Communiqués de presse 03 (2012)




EC 2/30 Normandie-Niémen - Mont-de-Marsan (28/06/2012)

Le "Normandie-Niémen" renaît sur Rafale
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 28/06/2012 16:29 - Auteur : Cne Karim Djemaï
Lundi 25 juin 2012, l’escadron de chasse 2/30 "Normandie-Niémen" a officiellement été mis en service opérationnel sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, lors d’une cérémonie présidée par le général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air. À cette occasion, le lieutenant-colonel François Tricot s’est également vu remettre le commandement de cette prestigieuse unité, désormais équipée d’avions de chasse Rafale.

Empreinte d’émotion et de convivialité, cette cérémonie militaire s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, dont notamment le général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes, le sénateur des Landes, M. Jean-Louis Carrère, président de la commission des affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat, et M. Claude Morel, préfet des Landes.
À l’occasion de la lecture de l’ordre du jour, le général Paloméros s’est adressé au personnel de l’escadron nouvellement créé. "Officiers, sous-officiers, militaires du rang de l’escadron de chasse 2/30 "Normandie-Niémen", il vous appartient désormais de vous montrer dignes de vos anciens qui ont porté au plus haut les ailes françaises. Suivez la voie qu’ils ont tracée, pour écrire à votre tour de belles pages de l’histoire de cette unité, pour la gloire de la chasse française et le succès des armes de la France." Sur ces mots, un défilé aérien de quatre appareils (deux Rafale et deux Mirage F1, avion sur lequel l’escadron a évolué avant de renaître sur Rafale) est venu clore la cérémonie.
L’escadron de chasse 2/30 "Normandie-Niémen" est aujourd’hui doté d’une dizaine d’appareils et d’une trentaine de personnes, dont une quinzaine de pilotes. La montée en puissance de l’escadron doit se poursuivre au cours des prochains mois. Elle a débuté dès l’année 2010, par la formation d’un premier "noyau dur". "Nous découvrons chaque jour un peu plus les formidables potentialités offertes par le Rafale, explique le général Paloméros. Cet avion de chasse ne cesse d’évoluer. Il doit ainsi être prochainement équipé du radar AESA à balayage électronique à antenne active, dont les performances sont remarquables."
Le "Normandie-Niémen" (également appelé affectueusement "Neu Neu") est le troisième escadron de chasse opérationnel équipé de Rafale, après le 1/7 "Provence" et le 1/91 "Gascogne". L’escadron de transformation 2/92 "Aquitaine", chargé de la formation du personnel navigant de l’armée de l’air et de la marine nationale, évolue lui aussi sur ce type d'appareil. (pris en compte : )

La garde du drapeau Normandie-Niémen défile devant un Rafale aux couleurs de l'escadron - © Armée de l'air


Le général Paloméros remet le drapeau du "Normandie-Niémen" au commandant d'escadron - © Armée de l'air


Le personnel de l'escadron pendant la cérémonie - © Armée de l'air


Défilé aérien de deux Rafale et de deux Mirage F1 - © Armée de l'air


Encadré : Un escadron à l’histoire riche

Le "Normandie-Niémen" est l’une des unités les plus prestigieuses des armées françaises. Cet escadron en est également l’un des ambassadeurs les plus réputés. Véritable institution en Russie, son histoire est connue par une large majorité de la population. Le souvenir de l’engagement de son personnel est perpétué au sein d’écoles portant le nom du "Normandie-Niémen". La Russie en dénombre plus d’une centaine. En novembre 2011, deux écoles ont à leur tour été inaugurées en région parisienne.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le régiment de chasse "Normandie-Niémen" a été engagé au cours de combats aériens au-dessus des territoires russes et d’Europe de l’Est. Stationnés en Russie de 1943 à 1945, les aviateurs français ont remporté 273 victoires, aux côtés des forces armées russes. De cette épopée militaire est née une fraternité d’armes dont l’intensité est demeurée intacte au fil des années.
Les traditions de l’escadron avaient été mises en sommeil le 3 juillet 2009, alors que l’unité était installée sur la base aérienne 132 de Colmar. À Mont-de-Marsan, c’est un nouveau pan d’histoire qui débute. "Cette mise en service opérationnel est un événement hautement symbolique où les traditions de notre armée de l’air se conjuguent avec sa modernisation", résume ainsi le général Paloméros.
Un prochain rendez-vous majeur est fixé au mois de septembre 2012, pour la célébration des 70 ans du "Normandie-Niémen", en présence notamment de nombreux invités dont une importante délégation d’aviateurs russes.
Reportage: capitaine Karim Djemaï
Photos: adjudant Olivier Ravenel
Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air

Complément d'information : la décision du Ministre qui officialise la renaissance du "NN" est la n°5640/DEF/CAB/SDBC/CPAG du 10 juillet 2012



BA 217 "Colonel Félix Brunet" - Brétigny (02/07/2012)

Cérémonie de dissolution de la base aérienne de Brétigny
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 27/06/2012 18:56 - Auteur : cne Virginie Gradella
Mardi 26 juin 2012, la cérémonie de dissolution de la base aérienne 217 "Colonel Félix Brunet" de Brétigny/Orge a été présidée par le général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).

Réglées comme du papier à musique, les multiples étapes protocolaires se sont enchaînées au son des instruments de la Musique de l’air et ce, malgré un crachin persistant : revue des troupes, salut au drapeau, remise de décorations, lecture de l’ordre du jour par le CEMAA, transmission du drapeau à un officier du service historique de la Défense, départ des troupes.
Le général Paloméros et le colonel Olivier Fabre, commandant la base, ont ensuite prononcé une allocution pour exprimer leur ressenti respectif quant à la disparition de la plus jeune base aérienne métropolitaine. Sous les yeux d’une nombreuse assistance composée des aviateurs de la base, d’anciens effectifs et d’élus locaux, le colonel a remercié tout un chacun pour son travail et son implication au sein de ce site atypique.
La base aérienne 217 a en effet hébergé des entités surprenantes, aussi bien militaires que civiles : le centre d’essais en vol, le centre national d’études spatiales, l’institut national de la recherche agronomique, Eurocontrol, la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense, l’institut de recherche biomédicale des armées, le bureau enquête accident Défense "air", le laboratoire de médecine aérospatiale ou encore, le centre d’études et de recherches psychologiques "air". "Brétigny est une base précurseur, une base de demain, ouverte sur le monde, a déclaré le général Paloméros en soulignant son caractère éclectique. C’est un outil formidable au service de la France. L’accueil d’entités extérieures représente une voie d’avenir, j’en suis convaincu."
Parmi les invités, figurait le général Valérie André, pilote d’hélicoptère, résistante et docteur en médecine, qui s’est notamment illustrée en Indochine où elle a accompli plus d’une centaine de missions de guerre. Clin d’oeil symbolique sur les tournants de l’histoire, le général André est contemporaine du colonel Félix Brunet, parrain de la base de Brétigny, lui-même pilote d’hélicoptère, qu’elle a connu sur le front indochinois.
La disparition de la base aérienne de Brétigny est le résultat de la révision générale des politiques publiques lancée par le gouvernement en 2007, qui a déterminé les actions de modernisation et d'économies à réaliser. Pour l’armée de l’air, cela signifie notamment la fermeture de plusieurs bases aériennes. Le processus a déjà démarré. À ce jour, quatre d’entre elles ont été dissoutes (Toulouse en 2009, Colmar en 2010 ainsi que Taverny et Reims en 2011). La dissolution de la base aérienne de Brétigny suit celle de Metz et précède celles de Cambrai et de Nice, qui se dérouleront respectivement les 27 juin et 16 juillet 2012. (pris en compte : )
Reportage : cne Virginie Gradella
Photos : adj Richard Nicolas-Nelson

Mardi 26 juin 2012, la cérémonie de dissolution de la base aérienne 217 de Brétigny/Orge a été présidée par le général Jean-Paul Paloméros. Le colonel Olivier Fabre lui remet le drapeau de cette base. - © Armée de l'air




ER 2/33 Savoie - Mont-de-Marsan (02/07/2012)

Centenaire de la Sal 6 : l’envol de la mouette
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 28/06/2012 20:06
Le 22 juin 2012, l’escadrille SAL 6 du 2/33 "Savoie" a commémoré son centenaire. La cérémonie, organisée à l’occasion, a été présidée par le général Patrick de Rousiers sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Pour l’événement, un Mirage F1 de l’escadron a reçu une livrée spéciale.

Créée avant la guerre à Reims en décembre 1912, l’escadrille SAL 6 a participé à toutes les grandes batailles de la guerre 14-18. Quand la guerre prend fin, l’escadrille est dissoute (juillet 1919) créditée de quatre victoires aériennes, après avoir obtenu une citation à l’ordre du Corps aérien qui comporte l’attribution de la croix de guerre avec étoile vermeil. En 19(20), les traditions de la SAL 6, sont confiées à la 16e escadrille du 5e groupe du 33e régiment d’aviation. Affectée en Allemagne, elle prend pour insigne une mouette du Rhin traversant un anneau bleu. En 19(43), la SAL 6 devient le groupe de reconnaissance II/33, lequel deviendra, en 1945, le 2/33 "Savoie" actuellement basé à Mont-de-Marsan.
La SAL 6 a participé aux grandes opérations aériennes menées par la France ces dernières années. De mars à octobre 2011, les Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 "Savoie" ont une fois de plus démontré leur savoir-faire au cours de l’opération Harmattan (menée au-dessus le la Libye), qui aura vu l’ensemble des missions de l’escadron mis à l’honneur, allant du recueil électromagnétique au bombardement, en passant par la photographie.
La cérémonie de commémoration de SAL 6 aura été l’occasion pour les anciens de découvrir une exposition de photographies retraçant l’histoire de cette escadrille mythique. Cet événement aura également permis de remettre aux "aspirants Mouettes" des insignes et de parrainer du personnel de l’escadron des services de circulation aérienne (ESCA) par celui de 2/33 "Savoie". (pris en compte : )


Créée avant la guerre à Reims en décembre 1912, l’escadrille SAL 6, a participé à toutes les grandes batailles de la guerre 14-18. - © Armée de l'air


En 19(20), les traditions de la SAL 6, sont confiées à la 16ème escadrille du 5ème groupe du 33ème régiment d’aviation. - © Armée de l'air


Pour l’événement, un Mirage F1 de l’escadron a reçu une livrée spéciale. - © Armée de l'air


Le 22 juin 2012, l’escadrille SAL 6 du 2/33 "Savoie" a commémoré son centenaire. - © Armée de l'air


Droits : © Armée de l'air


GRV 2/91 Bretagne - Istres (03/07/2012)

Les 70 ans du groupement de ravitaillement en vol
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 03/07/2012 08:57 - Auteur : asp Alexandra Lesur-Tambuté
Le 29 juin 2012, le groupement de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 "Bretagne", implanté sur la base aérienne 125 d’Istres, a fêté ses 70 ans.

Présidée par le général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la cérémonie a débuté par la revue des troupes et une remise de décorations. Puis, le CEMAA a procédé à la lecture de l’ordre du jour du 70e anniversaire du 2/91 "Bretagne" ainsi qu’au retrait des fanions des escadrilles "Nantes" et "Rennes" du GRV, remplacées par les escadrilles BR 108 "Pégase", VR 25 "Étoile américaine" et BR 129 "Lapin trimardeur". Les 70 ans du GRV ont également donné l’occasion de saluer la carrière du commandant des forces aériennes stratégiques (FAS), le général Paul Fouilland, qui a fait ses adieux aux armes au cours de cet événement.
La cérémonie s’est achevée par un défilé des troupes au sol et un défilé aérien avec le passage d’une formation constituée d’un C135 du "Bretagne", de deux Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 "La Fayette" et de deux Rafale de l’escadron de chasse 1/91 "Gascogne".
Créé en 1942 , le GRV a mené de nombreuses missions aux quatre coins du globe. À force d’évolutions, il fait dorénavant parti des FAS et compte quatorze avions ravitailleurs C135 et KC135. La mission prioritaire du "Bretagne" demeure celle de la dissuasion nucléaire. Pourtant, d’autres missions lui sont dévolues telles que le ravitaillement en vol, le transport stratégique de fret et de passagers ou encore l’évacuation sanitaire de blessés graves avec le kit "Morphée"(*). (pris en compte : )

(*) MORPHEE = (MOdules de Réanimation pour Patients à Haute Elongation d’Evacuation)

Les 70 ans du GRV présidés par le général Paloméros et le général Fouilland - ©Armée de l'air


Revue des troupes par le CEMAA et le commandant des FAS - ©Armée de l'air
(Ndlr) Au premier plan, le fanion de l'EC 2/4 La Fayette .


Les fanions des unités des forces aériennes stratégiques - ©Armée de l'air
(Ndlr) Les fanions de l'EC 1/91 Gascogne, de ses quatre escadrilles dans le désordre SPA 37 "Le Charognard", SAL 28 "L'éléphant", SPA 79 "Tête de Loup de profil", BR 66 "Faucon Egyptien" et celui de l'escadron 92.532 SYDEREC (SYstème DErnier RECours).
A vérifier : la 4ème escadrille de l'EC 1/91 Gascogne a repris les traditions de la SPA 37 lors de la célébration des 100 ans de la SPA 15 à Saint-Dizier, le 25 juin 2012.



Les fanions des escadrilles BR 108 "Pégase", VR 25 "Étoile américaine" et BR 129 "Lapin trimardeur" - ©Armée de l'air
(Ndlr) Rappel : le GRV 2/91 "Bretagne" reçoit les traditions des BR 108 (pilotes), VR 25 (navigateurs) et BR 129 (ORV), tout en conservant la SAL 22 (Centre de formation des ravitailleurs).
Les escadrilles Nantes, Rennes et SPA Bi 54 tombent en déshérence.



La cérémonie s’est achevée par un défilé des troupes au sol - ©Armée de l'air
(Ndlr) Fanions à identifier ?


Défilé aérien avec un C135 du "Bretagne", deux Mirage 2000N du 2/4 "La Fayette" et deux Rafale du 1/91 "Gascogne" - ©Armée de l'air


Autres photos

Droits : © Armée de l'air


EOAA (Ecole des Officiers de l'Armée de l'air) - BA 701 Salon de Provence (09/07/2012)

Le ministre de la Défense au baptême des promotions 2011 à Salon-de-Provence
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 09/07/2012 21:15
Vendredi 6 juillet 2012, les Écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA) de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence ont organisé le baptême des promotions 2011 de l’École de l’air et de l’école militaire de l’air.

La cérémonie s’est déroulée sous le haut patronage de monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, du général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air, et du général Gilles Modéré, commandant les EOAA et la base aérienne 701. Les deux promotions ont été baptisées successivement suivant un cérémonial traditionnel et immuable. Elles ont reçu respectivement les noms de promotion "colonel Bernard Dupérier" et de promotion "capitaine Marcel Albert".
Inaugurée par la promotion 1935 "capitaine Guynemer" et reprise depuis lors chaque année, cette cérémonie, célébrée en présence de nombreuses autorités, constitue un moment fort pour les futurs officiers de l’armée de l’air. Elle les engage à vivre avec honneur et dignité leur vocation, à l’exemple d’un parrain, grand aviateur, dont le dévouement, les actes de courage ainsi que les remarquables qualités humaines et militaires indiquent aux élèves officiers l’exemple à suivre.
Le baptême des promotions 2011 a également été l’occasion de célébrer les 75 ans d’implantation de l’École de l’air à Salon-de-Provence. Bien que créée en 1935, aux Petites Écuries de Versailles, l’École de l’air a rejoint Salon-de-Provence en 1937.
Plusieurs manifestations ont été organisées à l’occasion de ce double événement, ce baptême et cet anniversaire.
Le vendredi matin, une cérémonie d’hommage au commandant Mézergues, parrain de la promotion 1937 de l’École de l’air, première à s’installer dans la ville provençale, a eu lieu au cimetière Saint-Roch de Salon-de-Provence, en présence d’élus locaux et de représentants des associations patriotiques, sous la présidence du général Modéré.
L’après-midi, des parachutistes sportifs du centre de formation et d’entraînement parachutisme de haut niveau (CFEPHN), accompagnés de chuteurs opérationnels du détachement du commandement des forces aériennes (CFA) ont réalisé des sauts de précision d’atterrissage. Une démonstration de recherche et de sauvetage (Search and Rescue (SAR)) a été exécutée par l’escadron d’hélicoptères 5/67 "Alpilles".
Le public émerveillé a surtout retenu les évolutions de la patrouille "Cartouche dorée", de deux Mirage 2000 N de l’escadron de chasse 2/4 "Lafayette", d’un Rafale de l’escadron de transformation Rafale 2/92 "Aquitaine" et de la Patrouille de France.
Une exposition a présenté, grâce à une succession de photos et de documents d’époque, l’histoire de l’arrivée de l’École de l’air à Salon-de-Provence. Parallèlement, l’office du tourisme de Salon-de-Provence a animé un stand "découverte", mettant en valeur les étroites relations existant entre la base aérienne et la ville. Ce fut également l’occasion pour la base-école de présenter un nouvel ouvrage, publié sous la direction du général Modéré. Ce livre propose de découvrir, au travers des formations, du quotidien riche et de l’histoire mouvementée de l’école, une institution aux missions multiples, fidèle aux traditions et résolument tournée vers l’avenir. Les élèves de l’École de l’air ont également pu présenter leur projet, lors d’une démonstration de l’Oktocoptère, un mini drone qu’ils ont confectionné.
Une fois la nuit tombée, la cérémonie du baptême des promotions 2011 de l’École de l’air et de l’école militaire de l’air s’est déroulée sur la place Pelletier d’Oisy. Accompagnées par la musique de l’Air et par la Patrouille de France, les promotions ayant reçu leur nom de baptême ont ensuite procédé à l’échange des gardes aux Drapeaux. Ceux des deux écoles ont été transmis aux gardes montantes, composées d’élèves officiers nouvellement baptisés. (pris en compte : )

Baptême des élèves-officiers - © Armée de l'air


Droits : © Armée de l'air


Colonel Henri Lafont - commandant René Mouchotte - Paris (19/07/2012)

Remise de médailles aux familles de deux pilotes des FAFL
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 18/07/2012 08:19 - Auteur : Adjudant Jean-Laurent Nijean
Vendredi 13 juillet 2012, une remise de médailles s’est déroulée à Paris, dans la résidence de l’ambassadeur du Royaume-Uni, son excellence Sir Peter Ricketts, au profit des familles de deux aviateurs des forces aériennes françaises libres (FAFL), compagnons de la libération.

Les familles du commandant René Mouchotte et du colonel Henri Lafont ont reçu les décorations à titre posthume de leurs illustres ancêtres des mains de l’AirChief Marshal Sir Stephen Dalton, chef d’état-major de la Royal Air Force (armée de l’air britannique), en présence de son homologue français, le général Jean-Paul Paloméros. Après les remises de médailles, Sir Stephen Dalton s’est confié en ces mots "La cérémonie qui s’est déroulée en ce jour, rend hommage à deux hommes qui ont tant donné pour l’Europe, pour la France et pour le Royaume-Uni. C’est pour moi un fantastique honneur d’être présent pour cet événement mémorable."
L'émotion était au rendez-vous, dans le cadre historique de l’Hôtel de Charost, résidence des ambassadeurs de Grande-Bretagne depuis 1814, date à laquelle il fut acheté au nom du gouvernement britannique par le duc de Wellington. Le fils du colonel Lafont et la nièce du commandant Mouchotte n’ont pas hésité à témoigner de leur joie devant ces récompenses pour les actes héroïques de ces dignes combattants des FAFL.
"Les médailles ont pu être présentées à ma défunte mère, la sœur de René Mouchotte, âgée de 101 ans, juste avant sa mort. Après toutes ces années, était vraiment heureuse et fière de cet hommage à son frère. Aujourd’hui, en tant que fille ainée, je suis honorée de cet acte à la mémoire de ce héros. C’est très poignant !", assure la représentante de la famille Mouchotte.
Les deux pilotes français, héros de la Seconde Guerre mondiale, se sont vus décerner les décorations britanniques suivantes : la 1935-45 Star with Battle of Britain Clasp (l’étoile de 1939-45 avec agrafe "Bataille de Grande-Bretagne"), l’AircrewEurope Star (l’étoile aéronautique "Europe" et la War Medal 1939-1945 (médaille de la guerre 39-45). Le colonel Lafont a également reçu l’Africa Star (l’étoile "Afrique") et la Defence Medal (médaille de la Défense pour la Seconde Guerre mondiale).

L'émotion était au rendez-vous, dans le cadre historique de l’Hôtel de Charost. - Armée de l'air


Médailles remises à la famille du colonel Lafont - Armée de l'air


Remise de médailles aux familles de deux aviateurs des forces aériennes françaises libres. - Armée de l'air


Décorations remises au fils du colonel Henri Lafont - Armée de l'air



Biographie du commandant René Mouchotte
© Armée de l'air
Né en 1914, René Mouchotte se passionne très tôt pour l’aviation. En 1937, il effectue son service militaire sur la base aérienne d’Istres. C’est durant cette période qu’il est formé au pilotage. Il figure sur la liste des réservistes lorsque la guerre éclate en 1939. Il est alors rappelé pour former de jeunes pilotes français à Salon-de-Provence et à Avord.

L’unité de formation de René Mouchotte gagne ensuite l’Algérie. La capitulation de la France survient quand elle arrive dans la ville d’Oran. Les avions sont immobilisés pour empêcher les évasions. Le 30 juin, René Mouchotte parvient à s’échapper pour Gibraltar et rejoint la Royal Air Force (RAF) à Liverpool, quelques semaines seulement avant le début de la bataille d‘Angleterre. L’entraînement sur avion de chasse commence aussitôt.

Au cours des années suivantes, iI est affecté au sein de plusieurs escadrons, prend le commandement d’autres pour finalement, le 1er septembre 1942, être nommé à la tête du 65 Squadron, devenant ainsi le premier aviateur non-britannique à diriger un escadron de chasse de la RAF. Il est d’ailleurs récompensé par la Distinguished Flying Cross pour son engagement.

En 1943, il abat le 1000e avion ennemi. Le 27 août 1943, René Mouchotte disparaît au cours d’une mission d’escorte de bombardiers américains. Une de ses pensées qui illustrent son sens du sacrifice : "Si le destin ne m’accorde qu’une courte carrière de combattant, je remercierai le ciel d’avoir pu donner ma vie à la libération de la France."


Colonel Henri Lafont
© Armée de l'air
Henri Lafont est né 10 août 1920 à Cahors (Lot). Il prépare les Arts et Métiers puis s'engage en novembre 1938 comme élève-pilote dans l'armée de l'air. Sergent d'active, il sert en Afrique du nord pendant la bataille de France.

Refusant l'armistice, il part d'Oran le 30 juin 1940 à bord d'un avion Goéland en compagnie de René Mouchotte, de Charles Guérin et de trois observateurs. Les hélices ayant été volontairement déréglées pour empêcher toute tentative d'évasion, le décollage ne peut avoir lieu que grâce à la détermination de René Mouchotte qui, aux commandes de l'appareil, "arrache" in extremis l'avion en bout de piste. Posés à Gibraltar, les évadés atteignent, par bateau, le 13 juillet, la Grande-Bretagne où Henri Lafont signe immédiatement un engagement dans la Royal Air Force. Après un stage rapide à l'Operationnal Training Unit de Sutton-Bridge en Grande Bretagne, il est affecté au Squadron 245 et commence sa guerre par des opérations de surveillance en mer d'Irlande. Le mois suivant il est affecté, le 10 septembre 1940, au Squadron 615 à Prestwick, Northolt, Kenley et Valley. Sur Hurricane, il participe à la bataille d'Angleterre, au cours de laquelle il effectue plus de 100 missions défensives pour près de 200 heures de vol de guerre. Il affirme sa valeur au cours de plusieurs engagements victorieux, notamment les 26 février et 15 mars 1941, en abattant au total deux avions ennemis et en endommageant un troisième.

De juillet à décembre 1941, il est moniteur à l'OTU de Crossby-on-Eden où il forme plus de 60 pilotes français. Volontaire pour le Moyen-Orient, il rejoint en janvier 1942 le groupe de chasse "Alsace", alors en pleine formation, et participe à la campagne de Libye.

Le 30 mai 1942, au cours d'une patrouille de nuit, il attaque un bombardier ennemi qu'il détruit probablement. Le 27 juin 1942, attaqué par un ennemi supérieur en nombre, il est blessé et descendu, après avoir endommagé un Messerschmitt 109 F . Il a effectué au cours de cette campagne près de 50 missions offensives et défensives.
Il revient en Grande Bretagne avec le groupe Alsace en janvier 1943 pour participer à l'offensive aérienne du front de l'Ouest. À l'issue de cette campagne, il totalise plus de 1 000 heures de vol dont 230 en vol de guerre, 195 missions dont 160 défensives et 35 offensives.

Henri Lafont termine la guerre avec le grade de lieutenant. Il poursuit sa carrière militaire dans l'armée de l'air et prend part aux opérations en Algérie où il reçoit une citation en mars 1960. Il quitte l'armée en juillet 1966 avec le grade de colonel.

© Armée de l'air


DA 365 Le Lamentin (Martinique) - BA 190 Tahiti Faa'a - BA 181 de Saint Denis (La Réunion) (27/07/2012)

Du changement pour les bases ultramarines
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 26/07/2012 16:14
La deuxième quinzaine du mois de juillet a vu le paysage aéronautique des départements et collectivités d’outre-mer changer de visage avec trois cérémonies sur les bases aériennes de la Martinique, de la Réunion et de Tahiti. Ces dernières ont été dissoutes pour laisser place à un pôle aéronautique étatique et à deux détachements « air ».

Mardi 17 juillet 2012, le général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes, a présidé la cérémonie de création du pôle aéronautique étatique (PAE) du Lamentin, en Martinique. Cet événement a officiellement marqué la dissolution de la base aérienne 365 du Lamentin. Avec le démantèlement de l’escadron de transport outre-mer (ETOM) 58 «Antilles», à terme, l’armée de l’air ne sera plus présente aux Antilles qu’au travers d’une escale aérienne militaire et des aviateurs insérés dans des structures interarmées. (pris en compte : )

La cérémonie qui marque la dissolution de la base aérienne 190 «Sergent Julien Allain» de Tahiti Faa’a et la création d’un détachement « air » s’est tenue le lendemain, mercredi 18 juillet 2012. Elle était placée sous l’autorité du général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant en second la défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA) et du contre-amiral Jérôme Régnier, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française. A Tahiti, l’ETOM 82 «Maine» ne conserve que ses deux avions de transport tactique Casa après le rapatriement en métropole du Super Puma et du Fennec, hélicoptères remplacés par deux Dauphin interministériels mis en œuvre par la marine nationale. (pris en compte : )

Lundi 23 juillet 2012, la base aérienne 181 «Lieutenant Roland Garros» de la Réunion a connu une cérémonie similaire en présence du général Herbert Buaillon, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air et du général Jean-François Hogard, commandant les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). Sur l’île, l’ETOM 50 «Réunion» perd deux hélicoptères Fennec qui rentrent en métropole, tandis que les deux avions de transport C160 Transall équipent toujours le détachement. (pris en compte : )

© Armée de l'air


Le général Denis Mercier nommé au poste de chef d’état-major de l’armée de l’air - Paris (02/08/2012)
(Communiqué de presse Armée de l'air)


Mise à jour : 02/08/2012 17:46
Sur décision du Conseil des ministres du 1er août 2012, le général de corps aérien Denis Mercier a été nommé chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Le général Mercier prendra ses fonctions le 17 septembre 2012 et sera élevé aux rang et appellation de général d’armée aérienne à la même date.

Le général Denis Mercier, actuel chef du cabinet militaire du ministre de la Défense, succèdera au général Jean-Paul Paloméros qui occupe la fonction de CEMAA depuis le 25 août 2009.

Biographie du général Denis Mercier



ET 1/61 Touraine (prévision de mise en sommeil) - Orléans (01/08/2012)

Dernier exercice entre le «Touraine» et le 2e REP en Corse
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 31/07/2012 17:06
L’escadron de transport 1/61 «Touraine» de la base aérienne 123 d’Orléans, évoluant sur C160 Transall, a effectué un ultime exercice avec le 2erégiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi (Corse), du 23 au 25 juillet 2012.

Pendant trois jours, les militaires ont enchaîné des parachutages en ouverture automatique à 300 mètres, de jour comme de nuit, ainsi que des largages à 4000 mètres pour les chuteurs opérationnels. Les deux Transall mobilisés pour l’exercice ont également procédé à un poser d’assaut sur la base aérienne 126 de Solenzara, suivi de phases de sécurisation, d’infiltration et d’exfiltration de personnel. Enfin, les deux unités se sont aussi entraînées au largage de petits colis sur le camp Raffalli du 2eREP à Calvi.
Le «Touraine», unité évoluant sur C160 Transall, doit en effet être mis en sommeil le 28 août 2012. Les trois derniers appareils de l’escadron orléanais ont rejoint leur nouvelle affectation sur la base aérienne 105 d’Evreux, vendredi 27 juillet. (pris en compte : )

Largage de parachutistes depuis un C 160 Transall - © Armée de l'air


Poser d'assaut d'un Transall - © Armée de l'air


Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


ET 1/61 Touraine (Transall C 160 R18) - Orléans (21/08/2012)

Fin d’une carrière opérationnelle bien remplie pour le légendaire Transall C-160 R18
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 21/08/2012 11:43 - Auteur : sgt Jordan (r) L'Hostis-le Hir
La base aérienne (BA) 123 d’Orléans rendra hommage, mercredi 22 août 2012, au légendaire Transall C-160 R18. Après 43 ans d’une intense activité au sein de l’aviation militaire, cet avion de transport rejoindra le Musée de l’air et de l’espace pour être présenté au grand public et aux fans d’aéronautique. Une seconde vie s’ouvre pour lui.

Une cérémonie d’adieux au Transall C-160 R18, en présence du général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air, se déroulera à Orléans dans la matinée. Au programme : l’accueil des autorités et du public à partir de 8 heures, un largage de parachutistes à 10 heures puis une haie d’honneur formée par le personnel des escadrons de transport de la BA 123 à 14h20. Le Transall décollera dans la foulée pour atterrir vers 15h30 au Bourget. L’événement se clôturera par une cérémonie de bienvenue. Prévue à 16 heures, elle le célébrera une dernière fois avant son entrée définitive au Musée de l’air et de l’espace. C’est une retraite bien méritée pour ce colosse des airs.
Héritier d’un consortium franco-allemand débuté en 1959, le Transall C-160 est mis en service le 12 mars 1969 au sein de la 61e escadre de transport. Capable de convoyer 8 tonnes sur 4500 km, il remplace progressivement le Nord N-2501 Noratlas. Le Transall assure les missions de projection des forces, de transport des troupes et permet de porter assistance aux populations en détresse à travers le monde. 18e exemplaire produit, le R18 porte jusqu’en 1999 le numéro de fabrication F18. A la suite de sa rénovation, il est renommé R18 avant d’être baptisé «Ville de Kolwezi» en souvenir de l’opération Bonite de mai 1978 au Zaïre. Le Transall est l’unique exemplaire de ce type d’appareil à avoir participé à cette opération militaire, pendant laquelle il a servi aux missions d’éclairage et de rapatriement, et à avoir reçu un nom de baptême. Ce qui lui vaut de figurer dans le film de Raoul Coutard, intitulé «La Légion saute sur Kolwezi», et d’être exposé sur le parking du Musée de l’air et de l’espace sous ce nom.
Pour son dernier vol opérationnel, réalisé le 21 mai 2012 à N’Djamena au Tchad, la Force Epervier avait organisé une navigation tactique basse altitude de nuit ainsi qu’un largage de colis et de personnel à l’aube.




Droits : © Armée de l'air


ET 1/61 Touraine (Mise en sommeil) - Orléans (03/09/2012)

Une cérémonie aux multiples facettes à Orléans
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 03/09/2012 18:42
Le 28 août 2012, une cérémonie officielle s’est déroulée sur la base aérienne 123 «commandant Charles Paoli» d’Orléans-Bricy, présidée par le général Guillaume Gelée, commandant les forces aériennes (CFA). Cette prise d'armes a été rythmée par plusieurs temps forts.

Tout d'abord, l'escadron de transport 1/61 «Touraine» a été provisoirement mis en sommeil. Son fanion a été symboliquement remis au général Gelée. Basé depuis 1945 à Orléans-Bricy, le «Touraine » a évolué sur Nord 2501 Noratlas, avant d'être équipé de C160 Transall, de 1967 à 2012. Stationné en Afrique du Nord durant la Seconde guerre mondiale où il reçoit le nom de groupe «Touraine», l’unité a par la suite été engagée sur de nombreux théâtres d'opérations (Cambodge, Soudan, Liban et plus récemment en Afghanistan et en Libye). L’escadron est aujourd’hui mis en sommeil jusqu’à la mise en service prochaine du nouvel avion de transport militaire, l’A400M. (pris en compte : )
Autre unité de la base orléanaise, le centre d’instruction des équipages de transport (CIET) a reçu comme nom de parrain celui d'une figure emblématique du transport aérien militaire: le général Lionel de Marmier. Mobilisé en 1916, il atteint le rang d’As après plusieurs victoires aériennes au cours de la Première Guerre mondiale. Refusant l’armistice en 1940, il est l'un des premiers officiers de l’armée de l’air à rallier les Forces françaises libres en Angleterre. Le général de Gaulle lui confie en 1941 la tâche d’organiser les lignes aériennes du Moyen-Orient à l’Afrique. Il disparaît en 1944, alors qu'il effectuait un vol sur bimoteur «Lockheed». (pris en compte )
Cette cérémonie a également été ponctuée par un moment empreint d'émotion: l'adieu aux armes du général Philippe Gasnot, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection du CFA. Ce dernier quittera officiellement le service actif le 1er novembre 2012. Pilote de transport depuis 1981, le général Gasnot rejoint la base aérienne d’Orléans pour sa première affectation et débute sa carrière sur le mythique Transall. Il y a quelques jours encore, il se trouvait aux commandes de l'appareil R18 «Ville de Kolwezi» pour son dernier vol avant son transfert au musée de l'air et de l'espace du Bourget.

La cérémonie a également vu la prise de commandement de l'escadron 2/61 "Franche-Comté" - © Armée de l'air


Remise du fanion de l'escadron de transport 1/61 Touraine - © Armée de l'air


Le général Gasnot quitte le service actif sur une base qui lui est chère - © Armée de l\'air


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Cirrus SR20 - CFAMI 05/312 - Salon de Provence (14/08/2012)

Le premier Cirrus SR20 à Salon-de-Provence
(Communiqué de presse Armée de l'air)

Mise à jour : 14/08/2012 18:29 - Auteur : sgt Jordan L’Hostis-le Hir
Mardi 7 août 2012, le premier Cirrus est arrivé sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Réceptionné par le centre de formation aéronautique militaire initiale (CFAMI 05-312), il a réalisé son premier vol «militaire» deux jours après. Aux commandes : le capitaine Bastien Duboc formé préalablement à Aerolithe (le distributeur en France des avions Cirrus), accompagné du commandant Jérôme Taisant.


Responsable de l’évaluation et de l’expérimentation de cet avion monomoteur, le commandant Jérôme Taisant, commandant le deuxième escadron d’instruction en vol, a insisté sur la dimension importante de ce premier vol, «comme poser la première pierre d’un édifice». L’avion a reçu des modifications propres aux avions militaires : une radio UHF, un chronomètre à aiguilles, un accéléromètre. Dans la formation des navigateurs officiers système d’arme, le Cirrus SR22 , en remplacement du D140 actuellement utilisé à Salon-de-Provence, facilitera une meilleure transition vers la formation sur Alphajet. Pour la formation des pilotes, le Cirrus SR20 offre des qualités de pilotage plus proches des avions de chasse et plus pointues qu’un simple avion léger. «Il y a de nombreuses similitudes entre les Cirrus et l’avion de chasse. Le Cirrus SR22 présente des performances beaucoup plus adaptées et réduit la marge qui existait avant entre le D140 et l’Alphajet», a expliqué le commandant.
L’arrivée du Cirrus dans le parc aéronautique de Salon-de-Provence témoigne d’une réelle évolution dans la formation des futurs pilotes et navigateurs. Le commandant Taisant le présente comme «la première pierre de cette évolution». Le Cirrus est un «nouvel outil» qui modifie les modes d’évaluation des élèves. «Il aura un impact sur la formation des navigateurs et représentera un réel apport qualitatif, a concédé le commandant. Pour les pilotes, quant à eux, l’évolution sur cet avion s’inscrit plus dans la durée». Il explique qu’il garantit une «bonne lecture et une meilleure visibilité des compétences des élèves. Le Cirrus est un avion plus exigeant. Il permettra une meilleure sélectivité tout en élargissant les possibilités de la formation initiale en vol». Le commandant définit cette étape comme le «début, à Salon-de-Provence, de toute l’évolution de la formation initiale des pilotes et navigateurs».
Le Cirrus marque également le début d’une nouvelle activité au sein du CFAMI qui exige une révision complète des programmes de la formation initiale délivrée à Salon-de Provence. Les caractéristiques de ces avions diversifieront les missions tant pour les élèves pilotes que pour les navigateurs. Le commandant suppose qu’«une partie des missions réalisées à Cognac, dans le cadre du tronc commun où les élèves sont orientés dans la chasse ou le transport, pourrait être transférée à Salon-de-Provence. Le Cirrus ouvre un plus large éventail de missions que les autres avions n’offraient pas».
La première phase d’évaluation de l’avion et la phase actuelle d’expérimentation précèdent à une mise en service opérationnel prévue en octobre 2012. La flotte se composera notamment de 20 Cirrus (13 SR20 et 7 SR22), mis à disposition par la société CATS, filiale d’EADS, qui a remporté le marché notifié le 1er août 2012 et qui en assure la maintenance.

Photo non légendée - © Armée de l\'air


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