, le centre national d’études
spatiales, l’institut national de la recherche agronomique, Eurocontrol, la
structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques
du ministère de la Défense, l’institut de recherche biomédicale des armées,
le bureau enquête accident Défense "air", le laboratoire de médecine
aérospatiale ou encore, le centre d’études et de recherches psychologiques "air".
"Brétigny est une base précurseur, une base de demain, ouverte sur le monde,
a déclaré le général Paloméros en soulignant son caractère éclectique. C’est
un outil formidable au service de la France. L’accueil d’entités extérieures
représente une voie d’avenir, j’en suis convaincu."
Parmi les invités, figurait le général Valérie André, pilote d’hélicoptère,
résistante et docteur en médecine, qui s’est notamment illustrée en Indochine
où elle a accompli plus d’une centaine de missions de guerre. Clin d’oeil symbolique
sur les tournants de l’histoire, le général André est contemporaine du colonel
Félix Brunet, parrain de la base de Brétigny, lui-même pilote d’hélicoptère,
qu’elle a connu sur le front indochinois.
La disparition de la base aérienne de Brétigny est le résultat de la révision
générale des politiques publiques lancée par le gouvernement en 2007, qui a
déterminé les actions de modernisation et d'économies à réaliser. Pour l’armée
de l’air, cela signifie notamment la fermeture de plusieurs bases aériennes.
Le processus a déjà démarré. À ce jour, quatre d’entre elles ont été dissoutes
(Toulouse en 2009, Colmar en 2010 ainsi que Taverny et Reims en 2011). La dissolution
de la base aérienne de Brétigny suit celle de Metz et précède celles de Cambrai
et de Nice, qui se dérouleront respectivement les 27 juin et 16 juillet 2012.
(pris en compte
: )
Reportage : cne Virginie Gradella
Photos : adj Richard Nicolas-Nelson
Mardi 26 juin 2012, la cérémonie de dissolution de la base aérienne 217 de Brétigny/Orge
a été présidée par le général Jean-Paul Paloméros. Le colonel Olivier Fabre
lui remet le drapeau de cette base. - © Armée de l'air
ER 2/33 Savoie - Mont-de-Marsan
(02/07/2012)
Centenaire de la Sal 6 : l’envol de la mouette
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 28/06/2012 20:06
Le 22 juin 2012, l’escadrille SAL 6 du 2/33 "Savoie" a commémoré
son centenaire. La cérémonie, organisée à l’occasion, a été présidée par le général
Patrick de Rousiers sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Pour l’événement,
un Mirage F1 de l’escadron a reçu une livrée spéciale.
Créée avant la guerre à Reims en décembre 1912,
l’escadrille SAL 6 a participé à toutes les grandes batailles de la guerre 14-18.
Quand la guerre prend fin, l’escadrille est dissoute (juillet 1919)
créditée de quatre victoires aériennes, après avoir obtenu une citation à l’ordre
du Corps aérien qui comporte l’attribution de la croix de guerre avec étoile vermeil.
En 19(20), les traditions de la SAL 6, sont confiées
à la 16e escadrille du 5e groupe du 33e régiment d’aviation.
Affectée en Allemagne, elle prend pour insigne une mouette du Rhin traversant
un anneau bleu. En 19(43), la SAL 6 devient le groupe
de reconnaissance II/33,
lequel deviendra, en 1945, le 2/33 "Savoie"
actuellement basé à Mont-de-Marsan.
La SAL 6 a participé aux grandes opérations aériennes menées par la France ces
dernières années. De mars à octobre 2011, les Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance
2/33 "Savoie" ont une fois de plus démontré leur savoir-faire au cours
de l’opération Harmattan (menée au-dessus le la Libye), qui aura vu l’ensemble
des missions de l’escadron mis à l’honneur, allant du recueil électromagnétique
au bombardement, en passant par la photographie.
La cérémonie de commémoration de SAL 6 aura été l’occasion pour les anciens de
découvrir une exposition de photographies retraçant l’histoire de cette escadrille
mythique. Cet événement aura également permis de remettre aux "aspirants
Mouettes" des insignes et de parrainer du personnel de l’escadron des services
de circulation aérienne (ESCA) par celui de 2/33 "Savoie". (pris
en compte : )
Créée
avant la guerre à Reims en décembre 1912, l’escadrille SAL 6, a participé à toutes
les grandes batailles de la guerre 14-18. - © Armée de l'air
En
19(20), les traditions de la SAL 6, sont confiées
à la 16ème escadrille du 5ème groupe du 33ème régiment d’aviation. - © Armée
de l'air
Pour
l’événement, un Mirage F1 de l’escadron a reçu une livrée spéciale. - © Armée
de l'air
Le
22 juin 2012, l’escadrille SAL 6 du 2/33 "Savoie" a commémoré son centenaire.
- © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
GRV 2/91 Bretagne - Istres
(03/07/2012)
Les 70 ans du groupement de ravitaillement en vol
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 03/07/2012 08:57 - Auteur : asp Alexandra Lesur-Tambuté
Le 29 juin 2012, le groupement de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 "Bretagne",
implanté sur la base aérienne 125 d’Istres, a fêté ses 70 ans.
Présidée par le général Jean-Paul Paloméros,
chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la cérémonie a débuté par la
revue des troupes et une remise de décorations. Puis, le CEMAA a procédé à la
lecture de l’ordre du jour du 70e anniversaire du 2/91 "Bretagne"
ainsi qu’au retrait des fanions des escadrilles "Nantes"
et "Rennes"
du GRV, remplacées par les escadrilles BR 108 "Pégase",
VR 25 "Étoile américaine"
et BR 129 "Lapin trimardeur".
Les 70 ans du GRV ont également donné l’occasion de saluer la carrière du commandant
des forces aériennes stratégiques (FAS), le général Paul Fouilland, qui a fait
ses adieux aux armes au cours de cet événement.
La cérémonie s’est achevée par un défilé des troupes au sol et un défilé aérien
avec le passage d’une formation constituée d’un C135 du "Bretagne",
de deux Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 "La Fayette"
et de deux Rafale de l’escadron de chasse 1/91 "Gascogne".
Créé en 1942 ,
le GRV a mené de nombreuses missions aux quatre coins du globe. À force d’évolutions,
il fait dorénavant parti des FAS et compte quatorze avions ravitailleurs C135
et KC135. La mission prioritaire du "Bretagne" demeure celle de la
dissuasion nucléaire. Pourtant, d’autres missions lui sont dévolues telles que
le ravitaillement en vol, le transport stratégique de fret et de passagers ou
encore l’évacuation sanitaire de blessés graves avec le kit "Morphée"(*).
(pris en compte
: )
(*) MORPHEE = (MOdules de Réanimation pour Patients à Haute Elongation d’Evacuation)
Les
70 ans du GRV présidés par le général Paloméros et le général Fouilland - ©Armée
de l'air
Revue des troupes par le CEMAA et le commandant des FAS - ©Armée de l'air
(Ndlr) Au premier plan, le fanion de l'EC 2/4 La Fayette
.
Les fanions des unités des forces aériennes stratégiques - ©Armée de l'air
(Ndlr) Les fanions de l'EC 1/91 Gascogne,
de ses quatre escadrilles dans le désordre SPA 37 "Le Charognard",
SAL 28 "L'éléphant",
SPA 79 "Tête de Loup de profil",
BR 66 "Faucon Egyptien"
et celui de l'escadron 92.532 SYDEREC
(SYstème DErnier RECours).
A vérifier : la 4ème escadrille de l'EC 1/91 Gascogne a repris
les traditions de la SPA 37 lors de la célébration des 100 ans
de la SPA 15
à Saint-Dizier, le 25 juin 2012.
Les fanions des escadrilles BR 108 "Pégase",
VR 25 "Étoile américaine"
et BR 129 "Lapin trimardeur"
- ©Armée de l'air
(Ndlr) Rappel : le GRV 2/91 "Bretagne" reçoit les traditions
des BR 108 (pilotes), VR 25 (navigateurs) et BR 129 (ORV), tout en conservant
la SAL 22
(Centre de formation des ravitailleurs).
Les escadrilles Nantes,
Rennes
et SPA Bi 54
tombent en déshérence.
La cérémonie s’est achevée par un défilé des troupes au sol - ©Armée de l'air
(Ndlr) Fanions à identifier ?
Défilé aérien avec un C135 du "Bretagne",
deux Mirage 2000N du 2/4 "La Fayette"
et deux Rafale du 1/91 "Gascogne"
- ©Armée de l'air
Autres photos
Droits : © Armée de l'air
EOAA (Ecole des Officiers de l'Armée
de l'air) - BA 701 Salon de Provence (09/07/2012)
Le ministre de la Défense au baptême des promotions 2011 à Salon-de-Provence
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 09/07/2012 21:15
Vendredi 6 juillet 2012, les Écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA)
de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence ont organisé le baptême des promotions
2011 de l’École de l’air et de l’école militaire de l’air.
La cérémonie s’est déroulée sous le haut patronage de monsieur Jean-Yves Le Drian,
ministre de la Défense, du général Jean-Paul Paloméros,
chef d’état-major de l’armée de l’air, et du général Gilles Modéré, commandant
les EOAA et la base aérienne 701. Les deux promotions ont été baptisées successivement
suivant un cérémonial traditionnel et immuable. Elles ont reçu respectivement
les noms de promotion "colonel Bernard Dupérier" et de promotion
"capitaine Marcel Albert".
Inaugurée par la promotion 1935 "capitaine Guynemer" et reprise depuis
lors chaque année, cette cérémonie, célébrée en présence de nombreuses autorités,
constitue un moment fort pour les futurs officiers de l’armée de l’air. Elle les
engage à vivre avec honneur et dignité leur vocation, à l’exemple d’un parrain,
grand aviateur, dont le dévouement, les actes de courage ainsi que les remarquables
qualités humaines et militaires indiquent aux élèves officiers l’exemple à suivre.
Le baptême des promotions 2011 a également été l’occasion de célébrer les 75 ans
d’implantation de l’École de l’air à Salon-de-Provence. Bien que créée en 1935,
aux Petites Écuries de Versailles, l’École de l’air a rejoint Salon-de-Provence
en 1937.
Plusieurs manifestations ont été organisées à l’occasion de ce double événement,
ce baptême et cet anniversaire.
Le vendredi matin, une cérémonie d’hommage au commandant Mézergues, parrain de
la promotion 1937 de l’École de l’air, première à s’installer dans la ville provençale,
a eu lieu au cimetière Saint-Roch de Salon-de-Provence, en présence d’élus locaux
et de représentants des associations patriotiques, sous la présidence du général
Modéré.
L’après-midi, des parachutistes sportifs du centre de formation et d’entraînement
parachutisme de haut niveau (CFEPHN), accompagnés de chuteurs opérationnels du
détachement du commandement des forces aériennes (CFA) ont réalisé des sauts de
précision d’atterrissage. Une démonstration de recherche et de sauvetage (Search
and Rescue (SAR)) a été exécutée par l’escadron d’hélicoptères 5/67 "Alpilles".
Le public émerveillé a surtout retenu les évolutions de la patrouille "Cartouche
dorée", de deux Mirage 2000 N de l’escadron de chasse 2/4 "Lafayette",
d’un Rafale de l’escadron de transformation Rafale 2/92 "Aquitaine"
et de la Patrouille de France.
Une exposition a présenté, grâce à une succession de photos et de documents d’époque,
l’histoire de l’arrivée de l’École de l’air à Salon-de-Provence. Parallèlement,
l’office du tourisme de Salon-de-Provence a animé un stand "découverte",
mettant en valeur les étroites relations existant entre la base aérienne et la
ville. Ce fut également l’occasion pour la base-école de présenter un nouvel ouvrage,
publié sous la direction du général Modéré. Ce livre propose de découvrir, au
travers des formations, du quotidien riche et de l’histoire mouvementée de l’école,
une institution aux missions multiples, fidèle aux traditions et résolument tournée
vers l’avenir.
Les élèves de l’École de l’air ont également pu présenter leur projet, lors d’une
démonstration de l’Oktocoptère, un mini drone qu’ils ont confectionné.
Une fois la nuit tombée, la cérémonie du baptême des promotions 2011 de l’École
de l’air et de l’école militaire de l’air s’est déroulée sur la place Pelletier
d’Oisy. Accompagnées par la musique de l’Air et par la Patrouille de France, les
promotions ayant reçu leur nom de baptême ont ensuite procédé à l’échange des
gardes aux Drapeaux. Ceux des deux écoles ont été transmis aux gardes montantes,
composées d’élèves officiers nouvellement baptisés. (pris
en compte : )
Baptême des élèves-officiers - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
Colonel Henri Lafont - commandant
René Mouchotte - Paris (19/07/2012)
Remise de médailles aux familles de deux pilotes des
FAFL
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 18/07/2012 08:19 - Auteur : Adjudant Jean-Laurent Nijean
Vendredi 13 juillet 2012, une remise de médailles s’est déroulée à Paris, dans
la résidence de l’ambassadeur du Royaume-Uni, son excellence Sir Peter Ricketts,
au profit des familles de deux aviateurs des forces aériennes françaises libres
(FAFL), compagnons de la libération.
Les familles du commandant René Mouchotte et du colonel Henri Lafont ont reçu
les décorations à titre posthume de leurs illustres ancêtres des mains de l’AirChief
Marshal Sir Stephen Dalton, chef d’état-major de la Royal Air Force (armée de
l’air britannique), en présence de son homologue français, le général Jean-Paul
Paloméros. Après les remises de médailles, Sir Stephen Dalton s’est confié en
ces mots "La cérémonie qui s’est déroulée en ce jour, rend hommage à deux
hommes qui ont tant donné pour l’Europe, pour la France et pour le Royaume-Uni.
C’est pour moi un fantastique honneur d’être présent pour cet événement mémorable."
L'émotion était au rendez-vous, dans le cadre historique de l’Hôtel de Charost,
résidence des ambassadeurs de Grande-Bretagne depuis 1814, date à laquelle il
fut acheté au nom du gouvernement britannique par le duc de Wellington. Le fils
du colonel Lafont et la nièce du commandant Mouchotte n’ont pas hésité à témoigner
de leur joie devant ces récompenses pour les actes héroïques de ces dignes combattants
des FAFL.
"Les médailles ont pu être présentées à ma défunte mère, la sœur de René
Mouchotte, âgée de 101 ans, juste avant sa mort. Après toutes ces années, était
vraiment heureuse et fière de cet hommage à son frère. Aujourd’hui, en tant que
fille ainée, je suis honorée de cet acte à la mémoire de ce héros. C’est très
poignant !", assure la représentante de la famille Mouchotte.
Les deux pilotes français, héros de la Seconde Guerre mondiale, se sont vus décerner
les décorations britanniques suivantes : la 1935-45 Star with Battle of Britain
Clasp (l’étoile de 1939-45 avec agrafe "Bataille de Grande-Bretagne"),
l’AircrewEurope Star (l’étoile aéronautique "Europe" et la War Medal
1939-1945 (médaille de la guerre 39-45). Le colonel Lafont a également reçu l’Africa
Star (l’étoile "Afrique") et la Defence Medal (médaille de la Défense
pour la Seconde Guerre mondiale).
L'émotion
était au rendez-vous, dans le cadre historique de l’Hôtel de Charost. - Armée
de l'air
Médailles remises à la famille du colonel Lafont - Armée de l'air
Remise de médailles aux familles de deux aviateurs des forces aériennes françaises
libres. - Armée de l'air
Décorations remises au fils du colonel Henri Lafont - Armée de l'air
Biographie du commandant René Mouchotte
|
© Armée de l'air
Né en 1914, René Mouchotte se passionne très tôt pour l’aviation. En 1937,
il effectue son service militaire sur la base aérienne d’Istres. C’est durant
cette période qu’il est formé au pilotage. Il figure sur la liste des réservistes
lorsque la guerre éclate en 1939. Il est alors rappelé pour former de jeunes
pilotes français à Salon-de-Provence et à Avord.
L’unité de formation de René Mouchotte gagne ensuite l’Algérie. La capitulation
de la France survient quand elle arrive dans la ville d’Oran. Les avions
sont immobilisés pour empêcher les évasions. Le 30 juin, René Mouchotte
parvient à s’échapper pour Gibraltar et rejoint la Royal Air Force (RAF)
à Liverpool, quelques semaines seulement avant le début de la bataille d‘Angleterre.
L’entraînement sur avion de chasse commence aussitôt.
Au cours des années suivantes, iI est affecté au sein de plusieurs escadrons,
prend le commandement d’autres pour finalement, le 1er septembre 1942, être
nommé à la tête du 65 Squadron, devenant ainsi le premier aviateur non-britannique
à diriger un escadron de chasse de la RAF. Il est d’ailleurs récompensé
par la Distinguished Flying Cross pour son engagement.
En 1943, il abat le 1000e avion ennemi. Le 27 août 1943, René Mouchotte
disparaît au cours d’une mission d’escorte de bombardiers américains. Une
de ses pensées qui illustrent son sens du sacrifice : "Si le destin
ne m’accorde qu’une courte carrière de combattant, je remercierai le ciel
d’avoir pu donner ma vie à la libération de la France." |
Colonel Henri Lafont
|
© Armée de l'air
Henri Lafont est né 10 août 1920 à Cahors (Lot). Il prépare les Arts et
Métiers puis s'engage en novembre 1938 comme élève-pilote dans l'armée de
l'air. Sergent d'active, il sert en Afrique du nord pendant la bataille
de France.
Refusant l'armistice, il part d'Oran le 30 juin 1940 à bord d'un avion Goéland
en compagnie de René Mouchotte, de Charles Guérin et de trois observateurs.
Les hélices ayant été volontairement déréglées pour empêcher toute tentative
d'évasion, le décollage ne peut avoir lieu que grâce à la détermination
de René Mouchotte qui, aux commandes de l'appareil, "arrache" in extremis
l'avion en bout de piste. Posés à Gibraltar, les évadés atteignent, par
bateau, le 13 juillet, la Grande-Bretagne où Henri Lafont signe immédiatement
un engagement dans la Royal Air Force. Après un stage rapide à l'Operationnal
Training Unit de Sutton-Bridge en Grande Bretagne, il est affecté au Squadron
245 et commence sa guerre par des opérations de surveillance en mer d'Irlande.
Le mois suivant il est affecté, le 10 septembre 1940, au Squadron 615 à
Prestwick, Northolt, Kenley et Valley. Sur Hurricane, il participe à la
bataille d'Angleterre, au cours de laquelle il effectue plus de 100 missions
défensives pour près de 200 heures de vol de guerre. Il affirme sa valeur
au cours de plusieurs engagements victorieux, notamment les 26 février et
15 mars 1941, en abattant au total deux avions ennemis et en endommageant
un troisième.
De juillet à décembre 1941, il est moniteur à l'OTU de Crossby-on-Eden où
il forme plus de 60 pilotes français. Volontaire pour le Moyen-Orient, il
rejoint en janvier 1942 le groupe de chasse "Alsace", alors en pleine formation,
et participe à la campagne de Libye.
Le 30 mai 1942, au cours d'une patrouille de nuit, il attaque un bombardier
ennemi qu'il détruit probablement. Le 27 juin 1942, attaqué par un ennemi
supérieur en nombre, il est blessé et descendu, après avoir endommagé un
Messerschmitt 109 F . Il a effectué au cours de cette campagne près de 50
missions offensives et défensives.
Il revient en Grande Bretagne avec le groupe Alsace en janvier 1943 pour
participer à l'offensive aérienne du front de l'Ouest. À l'issue de cette
campagne, il totalise plus de 1 000 heures de vol dont 230 en vol de guerre,
195 missions dont 160 défensives et 35 offensives.
Henri Lafont termine la guerre avec le grade de lieutenant. Il poursuit
sa carrière militaire dans l'armée de l'air et prend part aux opérations
en Algérie où il reçoit une citation en mars 1960. Il quitte l'armée en
juillet 1966 avec le grade de colonel. |
© Armée de l'air
DA 365 Le Lamentin (Martinique)
- BA 190 Tahiti Faa'a - BA 181 de Saint Denis (La Réunion)
(27/07/2012)
Du changement pour les bases ultramarines
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 26/07/2012 16:14
La deuxième quinzaine du mois de juillet a vu le paysage aéronautique des départements
et collectivités d’outre-mer changer de visage avec trois cérémonies sur les bases
aériennes de la Martinique, de la Réunion et de Tahiti. Ces dernières ont été
dissoutes pour laisser place à un pôle aéronautique étatique et à deux détachements
« air ».
Mardi 17 juillet 2012, le général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes,
a présidé la cérémonie de création du pôle aéronautique étatique (PAE) du Lamentin,
en Martinique. Cet événement a officiellement marqué la dissolution de la base
aérienne 365 du Lamentin. Avec le démantèlement de l’escadron de transport outre-mer
(ETOM) 58 «Antilles», à terme, l’armée de l’air ne sera plus présente aux Antilles
qu’au travers d’une escale aérienne militaire et des aviateurs insérés dans des
structures interarmées.
(pris en compte :
)
La cérémonie qui marque la dissolution de la base aérienne 190 «Sergent Julien
Allain» de Tahiti Faa’a et la création d’un détachement « air » s’est tenue le
lendemain, mercredi 18 juillet 2012. Elle était placée sous l’autorité du général
Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant en second la défense aérienne et les opérations
aériennes (CDAOA) et du contre-amiral Jérôme Régnier, commandant supérieur des
forces armées en Polynésie française. A Tahiti, l’ETOM 82 «Maine» ne conserve
que ses deux avions de transport tactique Casa après le rapatriement en métropole
du Super Puma et du Fennec, hélicoptères remplacés par deux Dauphin interministériels
mis en œuvre par la marine nationale. (pris
en compte :
)
Lundi 23 juillet 2012, la base aérienne 181 «Lieutenant Roland Garros» de la Réunion
a connu une cérémonie similaire en présence du général Herbert Buaillon, directeur
des ressources humaines de l’armée de l’air et du général Jean-François Hogard,
commandant les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). Sur l’île,
l’ETOM 50 «Réunion» perd deux hélicoptères Fennec qui rentrent en métropole, tandis
que les deux avions de transport C160 Transall équipent toujours le détachement.
(pris en compte
:
)
© Armée de l'air
Le général Denis Mercier nommé au
poste de chef d’état-major de l’armée de l’air - Paris (02/08/2012)
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 02/08/2012 17:46
Sur décision du Conseil des ministres du 1er août 2012, le général de corps
aérien Denis Mercier a été nommé chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).
Le général Mercier prendra ses fonctions le 17 septembre 2012 et sera élevé aux
rang et appellation de général d’armée aérienne à la même date.
Le général Denis Mercier, actuel chef du cabinet militaire du ministre de la Défense,
succèdera au général Jean-Paul Paloméros
qui occupe la fonction de CEMAA depuis le 25 août 2009.
Biographie du général Denis Mercier
ET 1/61 Touraine (prévision de mise
en sommeil) - Orléans (01/08/2012)
Dernier exercice entre le «Touraine» et le 2e REP en Corse
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 31/07/2012 17:06
L’escadron de transport 1/61 «Touraine» de la base aérienne 123 d’Orléans,
évoluant sur C160 Transall, a effectué un ultime exercice avec le 2erégiment étranger
de parachutistes (REP) de Calvi (Corse), du 23 au 25 juillet 2012.
Pendant trois jours, les militaires ont enchaîné des parachutages en ouverture
automatique à 300 mètres, de jour comme de nuit, ainsi que des largages à 4000
mètres pour les chuteurs opérationnels. Les deux Transall mobilisés pour l’exercice
ont également procédé à un poser d’assaut sur la base aérienne 126 de Solenzara,
suivi de phases de sécurisation, d’infiltration et d’exfiltration de personnel.
Enfin, les deux unités se sont aussi entraînées au largage de petits colis sur
le camp Raffalli du 2eREP à Calvi.
Le «Touraine», unité évoluant sur C160 Transall, doit en
effet être mis en sommeil le 28 août 2012. Les trois derniers appareils
de l’escadron orléanais ont rejoint leur nouvelle affectation sur la base aérienne
105 d’Evreux, vendredi 27 juillet. (pris
en compte :
)
Largage
de parachutistes depuis un C 160 Transall - © Armée de l'air
Poser
d'assaut d'un Transall - © Armée de l'air
Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
ET 1/61 Touraine (Transall C 160 R18) -
Orléans (21/08/2012)
Fin d’une carrière opérationnelle bien remplie pour le légendaire
Transall C-160 R18
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 21/08/2012 11:43 - Auteur : sgt Jordan (r) L'Hostis-le Hir
La base aérienne (BA) 123 d’Orléans rendra hommage, mercredi 22 août 2012, au
légendaire Transall C-160 R18. Après 43 ans d’une intense activité au sein de
l’aviation militaire, cet avion de transport rejoindra le Musée de l’air et de
l’espace pour être présenté au grand public et aux fans d’aéronautique. Une seconde
vie s’ouvre pour lui.
Une cérémonie d’adieux au Transall C-160 R18, en présence du général Jean-Paul
Paloméros,
chef d’état-major de l’armée de l’air, se déroulera à Orléans dans la matinée.
Au programme : l’accueil des autorités et du public à partir de 8 heures, un largage
de parachutistes à 10 heures puis une haie d’honneur formée par le personnel des
escadrons de transport de la BA 123 à 14h20. Le Transall décollera dans la foulée
pour atterrir vers 15h30 au Bourget. L’événement se clôturera par une cérémonie
de bienvenue. Prévue à 16 heures, elle le célébrera une dernière fois avant son
entrée définitive au Musée de l’air et de l’espace. C’est une retraite bien méritée
pour ce colosse des airs.
Héritier d’un consortium franco-allemand débuté en 1959, le Transall C-160 est
mis en service le 12 mars 1969 au sein de la 61e escadre de transport.
Capable de convoyer 8 tonnes sur 4500 km, il remplace progressivement le Nord
N-2501 Noratlas. Le Transall assure les missions de projection des forces, de
transport des troupes et permet de porter assistance aux populations en détresse
à travers le monde. 18e exemplaire produit, le R18 porte jusqu’en 1999 le numéro
de fabrication F18. A la suite de sa rénovation, il est renommé R18 avant d’être
baptisé «Ville de Kolwezi» en souvenir de l’opération Bonite de mai 1978 au Zaïre.
Le Transall est l’unique exemplaire de ce type d’appareil à avoir participé à
cette opération militaire, pendant laquelle il a servi aux missions d’éclairage
et de rapatriement, et à avoir reçu un nom de baptême. Ce qui lui vaut de figurer
dans le film de Raoul Coutard, intitulé «La Légion saute sur Kolwezi», et d’être
exposé sur le parking du Musée de l’air et de l’espace sous ce nom.
Pour son dernier vol opérationnel, réalisé le 21 mai 2012 à N’Djamena au Tchad,
la Force Epervier avait organisé une navigation tactique basse altitude de nuit
ainsi qu’un largage de colis et de personnel à l’aube.
Droits : © Armée de l'air
ET 1/61 Touraine (Mise en sommeil) - Orléans
(03/09/2012)
Une cérémonie aux multiples facettes à Orléans
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 03/09/2012 18:42
Le 28 août 2012, une cérémonie officielle s’est déroulée sur la base aérienne
123 «commandant Charles Paoli» d’Orléans-Bricy, présidée par le général Guillaume
Gelée, commandant les forces aériennes (CFA). Cette prise d'armes a été rythmée
par plusieurs temps forts.
Tout d'abord, l'escadron de transport 1/61 «Touraine» a été provisoirement mis
en sommeil. Son fanion a été symboliquement remis au général Gelée. Basé depuis
1945 à Orléans-Bricy, le «Touraine » a évolué sur Nord 2501 Noratlas,
avant d'être équipé de C160 Transall, de 1967 à 2012.
Stationné en Afrique du Nord
durant la Seconde guerre mondiale où il reçoit le nom de groupe «Touraine», l’unité
a par la suite été engagée sur de nombreux théâtres d'opérations (Cambodge, Soudan,
Liban et plus récemment en Afghanistan et en Libye). L’escadron est aujourd’hui
mis en sommeil jusqu’à la mise en service prochaine du nouvel avion de transport
militaire, l’A400M. (pris
en compte :
)
Autre unité de la base orléanaise, le centre d’instruction des équipages de transport
(CIET) a reçu comme nom de parrain celui d'une figure emblématique du transport
aérien militaire: le général Lionel de Marmier.
Mobilisé en 1916, il atteint le rang d’As après plusieurs victoires aériennes
au cours de la Première Guerre mondiale. Refusant l’armistice en 1940, il est
l'un des premiers officiers de l’armée de l’air à rallier les Forces françaises
libres en Angleterre. Le général de Gaulle lui confie en 1941 la tâche d’organiser
les lignes aériennes du Moyen-Orient à l’Afrique. Il disparaît en 1944, alors
qu'il effectuait un vol sur bimoteur «Lockheed». (pris en
compte )
Cette cérémonie a également été ponctuée par un moment empreint d'émotion: l'adieu
aux armes du général Philippe Gasnot, commandant la brigade aérienne d’appui et
de projection du CFA. Ce dernier quittera officiellement le service actif le 1er
novembre 2012. Pilote de transport depuis 1981, le général Gasnot rejoint la base
aérienne d’Orléans pour sa première affectation et débute sa carrière sur le mythique
Transall. Il y a quelques jours encore, il se trouvait aux commandes de l'appareil
R18 «Ville de Kolwezi» pour son dernier vol avant son transfert au musée de l'air
et de l'espace du Bourget.
La
cérémonie a également vu la prise de commandement de l'escadron 2/61 "Franche-Comté"
- © Armée de l'air
Remise
du fanion de l'escadron de transport 1/61 Touraine - © Armée de l'air
Le
général Gasnot quitte le service actif sur une base qui lui est chère - © Armée
de l\'air
Droits : © Armée de l'air
Cirrus SR20
- CFAMI 05/312 - Salon de Provence (14/08/2012)
Le premier Cirrus SR20 à Salon-de-Provence
(Communiqué de presse Armée de l'air)
Mise à jour : 14/08/2012 18:29 - Auteur : sgt Jordan L’Hostis-le Hir
Mardi 7 août 2012, le premier Cirrus
est arrivé sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Réceptionné par le centre
de formation aéronautique militaire initiale (CFAMI 05-312), il a réalisé son
premier vol «militaire» deux jours après. Aux commandes : le capitaine Bastien
Duboc formé préalablement à Aerolithe (le distributeur en France des avions Cirrus),
accompagné du commandant Jérôme Taisant.
Responsable de l’évaluation et de l’expérimentation de cet avion monomoteur, le
commandant Jérôme Taisant, commandant le deuxième escadron d’instruction en vol,
a insisté sur la dimension importante de ce premier vol, «comme poser la première
pierre d’un édifice». L’avion a reçu des modifications propres aux avions militaires
: une radio UHF, un chronomètre à aiguilles, un accéléromètre. Dans la formation
des navigateurs officiers système d’arme, le Cirrus SR22 ,
en remplacement du D140 actuellement utilisé à Salon-de-Provence, facilitera une
meilleure transition vers la formation sur Alphajet. Pour la formation des pilotes,
le Cirrus SR20 offre des qualités de pilotage plus proches des avions de chasse
et plus pointues qu’un simple avion léger. «Il y a de nombreuses similitudes entre
les Cirrus et l’avion de chasse. Le Cirrus SR22 présente des performances beaucoup
plus adaptées et réduit la marge qui existait avant entre le D140 et l’Alphajet»,
a expliqué le commandant.
L’arrivée du Cirrus dans le parc aéronautique de Salon-de-Provence témoigne d’une
réelle évolution dans la formation des futurs pilotes et navigateurs. Le commandant
Taisant le présente comme «la première pierre de cette évolution». Le Cirrus est
un «nouvel outil» qui modifie les modes d’évaluation des élèves. «Il aura un impact
sur la formation des navigateurs et représentera un réel apport qualitatif, a
concédé le commandant. Pour les pilotes, quant à eux, l’évolution sur cet avion
s’inscrit plus dans la durée». Il explique qu’il garantit une «bonne lecture et
une meilleure visibilité des compétences des élèves. Le Cirrus est un avion plus
exigeant. Il permettra une meilleure sélectivité tout en élargissant les possibilités
de la formation initiale en vol». Le commandant définit cette étape comme le «début,
à Salon-de-Provence, de toute l’évolution de la formation initiale des pilotes
et navigateurs».
Le Cirrus marque également le début d’une nouvelle activité au sein du CFAMI qui
exige une révision complète des programmes de la formation initiale délivrée à
Salon-de Provence. Les caractéristiques de ces avions diversifieront les missions
tant pour les élèves pilotes que pour les navigateurs. Le commandant suppose qu’«une
partie des missions réalisées à Cognac, dans le cadre du tronc commun où les élèves
sont orientés dans la chasse ou le transport, pourrait être transférée à Salon-de-Provence.
Le Cirrus ouvre un plus large éventail de missions que les autres avions n’offraient
pas».
La première phase d’évaluation de l’avion et la phase actuelle d’expérimentation
précèdent à une mise en service opérationnel prévue en octobre 2012. La flotte
se composera notamment de 20 Cirrus (13 SR20 et 7 SR22), mis à disposition par
la société CATS, filiale d’EADS, qui a remporté le marché notifié le 1er août
2012 et qui en assure la maintenance.
Photo
non légendée - © Armée de l\'air
Droits : © Armée de l'air