Lieux de stationnement



Abbeville

GB I/34 du 01/09/1939 au 17/05/1940

Abidjan (Côte d'Ivoire)
DA 168
Eléments "air" des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), composés entre autres, d'une escale aérienne militaire (EAM) et d'un Détachement "Fennec".
Créées le 1er janvier 2015, les Forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés forment la réserve opérationnelle pour l’Afrique centrale et de l’Ouest et sont chargés d’appuyer et de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre un partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire et en coopération avec les forces partenaires de la région.
Informations diverses
Voir aussi Bouaké DATEF 168

Abou Dane

GB I/31 du 29/06/1941 au 10/07/1941


Achern BA 178 puis DA 4/178
ex BMSS 178
ex BA 904

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Il y eut successivement 2 bases à Achern, tout d'abord la BA 904 à vocation électronique, puis la BA 178.
Créée à Lahr le 22 avril 1964, la BA 178 succédait au Bataillon de l'air 1/139. Sa mission était d'administrer le 1er CATAC, le Commandement des Forces aériennes françaises d'Allemagne, ses unités ainsi que les unités et détachements isolés de l'Armée de l'air en RFA. La BA 178 était installée en ville à la Caserne Ménard, alors que la BA 139 de Lahr occupait le terrain d'aviation. Le 15 septembre 1967, la BA 178 cédait ses installations de Lahr aux Canadiens et aux Allemands, suite au retrait français de l'OTAN. Le 1er octobre 1967, la BA 178 était transférée temporairement à Bremgarten et recréée sous le nom de Base aérienne et moyens de support et de soutien 178. La BMSS 178 quitta Bremgarten le 1er mai 1968 pour s'installer à Fribourg en Brisgau. Sa mission fut d'une part la liquidation des bases, unités et services stationnés en RFA et repliés en France après notre retrait de l'OTAN et d'autre part le support des éléments qui lui étaient rattachés en RFA. Le 30 juin 1970 enfin tous les services de la BMMS 178 furent transférés au Quartier Turenne à Achern.
A proximité de la ville, l'Armée de l'air occupait déjà depuis 1945 un point haut, au Hornisgrinde où elle avait installé un gonionmètre. En 1947 le Centre de contrôle aérien 2/72 y fut créé et travaillait avec 4 stations de triangulation. Le secteur fut dissous en 1961 et remplacé par le Centre de contrôle 22/904 chargé de guider les patrouilles aériennes en bombardement aveugle. Le point haut prit le nom de BA 904. En 1963 le Centre fut dissous à la création de la STB 93/904 et de l'EE 40/450. Le 31 août 1964, la BA 904 fut dissoute et remplacée par le DA 4/178 jusqu'à l'arrivée de la BMSS 178 en 1970. Le 1er juillet 1975, la BMSS 178 redevint la BA 178.
Sur cette base stationnaient outre ses unités et services :
• l'EP 42/178
• l'ECH 10/801
• le Centre de formation à l'appui aérien créé le 1er janvier 1984, issu de l'Ecole des opérations aériennes combinées de Baden-Baden. Le CFAA fut transféré à Achern le 1er juillet 1984, puis à Toul, le 1er juillet 1990.
• le Détachement de l'Escadron de contrôle et de transmissions tactiques. Un Escadron de contrôle offensif avait été créé en 1960 à Stetten; il avait ensuite été basé à Baden-Baden avant d'arriver à Achern en 1972. Cet ECO rejoignit Metz en 1973 pour constituer l'ECTT du Groupement de transmissions tactiques. Un détachement resta à Achern jusqu'à sa dissolution en 1988.
• le Commandement des Eléments Air français en Allemagne ( CEAFA )
• la Sous-direction du Commissariat de l'Air en Allemagne
• le DPSD qui s'était installé à Achern en juin 1970 en même temps que le CEAFA
• l'EE Sol 4/54 qui avait succédé à l'EE 40/450.
Le 1er juillet 1990, la BA 178 fut dissoute et restructurée en DA 2/451 rattaché à la BA 124 de Strasbourg puis à partir du 1er avril 1993 à la BA 901 de Drachenbronn. Ce DA avait pour mission le soutien de l'EE 4/54 et des organismes permettant au Commandant de la FATaC d'exercer ses resbonsabilités en RFA. Le DA 2/451 fut dissous le 31 août 1994.

Insignes
Cet insigne avait été conçu pour la BA 904 de Hornisgrinde. Le fond de l'insigne représente le cadre de la base, la tour de Hornisgrinde, la montagne et le sapin de la Forêt Noire. Les foudres symbolisent la vocation électronique de la base et les ailes l'appartenance à l'Armée de l'air.
Il fut homologué A.906 le 28 décembre 1964, alors que la BA 904 avait été dissoute 4 mois plus tôt. Un rectificatif du 30 janvier 1965 transféra l'homologation au DA 4/178 d'Achern. Le 29 septembre 1971, la BA 178 reprit les traditions et l'insigne du DA 4/178 dissous en 1969.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
Liste des commandants de base

AFN

Agadir - Robert - BA 152


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Début 1917, l'escadrille 305 future 552 s'installe à Agadir pour appuyer les opérations de la colonne du Souss. De 1927 à 1930, les escadrilles 554 et 558, 5ème et 6ème escadrilles du 37ème Régiment d'aviation du Maroc coopèrent à la réduction de la dissidence de l'Anti-Atlas à partir en particulier d'Agadir. Le 1er janvier 1937, la 554 et la 558 forment le Groupe 2/63 équipé d'abord de Potez 25 puis de Potez 540. Le 2/63 opère à partir de Marrakech puis d'Agadir pour effectuer des reconnaissances du Sahara occidental. En avril 1939, le groupe s'équipe d'Amiot 143 et part à Marrakech. En 1938, le GAO 587 et une Section de transports aériens existent à Agadir dont la base est administrée par la Section de l'air 1/207.
En 1940-1942, le GB 2/32 sur Douglas stationne à Agadir où se trouve également un AMB. Après le débarquement anglo-saxon en Afrique du Nord, l'armée de l'Air qui se reconstruit a un grand besoin de spécialistes de toutes natures. Une école est créée le 3 janvier 1944 pour la formation de mitrailleurs et de spécialistes du PNN : mécaniciens avions, mécaniciens moteurs, mécaniciens d'armements, mécaniciens photographes,.. Du 3 janvier 1944 au 8 octobre 1945, 2224 brevetés sont sortis de l'école d'Agadir. La réorganisation de l'armée de l'Air se traduit à Agadir par la formation le 25 septembre 1943 d'un nouveau GB 1/32 "Bourgogne" qui partira ensuite pour faire partie de la 31ème EB.
Une piste en dur de 1.800m sur 50m fut construite. En 1946, Agadir déjà utilisé par la 22 S de l'Aéronavale reçut le GR 1/20. L'armée de l'Air tenait alors une place prépondérante sur la base et elle en avait le commandement. En 1949, en raison d'un manque d'effectifs au Maroc, les unités de l'armée de l'Air furent regroupées, le GR 1/20 "Lorraine" devenu Groupe mixte de reconnaissance et de chasse de nuit 1/31 retourna à Rabat-Salé en octobre 1949. Au cours de l'été, l'organisation de l'aérodrome mixte mais à prédominance militaire fut revue. L'Aéronavale principale affectataire prit en charge la tour, la sécurité-piste, la garde des terrains et l'escale. La BA 152 d'Agadir fut dissoute ainsi que sa CA 1/152, le CLA et l'EAM. Il resta une SA IV/707 créée le 1er octobre 1949.
Elle fut dissoute le 31 octobre 1950 lorsque l'armée de l'Air se retira d'Agadir. Le PCA 23/540 fut toutefois transféré de Rabat à Agadir le 1er janvier 1958 avec un détachement de 3 T 6 de l'EALA 3/72 et un autre de 2 Bell de l'ALAT. Ce PCA fut dissous le 30 septembre suivant.

Insignes
Dans un croissant qui rappelle l'implantation en pays islamique, une forteresse se dresse sur une colline dominant la mer, vraisemblablement Santa Cruz de Cap Guer. L'appartenance à l'Armée de l'air est marquée par une étoile et une aile.
Le sigle de la base école d'Agadir (?-EM) et la date de 1946 sont inscrits sur le croissant.
Non homologué.
Sans nom de fabricant.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
2ème Groupe de la 3ème EA Maroc du 01/09/1933 au 01/05/1937
GAR puis GAO 587 du xx/xx/1937 au ?
GR I/20 Lorraine (GR I/31 au 01/07/1947) du 20/05/1947 au 01/11/1949
EALA 3/74 (détachement) de 04/02/1957 au 13/03/1958


Agen

GB I/21 du 15/06/1940 au 19/06/1940
GB II/21 du 15/06/1940 au 19/06/1940
GB I/19 le 15/06/1940
GB II/19 le 18/06/1940
GC I/1 du 25/06/1940 à xx/08/1940
GC I/8 passage en xx/06/1940
GC II/8 passage en xx/06/1940
GB II/61 passage en xx/06/1940

Aïn Arnat (Sétif)

3 GAA du 01/06/1924 au 01/09/1933
GAO 585 du 15/01/1937 au 01/07/1940
GC I/7 du xx/02/1939 au 01/05/1939
GC II/7 du xx/02/1939 au 01/05/1939
GB II/38 passage vers le 20/06/1939
GB II/19 du 26/08/1939 au xx/09/1939
63 EB du 01/09/1939 au 02/11/1939
GR I/33 31/08/1940 (dissolution)
GR I/36 du 01/09/1940 au 12/11/1942
GR II/36 du 30/08/1940 (dissolution)
GB I/63 du xx/12/1942 au xx/12/1942
GB I/19 du xx/01/1944 au 01/04/1944


Aïn Oussera

GB I/25 du 16/09/1942 à début 1943

Aïn Sefra

GC II/3 du xx/11/1942 à xx/10/1943

Aix les Milles*
BA 207 - BA 114 Général Andrier

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - <font size="2"> Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée))]

Mission
La BA 114 située sur le terrain des Milles à quelques minutes à l'Ouest d'Aix en Provence, est le support de l'Etat-major de la Région aérienne Méditerranée et de certaines de ses unités (BAI, CRI 13/512,...), d'unités du CFAP (ETE 44"Mistral", EH 5/67"Alpilles"), du CASSIC (GT 10/804), du CDAOA (ZAD Sud 11/542), du DMC d'Aix-Mignet et du CATA 854.

Historique
Avant 1940, le terrain d'Aix les Milles servait aux avions de liaison de l'EM de la 4ème Région aérienne. Il y avait des installations provisoires que les Allemands utilisèrent de fin 1942 à 1944. Début 1945, les 15 avions de la Section de liaisons aériennes 91 (future ELA 44) quittèrent Marignane pour Aix les Milles dans des installations sommaires, les autres avaient été détruites à leur départ départ par les Allemands. Le terrain des Milles était alors utilisé par des avions de tourisme et par une compagnie de l'US Army. A partir de 1947 des constructions nouvelles et l'agrandissement de la piste furent entreprises. L'EM de la 4ème RA était alors installé dans la ville d'Aix en Provence à la caserne Forbin ainsi que d'autres éléments.
Le 1er août 1949 fut créé à la caserne Forbin, le Bataillon de l'air 1/114 comme support de l'EM de la Région, de la CTA 804, de l'ELA 44 et de la Section de l'air des Milles, puis d'éléments éloignés (Nîmes, Istres, Ajaccio). En 1950, la BA 114 s'organise autour de ce noyau auquel d'autres unités seront rattachées (ZDA 902, SDA 1/902,...).Progressivement des unités vont gagner le terrain des Milles, par exemple en 1956 l'ETR 804. Ceci va entraîner en 1959, la création d'une base aux Milles, la BA 207. Son existence fut éphémère car elle fut dissoute en 1960 et ses éléments rattachés à la BA 114 de Forbin.
L'ALAT installera aux Milles d'octobre 1963 à juillet 1976 le 9ème GALAT futur 7ème GALAT. C'est son grand hangar moderne qui accueillera plus tard les hélicoptères de l'EH "Alpilles".
En 1967, il fut décidé de regrouper tous les éléments de la BA 114 aux Milles où de nombreux travaux d'infrastructure seront entrepris dans ce but. La caserne Forbin sera complètement évacuée en 1974. Enfin le 1er septembre 1982, l'EH 5/67 "Alpilles" quitte Istres pour s'installer à Aix les Milles.
Il est à noter que le terrain des Milles sert aussi d'aérodrome de dégagement pour l'aviation légère de Marignane dont la plateforme est souvent saturée.

Insignes
1 - L'insigne du Bataillon de l'air 1/114 rassemble les symboles de ses différentes missions de protection et de support technique ainsi que celui de la région d'implantation : un casque ailé dans une roue de la mécanique se détache sur le fond qui rappelle les armes de la Provence, encadrées par les éclairs des transmissions et 2 fusils. Cet insigne fut homologué 2356/EMGFA le 19 avril 1950 et fabriqué par Drago.
2 - L'insigne de la Base symbolise par le dessin de la Provence et de la côte son implantation géographique, par les cercles et les rayons sa vocation transmissions et défense aérienne, enfin l'avion stylisé apporte sa note aéronautique.
Homologué A.1003 le 28 octobre 1970
Fabricant : Drago

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GC II/8 du 12/06/1940 au 12 novembre 1942 (Dissolution)
ECMJ I/16 du 18/06/1940 au 20/06/1940
ELA 44 Mistral (puis ETE 44) du xx/xx/1978 au xx/09/2000
EH 5/67 Alpilles du 01/09/1982 au 01/07/2001

Ajaccio DBA 126

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
L'armée de l'air s'installa en Corse en 1937 avec la création à Bastia de l'Air régional N°50 qui deviendra en 1939 le Commandement des bases aériennes de la Corse (Ajaccio, Bastia, Calvi où fut créé en 1938 le Groupe aérien mixte 550, Ghisonaccia,...). A la mobilisation, l'Etat-major du Commandement des bases aériennes de la Corse était installé à Ajaccio ainsi qu'une section d'avions de liaison. Au cours de la guerre, la Corse fut surtout utilisée comme une plateforme pour des unités de passage.
A la libération, le 1er février 1944 fut créée à Ajaccio, la Compagnie de guet 515 qui deviendra au 1er juin 1945, la Compagnie de commandement 515 puis, le 1er juillet 1946, la Compagnie de commandement du secteur Corse et enfin, le 1er juillet 1947, la Compagnie de commandement du secteur Corse 917. Elle sera dissoute le 31 décembre 1949.
Le 1er juillet 1947, le Détachement de base aérienne type IV N°126 fut créé à Ajaccio pour la gestion des terrains d'Ajaccio, Bastia et Calvi. Le DBA 126 était installé dans des baraques et un hangar du terrain civil d'Ajaccio-Campo del Oro. Il disposait d'un avion sanitaire "Goéland" détaché d'Aix les Milles et d'un MS 500 affecté au commandement des radars.
Le Secteur de défense aérienne 932 de la Corse utilisait des radars installés à La Parata (à la pointe de la baie d'Ajaccio) et à Lumio près de Calvi.
Du DBA 126 dépendaient un bureau d'escale et un détachement à Calvi (dissous le 31 mai 1950).Le DBA 126 devint la BA 126 en juin 1949. Elle fut dissoute en 1957.

Insignes
Dans un triangle pointe en bas, sur un fond bleu marine figure la carte de la Corse avec l'emplacement des terrains, surmontée de l'aigle de l'Armée de l'air et du sigle de la base.
Homologué le 17 mars 1948 par 942/EMAA/3/OP.
Fabricant: Arthus Bertrand

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Akrotiri (Chypre) BAO 791


EC 1/1 du 01/09/1956 au 01/12/1056
EC 2/1 du 01/09/1956 au 01/12/1056
EC 3/1 du 01/09/1956 au 01/12/1056
EC 1/2 du 01/09/1956 au 01/12/1056
EC 3/2 du 01/09/1956 au 01/12/1056
EC 1/3 du 01/09/1956 au 01/12/1056
EC 2/3 du 01/09/1956 au 01/12/1056
EC 3/3 du 01/09/1956 au 01/12/1056
ER 4/33 du 01/09/1956 au 01/12/1056

Voir aussi Tymbou BOA 792 (Chypre)
Al-Ahsa (Arabie saoudite) Opération Daguet


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Dans le cadre du déploiement des forces alliées après le coup de force irakien d'août 1990 au Koweit, le Royaume d'Arabie mit, le 1er octobre 1990, le terrain d'Al Asha à disposition de l'armée de l'Air. Il s'agissait d'un terrain civil à l'Est de l'Arabie, simple piste en plein désert. Des éléments précurseurs arrivaient aussitôt pour entreprendre des travaux d'infrastructure destinés à faire d'Al Asha une véritable base aérienne opérationnelle. Dès le 3 octobre les premiers avions de combat, convoyés par 2 C135FR, arrivent: 4 Mirage 2000 RDI de la 5ème EC et 4 F1CR de la 33ème ER, des C 160 les avaient précédés. Le 8 octobre, 4 autres 2000 RDI et 4 autres F1CR arrivent, puis les 15 et 17 octobre, c'est le tour de 8 Jaguar de la 11ème EC. La base devient opérationnelle, les missions de reconnaissance et d'écoute se multiplient, de nouveaux moyens sont arrivés. Il y a alors à Al Asha 24 Jaguar, 12 Mirage 2000, 4 F1CR, un C 160 Gabriel, 2 Puma SAR et la défense sol-air est confiée à 8 bitubes de 20 mm, 2 unités de tir Crotale et 10 affûts Mistral.
Le 7 janvier 1991, l'offensive aérienne est déclenchée, les Jaguar de la 7ème et de la 11ème EC décollent à 5 h 30 pour neutraliser la défense sol-air et les transmissions de la base d'Al Jaber au centre du Koweit. De nombreuses autres missions d'assaut auront lieu; de leur côté les Mirage 2000, sous contrôle des AWACS américains assureront des missions de défense aérienne dans les zones et dans les périodes imparties. Les missions se poursuivent jusqu'au 20 janvier où le mauvais temps les freinera. Puis à partir du 23 janvier l'offensive aérienne s'intensifie. La 1ère phase se termine le 24 février et l'assaut aéro-terrestre démarre le lendemain appuyé par les avions d'Al Asha. Les opérations offensives se termineront le 28 février à 6 h. Le Koweit libéré, l'activité de la base va diminuer; le 5 mars, les premiers Jaguar regagnent Toul et le 18 mars, les premiers Mirage 2000 rentrent à Orange. La base d'Al Asha sera fermée au cours du printemps 1991.

Insignes
Sur cet insigne figurent :
• les sabres et le palmier, emblème de la monarchie saoudienne; leur couleur verte est aussi bien le symbole de l'Islam que celui de la chasse.
• le croissant de l'Orient qui porte les inscriptions "Al Asha Daguet" et en arabe "Royaume d'Arabie saoudite"
• les ailes de l'armée de l'Air symbolisant les diverses composantes participant.
Homologué A.1224 le 2 avril 1991
Fabriqué par Fraisse.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
Défense sol-air (CETAC) :

Al-Dhafra
près d'Abu-Dhabi (EAU)
BA 104 Lieutenant-colonel Charles Pijeaud depuis le 01/09/2008

(insigne de droite : série prestige tirée à 50 exemplaires)
EC 3/30 Lorraine du 04/11/2010 au 24/06/2016
EC 1/7 Provence du 24/06/2016 à aujourd'hui
Liste des commandants de base
Voir actualités Armée de l'air du 26/06/2016 du 28/07/2016 du 30/09/2018 et du 17/12/2020 et du 16/03/2023
Voir contribution

Alep

BR 120 du 01/10/1933 au 01/01/1938
GC III/6 entre le 24/05/1941 et le 15/07/1941
GB I/31 du 09/06/1941 au 29/06/1941
Alger Maison Blanche BA 149 (1958)

ex BAE 302
ex BA 203



[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
En octobre 1938, la base de Maison Blanche, à 30 km au Sud-Est d'Alger, était administrée par le Bataillon de l'air 203; le GMIT 453 et plusieurs unités aériennes y stationnaient : l'ERC 571, le GAO 584, une section de transports aériens ainsi qu'une unité parachutiste, le 602ème GIA. Il y avait aussi un atelier de réparations. Le 27 février 1939, le 601ème GIA arriva de Reims; les 2 GIA furent dissous le 25 août 1940.
Le 1er mars 1943 une "base équipée du territoire" est créée à partir de la Compagnie de phares 73. Après la guerre des unités de bombardement sont transformées en unités de transport, c'est ainsi que le 1er mai 1946, la 62ème ET est créée à Maison Blanche avec le GT II/52 "Franche-Comté" et le GT 1/62 "Algérie". Le 1er juin 1946, la BAE 302 devient Détachement de base escale principale puis le 1er février 1947, Détachement de base escale secondaire. Elle est administrée par la CA 2/149 créée le 1er janvier 1949. Le 1er janvier 1952, le CER 305 est créé pour l'entraînement des réservistes sur Nord 1000 et sur C 449, puis sur MS 472 et 475 à partir de mars 1953. Maison Blanche aura jusqu'à la rébellion de 1954 une activité à la fois civile en tant qu'aéroport d'Alger et militaire comme importante de base de transport, la BA 149 étant un trait d'union entre la métropole et nos possessions d'outremer. La 62ème ET avait été dissoute le 31 juillet 1949 et le "Franche Comté" était parti en Extrême Orient, seul restait le GT 1/62. Un nouveau groupe fut mis sur pied en novembre 1955, le GT 3/62 "Sahara". Le 1er décembre 1961, à la dissolution du S/S GMMTA, la 62ème ET fut recréée avec les GT 1/62 et 3/62 et un Groupe de maintenance spécialisé, le GMS 12/149. A la même époque, l'EARS 99 qui avait été transférée de Blida et qui était devenue escadron le 1er mai 1961, se trouvait à Maison Blanche où il restera jusqu'à son départ pour Toulouse le 15 mars 1962. A son retour en France la 62ème ET s'installera à Reims le 1er septembre 1963.
Pendant la guerre d'Algérie, Maison Blanche sera en plus un terrain opérationnel pour le maintien de l'ordre. En 1955, la BA 149 abritait en plus du GT 1/62, du CER 305, d'une escale, de la STB 85/149, de l'AIA N°1 et d'une base secondaire de l'Aéronavale avec une escadrille 15 S, 3 unités de protection et de défense dont le rôle allait s'amplifier avec le temps. Ces unités, les Compagnies de défense 30/149 créée en 1952 et 14/541, la Section de protection 35/149 créée aussi en 1952, seront renforcées en 1957 par la BRCS 29/149 et en 1959 par la CD 31/149 et la SP 36/149. Réorganisées le 31 juillet 1960, elles seront regroupées au sein du Groupe de protection 34/149 composé de la BRCS et de 5 SP. Ces unités mèneront localement de multiples opérations de police et de sécurité. Le CER 305 devint l'ERALA 1/40 le 1er mars 1957 et sera équipé de T 6 à partir du mois de mai suivant pour effectuer de très nombreuses missions de reconnaissance et d'appui-feu.
L'ERALA 1/40 fut dissous le 20 février 1962, la BRCS le 1er juillet suivant et la BA 149 le 30 septembre. La CA 2/149 transférée à La Reghaïa à la mi-octobre sera à son tour dissoute le 30 octobre 1962.

Insignes
1 - Avant la 2ème guerre mondiale, l'insigne de la base de Maison Blanche est un porc-épic.
Non homologué
2 - L'insigne de la BA 149 fut réalisé dans les années 60. Une tour de contrôle et les 2 pistes symbolisent le terrain; le vert évoque les riches plaines de la Mitidja et les 1ers contreforts de l'aride djebel figurent en toile de fond. La couleur jaune et les palmiers rappellent le Sahara proche, enfin les oiseaux évoquent l'activité aérienne.
Homologué A.788 le 13 mars 1959
Fabrcation Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GAO 584 du 15/01/1937 au 01/07/1940
ERC 571 du 01/04/1937 au 01/06/1940
GB I/63 du 26/08/1939 au 01/09/1939
GR I/52 du 18/06/1940 au 25/06/1940
GC II/4 de passage le 19/06/1940
GR I/55 du 22/06/1940 au xx/07/1940
GR I/36 du 23/06/1940 au 01/09/1940
GR II/33 du 25/06/1940 au 26/08/1940
SSLA (GLAM) du 01/10/1940 au xx/xx/1942
GT II/15 du 16/11/1940 au 11/04/1941
GC I/3 de passage le 17/06/1940
GC II/3 de passage le 20/06/1940
GC II/3 du 11/06/1940 au xx/06/1941
GC II/3 du 26/07/1941 au xx/11/1942
GC III/6 du 15/07/1941 au xx/11/1942
GT I/62 du xx/10/1945 au 01/05/1946
62 ET du 01/05/1946 au xx/08/1962
CER 305 du 24/11/1951 au 01/01/1957
ERALA 1/40 du 01/01/1957 au 01/03/1962
EARS 99 du 01/10/1956 au 01/03/1962
Alger BA 210
ex BA 304
ex BA 320

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
En 1939, l'Armée de l'air avait acquis un terrain dans le quartier Golf-Redoute pour installer la Compagnie administrative du Commandement de l'aviation française en Afrique. Cette unité devint en 1943 le Détachement administratif du commandement supérieur de l'air en AFN puis la Compagnie administrative du commandement en chef des forces aériennes en AFN. Le Quartier prit la dénomination d'Arnaud de Vitrolles. De nombreux états-majors, services, écoles, unités diverses s'installèrent dans cette période à Alger et le domaine de l'Armée de l'air s'étendit de Vitrolles au Bois de Boulogne, à Rignot, à Testart, à Hélène Boucher, à Darhachellef. Le 1er janvier 1944, la BA 320 d'Alger fut créée; elle était chargée du support du personnel de la base, des passagers, des EM de la Vème RA, d'Air-Algérie, de la STA et de l'infrastructure. Le 25 octobre 1945 la BA 320 devenait la BA 304. Son importance ayant décrû après la guerre, elle était dissoute le 31 mai 1946 et remplacée par le Centre de rassemblement et d'administration du personnel 210. Le CRAP 210 devint Bataillon de l'air 1/210 le 1er janvier 1949 puis Compagnie de l'air 2/210 le 1er janvier 1954. Après le début de l'insurrection, de nouvelles missions très diversifiées qui s'imposaient à la Vème RA et qui n'avaient pas leur place naturelle dans une autre base, lui furent confiées en plus. Le 1er juillet 1959, elle prit la dénomination de BA 210. Son PC était situé dans l'ancien hôtel de l'Olivage; elle administrait plus de 3000 personnes, dont 1200 implantées dans ses installations des Etats-majors de la Vème RA et de l'Air en Algérie, du Sous-GMMTA en AFN, du GUASS, de la ZDA 903, de la Station de transit Air 248,...Des unités opérationnelles comme le CODAA ou l'EGE lui furent affectées et son GP 34/210 participa au maintien de l'ordre dans un quartier sensible d'Alger entre Belcourt et Clos Salembier. La BA 210 fut dissoute le 30 novembre 1962 et ses quelques éléments subsistant temporairement constituèrent le Détachement de Support Air (DSA)*50/148 dépendant de la Cie de l'air 2/148 d'Hussein Dey.

Insignes
Il représente les armes de la ville d'Alger, encadrées par les ailes de l'Armée de l'air.
Il fut homologué A.659 le 26 septembre 1955.
Fabricant : Drago
* Les DSA furent créés après le cessez-le-feu, dans le cadre du regroupement des unités Air pour terminer les derniers travaux et assurer l'existence du personnel maintenu sur la base. Ils resteront jusqu'au départ de l'Armée de terre.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Algérie

Alghero (Sardaigne)

GR II/33 du xx/05/1944 au xx/07/1944


Allemant (Marne) BA 263

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
La BA 263 était le support du DRMu 5/651 situé à Nogent l'AbbesseDRMu 6/651, installé au sein des marais de St Gond à environ 10 km au Nord-Est de Sézanne. Ce DRMu utilise les installations d'une soute à munitions construite avant 1939 à Allemant. Le casernement fut édifié en 1955 près du dépôt, mais sur la commune de Mondement, haut lieu de la bataille de la Marne en 1914. La station de tropodiffusion 95/263 du Mont-Août lui était rattachée ainsi que plus tard celle de Broussy-le-Grand.
La BA 263 fut dissoute le 31 août 1971 et le DRMu qui en conserve l'insigne fut rattaché administrativement à la BA 113 de St Dizier.

Insignes
En son centre, la ville d'Allemant est figurée par son château et son monument commémoratif de la bataille de la Marne. Une bande de cartouches et un engin air-air affichent la vocation de l'unité et la roue dentée et la palme symbolisent respectivement les mécaniciens-armement et les services administratifs du dépôt.
Homologué A.825 le 26 novembre 1960.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Althausen

GBM II/52 (puis GT II/52) du 10/10/1945 au 01/05/1946

Alto (Corse)

4ème EC du 01/05/1944 au ?

Ambérieu
* BA 278 Colonel Chambonnet

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - <font size="2"> Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée))]

Mission
La base d'Ambérieu est une base à vocation essentiellement technique : l'ARAA 624 chargé de la réparation de matériels principalement électroniques, embarqués ou non, y est installé. Elle abrite d'autre part une Section de vol à voile qui perpétue le souvenir de sa vocation initiale.

Historique
En 1911 Louis Mouthier crée l'"Ecole bressane d'aviation" à Ambérieu. Malgré l'aide d'une société lyonnaise, elle ferme ses portes en 1913. Pour les besoins du front une école militaire lui succède de 1915 à 1919, l'Ecole Voisin. A nouveau en 1929 une école civile s'installe à Ambérieu, l'Ecole Caudron, qui devient en 1935 le Centre de préparation aérienne nationale et qui en août 1939 sera réquisitionné par l'Etat et transféré à Etampes.
Une nouvelle mission qui préfigure l'actuelle est alors confiée à Ambérieu et qui durera jusqu'en 1943, le montage des LeO 45 par des ateliers de la SNCASE installés dans les hangars de la Société Forclum. 245 bombardiers bimoteurs seront ainsi assemblés à Ambérieu.
A sa libération en août 1944, Ambérieu recevra les P47 de la 4ème escadre de chasse qui mènent des opérations dans les Vosges et en Alsace, rejoints par le GC I/5. En novembre 1944 une Base gardiennée rattachée à la Base équipée 105 de Lyon est créée à Ambérieu. Au départ des 5 groupes de chasse, début 1945, la base s'oriente vers une activité mécanique et technique avec la CRA 91 qui assure principalement la réparation des P47 et des B26. Dissoutes en 1946 la base gardiennée et la CRA deviennent l'AEAA II/601, annexe de l'EAA 601 de Chateauroux, avec une double mission de stockage et de réparation ou démontage d'avions. A partir de 1947 la base s'agrandit pour arriver en 1949 à 13250 m2 de hangars, 1150 m2 d'ateliers,...Le 31 décembre 1950, l'AEAA II/601 est dissoute et devient l'AEAA I/611 rattachée à l'EAA 611 du Bourget du Lac (cet entrepôt avait été créé le 1er juillet 1950 à partir du PDC 71 de cette base). Le site d'Ambérieu étant mieux adapté, l'EAA 611 y rejoint en 1952 son annexe pour devenir l'EAA 611 d'Ambérieu. En 1957, l'EAA 611 devient l'atelier de réparation ARAA 624 puis en 1959, l'atelier de révision ARAA 624, chargé de la réparation des équipements de bord et des avions T6, SMB2,... De 1945 à 1965, un millier d'avions seront ainsi réparés à Ambérieu. A partir de 1966, l'ARAA cesse son activité avions et après transformation de 2 hangars en ateliers reprend en 1967 les missions des ateliers spécialisés des télécommunications d'Aix en Provence et d'Orléans.

Insignes
L'origine de l'insigne de la base d'Ambérieu remonte à celui du Parc dépôt de campagne 71. Le PDC 71 avait été créé début 1945 à Lyon; installé à Spire en Allemagne d'août 1945 à avril 1948 et devenu PDC 71, le 1er juillet 1947, il avait choisi comme insigne (1) une roue dentée et une enclume symbolisant les activités mécaniques et un éclair celles des transmissions, une étoile et une aile soulignant l'appartenance de ses ateliers à l'Armée de l'air. Cet insigne fut homologué 3187/EMGFA le 25 août 1948 alors que le PDC 71 était installé à Chambéry depuis son retour d'Allemagne.
L'EAA 611 qui succéda au PDC 71 reprit le même symbolisme pour son insigne (2), sur un écu portant la dénomination de l'unité. Lorsque l'EAA 611 vint s'installer à Ambérieu, la BA 278 choisit de garder cet insigne en faisant disparaître le bandeau et son inscription (3).
Homologué A.789 le 19 mars 1959
Fabricant : Drago

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GC III/7 de fin août à septembre 1939
GR II/36 du 13/06/1940 18/06/1940
GR I/22 du 14/06/1940 17/06/1940
3ème EC stationnement transitoire période 30/10/1944 07/12/1944
4ème EC stationnement transitoire période 01/05/1944 31/10/1944

Liste des commandants de base
Goéland

Ameur el Aïn (Algérie)

GC II/3 de xx/11/1942 au xx/10/1943

Anglure Vouarces

GC II/6 de xx/09/1939 au 16/05/1940 et du 05/06/1940 au 15/06/1940
GC III/10 de passage vers le 10/06/1940


AOF


Apt - Saint-Christol (Vaucluse)
BA 207 - BA 200

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - <font size="2"> Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée))]

Mission
Base support du 1er Groupement de missiles stratégiques (GMS), la BA 200 relevait d'une organisation particulière: le Général commandant le 1er GMS avait sous son autorité le commandant de la 95ème Escadre de missiles stratégiques et les chefs des moyens de support classiques d'une base ( MO, MT, MSP, MGx, Service médical). Depuis l'abandon du système SSBS, la BA 200 est chargée du démantèlement des missiles. Elle doit être fermée en été 1999; elle dispose encore de l'ESIC 84/200, d'un ERT, d'un escadron technique léger qui a succédé à l'ESTS, de moyens opérationnels. Elle abrite également d'importantes unités du GFCA: l'Escadron d'intervention et le Commando parachutiste 40, en particulier. Enfin un Détachement spécial du génie de St Christol, dépendant de l'Etablissement du génie de Marseille, est également stationné à Apt.

Historique
Le site fut choisi en 1965 pour déployer le système SSBS. La construction a débuté en 1966 et le 1er juillet 1968 s'est installée la 1ère Division de missiles stratégiques qui devint le 1er GMS, le 24 septembre 1968. La 1ère alerte opérationnelle eut lieu le 2 août 1971, le 1er GMS était alors équipé de missiles S2 d'une portée de 3.000 km, dotés d'une tête nucléaire d'environ 100 kT. L'équipement fut perfectionné à partir de 1978 et en 1984, les 2 Escadrons de tir pouvaient mettre en oeuvre des missiles S3D d'une portée de 3.500 km à 2 étages propulsifs dotés d'une tête thermonucléaire de 1 MT "durcie". Les 18 missiles étaient installés dans 18 silos répartis dans une zone de 20 x 40 km2. Les silos étaient conçus pour résister à l'onde choc d'une attaque nucléaire; 2 PC de tir, l'un dans la Drôme, l'autre dans le Vaucluse, pouvant se suppléer, équipés de 2 officiers de tir chacun, sont enfouis dans la montagne et également conçus pour résister aux effets d'une explosion nucléaire. La disponibilité du système fut de 98 %. La protection du site était assurée outre une unité de défense sol-air par des rondes des hélicoptères de l'EH 4/67 "Durance" et des patrouilles de l'Escadron de protection. Il est à noter que cet EP avait la particularité unique dans l'armée de l'air de comporter une section équestre d'une quinzaine de chevaux pour des rondes pouvant aller jusqu'à 80 km.
L'alerte des missiles du 1er GMS prit fin le 16 septembre 1996. La 95ème EMS et l'EMS 1/95 furent dissous le 31 août 1998, ainsi que l'EH 4/67 "Durance". Lorsque le démantèlement des missiles S3 et de leurs têtes sera terminé, la BA 200 sera dissoute le 30 juin 1999 ainsi que le CPA 40. Un régiment du génie de la Légion étrangère s'installera ensuite.

Insignes
L'insigne de la BA 200 est celui du 1er GMS: insigne des FAS (colombe posée sur un gantelet prêt à sortir l'épée du fourreau, symbole de la dissuasion) surmonté du sigle "1er GMS".
Homologué A.999 le 8 février 1971 Fabricants: Delsart, Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
EH 4/67 Durance du 01/05/1975 au 01/09/1998
ET 1/200 Lubéron du 1er GMS du 03/11/1977 au 01/09/1998
Défense sol-air : EMSA 3/950 - EDSA 3/950 - SDSA 3/950
SAVV 1er GMS

Arles les Chanoines
(pas de localisation précise)
GB I/31 de 15/06/1940 au 25/06/1940
GB II/31 de 16/06/1940 au 27/06/1940
Ardennes


Atar
(Algérie)
EALA 6/70 du 01/03/1956 au 30/06/1957

Atar
(Mauritanie)
EALA 5/73 du 01/07/1957 au 31/01/1962

Athènes

Escadrille BR 534 de xx/09/1918 à ?
GB I/31 passage le 10/07/1941
Athiès sous Laon

GB II/21 du xx/08/1939 au 20/09/1939
Aulnat* BA 116 (1949) - BE 745 (1952) - BA 288 (1958) - BA 745 "Commandant Emile Fayolle"


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
En 1916, à la demande des Michelin constructeurs du bombardier Bréguet, le gouvernement décida l'aménagement d'un terrain à Aulnat près de Clermont-Ferrand. Une piste revêtue, sans doute la première au monde, y fut construite. Les Américains l'utilisèrent pour leur instruction avant la fin de 1918.
Avant la 2ème guerre, la SA 2/105 d'Aulnat supporte un Atelier industriel de l'air, le GAO 513 et un entrepôt de stockage. Durant la guerre, le GC II/9 y est installé sous le contrôle de la Luftwaffe. Détruite par les bombardements et reconstruite après la guerre, la base d'Aulnat est chargée d'assurer au sein du CIM 236 l'instruction des recrues à vocation technique et celle des candidats pilotes avant leur admission en école de pilotage. La BA 116 est créée le 1er juillet 1949, elle deviendra la BE 745 le 1er février 1952 puis la BA 288 le 1er février 1958. Administrée par la CA 2/288, elle comprend un AMB, une Section photo, une STB et elle abrite alors le Centre d'instruction de l'aviation légère 320, chargé d'instruire les pilotes de T6 et de MS 733 pour l'AFN. L'Atelier industriel de l'air de Clermont-Ferrand lui est rattaché. Le CIAL 320 d'Aulnat avait succédé le 1er janvier 1957 au Centre d'instruction des équipages de l'aviation légère 330 de La Reghaïa. Le 30 juin 1958, le CIAL 320 est dissous, la BA 288 l'est à son tour le 31 juillet 1958 et le terrain est mis en gardiennage. La BE 745 est recréée le 1er décembre 1960 pour accueillir les T6 de la division des moniteurs de pilotage DMP repliée de Marrakech. 3 EIV seront ensuite créés pour constituer le GE 313.
La BE 745 devient la BA 745 le 1er juillet 1964. 1970 voit le début de l'école de formation initiale. 2 EIV seront dissous à partir de 1973, puis en 1983, la décision est prise de fermer la base et de transférer progressivement les unités aériennes à Avord et à Cognac. Le 1er août 1985 la BA 745 est fermée, seul subsistera à Aulnat, l'Atelier industriel de l'air.

Insignes
1 - la BA 116 donne aux jeunes gens venant du civil, les premiers rudiments de l'instruction militaire aérienne, ce qui est symbolisé par des poussins prenant leur essor à la sortie de l'oeuf pour effectuer leur premier vol.
Homologué 17577/CAB/EMGFA le 27 octobre 1949
Fabricant: Drago
2 - la BE 745 instruit au sol et en vol les candidats PN avant de les diriger vers Marrakech ou les USA. L'insigne représente sur fond du Puy de Dôme un escalier menant à l'étoile du pilote pour symboliser l'élève qui s'élance du pied des montagnes, gravit les échelons pour accéder à la carrière de pilote.
Homologué A.537 le 2 mars 1953
Fabricants: Arthus Bertrand, Mourgeon
3 - l'insigne représente le Puy de Dôme, site géographique, un avion-école en vol symbolisant la mission de l'école et une forme très stylisée du macaron de pilote pour rappeler la pureté du style de pilotage à laquelle la Division des moniteurs de pilotage doit allégeance
Homologué A.858 le 22 janvier 1962
Fabricant: Drago

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GAR 513 du 15/01/1937 au 02/09/1938
GAO 513 du 02/09/1938 au 01/08/1939
GAO 505 du 16/05/1940 au 11/07/1940
GC III/10 entre le 10 et le 19 juin 1940

GC II/1 entre le 12 et le 20 juin 1940

GC II/9 du 13/08/1940
au 28/11/1942 (dissolution)
Centre d'Instruction de 1945 à 1952

CRPN de 1952 à 1961

CIAL 320 de 1953 à 1957
DMP et 1 EIV de 1961 au 01/10/1965

GE 313 du 01/10/1965 au 01/07/1977

EFIPN de 1966 au xx/06/1985

GI 313 (EFM + EFIPN) du 01/07/1977 au xx/06/1985


Liste des commandants la base aérienne 745
Plaquette commémorative "Commandant François-Emile Fayolle" - 11/06/1983
Souvenir philatélique associé

Auxerre Monéteau
BE 723 puis BA 177


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
A la libération, l'armée de l'air avait un besoin urgent de télémécaniciens à cause du très grand développement des applications de la radio et du radar. Fin 1944, la création d'une école de mécaniciens radio et de mécaniciens électriciens fut décidée et hâtivement installée dans une centaine de baraques en bois à proximité du terrain de l'aéroclub d'Auxerre où une base équipée avait été créée le 16 novembre 1944 succédant à une base de chasseurs de la Luftwaffe. En mars 1945 la base qui venait d'être nommée "Base école des spécialistes télémécaniciens" reçut les premiers matériels glanés dans les unités et les premiers élèves arrivèrent en mai. En 1946 une division d'instruction radar s'installa. Le 1er mai 1949 la BEST devient la BA 723, puis le 1er août 1952, la Base école des télécommunications 723. L'école est dissoute le 30 juin 1960 et l'enseignement de base des spécialités électroniques est transféré à l'ETAA de Rochefort. La base est alors mise en sommeil avec un détachement de gardiennage. L'école aura reçu 15700 élèves (dont 2000 étrangers) et plus de 3500 stagiaires.
Une deuxième période débute pour la base d'Auxerre le 1er août 1961 avec la création sur la BE 723 de l'Ecole de formation militaire des engagés de l'armée de l'Air. Jusqu'alors à Nîmes cette école a pour mission de rassembler et incorporer les engagés du PN, du PNNS ou du PNNSG et leur donner l'instruction militaire de base. La BE 723 devient alors le seul CIM du CEAA. A la mi-1963, l'école retourne à Nîmes où de nouvelles infrastructures l'attendent. Le 1er juin 1964, la BE 723 devient la BA 177 et reçoit à compter du 1er mai 1965 l'Ecole d'enseignement du service général de l'armée de l'Air 317, similaire à celle de Saintes. Plus de 2600 jeunes y seront formés avant sa dissolution le 30 septembre 1970 pour transfert à Nîmes. La BA 177 sera ensuite fermée le 31 octobre 1970.

Insignes
Modèles 1 : insignes de la Base école des télémécaniciens; ils représentent l'aigle de l'armée de l'Air tenant les foudres des transmissions sur la roue dentée des mécaniciens portant le sigle BEST (1A) ou ensuite BET (1B).
Non homologués, l'insigne de la BEST fut fabriqué par Augis et par Drago, celui de la BET par Drago.
Modèles 2 : insignes de la Base école des jeunes engagés, ils présentent un aiglon, symbole du jeune, tenant dans ses serres un glaive, symbole de l'instruction militaire et les armes de la ville d'Auxerre. 2 variantes existent différant par la taille de l'aiglon et du glaive. Cet insigne fut repris en 1998 par le CFMTA de Saintes qui assure une mission similaire.
Homologué A.864 le 14 mai 1962
Fabricant : Drago

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GAO 545 du xx/08/1939 au 10/05/1940
GR II/54 du 20/09/1939 au 14/10/1939
GB I/38 du 04/10/1939 au 11/04/1940
Section d'Avions de Sondages Météorologiques no 1 (SAS) du 14 décembre 1939 au 15 juin 1940
GC III/2 de passage vers le 12/06/1940
GC II/4 de passage entre le 13/06/1940 et le 18/06/1940
Avallon

GC I/5 de passage entre le 11/06/1940 et le 20/06/1940

Avelanges (Côte d'Or)

GC II/7 du 20/05/1940 au 25/05/1940

Avignon Châteaublanc

GB I/21 du xx/01/1940 au 18/05/1940
GB II/21 du xx/01/1940 au 15/05/1940
GR II/14 du xx/11/1942 au 01/12/1942
Avignon Pujaut

GAO515 du xx/08/1939 au 10/05/1940
GR II/14 du 12/08/1940 au xx/11/1942
GB I/38 de passage entre le 05/06/1940 et le 18/06/1940
GB II/38 de passage entre le 15/06/1940 et le 20/06/1940
GC II/6 du 16/06/1940 au 20/08/1940 (dissolution)
Avord*
BE 702 - BA 702 "Capitaine Georges Madon"

BA 127 (1927-1947)
BE 702 (1947-1964)


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - <font size="2"> Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée))]

Mission
La base d'Avord près de Bourges est installée sur 1100 ha et dispose d'une piste de 4.300 m, c'est une des plus grandes bases françaises. Elle assure des missions au profit de nombreux grands commandements, principalement
- le CFAS : la BA 702 accueille régulièrement l'EC 2/4 "La Fayette" qui trouve à Avord les installations nécessaires à l'armement et à la prise d'alerte des Mirage 2000 N. La base est également un support à la prise d'alerte des ravitailleurs C 135 FR.
- le CASSIC : le 36ème Escadron de détection et de commandement aéroportés équipé de 4 avions radar E3 F est installé à Avord ainsi que 2 unités de défense sol-air, l'EDSA 2/950 "Sancerre" et le GERMaS 15/950 chargé des matériels Crotale NG, bitubes et Mistral; d'autre part la Station hertzienne d'Henrichemont à 15 km d'Avord a son support assuré par la BA 702.
- le CEAAA avec le Centre de langue aéronautique spécialisé qui forme à l'anglais 1500 élèves/an et l'Ecole de l'Aviation de transport 319 qui assure la transformation sur bimoteurs de 75 élèves pilotes/an de l'armée de l'air et de l'armée de terre et aussi ceux de la Marine depuis septembre 1997.
- la DCIA avec la 4ème Compagnie opérationnelle du 25ème RGA, chargée du nettoiement et de la remise en état des pistes.
- la DCMAA dont l'Entrepôt 605 de munitions conventionnelles pour toute l'armée de l'air, installé à Savigny en Septaines à proximité de la BA 702 lui est rattaché.

Historique
Le Camp d'Avord (ainsi écrit à l'époque) existe depuis 1871 comme terrain de manoeuvres; le 23 juillet 1912 le Centre d'aviation d'Avord est créé pour devenir le "Saumur de l'aviation". La 1ère promotion de 10 élèves-pilotes arrive en octobre 1912. Au cours de la guerre le centre de formation au pilotage va se développer. A la fin de la 1ère guerre mondiale on y trouve 1300 avions, 6000 personnes et 30 pistes; plus de 9000 brevets du personnel navigant y auront été délivrés, Guynemer et Georges Madon ainsi que de très nombreux autres as passèrent par cette école. L'Ecole est dissoute en 1919, les avions sont stockés dans les hangars construits en 1915, un détachement du 32ème Régiment d'aviation de Dijon assure le gardiennage du terrain. La vocation école d'Avord renaît en 1921 avec la création d'une école d'observateurs par transformation d'une partie du détachement puis en 1923, une école de pilotage pour les officiers est créée. Ces 2 écoles forment l'Ecole pratique d'aviation de la base d'Avord qui prend la dénomination de Base N°127 en 1927. De nombreux terrains environnants étaient utilisés par l'école : le Colombier, les Ridonnes, St Michel de Voulangis, le Grand Aubilly, Nohant, Ste Solange. Salon ayant été retenu en 1933 pour l'Ecole de l'Air, il ne reste plus à Avord que l'Ecole d'observateurs. Mais en 1935 la 15ème escadre de bombardement est créée sur la BA 127. En 1939, la 15ème EB quitte Avord pour le front et l'Ecole d'observation est évacuée sur Chateauroux pour laisser la place au Groupement des écoles de chasse repliés du Sud-Est. Cette école devait avoir un groupe à Dun s/Auron, 2 groupes à Avord et un groupe au Colombier. La base fut sévèrement bombardée le 10 mai 1940 puis elle fut occupée par la Luftwaffe qui y construisit 2 pistes bétonnées et des marguerites. Bombardée par les Alliés au printemps 1944, la base fut évacuée en septembre par les Allemands qui détruisirent le reste des installations.
Des baraquements furent installés et le 1er janvier 1945, la base fut rouverte sous la dénomination de Base gardiennée III/103 rattachée à la BA 103 de Chateauroux. La BA 127 renaît alors comme base-école provisoire des troupes aéroportées de l'armée française, les avions sont des C 46 Curtiss et des C 47 Dakota de l'USAF. Reconstruite en 1946, la base fut affectée à la transformation des pilotes sur bimoteurs Siebel puis MD 315 à partir de 1952, mission qui se poursuit aujourd'hui sur Xingu depuis 1984. L'école entraînait également au VSV; ainsi de 1948 à 1953, 40 promotions de pilotes de chasse y suivirent cet entraînement. En 1947, Avord devint la Base école 702. En 1956, un dépôt de munitions y fut installé, qui deviendra l'EAA 605 de Savigny-en-Septaine . Une école de radios navigants fonctionne quelques années à partir de 1959.
En 1964 la BE 702 devient la BA 702; une piste de 3.500 m est construite ainsi que les infrastructures d'une base FAS. En 1966, Avord accueille l'état-major de la 94ème EB, formation des FAS, avec l'EB 1/94 "Bourbonnais" sur Mirage IVA et l'ERV 4/94"Sologne" sur C135. En 1978 la défense sol-air de la base est confiée à l'EMSA 2/950"Sancerre" équipé de missiles Crotale. L'EB 1/94"Bourbonnais" prend le nom d'EB 1/94"Guyenne"en 1976 et l'ERV 4/94 devient l'ERV 2/93"Sologne". En 1986 l'EB 1/94 sur Mirage IVA est dissous mais dès le 1er juillet 1989, la base, équipée en 1988 d'un DAMS pour ASMP, retrouve sa vocation nucléaire en devenant un terrain de déploiement des Mirages 2000 N du 2/4"La Fayette". Le 1er mars 1991 la 36ème EDA, futur 36ème EDCA, est créée à Avord avec 2 escadrons le 1/36 "Berry" et le 2/36 "Nivernais", une unité de préparation de mission et de transformation 10/36 et un GERMaS 15/36. Cette formation équipée de 4 E3F (AWACS) est opérationnelle depuis 1992 et participe en particulier aux opérations sur la Bosnie. Le 1er juillet 1993 le "Sologne" quitte Avord pour Istres. Enfin le 1er août 1994, l'Ecole de formation initiale du PN qui avait été transférée d'Aulnat à sa fermeture 10 ans plus tôt, quitte Avord pour Salon de Provence.

Insignes
Il porte les armes de Bourges, encadrées par les ailes de l'armée de l'air et surmontées d'un dragon symbolisant la force, le dragon étant survolé par une comète verte dont nous ignorons l'origine. 2 modèles se sont succédés, l'un marqué Base Ecole Avord (A) et l'actuel marqué Base Aérienne 702 (B).
Il fut homologué 2816/EMGA/3.I/S le 15 juin 1946
Fabricant : Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
EAA 605
Défense sol-air : EDSA 2/950
Centre d'Aviation du 23/07/1912 à 1919
Ecole pratique d'Aviation (pilotage + observation) de 1923 à 1939
32ème RAO du 01/08/1920 au 01/06/1924
15ème EB du 24/04/1935 au 15/04/1940
21ème EB du 21/12/1939 au 01/01/1940 (cause MTO)

GC III/2 du 29/05/1940 au 06/06/1940
GB II/34 du 09/06/1940 au 16/06/1940
GB II/21 du 11/06/1940 au 12/06/1940
GB I/34 du 11/06/1940 au 14/06/1940
GB I/21 du 12/06/1940 au 15/06/1940
GC III/3 de passage entre le 07/06/1940 au 16/06/1940
GC II/3 de passage entre le 12/06/1940 au 18/06/1940
GR II/22 du 14/06/1940 au 20/06/1940
CEB, ETPBM, Ecole transfo bimoteur, DI, GE 319, EAT 319 de novembre 1945 à aujourd'hui
ERV 4/94 Sologne du 15/04//1966 au 01/07/1976

EB 1/94 Bourbonnais du 01/06//1966 au 01/07/1976

ERV 2/93 Sologne du 01/07/1976 au 01/08/1993

EB 1/94 Guyenne du 01/07//1976 au 01/07/1986

36ème EDA du 22/05/1991 au 30/09/1993
36 EDCA Berry du 30/09/1993 à aujourd'hui

Liste des commandants de base
MD 312 Flamant Avord
Voir actualité Armée de l'air du 15/11/2019
Ayr (Ecosse)

Squadron 340 Ile de France du 01/01/1942 au 07/04/1942
Squadron 341 Alsace du 08/03/1944 au 15/03/1944 et du xx/01/1945 au xx/03/1945

Bach Maï (Indochine) BAT 190

ex-BA 211

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
En 1918, la 1ère escadrille d'Indochine créée en juillet 1917 à Tong à une trentaine de km d'Hanoï vient s'installer à Bach Maï. Cette escadrille sera par la suite équipée de Potez 25 TOE. Elle devient en 1938, l'escadrille 595 soutenue par le Bataillon de l'air 211 de Bach Maï. En 1939, le Groupe mixte aérien 595 est créé avec une escadrille d'observation, la 1/595 ex-595 sur Potez 25 TOE et une escadrille de chasse, la 2/595 sur Morane 406. Après les opérations contre le Siam fin 1940 et l'occupation par les Japonais des bases du Sud, le dispositif aérien est remanié en juillet 1941, le Groupement aérien Nord Indochine ( GANI ) est créé avec son PC et les GAO 1/595 et 1/41 à Bach Maï. Le GANI se déplace à Tong en décembre et un nouveau Groupement Centre ( GACI ) s'implante à Hanoï. En mars 1943, le GAO 1/41 est dissous ainsi que plusieurs autres unités par suite des pertes et de l'usure du matériel; des 3 groupements seul subsiste le GANI et à Bach Maï il reste 2 groupes d'observation, le 1/42 venu de Tong et le 1/595. En janvier 1944, les avions encore en état sont dispersés sur plusieurs terrains et des Détachements mobiles sont créés, dont un à Bach Maï pour faire face à la menace japonaise en s'adaptant au combat au sol. Lors du coup de force japonais du 9 mars 1945, il ne reste plus pratiquement d'aviation française d'Indochine.
Le 1er novembre 1945, le Détachement de l'armée de l'Air en Indochine Nord est créé sur le terrain d'Hanoï. Ce DAA devient le 1er janvier 1946, la Compagnie Zone Nord Indochine 392 puis le 15 mai 1947, la BAP 190. Elle change à nouveau d'appellation le 1er avril 1948, pour devenir le DBATS 190.
La base reçut plusieurs unités de chasse. En août 1946, la 2ème EC avait relevé la 1ère à Saïgon, elle envoya à Bach Maï le GC 1/2"Cigognes" en janvier 1947. Après son départ en octobre 1947, la base reçut des détachements d'autres groupes tels que le GC 1/3"Navarre en 1948-1949, puis le 4 septembre 1949 arriva le GC 1/5"Vendée" sur P63 suivi en octobre par le 2/5"Ile de France" doté du même type d'appareils. Début août 1950, le GC 1/5 rentre en France, il est relevé en février 1951 par le GC 1/6"Corse" sur F6F Hellcat avant de recevoir en été des F8F Bearcat. Le 2/5 avait alors quitté Hanoï pour Cat Bi en novembre 1950. En septembre 1951, le 1/6 fut relevé par le GM I/8 "Saintonge" à qui il laissa ses F8F. Le GM I/8 devint le GC I/22 en mars 1953. Après la perte de Dien Bien Phu qui causa de nombreuses pertes humaines au "Saintonge", l'activité des GC fut réduite et le I/22 quitta Bach Maï pour Cat Bi le 1er septembre 1954.
Des groupes de transport furent aussi basés à Hanoï, le GT 2/62 "Franche-Comté" y stationna d'août 1949 à décembre 1954; arrivé équipé de Ju 52, il fut doté en 1952 de C 47. Il participa à toutes les opérations au Tonkin aussi bien pour des missions de transport que pour des bombardements en 1950-1951 avec des Ju 52 équipés de lance-bombes. Le GT I/64 "Béarn" assura également des détachements à Bach Maï, mais le premier groupe de transport affecté à cette base fut le GT 3/64 "Tonkin". Créé à Chartres en octobre 1947, le groupe arriva à Bach Maï fin novembre et ses JU 52 furent livrés début décembre 1947. Sa mission était le ravitaillement des postes du Tonkin et du Nord-Laos en attendant la mise en place du dispositif militaire dans la région Nord. Il fut dissous le 30 juin 1948.
Deux autres unités aériennes furent affectées à Hanoï, l'EROM 80 arrivée fin août 1952 et l'ELA 53. L'EROM 80 avait été créée à Saïgon, équipée de F8F, elle devint escadron le 1er février 1954; après le cessez-le-feu l'EROM 80 fut transféré à Tourane. L'ELA 53, créée le 1er avril 1948, était équipée de NC 701, de Nord 1000 et de Morane 500. L'ELA 53 participa à des missions opérationnelles de toutes natures, y compris des bombardements avec ses NC 701; elle fut dissoute le 3 janvier 1955.
Le 1er novembre 1951, la BAT 190 et sa CA 1/190 avaient été créées. La base comprenait alors en plus des unités aériennes:
• des unités affectées: la CA 1/190 qui deviendra CA 2/190 le 1er janvier 1954, la CGA 31/190 ex-CGA 597,...
• des unités détachées telles que le Détachement de Parc 18/195
• des unités stationnées : le 23ème GAOA, l'Annexe de la 3ème CRA de Gia Lam, des détachements de renfort Algériens de la CP 2 de la BOTK , Sénégalais de la CCGH, du 5ème RTE, la Batterie O des PTA-FTNV, le Camp PIM N°12.
L'effectif de la base était d'environ 3.000 hommes. En outre elle administrait toutes les unités Air d'Hanoï, le GATAC Nord et ses services, la Compagnie de transmissions 814, la Compagnie de transport auto 21/374, la SPL 11/470. Elle supportera également le DBA de Dien Bien Phu.
La BA 190 et la CA 2/190 furent dissoutes le 31 août 1954. Le GATAC Nord, l'ELA 53, la CTA 814, la CTA 21/374, la SPL 11/470, le Dét.de Parc 18/195, le Bureau escale 11/190 et le Poste SSFA seront administrés jusqu'à leur dissolution par la BA 195 de Cat Bi.

Insignes
L'écartelé symbolise en fond le Vietnam (jaune et rouge) et les forces aériennes d'Outremer (bleu). Sur les quartiers figurent les glaives croisés des unités de défense, les haches croisées des unités d'infrastructure, du Génie de l'Air et de la sécurité incendie, la roue dentée du Parc, des transports, de la mécanique générale, enfin les lauriers du personnel administratif et d'état-major. L'épervier figure l'ensemble du PN de la base. L'ensemble est ceint d'un ruban bleu azur sur lequel sont inscrits l'indicatif de la base et un symbole vietnamien exprimant "vivre pour vaincre".
Homologué A.583 le 8 janvier 1954.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GAM 595 du 01/03/1939 au 01/01/1942
Escadrille 2/595 du 01/09/1939 (création) au (?)
Escadrille 1/41 du 01/01/1942 au 09/03/1943
GM III/64 Tonkin du 01/10/1947 au 01/08/1948
GC I/21 Artois du 01/10/1953 au 01/01/1956
GC I/22 Saintonge (détachement ?) du 01/11/1953 au 27/07/1954

Bacqueville

Le terrain est visible au NO de Bacqueville (à l'est de Brachy pour 1 km)
GR I/14 du 18/05/1940 au 03/06/1940

Bagnolet
GR I/35 du 12/06/1940 au 14/06/1940

Bamako
BA 162
ex BA 323
ex BAE 319


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Avant la 2ème guerre mondiale la 1ère escadrille du 41ème Groupe aérien était affectée à Bamako avec le soutien de la Section de l'air 1/213. En novembre 1943, l'EPS 1/82 équipée de Potez 25 et 29, de Goëland et de NA 80 est installée à Bamako. Sur la base de Bamako qui s'appelle alors BA 323, elle est reformée le 8 septembre 1946 avec la désignation d'EPS 2/82 sur MS 500 et Anson. Elle prend le nom d'escadrille "Niger" le 1er janvier 1947. En juillet suivant elle devient l'EOM 82 "Niger" et elle est rejointe à Bamako par l'EPS "Mauritanie" sur Anson qui prend la désignation d'EOM 81. Les missions des 2 EOM sont la liaison et le maintien de l'ordre avec présence et répression éventuelle. L'EOM 81 travaille pour les brigades Terre d'Abidjan et de Niamey, l'EOM 82 pour celles de Bamako et de St Louis. Le Parc colonial 478 est implanté à Bamako. Le 1er octobre 1948, un peloton de 4 MS 500 pour le Détachement motorisé autonome 2 de Bobo-Dioulasso et un autre pour le DMA 3 de Bamako sont créés sur la base. En 1949, il existe sur la BA 162 de Bamako l'Annexe de parc 2/162. Le commandant du BAOM 1/162 est chef de corps de tous les éléments sur la base. Le 1er janvier 1950, le CBA 766 s'installe à Bamako. Le 1er juillet 1951, le BAOM 1/162 et le CBA 766 sont dissous pour former la CAOM 1/162, l'EOM 82 est également dissoute. L'APBA 2/162 est réorganisée avec des ateliers de base, un service infra, une armurerie et un dépôt de munitions, des fluides, une soute à essence à Bamako - de la technique, des éléments infra et des carburants à Gao et sur les escales rattachées à Bamako. L'EOM 81 est équipée de Flamant à partir de 1951; en 1955 on lui connaît 7 Flamant et 2 MS 500.
Le 1er mars 1957, l'EALA 1/73 avec 15 T 6 est créée à Bamako avec des détachements à Gao et Niamey. Un mois plus tard l'EOM 82 est recréée sur MD 315. Le 1er janvier 1960, le GAMOM 80 est créé par regroupement des EOM 81 et 82 et de l'EALA 1/73. Le 1er juillet 1961, le GAMOM 80 est dissous, l'EOM 81 lui succède et part s'installer un mois plus tard à Atar où sa dissolution aura lieu le 30 juin 1962. Les bases aériennes du Mali furent évacuées le 31 juillet 1961.

Insignes
Les caïmans verts accolés rappellent les armes de Bamako et le croissant jaune de l'insigne de l'EOM 81 qui stationnait à l'époque sur la base.
Homologué A.684 le 21 septembre 1956.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
AOF 1 de 1920 à ?
GB I/62 de passage vers la fin juin 1940
GC I/4 Navarre du 27/01/1943 au xx/04/1943
GAM 80 du ? au ?


Bangui
(République centrafricaine ex-Oubangui-Chari) BA 171
ex Base Parc 330
ex BA 214


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
L'Aéronautique d'AEF est créée en 1930. Le Parc N°34 est implanté à Bangui, avec essentiellement des Potez 25; l'Escadrille d'AEF, dite de Bangui, est montée sur place, les premiers vols ont lieu en 1931. Ses missions sont les liaisons et les reconnaissances. Partie le 8 novembre 1933 de Paris, la "Croisière noire" fait escale à Bangui le 30 novembre et poursuit son voyage à travers la colonie jusqu'au 2 décembre où elle arrive à Bangui, terme de son voyage; elle repartit en France le 5 décembre. En 1935, l'escadrille d'AEF possède 2 trimoteurs Bloch 120, 9 Potez 25 TOE et 3 Potez 29. Elle est chargée de missions de liaisons, des reconnaissances des territoires, de la surveillance des frontières du Tchad, de missions sanitaires,... Le 1er janvier 1938, le Bataillon de l'air 214 est créé à Bangui, principale base d'AEF. L'escadrille devenue mixte en mars 1939 est dissoute à la mobilisation et donne naissance à 3 détachements à Douala, à Pointe-Noire et à Fort-Lamy. Après le ralliement de l'AEF à la France Libre le 28 août 1940, les forces aériennes de cette colonie deviennent les FAFL avec l'Etat-major à Brazzaville, un Parc et un Bataillon de l'air à Bangui et 3 détachements à Douala, Fort Lamy, Pointe-Noire ou Libreville. De juin à août 1941, une section du French Flying Wing s'installe pour des liaisons postales. Les FAFL utilisent l'aviation du Parc pour former un centre d'entraînement du personnel navigant avec un escadron. En octobre 1943, les éléments de Bangui ( Parc, centre PN, unité aérienne et le BA 214 ) forment la Base parc. En décembre, elle devient Base escale puis en 1944, Base parc 330. Bangui participe aux opérations de guerre avec le centre PN et son escale pour les appareils de transport des FAFL. En 1944, elle reçoit un détachement de l'EPS du Tchad jusqu'à sa dissolution en 1945. L'EPS 1/81 de Douala donne naissance en 45-46 à l'EPS 1/83 "Béthune" qui s'installera à Bangui. Le 31 décembre 1946, le BA 214 et la Base parc 330 sont dissous.
La BA 171 est créée le 1er janvier 1947, avec un DBA, des services techniques et l'EPS qui, en juillet de la même année, devient l'Escadrille d'Outremer 83 "Béthune". Les missions de cette EOM pour le compte d'Air AEF et Cameroun sont les liaisons, les transports légers, les Evasan, l'appui aérien des troupes au sol, les RAV, les missions photos. Le commandant de la BA 171 est celui de l'EOM. Des détachements à Fort Archambaud, Faya, Bouar et la SAOM 3/172 lui sont rattachés. En 1949, la CAOM 2/171 est créée ainsi qu'un AMB en 1956. En 1951 l'EOM 83 est équipée de MD 315, en 1958 elle recevra en plus des Broussard. Le 1er mai 1957, l'EALA 2/73 est créée à Aulnat, ses T 6G viendront s'installer à Bangui entre le 14 et le 25 mai. Un détachement de l'ESRA 77 stationnera également à Bangui en 1957 en attendant son départ pour Fort-Lamy. Le 30 septembre 1959, l'EALA 2/73 et l'EOM 83 fusionneront pour donner le GAMOM 83 avec les mêmes missions.
A l'indépendance du pays, une escadrille centrafricaine est créée, équipée de 3 Broussard, un C 47 et un Bell avec du personnel et le support fournis par le GAMOM. Ce GAMOM fut dissous le 31 août 1964. Le 1er octobre 1964, le GLA 49 devenu Groupe de liaison et d'appui GLAOM 49 quitte Brazzaville pour Bangui avec 9 C 47 et 8 MD 315 et maintient à Fort-Lamy un détachement permanent de 4 C 47 et 3 MD 315, constituant la 2ème escadrille du groupe. A cette date les avions des GAMOM 83, 84 et 85 dissous sont pris en compte par le GLAOM, soit 8 MD 315 et 12 Broussard. Le Groupe fut dissous en avril 1965 et la BA 171 et la CAOM 2/171, le 30 juin 1965.
Des détachements aériens furent maintenus dans le cadre des accords d'assistance, ainsi de fin 1979 à l'été 1980 le détachement fut renforcé pour l'opération "Barracuda". Le rôle de la base interarmées de Bangui s'amplifia à partir des opérations "Manta" en 1984 puis "Epervier". En 1997, il existait sur la base sous commandement Terre, un COMAIR avec du personnel détaché aux EFAO. La fermeture de la base interarmées de Bangui est prévue en 1998.

Insignes
Il représente symbolisant l'AEF, un chasseur indigène à l'affût et une défense d'éléphant portant le nom de la base et de son unité aérienne.
Homologué 1440/EMGFA le 22 février 1949, pour la base et pour l'EOM 83.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
Escadrille d'AEF de 1930 à ?
EOM 83 Béthune de ? à ?
EALA 2/73 du 01/05/1957 au 30/09/1959

voir contribution

Batna BA Secondaire 163


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Le terrain de Batna était un terrain civil qui fut aménagé entre 1954 et 1958 pour les avions militaires. Il y fut implantée une base secondaire, la BAS 143 dont les éléments étaient gérés par la CA 2/211 de Telergma. L'unité aérienne principale était l'EALA 2/72 sur T 6 qui avait été créée le 1er avril 1956. Des éléments de l'EALA 6/72 stationnèrent également à Batna. Ces 2 EALA furent dissoutes le 30 novembre 1959 et remplacées par l'EALA 3/10, escadron sur T 28, résultant de la fusion des EALA 3 et 6/72 et parrainé par la 10ème EC. Début 1960, le DTO 38/540 de Batna assure le support logistique des unités volantes de Batna, l'administration partielle du DTO 31/540 et de la SRC 20/953 de Biskra et du DTT de Kenchela. A partir du 1er mai 1960, il a en plus la charge du PCA 10/540 et de l'EALA 16/72 de Biskra. La BAS 143 dispose d'une section de protection, la SP 35/143. Le terrain abrite également le GAOA 3 et le Groupement 101 de l'ALAT.
En mars 1962, le DTO de la BAS 143 administre l'EALA 3/10, le PCA 10/540, la SP 35/143, un DIH de la 23ème EH et un détachement Alouette. En outre le 2ème escadron du 8ème Spahis est stationné sur la base. La BAS de Bir Rabalou et celle de Bougie dépendaient de la BAS 143.
La BAS 143 fut dissoute le 31 mai 1962 et le DTO 31/540 en août 1963.

Insignes
Le fond de l'insigne représente le Pic des Cèdres (2090 m) enneigé, la BAS 143 étant installée au pied de ce pic. La cigogne est très répandue dans les Aurès, de nombreuses cigognes survolaient la base. Enfin le croissant de l'Islam rappelle que la base est située en AFN.
Homologué A.818 le 26 novembre 1960.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
EALA 2/72 du 01/04/1956 au 30/11/1959
EALA 16/72 (diverses période entre /08/1958 et /09/1960
EALA 3/5 du 01/12/1959 au 30/09/1962
EALA 3/10 du 01/12/1959 au 30/09/1962 (période à définir)

Bayeux
(Martragny)
Squadron 341 Alsace du 19/08/1944 au xx/09/1944
Squadron 340 Ile de France du 19/08/1944 au xx/09/1944

Bazenville

Squadron 341 Alsace du xx/08/1944 au 18/08/1944

Beauvais Tillé

3ème RO du 01/01/1920 au 01/08/1920 détaché Armée du Rhin
GC III/3 du 11/04/1940 au 20/05/1940
GC I/2 du 01/05/1939 au 10/05/1940
GC I/1 du xx/03/1940 au xx/06/1940
GC III/2 du 18/05/1940 au 20/05/1940
GBA I/54 du 02/06/1940 au 13/06/1940
GBA I/51 du 04/06/1940 au 16/06/1940
Ben Gardane
(Tunisie)
Groupe Bretagne xx/04/1943

Ben Guerir BA 202


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Dans la période qui suivit le débarquement du 8 novembre 1942, les aviations britanniques et surtout américaines s'installèrent sur de nombreux terrains du Maroc. Après la guerre, l'USAF resta sur plusieurs terrains et y installa des unités tactiques et des unités stratégiques. Des accords interalliés furent signés le 22 décembre 1950, un accord gouvernemental et le 2 mai 1951, un accord technique, aux termes desquels il appartenait à l'armée de l'Air d'assurer le commandement et la garde des installations communes ainsi que la circulation aérienne sur les bases destinées à héberger des forces appartenant à l'USAF. Les bases de la série 200 furent ainsi mises sur pied en 1951, en particulier Ben Guerir, Boulhaut et Sidi Slimane, pour ne citer que les bases dont on connaît l'insigne. Le personnel de l'armée de l'Air qui y était affecté effectuait un " tour " en principe d'un an. Une base française du Maroc assurait le parrainage pour le personnel, les questions médicales,.. Ce parrainage fut codifié en 1953.
Le 15 novembre 1951, la BA 202 fut créée à Ben Guerir avec un commandement de base, la Section de l'air 1/202, la Compagnie de garde 2/202 et le CLA 20/202. Le parrainage de Ben Guerir était assuré par la base de Marrakech. Des incidents avec les Marocains eurent lieu vers le milieu des années 50 et les moyens de protection durent être augmentés. Une CG de renfort arriva et le 1er juillet 1956 fut créée la Compagnie de défense 30/202.
En 1959, compte tenu de l'évolution en AFN, le gouvernement et le commandement au Maroc décidèrent pour les bases 200 du retrait du pavillon français, de la suppression de la garde et de la protection, de la suppression de l'entremise française entre Marocains et Américains. La protection cessa le 1er avril 1959 et les bases et leurs unités furent dissoutes à l'exception de 3 compagnies de garde transférées sur d'autres bases et d'un CLA.
A Ben Guerir, la BA 202 fut dissoute le 30 avril 1959. Son CLA fut maintenu sur place un certain temps et sa CD 30/202 fut transférée à la BE 707 de Marrakech.

Insignes
Il représente le paysage de Ben Guerir avec la chaîne de l'Atlas aux sommets enneigés et le terrain désertique sur lequel se détachent les constructions préfabriquées américaines type "Dallas". Dans le ciel un bombardier B 47 laisse une traînée blanche se terminant en croissant, enfin l'étoile chérifienne rappelle que la base est au Maroc.
Homologué A.697 le 8 janvier 1957.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Béni Ounif (près Figuig)

GR II/52 fin janvier 1942
Berck

GC I/6 du 11/04/1940 au 02/05/1940

Bergerac


GB I/34 de passage entre le 14/06/1940 et le 21/06/1940
GB II/34 de passage vers le 16/06/1940
GC III/10 de passage vers le 18/06/1940
GR I/14 de passage vers le 21/06/1940
GAO 501 de passage entre le 21/06/1940 et le 24/06/1940
GC II/9 de passage vers le 24/06/1940
GC III/7 de passage entre le 11/06/1940 et le 29/06/1940
GC III/9 dissolution le 27/11/1942
BerlinTegel (Allemagne) BA 165

ex DA 4/165
ex DA 50/139
ex DA II/139

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
En 1945, les Alliés partagent en 4 secteurs la ville de Berlin située en territoire occupé par les Soviétiques et décident le 30 novembre 1945 que les 3 secteurs occidentaux disposeraient de 3 couloirs aériens pour les relier à l'Ouest. L'armée de l'Air est représentée à Berlin par un petit Détachement rattaché à la BA 139 de Lahr, le DA II/139 créé le 5 novembre 1946. Ce détachement comprenait: une escale aérienne à Tempelhof et la participation française au Centre de sécurité aérienne de Berlin. Ce CSAB était une unité quadripartite chargée d'assurer la sécurité des vols. En mars 1948, l'URSS souhaitant voir les Occidentaux évacuer Berlin, décide le blocus terrestre de la ville. Les USA, la Grande-Bretagne et la France veulent utiliser les 3 couloirs dont ils disposent pour ravitailler Berlin mais il n'existe que 2 aérodromes, Tempelhof en secteur américain et Gatow en secteur britannique qui ne suffiront pas à assurer les besoins du pont aérien. Il est alors décidé de construire rapidement un 3ème aérodrome et le terrain de manoeuvres de Tegel en secteur français est choisi comme site d'implantation. Le 25 avril 1948, une convention est signée entre le Gouvernement militaire français de Berlin et l'USAF précisant que Tegel serait sous commandement français pendant la durée du blocus et que la France assurerait la surveillance, l'entretien et l'escale aérienne. De son côté, l'USAF devait construire le terrain, conserver la direction des opérations aériennes et faire fonctionner l'aérodrome. Enfin, il est stipulé que 90 jours après la fin du blocus, Tegel sera remis entièrement aux autorités françaises. 15.000 ouvriers berlinois construisent en 110 jours une piste de 1.650 m, des aires de stationnement, des hangars, bureaux,...80 jours après le début des travaux, la piste est mise en service; une 2ème piste de 2.000 m sera construite en 1949. Pendant la durée du blocus, le trafic intense atteint 150 mouvements par jour. Comme prévu Tegel est remis aux autorités françaises à la fin du blocus et, en 1950, le DA II/139 prend en charge la totalité de l'aérodrome. Le DA II/139 devient le DA 4/165 le 1er janvier 1955. Tegel sert d'escale aérienne militaire, au trafic réduit jusqu'en 1960 lorsqu'Air France ouvre une ligne régulière Paris-Berlin. Tegel ouvert au trafic aérien commercial accueille ensuite des compagnies américaines et britanniques.
Le trafic croissant, en 1963, la Mairie de Berlin-Ouest décide de construire un aéroport de classe internationale. Tempelhof et Gatow ne pouvant convenir pour des raisons d'exiguïté ou de situation, Tegel est retenu et un accord avec le Gouvernement militaire français est signé. En juillet 1973, la nouvelle piste Nord portée à 3.000 m est mise en service. L'inauguration de l'aérogare a lieu le 23 octobre 1974 et le 1er novembre, le trafic aérien commercial et le contrôle de la circulation aérienne sont assurés à partir de Tegel-Sud. Le Commandant de la BA 165 qui a succédé le 1er juillet 1964 au DA 4/165, a en plus du support d'unités opérationnelles stationnées à Berlin ou qui lui sont rattachées (telles que le Détachement N°3 du GE 35/351 à Goslar) et du support logistique d'un éventuel pont aérien, la responsabilité de la mise en oeuvre d'un grand aérodrome international. La BA 165 n'avait pas d'avion affecté jusqu'au 1er juin 1977 où un Broussard s'installa et qui fut remplacé le 1er juillet 1988 par un Twin Otter, constituant le Détachement permanent de transport 4/65.
Après la chute du "Mur" le 9 novembre 1989, les Alliés se préparent au repli, l'armée de l'Air quitte ainsi Berlin le 15 septembre 1994, date de dissolution de la BA 165.

Insignes
1 - L'insigne représente le plan de la ville avec ses 4 secteurs. Du secteur français jaillit un faisceau tricolore qui avec l'avion symbolise la participation aérienne française en cas de besoin.
Homologué A.505 le 24 octobre 1951.
Fabriqué par Isler.
2 - Le 1er modèle ayant été jugé peu esthétique en raison de la disproportion entre le motif et la dénomination du détachement, son homologation fut annulée. Un 2ème modèle au dessin plus équilibré sur un écu de forme classique fut réalisé.
Homologué A.525 le 2 décembre 1952 pour le DA II/139
Fabriqué par Drago, il existe avec 3 dénominations : DA II/139 (2A), DA 50/139 (2B), DA 4/165 (2C).
3 - L'insigne de la BA 165 représente le "Mur" percé d'une brèche figurant le contour du secteur français; la brèche est enjambée par une route symbole du pont aérien. Les moyens radioélectriques et techniques de la base sont représentés par 2 éclairs et une roue dentée, l'appartenance à l'armée de l'Air est rappelée par les ailes dorées. Homologué A.962 le 3 août 1967 Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
Liste des commandants de base

Bernay

GC II/10 du 22/05/1940 au 09/06/1940

Betz Bouillancy

GC III/6 de xx/09/1939 au 14/11/1939
GC II/3 entre le 19/05/1940 et le 10/06/1940
EACN 4/13 en xx/06/1940
Beuvraignes

GB II/54 du 11/05/1940 au 13/05/1940
Biên Hoa (Indochine) BA 192
ex BA 212

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
La base de Bien Hoa était située à 35 km au Nord-Est de Saïgon. En 1921, la 2ème escadrille d'Indochine, qui avait été créée en 1918 à Cholon vint s'installer à Bien Hoa. En 1930, elle était équipée de Potez 25 TOE. En 1933 avec la 5ème escadrille à Cat Laï, la 2ème forma le Groupe d'escadrilles de Cochinchine, puis en octobre 1938, le 42ème Groupe aérien autonome. Après le conflit avec la Thaïlande en janvier-février 1941, la I/42 quitta Bien Hoa et la II/41 de bombardement sur Farman 221 y vint stationner. En mars la I/42 revint à Bien Hoa où elle retrouva 2 escadrilles de chasse sur MS 406, la II/595 et la II/596. La base fut occupée par les Japonais en été 1941 et après accord avec eux, les forces françaises restantes furent regroupées au Nord. En été 1944, nos escadrilles ne pouvaient plus avoir qu'une activité réduite et pour faire face aux nouvelles menaces japonaises, des unités pour combattre au sol, des Détachements mobiles, furent constituées sur quelques bases dont Bien Hoa. La BA 212 fut reconstituée en 1945, administrée par la CA 212, mais elle disparut à la suite du coup de force japonais du 9 mars 1945, la dissolution de fait de la CA 212 fut constatée à la fin de l'année.
Bien Hoa devint lors de la réinstallation de l'armée de l'Air en Indochine en 1946, la base d'accueil du GT 1/34 "Béarn" .(sur Toucan et avec quelques avions japonais récupérés) et le lieu de stationnement de l'établissement de soutien technique principal de l'Air en Extrême-Orient. Le GT 1/34 rapidement engagé au Nord, dans des opérations aussi bien de ravitaillement que de bombardement, quitta Bien Hoa dès janvier 1947. La mission principale de Bien Hoa fut ainsi le soutien de son Parc régional 482, dépôt de pièces de rechange et centre de réparation et d'entretien de tous les appareils de l'Armée de l'air en Indochine, principalement au Sud ; pour le Tonkin, il existait un parc annexe 483 à Haïphong. L'approvisionnement en munitions se faisait dans la partie Air du dépôt interarmées de Thanh Tuy Ha. Au 1er juillet 1951, le DBA 192 qui assurait le soutien du parc ( depuis 2 ans Parc colonial 482 ), devint la CA 1/192 et le PC 482 devint le Parc 482. En fin 1952, un rapport d'inspection précise que la base est entièrement occupée par le Parc 482 et les quelques éléments indispensables pour assurer la vie de la base, un commandement de base, la CA 1/192, un service de santé, les CGA 589 et 596, un détachement de transmissions 8/812. Le 1er janvier 1954, nouveaux changements de dénomination, le Parc 482 devint le Parc 18/192 ( l'annexe d'Haïphong devenant 18/193 ), la CGA 596 devint la CGA 31/192 et la CGA 589, la CGA 32/192.
Des Martinet puis des F8F Bearcat de l'EROM 80 furent fréquemment détachés à Bien Hoa.
Après l'armistice et le regroupement au Sud, les GC 2/21 "Artois" et 1/22 "Saintonge" sur F8F s'installèrent à Bien Hoa. Le 1er septembre le GC 2/21 réduit fut rattaché au 1/22 ; les 2 GC furent dissous le 31 janvier 1956 et donnèrent naissance au Centre de transformation chasse qui partit le 10 février s'installer à Cap St Jacques. Le Parc 18/192 avait quitté Bien Hoa pour Tan Son Nhut le 15 janvier. Le 5 mars, la CA fut réduite en une Section de l'air 3/192 qui fut dissoute le 31 mai suivant et la base fut transférée aux autorités vietnamiennes.

Insignes
L'insigne fut réalisé pour le parc, il représente un avion sur la carte d'Indochine symbolisant la mission de l'établissement caractérisée par la roue dentée de la mécanique. Une ancre de marine indique qu'il s'agit d'une unité d'Outremer.
A. Le 1er modèle porte l'inscription PR.
Homologué 2076/EMAA le 12 juin 1948 pour le Parc régional.
B. Le 2ème modèle est identique à l'exception de l'inscription PC pour le parc colonial qui avait succédé au parc régional.
Les 2 insignes furent fabriqués par Augis.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
EROM 80 du 01/09/1949 et le 10/09/1955

Biggin Hill

Squadron 340 Ile de France du 23/09/1942 à xx/03/1943
Squadron 341 Alsace de xx/03/1943 à xx/09/1943

Bir Guénich
(Tunisie) localisation (?)
GC III/5 du 15/05/1940 à 01/08/1940

Biscarosse (Landes) Centre d'essais des Landes
CEL 330

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - <font size="2"> Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée))]

Mission
Placé sous l'autorité de la DGA, le CEL a été créé en 1962 pour mettre à la disposition des Armées et de tout organisme scientifique ou technique français les moyens permanents nécessaires à l'exécution d'activités scientifiques, techniques et militaires ayant besoin de zônes de sécurité physique contrôlées étendues. Le CEL a pris la succession des centres d'essais du Sahara essentiellement pour la mise au point des missiles français; mais il a aussi servi par exemple, aux essais du char Leclerc dans ses dunes.
La base principale est installée sur 15.000 ha à Biscarosse et dispose de 10.000 ha à Captieux et d'autres annexes à Hourtin, Quimper, Bayonne, Santa Maria et Flores. Avec la mise à disposition du navire "Henri Poincaré", il peut utiliser des axes de tir de 4000 km vers les Antilles et de 6000 km de Quimper vers le Brésil. C'est le seul centre européen capable d'effectuer tous les essais de missiles tactiques à moyenne portée et d'être capable de conduire sur un même système plusieurs essais simultanés. Son ensemble de radars forme une des premières concentrations mondiales de moyens de trajectographie. Ses moyens optiques sont également considérables ainsi que son rail d'essai long de 2000m.
L'Armée de l'air contribue de façon permanente :
- à la mise en oeuvre technique des moyens nécessaires à l'expérimentation des engins nouveaux et à l'entraînement des forces
- au support général.
Les éléments Air sont placés sous l'autorité d'un officier supérieur de l'Armée de l'air, adjoint au directeur du CEL et ayant vis-à-vis des personnels de l'Air les attributions d'un commandant de base.

Insignes
Sur fond de dune et de mer, la flèche rouge symbolise l'envol d'une fusée; en chef 2 écureuils, animaux caractéristiques des Landes, encadrent le sigle du Centre.
Homologué G.2075 en 1965
Fabricant : Drago

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Biskra

GB I/19 de xx/09/1939 à xx/01/1940
GB I/61 de xx/09/1939 à xx/03/1940
GB II/61 de xx/09/1939 à xx/06/1940
GB II/19 de xx/11/1939 à xx/03/1940
GB I/25 du 11/11/1942 à 16/11/1942
GR II/33 fin 1942
GM I/22 début 1943 (?)
GC II/5 début 1943 (?)
EEOC 1/17 du 01/12/1954 au 01/12/1955 (détachement)
EALA 16/72 du 01/12/1956 au 30/04/1961
Bizerte SDA 923 - BA 958


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

L'ensemble stratégique de Bizerte comprenait en plus des installations de la Marine nationale, 2 sites de l'armée de l'Air : le terrain de Sidi Ahmed (cf. fiche suivante) à l'Ouest de Bizerte après la base aéronavale de Karouba et les installations de défense aérienne au Fort du Djebel Kebir à 5 km au Nord-Ouest de Bizerte, qui abritèrent la dernière base à la fin de notre présence à Bizerte.

Historique
Dans le cadre de la défense aérienne de l'Afrique du Nord, le SDA 2/903 avait été constitué le 1er octobre 1949 sur le Djebel Kebir à proximité de Bizerte et avait pour mission la couverture du flanc oriental de l'AFN. Le 1er octobre 1953 la SMRI 21/903, puis le 1er janvier 1954 la SMRI 10/923 et le 1er juillet 1958, le SDA 923 avec la SMR du Kebir et avec la SRI de Kelibia créée le 1er octobre 1953. Son COS se situait dans des installations souterraines, il disposait de stations gonios à Bou Zizi, Fort Espagnol, Sidi Bou Saîd, Lauserine et Messlem. En 1957, en plus de la SMR 10/923 du Kebir et de la SRI 20/923 de Kelibia, il comprenait les SRC 80/953 de Gabès, 50/953 de Sfax, 40 /953 du Kef, 60/953 de Ben Gardane et 70/953 de Tozeur créées en 1956. Ces SRC seront dissoutes ou transférées en Algérie lors du repli des unités aériennes sur Bizerte après l'incident de Sakiet Sidi Youssef en février 1958. La BA 958 fut créée le 1er avril 1960 avec le SDA 10/958 qui succédait au SDA 923, la Compagnie de l'air 40/958 qui succédait à la CA 11/923 créée le 1er mars 1956 et la SP 50/923 qui remplaçait la SP 14/923 créée le 1er octobre 1958. Lors des événements de Bizerte en été 1961, le Kebir sera, dans la nuit du 20 juillet, la cible d'une attaque tunisienne sans conséquences.
Fin 1961, le Commandement des forces aériennes françaises en Tunisie fut dissous en même temps que la BA 156 de Sidi Ahmed, son Bataillon de l'Air, son CLA, le CBA 765, le CATA 865, une Compagnie de défense et l'ELA 47 qui y étaient implantés. Le terrain de Sidi Ahmed fut repris en charge par l'Aéronavale et dans le cadre de la Base stratégique de Bizerte, l'armée de l'Air y maintint un détachement de Métropole de 12 intercepteurs, un détachement permanent de liaisons aériennes, la garde et la protection du terrain et de certaines installations. D'autre part elle participait à l'EMI de Bizerte et elle continuait d'assurer les missions de défense aérienne et le fonctionnement du Kebir.
Le 1er janvier 1962, le Commandant du SDA 923, qui devint le SDA 10/958, assurait le commandement des Eléments Air de Bizerte stationnés à Sidi Ahmed ou au Kebir et qui avaient la charge de la mise en oeuvre du SDA, de la mise en condition des forces aériennes affectées à Bizerte ou envoyées en renfort, de la protection et de la garde au sol des secteurs attribués par l'amiral commandant la base stratégique. Au Kebir stationnaient, le Commandement des EA de Bizerte 958, le SDA 10/958, la CD 31/156 et la SP 50/958; A Sidi Ahmed, se trouvaient la Compagnie de l'air 40/958, la CD 30/156, la SP 35/156, la STB 85/156, l'EAM 41/156, la Section de munitions 44/156 et le Service de transport de matériel 679 qui sera dissous le 31 mars 1962. La Participation air 50/156 à l'EMI était installée en ville.
Le 1er avril 1963, le SDA 10/958 devient le Centre radar de circulation aérienne 10/958. La STB et les éléments des transmissions du SDA sont regroupés pour former une nouvelle STB 85/156 à Sidi Ahmed. La mission du CRCA sera terminée le 30 juin 1963 et le 30 septembre suivant, le Commandement des EA 958 était dissous.

Insignes
1 - L'insigne du SDA 923, identique aux inscriptions près à ceux de la ZDA 903, COZ 10/903, SDA 913 et 933, représente un Nord-africain, caractérisant la zone, armé d'un chasse-mouches luttant contre un essaim pour symboliser l'action de la défense aérienne contre les avions ennemis.
Homologué A.643 le 2 avril 1955.
Fabriqué par Augis et par Drago.
2 - La BA 958 rassemble sur son insigne une rose des vents qui symbolise la mission de surveillance, de détection et d'aide à la navigation s'exerçant dans toutes les directions et un rapace figurant l'intrus, stoppé en vol par le cimeterre qui représente l'arme défensive dont l'action est déclenchée par la formation. Cette arme islamique symbolise l'implantation de la base.
Homologué A.817 le 26 novembre 1960.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Bizerte Sidi Ahmed
BA 156 "Roland Garros"

1938 BA 205
1943 BG (Gardiennée) 313
1946 B Equipée 308
1949 - 1958 BA 156


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Le 23 septembre 1913, le Lieutenant Roland Garros réalisait sur un Morane-Saulnier la 1ère traversée aérienne de la Méditerranée, reliant St Raphaël à Bizerte.
La base aérienne terrestre de Sidi Ahmed fut créée en 1921 sur des terrains appartenant à l'Aéronavale qui les remit le 1er janvier 1936 à l'armée de l'Air. Un groupe de chasse de la Marine y était installé. Des hangars furent construits dont 2 hangars pour dirigeables cédés par l'Allemagne au titre des dommages de guerre. En 1937, la piste N°1 fut construite puis, en 1941, la piste N°2 qui fut allongée en 1951.
Le 1er janvier 1936, la 25ème Escadre de coopération maritime fut constituée avec des escadrilles transférées de la Marine. Le 15avril 1936, la 25ème Escadre de Tunisie était créée avec le GB I/25, le GB II/25, le GR I/4 et le Groupe d'aviation légère de défense 2/4. Ce GALD donnera naissance en octobre 1937 au 5ème Groupe aérien autonome. En 1938, on trouve sur la base, administrée par le Bataillon de l'air 205, le GMIT 455, la 25ème Escadre à 2 groupes sur Bloch 200 et hydravions LeO 257bis, le 5ème groupe aérien autonome à 2 escadrilles sur D 510, la 42ème Demi-brigade aérienne et une Section d'aérostation. Le Parc de Sidi Ahmed est une annexe du Parc d'El Aouina jusqu'en automne 1938. En 1939, le GRC 174 stationnera également à Sidi Ahmed
En mai 1940, le I/25 est transformé sur LeO 451, le II/25 est parti à Bougie. Après l'armistice, comme de nombreux terrains d'AFN, Bizerte reçut les rescapés de plusieurs groupes ainsi en particulier, le 17 août 1940,le GC II/7 s'y était installé. En 1941, Sidi Ahmed est une base de stockage. Le 10 novembre 1942, les Allemands pénètrent sur la base où plusieurs groupes étaient rassemblés. Le GC III/5 fut dissous, les groupes II/7, I/25 et II/25 se replièrent au Sud de la Tunisie et en Algérie. La base fut évacuée le 13 novembre sur Souk-el-Arba. Les alliés entrèrent à Bizerte le 7 mai 1943 et Sidi Ahmed devint la Base gardiennée 313. Elle reçut le 24 mai, les GC II/5 et II/7 puis le 11 juin, le GC I/4 "Navarre". Le II/7 "Nice" fut transformé sur Spitfire et partit le 1er août à Bône en vue du débarquement en Corse, il en fut de même le 30 novembre pour le I/4 "Navarre". Le 1er février 1944, la BG 313 devint la Base de stockage 313. Le 1er novembre le GC "La Fayette" arrive à Bizerte. Le 1er mars 1945, l'Escadrille de police et de sécurité 1/81 est créée avec 8 Ju 88; en 1946 sa dotation étant de 16 avions, elle devint groupe qui prit le nom de "Mauritanie" le 1er décembre 1946 avant de quitter Bizerte.
En février 1946, la BS 313 devint la Base équipée 308. Elle reçut en avril, le GC II/6 "Travail" sur Kingcobra; le GC II/6 prit l'appellation "Vendée" le 10 février 1949. De janvier 1947 à juin 1949, la 5ème EC stationna à Bizerte, le GC 2/5 arrivant en octobre 1947. Le GC II/6 devint le GC I/5 "Vendée" le 3 avril 1949. En juillet 1949 les GC I/5 et II/5 partirent en Extrême-Orient. En mai 1950, le GC 3/6 "Roussillon" est réactivé et s'entraîne sur P 47 et P 63 pour partir 3 mois plus tard en Indochine.
En janvier 1949, nouveau changement pour la base qui devient la BA 156. Le 1er juillet 1950 le Bataillon de l'air 1/156 est créé; il deviendra la Compagnie de l'Air 2/156 rattachée au CATA 860 de Blida le 1er mai 1954. A la même date, l'insigne du Bataillon de l'Air 1/156 fut attribué à la BA 156 et il était prévu que l'insigne ne porte plus que BA 156, ce qui n'a pas été fait à notre connaissance.
Le 2 novembre 1951, l'EC I/1 "Provence" sur Vampire arrive à Sidi Ahmed où il rejoint le commandement de la 1ère EC et l'EC II/1 "Nice" ex-GC II/7 arrivés le 22 août 1949. Le 17 novembre 1951, la 7ème EC composée des EC I/7 "Provence" et 2/7 "Nice" est créée. En 1953, la 7ème EC s'équipe de Mistral. Le 26 avril 1955, elle quitte Bizerte pour El Aouina jusqu'en décembre, en raison de travaux à Sidi Ahmed. La 7ème EC opèrera plusieurs détachements pour des missions de maintien de l'ordre en Algérie, en particulier à partir de Télergma. En mai 1961 les pilotes partent s'entraîner à Dijon sur Mystère IVA.
Après l'affaire de Sakiet Sidi Youssef le 8 février 1958, il fut décidé de replier les forces françaises sur le zone de Bizerte. Ainsi l'ELA 47 créée à El Aouina en octobre 1947 fut transférée à Sidi Ahmed en juillet 1958, il en sera de même le 11 octobre suivant pour le Commandement Air en Tunisie qui deviendra Commandement des forces aériennes de Bizerte le 1er mars 1959. Le 1er juillet 1958, la CA 2/156 avait été remplacée par le BA 1/156. L'AMB 10/156 était dissous le 31 du même mois;
La base fut l'objet d'incidents entre le 17 avril et le 11 août 1961. Ces incidents démarrèrent avec la Garde nationale tunisienne à l'occasion de travaux entrepris pour l'installation d'une barrière d'arrêt pour les Mystère IV A attendus pour juillet. Les incidents dégénérèrent et le 19 juillet, les paras du 2ème RPIMa ayant été largués en renfort sur la base furent attaqués par les Tunisiens . La riposte française fut immédiate et les avions entrèrent en action. Les pilotes du 2/7 étant revenus de Dijon intervinrent sur leurs Mistral pour dégager la base. Le 20 juillet, le convoi des forces tunisiennes chassées par les paras de la 10ème DP fut en particulier l'objet de strafings des Mistral. Le calme revint progressivement les jours suivants.
En août 1961 les 2 escadrons de la 7ème EC étaient équipés de Mystère IVA. Ils quittèrent Sidi Ahmed pour Metz le 25 octobre 1961. L'ensemble Kebir-Sidi Ahmed fut restructuré ( cf. fiche précédente ). Le 31 décembre 1961, la BA 156 fut dissoute ainsi que l'ELA 47, le CLA, le CBA 765, le CATA 865 et la CD 31/156.

Insignes
1A - Dans un croissant rouge et avec une étoile rouge qui rappellent les armes de la Tunisie, la base est survolée par avions. Le nom de Sidi Ahmed est inscrit en arabe.
Non homologué.
Fabriqué par Augis
1B - Insigne semblable au précédent mais d'un diamètre 20% supérieur et avec l'inscription en français.
Egalement non homologué et fabriqué par Augis.
2 - Le croissant tunisien porte la désignation du bataillon de l'air et l'hippocampe est celui des armes de la ville de Bizerte.
Homologué A.580 le 7 novembre 1953.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GAA du 01/09/1933 au 01/05/1937
4ème GC de Sidi Ahmed du 01/05/1937 au 28/08/1939
GB I/25 du 01/01/1936 au xx/07/1940
GB II/25 du 01/01/1936 au 04/09/1939
GC I/6 du 03/03/1939 au 15/12/1939
GR I/33 du 25/06/1940 au 31/08/1940 (dissolution)
GC III/5 du 26/06/1940 au 01/08/1940 (dissolution)
GC I/9 du 31/07/1940 au 22/08/1940 (dissolution)
GC I/2 constitution le 01/07/1941
GC I/4 Navarre du 07/10/1943 au xx/11/1943
GC II/5 La Fayette du 07/10/1943 au xx/11/1943
GM I/9 Limousin constitution le 15/06/1950 départ indo fin 1950
1ère EC de fin 1950 à 1951
EC 1/7 du 17/11/1951 au 01/12/1961
Bléville

GB I/19 du 02/06/1940 au 15/06/1940

Blida
BA 140

ex-BA 201


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Les premiers vols militaires à Blida eurent lieu en 1909. En 1923, Blida fut choisi pour être la garnison du groupe d'aviation stationné alors à Hussein Dey et pour devenir la base aérienne la plus importante d'AFN. Le 1er bâtiment fut inauguré en mai 1930 et en 1933 la base accueille les Potez 25 du 36ème Régiment d'aviation transféré d'Hussein Dey. En 1938 sur la base de Blida administrée par le Bataillon de l'air 201, la 61ème Escadre à 2 groupes stationnait ainsi que le GMIT 451. Après l'armistice de nombreux groupes furent rapatriés à Blida les GB I/21, II/21, I/23, II/23,I/31, II/23, I/31, II/31, I/61 puis dissous pour la plupart, par exemple les GB I/12 et II/12; il y avait également une école d'observateurs 152 et une école de mitrailleurs GAEL. Début 1941, on trouve encore sur la base 3 groupes, un escadron d'entraînement, une escadrille de la Marine, un parc et le GT II/15. De 1942 à 1944, la base est utilisée par la RAF.
A partir de 1946, le GT 2/62 "Franche-Comté" s'y installe pour 3 ans. Le 1er février 1947, la Section aérienne de sauvetage en mer 99 est créée à Blida, elle sera transférée à Maison-Blanche quelques années plus tard. Le 1er janvier 1949, la BA 140 est créée, administrée par le Bataillon de l'air 1/140. Il y a alors en particulier sur la base le Parc 15/140, un CLA, une STB, les EOM 86 et 87, le GTR 805, le CATA 860, l'EAA 3/615, l'AIA 586 et le CEIT 825 qui partira à Hussein Dey en 1955.
Les besoins des opérations de maintien de l'ordre feront jouer à la BA 140 un rôle important. Ainsi le 1er janvier 1956, pas moins de 6 unités aériennes se trouvent basées à Blida : le GOM 86 "Grands Ergs", le GT "Anjou", les EALA 71, 72, 73 et 74 créées en juin 1955. L'EGAA 631 d'Hussein Dey vient également s'installer sur la base. Le 1er octobre 1957, l'EGAA est transformé en AMR 1/661 qui absorbera 3 mois plus tard le Parc 15/140 dissous le 31 décembre 1957. En 1959, le GT "Anjou", le GOM 86, les EALA 11/72 et 15/72 sont présents, ils sont rejoints par la Division d'instruction des observateurs mitrailleurs et l'Escadron d'instruction de l'aviation légère EIALAA 1/320 ainsi que par la Brigade de recherches et de contre-sabotage. Le Centre d'exploitation photo de la 5ème RA, la CRTA 361 et l'AMR 1/661 sont également installés sur la base. Le 1er novembre 1959, l'EALA 3/12 est créé par fusion des escadrilles 5/72 et 15/72; il sera dissous le 30 juin 1961. A la fin de cette année, 4 unités aériennes sont encore basées à Blida : l'EIALAA 1/320, le GT 2/62 "Anjou", le GOM 86 et l'EALA 2/2 créé le 1er novembre 1959 par regroupement des 1/72 et 8/72. L'AMR 1/661 existe aussi en tant qu'Annexe AMR 2/661.
Des détachements extérieurs tels que Djelfa ou Orléansville étaient rattachés à la BA 140. La base et ses unités jouèrent un rôle très important dans les opérations de maintien de l'ordre.
L'EIALAA 1/320 fut dissoute le 31 janvier 1962. Début 1963, il restait encore à Blida en particulier la 62ème ET et les groupes 1/62 "Algérie" et 3/62 "Sahara", le GOM 86 et l'EP 34/140. Le 31 juillet le GOM 86 a été dissous, puis l'EM de la 62ème ET et le GT "Algérie" partirent à Reims et le "Sahara" à Oran. La BA 140 fut dissoute le 31 août 1963, un détachement de support aérien, le DSA 52/142 lui succéda jusqu'au 31 janvier 1964.

Insignes
1 - Les ailes et l'étoile symbolisent l'appartenance à l'Armée de l'air, les éclairs illustrent l'activité radio (importante dans les années 50) de la base. Le blason qui rassemble des roses, des oranges et des abeilles est celui de la ville de Blida réputée en particulier pour ses roses.
Homologué A. 502 le 3 août 1951
Fabriqué par Drago et OFSI
2 - L'insigne 1/ avait été réalisé à une période où la BA 140 avait une mission principalement territoriale. Devenue le support de nombreux moyens opérationnels, la BA 140 se dota d'un nouvel insigne plus caractéristique de son nouveau rôle. Les palmiers représentent les oasis survolées par le GOM 86 et les vaguelettes figurent la Méditerranée survolée par le GT "Anjou". La cigogne en vol au-dessus des installations de la base symbolise les longs voyages effectués vers le Sud en support des Détachements dont la BA 140 a la charge. Les montagnes évoquent l'Atlas blidéen.
Homologué A.830 le 3 février 1961 Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
SAL 71 (545) du 01/09/1933 au 01/05/1937
GB I/61 du 01/05/1937 au xx/09/1939
GB I/15 du xx/01/1939 au xx/07/1939
GB II/15 du xx/01/1939 au xx/07/1939
GC I/7 du xx/02/1939 au 20/01/1940
GB I/62 du xx/09/1939 au 06/05/1940
GB II/62 du xx/09/1939 au xx/05/1940
GB II/19 du xx/09/1939 au xx/11/1939 passage le 21/06/194 et en xx/08/1940
GB I/19 (ancien II/19) du 01/09/1940 au xx/01/1943
GB I/63 du 02/11/1939 au 15/11/1939
GB II/11 le 18/06/1940
GB II/61 le 19/06/1940
GB I/11 du 19/06/1940 au xx/01/1943
GB I/23 entre le 19/06/1940 et le 19/08/1940
GB II/23 du 22/06/1940 au 25/06/194 puis du 21/07/1940 à xx/11/1942
GC II/3 passage entre le 20/06/1940 et le 11/07/1940
GT II/15 du xx/04/1940 au xx/05/1941
GB I/34 du 09/07/1940 au ?(dissolution 16/08/1940)
GB I/61 du xx/07/1940 au 01/04/1941 (dissolution)
GT II/15 Anjou du xx/03/1943 au xx/04/1944
ERP 1/32 du xx/11/1956 au xx/04/1957
GT II/62 Anjou du 01/11/1956 au 01/01/1962
62 ET du xx/08/1962 au 01/04/1964
EOM 86 Hoggar du 01/10/1952 au 01/07/1955
EOM 87 Tanezrouft du 01/10/1952 au 01/07/1955
GAOM 86 Grand Ergs du 01/07/1955 à 1963
EIALAA 1/320 du 01/07/1958 au 31/01/1962
EALA 3/12 du 01/12/1959 au 31/06/1962

Bône les Salines
BAO 213

ex DTO 35/540


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Au début de la guerre d'Algérie, le terrain civil des Salines fut aménagé pour le rendre utilisable par les avions militaires. Le DTO 35/540 s'y installa vers 1955. Il fut dissous le 30 novembre 1956 et la BA 213 lui succéda le 1er décembre. L'EALA 5/70 y fut créée le 1er juillet 1956; équipée de T 6, elle devint EALA 17/72 le 1er juillet 1957. Cette EALA fusionna le 30 novembre 1959 avec la 7/72 pour devenir escadron, l'EALA 3/9 "Numidie" parrainé par la 9ème EC; il reçut ses T 28 en août 1960. Cet escadron se partageait entre les terrains de Bône et de Telergma. En janvier 1957, le GB 1/91 "Gascogne" équipé de B 26 et de RB 26, qui avait été créé à Oran en septembre 1956, s'installa sur la base de Bône. Une 3ème unité aérienne importante stationnait à Bône, l'ECN 1/71 équipé de Dassault "Flamant" et de Meteor ces derniers étant remplacés par des B 26N en 1962. L'activité de ces unités et leur participation aux opérations de maintien de l'ordre furent importantes. Ainsi début 1961, le GB 1/91 effectua mensuellement 700 h de vol dont la moitié en opérations, l'ECN 1/71 380 h dont 250 de nuit et l'EALA 3/9 750 h dont 500 à partir de Bône ( le reste étant le fait de ses détachements à Philippeville et à Guelma ). 65 % des missions du 3/9 était des RAV, 20 % des protections de convois, 8 % du guidage ou de la liaison et 7 % de l'appui-feu. La base était administrée par la CA 2/213, elle disposait d'un groupe de protection le GP 34/213 ainsi que d'une BCRS qui participèrent également à de nombreuses opérations sur le terrain : patrouilles, embuscades,... Enfin le PCAP 12/540 était aussi installé à Bône. Vers la fin des opérations il y eut également un détachement de Skyraiders de la 20ème EC puis de quelques autres unités; en juillet 1962, il restait à Bône le détachement de la 20ème EC ainsi qu'un détachement Vautour de l'ECTT 1/30. En octobre il n'y avait plus que l'EC 1/20, un détachement Broussard et un autre d'Alouette. Le PCAP 12/540 fut dissous le 31 août 1962.
Le CATA 870 et le CBA 770 qui avaient été transférés de Constantine en août et en octobre 1959 furent dissous le 28 février 1963. La base fut mise en sommeil le 15 avril 1963. Le 30 juin suivant le CLA 20/213, la SMM 22/213, le GP 34/213, la SMM et le CRCA 10/953 de Bou Zizi furent dissous, puis la BA 213 le 31 août 1963 et enfin le 30 septembre 1963, la CA 2/213, l'AMB 10/213, le DSA et le PCAD de Philippeville à leur tour furent dissous.

Insignes
Il situe la base dans son contexte géographique, avec les pistes au premier plan, le port de Bône et sa jetée au deuxième plan et dans le fond le massif de l'Edough terminé par le Cap de Garde. La silhouette d'un bombardier dans le ciel souligne la vocation de la base.
Homologué A.794 le 21 juillet 1959.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GC II/7 passage le 20/06/1940 et du xx/05/1943 au xx/07/1943
GC III/3 du xx/05/1944 au 30/09/1944
EALA 5/70 du 01/07/1956 au 30/06/1957
GB I/91 Gascogne du 01/09/1956 au 01/04/1962
EALA 12/72 du 01/10/1956 au 30/11/1959
EALA 17/72 du 01/07/1957 au 30/11/1959
ECN 1/71 du 10/10/1958 au 31/08/1962
EALA 3/9 Numidie du 01/12/1959 au 30/08/1962
EALA 6/72 du 01/12/1959 au 30/09/1962

Plus d'informations (Diaporama Pierre Jarrige)
Bordeaux Beauséjour (Gironde) BA 204 - DA 90/106 - BA 204 "Caroline Aigle"


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
La base de Mérignac-Beauséjour a été créée le 1er juillet 1964. Elle rassemblait des unités :
- de la 3ème RA, la base et le support
- de la DCMAA, l'atelier de révision ARAA 623, diverses antennes Air techniques auprès de AMD-BA, AIA, SNIAS,...
- du CEAA, l'école des infirmiers 748 qui avait succédé le 1er décembre 1978 au centre de formation des infirmiers de l'armée de l'air 748.
Cette école fut dissoute le 1er août 1990 et la base de Beauséjour le 31 décembre 1991. Le Détachement Air 90/106, rattaché à la BA 106 de Mérignac lui a succédé. Le DA 90/106 est chargé du soutien de l'ARAA 623 relevant de la DCMAA et depuis l'été 1997 de l'ECIA 11/565, ancien entrepôt central de Chartres, relevant de la DCIA.

Insignes
Les 2 ailes stylisées de l'armée de l'air encadrent le dessin d'une usine qui évoque les activités de la base au profit de la DCMAA et un petit caducée qui symbolise l'école des infirmiers.
Homologué A.1014 le 11 octobre 1971.
Fabriqué par FIA.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
Liste des commandants de base

Bordeaux Cénon BA 203 Lieutenant-colonel George Sarre

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Avant la dernière guerre, une station radio privée "Bordeaux Sud-Ouest" s'était installée sur la commune de Cenon au domaine de Birman qui culmine à 70m au-dessus de la mer. A la Libération, l'armée de l'air prend possession des lieux, un moment occupés par les Allemands, et y implante le Secteur de triangulation radiogoniométrique 927. En 1961, le STR 927 devient le Groupe de transmissions régionales 803. La création du CTAA en 1963 entraîne la dissolution du GTR 803 et la création de l'Escadron de transmissions 803, autour duquel va s'articuler la BA 203 créée le 1er juillet 1964. En 1967, une deuxième unité de transmissions est créée, l'ECH 10/803, puis en 1970 le CRAT 20/803 est installé à Cenon pour la mise en oeuvre du réseau Air d'informations digitales. Le 1er septembre 1987, le Centre régional de maintenance et d'instruction RAMSES 53/665 est créé, il deviendra en 1991, le Centre régional RETIAIRE, ETR 55/665. Le 1er juillet 1991, la STA 90/803 regroupe la STB et le CRAT pour devenir en 1993, le Centre de télécommunications de base aérienne 83/203. En 1992, le CTAA implante à Cenon le Centre de soutien logiciel de télécommunications 3/537. Enfin l'ECH 10/803 absorbe en 1993 l'ET 803 pour donner naissance au Groupe de télécommunications 10/803.
Dans le cadre de sa restructuration, l'armée de l'air a fermé la BA 203 le 31 juillet 1998 et les unités relevant du CASSIC ont rejoint Orléans, Mérignac ou Mont-de-Marsan..

Insignes
Le Tau et l'éclair sont les représentations traditionnelles des transmissions et les ailes symbolisent l'armée de l'air.
Homologué A.918 le 1er juin 1965.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]


Bordeaux Mérignac
* BA 106 "Capitaine Croci"

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - <font size="2"> Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Mission
La base de Mérignac est le lieu de stationnement de l'ETE 43 "Médoc", du commandement de la Région aérienne "Atlantique" et de plusieurs unités de support local ou régional telles que le CATA 853 ou la CRI 13/513 ex-CRI 13/353.

Historique
Dès 1910, la vocation aérienne du site à l'abri des brouillards de la Garonne, s'affirme avec des démonstrations de pionniers de l'aviation. Pendant la 1ère guerre mondiale, des SPAD construits dans une usine bordelaise s'envoleront de ce terrain. Durant cette période l'installation d'hôpitaux américains conduira les activités aériennes vers le terrain contigu de Teynac. Entre les 2 guerres, le développement de l'aviation civile et celui d'usines aéronautiques militaires s'effectuera sur la plateforme de Mérignac. En 1935 l'aérodrome devient mixte civil-militaire et la base aérienne de Bordeaux-Mérignac est créée le 19 novembre 1936. Avec le Bataillon de l'Air 106, elle accueille alors les 19ème et 21ème escadres aériennes puis le GAO 518. En 1939, l'Ecole de l'Air s'installe temporairement alors que les unités aériennes partent vers l'Est. Occupée par les Allemands, la base sera plusieurs fois bombardée et ce qui en restera sera détruit par l'occupant à son départ en 1944.
Après une hâtive remise en état du terrain, le GBT 1/34 "Béarn" s'installe à Mérignac pour les combats de libération des Poches de l'Atlantique. En octobre 1945, les Groupes Lourds 2/23"Guyenne" et 1/25"Tunisie" arriveront d'Angleterre et formeront la 21ème escadre de bombardement lourd. Ses Hallifax seront utilisés pour de nouvelles missions. Ainsi le II/23 effectuera les liaisons vers l'Afrique et l'Indochine, et le I/25 sera chargé de reconnaissance météo sur l'Atlantique et de missions de sauvetage maritime. Le 1er novembre 1948, la 21ème EBL deviendra la 21ème EB et sera rattachée au GMMTA. Le 1er juillet 1949, la 21ème EB fut dissoute, seul resta le GT I/25 "Tunisie" jusqu'à l'automne 1951; il se prépara alors à partir pour l'Indochine où il devait s'équiper de B 26.
Parmi les unités aériennes stationnées à cette époque à Mérignac, il y avait le Centre d'entraînement des réserves, CER 304 et à partir du 1er avril 1956, le GT 2/63 "Sénégal" recréé sur Nord 2501. Il était prévu d'envoyer ce groupe à Pointe-Noire pour former une nouvelle 63ème ET. Le projet n'eut pas de suite et le groupe fut dissous le 30 septembre 1957 après avoir effectué de nombreuses missions vers le Maroc et l'Afrique Noire et avoir réalisé la première traversée de l'Atlantique Sud par un Noratlas en octobre 1956.
En 1961, la 92ème EB avec l'EB 1/92 "Bourgogne" et l'EB 2/92 "Aquitaine" sur Vautour s'installe à Mérignac qui devient la base-mère du bombardement avec le CIB 328, sur B 26 et Vautour, et ses unités techniques de support. En 1962, les B 26 du GB I/91 "Gascogne" de retour d'Oran se posent à Mérignac où le groupe sera dissous le 30 septembre. En 1964 eut lieu la formation des FAS, ce qui entraîna une réorganisation du bombardement. Le CIB devint en mai, le CIFAS 328 avec un escadron de B 26 et un escadron de Mirage IV et de Nord 2501 SNB ( système de navigation et de bombardement Mirage IV ). Le rôle de formation des équipages de Vautour du CIB fut transféré à la 92ème EB. Avril 1967 vit la fin des B 26 au CIFAS et dans l'armée de l'air. Ils seront remplacés jusqu'en 1969 par des T 33. Au sein du 2ème CATAC, la 92ème EB assura de 1964 à 1973 onze détachements en Afrique et à Madagascar. Elle participa aux essais nucléaires au Sahara et fournit des équipages et des avions à l'EM 85 "Loire" de Hao. Les EB 1/92 et 2/92 furent dissous le 1er septembre 1974 mais la 92ème EB continua d'exister avec les derniers Vautour II B et quelques II N de Tours jusqu'au 22 septembre 1978. Elle fut dissoute le 31 décembre 1978. Le CIFAS reprit les traditions du 2/92 et devint le CIFAS 328 "Aquitaine" avec 3 escadrons :
- l'escadron de reconnaissance et d'instruction 1/328 sur Mirage IV
- l'escadron d'entraînement sur Mirage III B
- l'escadron de transport et d'instruction 3/328 sur Nord 2501 SNB ou cargo et sur T 33.
Le CIFAS fut dissous en septembre 1991 à l'exception de l'ERI 1/328.
Le 1er janvier 1979 l'EC 4/11 "Jura" est recréé à Mérignac à côté du CIFAS. Cet escadron, équipé de Jaguar, était destiné à l'appui, aux reconnaissances aériennes et à la défense aérienne basse et moyenne altitude pour des opérations extérieures. Il effectua ainsi de nombreux détachements en Afrique et en particulier au Tchad où il perdit un de ses pilotes dont le nom est aujourd'hui porté par la BA 106. Le 4/11 fut le premier escadron équipé d'un pod ATLIS pour le guidage laser de l'AS 30L. Il participa ainsi aux opérations de la guerre du Golfe, effectua ensuite un nouveau détachement au Tchad. Il fut dissous le 30 juin 1992 en même temps que l'ERI 1/328. L'ETE 43, héritier de la Section d'avions de liaison créée en 1944, reste désormais la seule unité aérienne présente à Mérignac, qui continue par ailleurs d'assurer la maintenance des Mirage IV P. En 1982 le Commandement de la 3ème RA avait quitté le centre-ville pour s'installer sur la BA 106 comme le feront en 1984 la CATA 853 et le CM 223. Enfin à la dissolution le 1er janvier 1992, de la BA 204 de Beauséjour, l'ARAA 623 a été rattaché à la BA 106 ainsi que l'ECIA 11/565 de Chartres à la fermeture du DA 90/279 le 1er août 1997.
Parmi les autres unités stationnées à Mérignac, on peut citer le Commando de l'Air 30 et le Détachement militaire de circulation aérienne DMCA 85/930. Ce DMCA créé le 1er juin 1967 succédait aux EA 80/353, unité créée le 1er janvier 1965, composée d'un détachement militaire de contrôle et d'une cellule mixte pour assurer le contrôle des appareils militaires autour de Mérignac.

Insignes
Il reproduit les armes de Bordeaux encadrées d'ailes et d'un avion symbolisant l'armée de l'Air.
Homologué A.702 le 12 février 1977.
Fabricants: Drago, Arthus Bertrand

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GAO 518 du 15/01/1937 au 21/08/1939
19ème EB du 01/04/1937 au 15/04/1940
21ème EB du 01/04/1937 au 15/04/1940
GR II/52 le 28/05/1940 (pour partie, réception des MB 174)
GAO 511 de passage vers le 05/06/1940
GAO 516 de passage vers le 05/06/1940
GAO 544 de passage vers le 05/06/1940
GAO 545 de passage vers le 05/06/1940
GAO 547 de passage vers le 05/06/1940
GAO 2/551 de passage vers le 05/06/1940
GC II/4 de passage entre le 13/06/1940 et le 18/06/1940
GB I/11 de passage vers le 15/06/1940
GB II/23 de passage vers le 19/06/1940
GB II/35 de passage vers le 19/06/1940
GBA II/54 de passage vers le 19/06/1940
GBA I/51 de passage vers le 19/06/1940
GBA II/51 de passage vers le 19/06/1940
GC II/8 de passage vers le 19/06/1940
GAO 501 de passage vers le 24/06/1940
GC II/18 Saintonge février 1945 (Réduction de la poche de Royan)
SAL 90 (puis ELA 43) du xx/10/1945 au 20/10/1974
Squadron 346 Guyenne du 20/10/1945 au 01/11/1945
Squadron 347 Tunisie du 20/10/1945 au 01/11/1945
21ème EB du 01/11/1945 au 01/07/1949
3ème EC passage entre le 30/10/1944 et septembre 1945
92ème EB de 03/1961 au 01/09/1978
GB I/19 Gascogne de 04/1962 au 01/09/1962
ELA 43 (puis ETE, ETM ET 43) Médoc de 1978 à aujourd'hui
EC 4/11 Jura du 01/01/1979 au 03/07/1992


Liste des commandants de base
Voir actualités Armée de l'air du 16 février 2016

Bordeaux Ville BA 206

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Le 1er avril 1950, un commandement des Eléments Air de la ville fut créé à Bordeaux. Il rassemblait :
- le Commandement supérieur des écoles de l'armée de l'air et de la 3ème RA
- la Compagnie de l'air IV / 106
- le Commissariat des bases 753
- le Centre d'examen médical du PN 838
- une Section cadre Air.
La BA 206 lui a succédé le 1er juillet 1963 pour supporter diverses unités à vocation régionale : le Commandement de la 3ème RA, le Centre mobilisateur Air 223, le CATA 853, le Commandement régional des transmissions Air 8/353, ...
La base fut dissoute le 30 septembre 1982, le Commandement de la 3ème RA et le CRTAA 8/353 furent transférés à Mérignac sur la BA 106, ainsi que plus tard le CATA 853 et le CMA 223.

Insignes
Entourant les armes de la ville de Bordeaux, des feuilles de laurier symbolisent la fonction administrative et une fraction de roue dentée représente la fonction technique, surmontées par l'aigle de l'armée de l'air.
Homologué A. 971 le 10 juillet 1968.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Borgo


GR II/33 (1ère escadrille SAL 33) du xx/07/1944 au xx/08/1944
GR II/33 (2ème escadrille SAL 6) du 20/07/1944 au 08/08/1944

Bou Sfer (Algérie) BA 180



[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
La base de Bou Sfer, née des Accords d'Evian qui mettaient fin aux opérations, a été créée le 1er janvier 1964 pour assurer le support aérien aux activités poursuivies en Algérie et en particulier au Sahara, au-delà de l'indépendance. Elle était située dans la zône de Mers el Kebir, sur les territoires de Bou Sfer et de Aïn el Turck.
La BA 180 fut ouverte le 1er avril 1964 avec pour mission d'être :
• le débouché aérien de la zône de Mers el Kebir
• l'aérodrome de transit entre la métropole, les sites sahariens et l'Afrique noire. Bou Sfer était ainsi la tête de ligne pour le ravitaillement des unités stationnées au Sahara,
• une plateforme opérationnelle permettant la mise en oeuvre de moyens aériens d'appui et de moyens aériens spécialisés.
La base était soutenue par la Compagnie de l'air 2/180 créée le 1er janvier 1964, elle disposait de la STB 85/180, de l'Unité de protection 35/180, de l'AMB 10/180, du CLA 20/180 et de la station météo 22/180, enfin d'une escale l'EAM 41/180. Les Eléments Air de Mers-el-Kebir lui étaient administrativement rattachés.
La BA 180 n'était pas dotée de moyens aériens mais des détachements y stationnaient de façon permanente à partir de la mi-64 avec trois C 47 du GTLA 2/60, un Constellation EARS et 4 Alouette de l'ALAT.
Elle fut dissoute le 31 décembre 1970 et remplacée pour la transition par le DA 60/180 jusqu'au 30 avril 1971.

Insignes
Par une porte de marabout (celui de Sidi Bel K'Heir qui domine la base) rappelant l'implantation en pays islamique, la vue s'étend sur la baie d'Aïn el Turck vers le Djebel Santon sous lequel se trouvent les installations de l'EM de Mers el Kebir. Sur la plage un phoque, animal fréquent dans la région et symbole de la cité d'Aïn el Turck, regarde un Noratlas à l'atterrissage.
Homologué A.943 le 3 mai 1966
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]



Bouaké (Côte d'Ivoire)
DATEF 168

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
Le Détachement Air de transport, d'entretien et de formation (DATEF) de Bouaké, à environ 360 km au Nord-Est d'Abidjan, fut créé le 1er août 1961, après la dissolution de la BA 162 de Bamako et du GAMOM 80, avec le personnel de ces 2 unités. Sa mission était double :
• le transport de passagers ou de fret à la demande des armées françaises implantées en Côte d'Ivoire, Dahomey, Haute Volta et Niger
• l'entretien et la formation des escadrilles nationales de ces pays.
Le DATEF 168 fut dissous le 28 février 1965. La base est utilisée aujourd'hui par l'armée de l'Air ivoirienne qui y a installé avec des coopérants français une unité de chasse sur Alphajet.

Insignes
Il rassemble un avion MD 315 représentant l'armée de l'Air et un éléphant symbolisant la Côte d'Ivoire où le DATEF était implanté.
Homologué A.889 le 15 juillet 1963.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
DATEF 168 du 01/08/1961 au 01/03/1965

Bou Saadâ

GC II/7 du 07/01/1943 au 01/11/1943

Bouard

GBA II/54 entre le 0406/1940 et le 12/04/1940
Boufarik (Algérie)
BA 142

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
La base de Boufarik était située en plein coeur de la Mitidja, à 40 km au Sud-Ouest d'Alger. Après le débarquement allié de novembre 1942, les Américains s'étant installés à Maison-Blanche et la RAF à Blida, l'Armée de l'air créa une nouvelle base à Boufarik pour ses propres besoins, sur le terrain de l'hippodrome de Xila.
La Section de liaison aérienne du Commandement de l'air en Algérie y fut créée en 1942 sur Goëland, Simoun,... puis la SLA du BCRA. Ces 2 SLA fusionnèrent en 1943 pour devenir la SLA de l'EMGFA. En 1944, la SLA se scinde en 2 pour donner naissance au GLAM à Villacoublay et à la SLA 352 à Boufarik. En 1945, la base s'est équipée d'une infrastructure en dur; 2 ELA sont créées, l'ELA 59 à disposition de la Vème RA et l'ELA 45 pour Air Algérie. Le 1er janvier 1949, la base de Boufarik devient la BA 142, soutenue par la Compagnie de l'air 1/142 détachée du Bataillon de l'air 1/140 de Blida. A la même date le GLA 45 équipé de C47, de Siebel "Martinet", de Ramier,... est créé par fusion de l'ELA 45 et de l'ELA 59. En 1952, le groupe de liaison aérienne est transformé en Groupe de liaison et de sauvetage, le GLS 45, par adjonction de la Section aérienne de sauvetage en mer 99 sur LeO 45 et arrivant de Maison-Blanche. Cette SASM, qui avait été équipée de "Languedoc" en 1954, devient Escadrille aérienne de recherche et de sauvetage le 1er mai 1955. L'EARS 99 fera mouvement sur Maison-Blanche le 10 février 1956. Le 1er janvier 1955, le GLS 45 redevient GLA 45 avec la séparation de l'EARS. Il est alors équipé essentiellement de C 47 et de "Martinet"; il effectue environ 1000 h/mois de liaisons, transport, évacuations sanitaires (evasan) et entraînement. Il sera dissous le 31 mars 1964 après avoir effectué 110.000 h de vol, dont 40.000 en missions opérationnelles et plus de 400 EVASAN.
La base de Boufarik va prendre une importance accrue après l'insurrection de 1954, plusieurs unités aériennes y seront basées en plus du GLA 45 dont principalement le GMH 57, la 20ème EC qui marqua d'une vocation chasse la BA 142 et l'ELO 2/45.
La 20ème EC créée à Oran le 1er avril 1956 arriva à Boufarik le 27 novembre 1959 avec les escadrons 1/20 "Aurès-Nementcha" et 2/20 "Ouarsenis" sur Mistral et P47. Le 25 août 1960, l'EC 1/6 "Oranie" est rattaché à la 20ème EC alors entièrement équipée de Skyraider AD 4 et devient l'EC 3/20"Oranie". Elle est subordonnée au GATac mais assure aussi des détachements dans l'Oranais et le Constantinois au profit des autres GATac. Ses missions principales sont l'appui-feu et la RAV, elle sert également de réserve régionale pour l'appui-feu lourd. Son activité aérienne était de 1500 à 1600 h de vol/mois. Le 23 septembre 1962, l'EC 3/20 retourne à Oran où il sera transformé en Escadron de marche 2/21 en mars 1964. L'EC 1/20 sera dissous le 30 septembre 1963, le 2/20 un mois plus tard et enfin la 20ème escadre le sera au 31 décembre 1963.
Le Groupe mixte d'hélicoptères 57 fut mis sur pied le 1er août 1955 avec des hélicoptères légers Bell 47, des hélicoptères moyens H19 et des lourds H34. Le 1er juin 1956 une escadrille d'hélicos lourds, l'EHL 58 avait été créée sur H34. Le 1er novembre 1956, l'EHL 58 est intégrée au GMH 57 qui donne naissance à 2 escadres d'hélicoptères, la 2ème EH qui part à Oran et la 3ème EH qui reste à Boufarik. Le 1er décembre 1959, la 3ème EH quittera Boufarik pour La Reghaïa afin de permettre l'installation de la 20ème EC à Boufarik qui dispose d'une piste de 2.400 m.
L'ELO 2/45 est issue de l'EAL 72 créée le 15 juin 1955 à Blida sur MS 500. L'EAL 72 devint EALA 2/70, le 1er mars 1956 puis ELO 2/45 le 1er septembre 1957, équipé de MH 52 "Broussard". Cet escadron est affecté à Boufarik où il arrive le 27 novembre 1959. Il y effectue 550 h/mois de liaisons, de transport, d'evasan, de reconnaissance photo ou RAV, de protection de convois et d'entraînement. L'ELO 2/45 est dissous le 3 août 1963. Il faut aussi signaler qu'à partir du 6 décembre 1959, un détachement mensuel de F84 F et de RF 84 F de la 33ème ER avait été mis en place à Boufarik. Ce détachement devint permanent à partir du 2 mars 1961.
La base disposait de la Compagnie de l'air 1/142 devenue 2/142, d'un Service infra, du GP 34/142, de l'AMR 10/142, de la STB 85/142, du CLA 20/142,... Enfin l'Atelier régional 4/661, ex-ARAA 625 créé le 1er janvier 1949 à Boufarik-ville, lui était rattaché.
Après le cessez-le-feu de 1962, l'activité de la base va progressivement s'arrêter. En février 1963, il reste encore l'Etat-major de la 20ème EC, l'ec 2/20, le GLA 45, l'ELO2/45, la CA 2/142, l'AMB 10/142, le CLA 20/142, la SMM 20/142, le GP 34/142, la STBS 85/142 et l'EMT 12/142. L'EE 50/805 est alors transféré d'Alger. Le 31 octobre suivant l'EC 2/20 fut dissous, puis le 31 décembre, l'EM de la 20ème EC et l'EMT. L'EC 3/20 partit à Oran. l'EE 50/805 fut dissous en même temps que la BA 142, le 30 avril 1964. Le 1er mai un DSA rattaché à la CA 3/141 créée à Oran fut mis sur pied pour administrer les éléments du CAA maintenus en Algérie après la dissolution des bases. Le CAA et la CA 3/141 furent dissous à Istres le 30 juin 1964.

Insignes
La base étant à vocation chasse, son insigne comporte une cigogne, un des symboles les plus typiques de la chasse. La cigogne est aussi un oiseau familier des plaines de la Mitidja, évoquée par le fond vert de l'insigne, elle rappelle de plus le souvenir des nombreux colons alsaciens installés là après 1870. Enfin la "casquette du père Bugeaud" évoque le souvenir de son action pacificatrice qui inspire les missions de la base.
Homologué A.806 le 4 avril 1960.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
LAM 45 puis SLA 352 (GLAM) du 12/11/1942 au 01/03/1945
GLA 45 du 01/03/1945 au ?
EC 2/20 Ouarsenis du 26/03/1957 au 25/07/1960
EEOC 1/17 du 16/12/1959 au 17/09/1962
20ème EC du 25/07/1960 au 01/02/1962 (Aurès Nementcha, Ouarsenis et Oranie)
ELO 2/45 (période ?)

Voir contribution

Bougie (Algérie)

GB II/25 du 04/09/1939 au 13/06/1940 et du 01/07/1940 au 19/07/1940

Boulhaut (Maroc) BA 204 (1957)


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
(cf. Ben Guerir)
La base de Boulhaut fut créée le 1er décembre 1951 dans le même cadre que celle de Ben Guerir. La BA 204 se composait d'un commandement de base, de la Section de l'air 1/204, de la Compagnie de garde air 2/204 et d'un CLA. La BA 151 de Rabat-Salé assurait son parrainage.
Le terrain fut utilisé par l'USAF; ainsi en 1956, le 48th FG y était implanté.
La base fut dissoute le 30 avril 1959. Sa CG fut transférée à la BA 151 de Rabat-Salé.

Insignes
L'étoile chérifienne fait ressortir que la formation est stationnée au Maroc, les glaives représentent les 2 compagnies de défense et l'épervier symbolise l'Armée de l'air.
Homologué A.725 le 17 juin 1957.
Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Bourges

GAR GAO 544 du 15/04/1937 au 29/08/1939
GB II/19 de passage le 11/06/1940
GB II/61 de passage vers le 15/06/1940
GC I/5 de passage entre le 11/06/1940 et le 20/06/1940



Bouy

G R Bouy du 01/07/1930 au 01/10/1932
G Aut Bouy (38ème EM) du 01/10/1932 au 01/09/1933
G R Bouy du 01/09/1933 au 01/10/1935
G Aut Bouy (12ème EB) du 01/10/1935 au 01/04/1937
GAR 14 du 01/04/1937 au 21/02/1940


Bray sur Seine

GC II/3 de passage entre le 11/06/1940 et le 20/06/1940


Brazzaville (Congo) BAOM 170 Capitaine Gaulard


[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
De 1933 à 1941, l'Aéronautique d'AEF maintint un détachement à Brazzaville où le Commandement de l'air en AEF fut créé en 1935. Sur le terrain, une demi-escadrille était installée avec 2 avions multimoteurs, 2 monomoteurs et 4 amphibies ou hydravions. Début 1938, une Section du Bataillon de l'air 214 fut installée à Brazzaville. Lorsque l'AEF rallia la France Libre en août 1940, les forces aériennes d'AEF devinrent les FAFL avec leur Etat-major à Brazzaville. Dès octobre 1940, leurs moyens furent renforcés par des éléments constitués en Angleterre. Du 1er juillet 1941 au 30 novembre 1945, un Détachement permanent FAFL des avions de commandement fut basé à Brazzaville. Il devint à l'été 1946, l'escadrille d'avions de liaison 3/82 puis fin 1946, Section d'avions de liaison avec 8 bimoteurs et 7 trimoteurs.
Jusqu'en 1953, la base était installée à Bacongo. Le terrain nécessitait une extension dans les années 50; il existait une piste civile ouverte en 1950 au trafic international à Maya-Maya. L'armée de l'Air choisit de s'y installer en bordure Nord-Ouest de la piste. Les travaux commencèrent en 1952 et le personnel fit mouvement en 1953. La BA 170 abritait alors le GLA 49, l'AMB 10/170, le BAOM 1/170, la STS 70/809, la CG 31/170, l'EAM 41/170 et l'ERCA 789. Le GLA 49 était équipé de 5 Ju 52, d'un LeO 453, de 3 Martinet et d'un M 500.
Le commandant du GLA 49 assurait celui de la base. Le GLA 49 relevait pour emploi du Commandement de l'air en AEF et Cameroun. Il était rattaché au BAOM pour son administration, au POM 15/173 de Pointe-Noire pour son ravitaillement technique et au POM 15/170 de Brazzaville pour le matériel de télécommunications. Le 1er octobre 1959, il est formé 2 escadrilles. La 1ère avec 5 avions et une Section hélicos de 2 Bell était basée à Brazzaville administrée par le BAOM 1/170 et soutenue par l'AMOM 3/671. La 2ème avec 3 avions était basée à Fort Lamy administrée par le BAOM 1/170 et la CAOM 2/172 et soutenue par l'AMB 10/172 de Fort Lamy. A l'indépendance des états nouvellement créés dans la ZOM 2, la SVR du GLA 49 entretenait également les avions versés à leurs aviations. En 1959, le Commandement de l'Air en AEF et Cameroun était installé à Brazzaville.
Le 30 septembre 1964, le GLA 49 quitta Brazzaville pour Bangui et la BA 170 fut dissoute. Le DMAT au Congo 25/691 s'installa à Brazzaville; il fut dissous le 5 février 1988.
Insignes
Dans un paysage de la rive du Congo, figure un crocodile typique de la faune locale. L'épervier rappelle l'appartenance à l'armée de l'Air, de l'unité dont le sigle est représenté sur l'insigne.
Homologué A.567 le 25 août 1953. Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GLA 49 du (?) au (?)

Bremgarten
(Allemagne) BMSS 178
BMSS 178 : 1967 - 1968
ex BAO 136
: 1954 - 1967

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Historique
La BAT 136 avait été créée sur le terrain de Friedrichshaffen. Elle est transférée à Bremgarten le 1er avril 1954 pour recevoir la 4ème Brigade aérienne et son escadre de défense aérienne équipée de Vampire Mk V puis d'Ouragan à partir d'août 1954. La Brigade se composait d'un Etat-major, d'une escadre, d'un groupement de maintenance et d'un groupement de moyens généraux. Un escadron est transformé sur F 84 F en décembre 1956, puis la totalité de l'escadre en novembre 1957; la 4ème EC reçoit alors une mission offensive. Le 1er juillet 1961, la 4ème EC part s'installer à Luxeuil pour permettre à la BAO 136 d'accueillir la 11ème Escadre de chasse équipée de chasseurs bombardiers F 100 à vocation nucléaire tactique; la 11ème EC était mise à disposition de l'OTAN par l'intermédiaire du 1er CATAC. Fin juin 1963, l'EHL 3/23 doté de H 34 arrive de Lahr; il deviendra EH 1/67 le 1er septembre 1964 puis sera dissous le 28 février 1966.
A la suite de notre retrait de l'OTAN, la BAO 136 de Bremgarten sera dissoute le 30 septembre 1967 et la 11ème EC transférée à Toul dont la base reprendra la dénomination de BA 136 et l'insigne de Bremgarten. La base devient alors base aérienne et moyens de support et de soutien 178 pour recueillir des éléments non rapatriés en France. Le commandement des éléments Air français en Allemagne 451 est créé. L'ensemble quittera Bremgarten pour Fribourg le 30 avril 1968. La base sera reprise par l'armée de l'Air fédérale.

Insignes
1 - L'insigne de la 4ème Brigade aérienne, qui rassemblait une escadre et l'équivalent d'une base, représentait un avion figurant la mission d'interception, un camion symbolisant les services techniques et généraux, une antenne pour les transmissions et des canons pour la défense de la formation.
Homologué A.663 le 15 novembre 1955
Fabriqué par Drago
2 - Après le départ de la 4ème Brigade aérienne, la base n'ayant plus d'insigne en fit réaliser un nouveau qui représente la silhouette d'un F 100 ainsi que les 2 chevrons verts symbolisant la chasse et une rose des vents symbole de l'OTAN avec une pointe allongée vers l'Est.
Homologué A. 875 le 10 août 1962.
Fabriqué par Augis.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
4ème EC du 01/04/1954 au 05/06/1961(EC 1/4 Dauphiné, EC 2/4 La Fayette, EC 3/4 Flandre)
11ème EC de 06/1961 au 13/09/1967 (seulement pour l'EC 1/11 Roussillon et l'EC 2/11 Vosges, l'EC 3/11 Corse, mis en oeuvre le 01/04/1966, stationnera à Colmar Meyenheim avant de rejoindre Toul Rosières)


Insigne Bataillon de l'air 1/136 (*)
(*) La BAT 136 a été créée à Friedrichshafen en 1948 et a été transférée à Bremgarten en 1954
(insigne A 663 : 4ème brigade aérienne - Bremgarten (Allemagne)

Brest Lanvéoc Poulmic

GC II/10 du 11/04/1940 au 06/05/1940

Brest-Loperhet - DA 928 créé le 01/09/2013



(source : @ DA 928)
Historique :
Le Centre Radar de Bretagne (CRB) a été implanté au lieu-dit "Gorre menez" à partir de 1968 pour :
* compléter la couverture radar du territoire français ;
* assurer la surveillance du secteur ouest de l'espace aérien national ;
* contrôler la circulation aérienne dans ce secteur ;
* permettre une meilleure utilisation de l'espace aérien national.
A sa création, le CRB comprenait :
* le Centre de Contrôle et de Coordination de Trafic 08.927 (CCCT 08.927) ;
* une Section de Coordination de la Circulation Aérienne Générale (SCCAG) ;
* un Centre de Coordination de la Marine atlantique (CCMAR/ATL) ;
* une Section de Coordination et de Contrôle de la circulation d'Essais Réception (SCCER).
Les principales étapes de l'implantation du CRB ont été :
1968 : - création du Centre de Détection et de Contrôle (CDC) 08.927 (1er Octobre) ;
1969 : - création du CCMAR/ATL, de la SCCAG et de la SCCER (28 Janvier) ;
1976 : - création du Centre Régional de la Navigation Aérienne Ouest (CRNA/O) se substituant à la SCCAG (janvier) ;
- création du Centre de Coordination et de Sauvetage (CCS) en Juillet ;
1989 : - déplacement du CCS au sein du Centre d’Opérations de Zone (COZ) Nord à Cinq-Mars La Pile (septembre) ;
1992 : - réaménagement de la salle de contrôle civile, un couloir séparant désormais les salles civile et militaire ;
- création du Centre de Contrôle de la circulation d’Essais et de Réception (CCER) en lieu et place de la SCCER ;
1995 : - dissolution de la Section de Défense Sol-Air (SDSA) 28.950 ;
1997 : - mise en place du radar TRS 22XX ;
1999 : - mise en place de l’ISARD phase 2 ainsi que de 2 cabines CCTA en salle d'opérations du CDC ;
- arrêt du radar civil 23cm ;
2000 : - installation du Détachement Militaire de Contrôle (DMC) en salle civile et mise en fonction du radar civil monopulse RMI ;
2002 : - installation du radar TRAC 2400 en remplacement du radar SATRAPE ;
2003 : - mise en service du radar TRAC 2400 et raccordement de celui-ci aux cabines CCTA ;
- mise en service de MTBA ;
2004 : - au 1er septembre le CDC 08.927 devient le CMCC 08.927;
2006 : - démontage des cabines CCTA et contrôle de l'activité aérienne du CMCC uniquement à partir des consoles ODS (support secondaire);
2013 : - au 1er septembre, création du Détachement Air 928, le CMCC 08.927 devenant le CMCC 08.928;
- livraison de la nouvelle salle de contrôle militaire

(source : @ DA 928)


Brétigny
* BA 217 Félix Brunet (dissoute le 26/06/212)
Voir communiqué de presse Armée de l'air

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - <font size="2"> Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée))]

Mission
La BA 217 n'a pas de vocation aéronautique mais accueille une grande diversité d'unités dans 6 domaines principaux : la recherche médicale aérospatiale, l'approvisionnement en matériels du Commissariat, le recrutement, les télécommunications, l'informatique et les essais en vol.

Historique
La présence de l'armée de l'air sur l'aérodrome de Brétigny remonte à 1948 avec la création d'une section "avion" et "sondage météorologique" liée à l'activité essais en vol de la plateforme. Les personnels militaires sont administrés par la Direction technique et industrielle de l'aéronautique, DTIA 2/217 de la Cité de l'air à Paris.
La création de la base de Brétigny remonte au 1er avril 1976. Située sur la commune de Plessis Pate, elle jouxte le CEV dont elle a récupéré une partie des locaux laissés vacants par le CNES. Le BAI de Melun lui fut rattaché en 1976. En 1977, le Service d'etude et d'approvisionnement des matériels du Commissariat de l'air s'installa à la BA 217 ainsi que le Centre informatique de gestion de l'Armée de l'air. En 1982, c'était le tour du Centre de sélection de l'Armée de l'air puis du Bureau de préorientation Air. En 1983 le Centre d'examens du CEAA arrivait à Brétigny. En 1987, le Groupe de télécommunications 10/802 s'est implanté sur la BA 217 et le Centre HF d'Etampes fut rattaché à Brétigny ainsi que le Détachement militaire de coordination d'Orly en 1989. L'Institut de médecine aérospatiale du service de santé des Armées et son Centre d'études et de recherche de médecine aérospatiale s'installent également à Brétigny dès 1989. En 1991, la station hertzienne de Grosrouvre est rattachée à la BA 217. Plus récemment, en 1993, le Centre d'études et de recherches psychologiques de l'air et l'Equipe technique des systèmes de télécommunications sol s'implantent à leur tour sur la BA 217. D'autre part il faut ajouter aux missions de la base, l'administration des personnels Air employés au CEV, à l'Ecole interarmées de Fontainebleau, à la DIRCEN. Enfin, de 1990 à sa dissolution le 31 juillet 1995, la Maison des Ailes d'Echouboulains fut rattachée à la BA 217.
Des unités de support et de soutien ( MT, Mgx, CBA,Service médical,...) constituent l'ossature de la base au service des unités spécialisées énumérées ci-dessus, stationnées sur le site ou rattachées.

Insignes
Il caractérise l'implantation de la base en Essonne dont les armes sont encadrées par le V des ailes représentant l'Armée de l'air et la vallée de l'Orge symbolisée également par les épis. Ces épis rappellent aussi la nourriture, donc la mission de support et de soutien de toute base pour les unités qui y sont implantées. Homologué A.1127 le 3 avril 1978. Fabriqué par Drago.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
GC I/8 de passage vers le 10 juin 1940
EE 51 Aubrac du 01/04/1976 au 12/12/1977

Brétigny
* Centre d'essais en vol (Essonne) CEV

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]
Le CEV est un établissement de la DGA - DCAé. Il a été créé sous sa forme actuelle en 1946, chargé de plusieurs missions :
- les essais en vol - la réception des matériels militaires
- la formation du personnel navigant d'essais et de réception
- le contrôle de la circulation aérienne d'essais et de réception
- celles qui peuvent lui être confiées en raison de ,ses compétences et de ses moyens
Il est installé sur 3 plateformes spécialisées :
- Brétigny, pour les essais d'équipements du système de navigation et d'armement des aéronefs et pour la médecine aérospatiale.
- Istres, pour les essais d'avions, d'hélicoptères, de systèmes d'armes embarqués complets, des moteurs et des simulateurs. Le CEV d'Istres abrite également l'Ecole du personnel navigant d'essais et de réception.
- Cazaux, pour les essais de tirs d'armements et de missiles aéroportés.

Insignes
1A- Il représente un ange symbole d'impartialité dans les jugements. L'ange porte les appareils qui permettent de mesurer les variables fondamentales des grandeurs physiques, un compas pour les distances, une balance pour les masses et un sablier pour le temps.
Homologué A.584 le 8 janvier 1954
Fabriqué par A.V., (25 x 16 mm) ...
1B- semblable au modèle homologué mais de grandes dimensions (62 x 40 mm)

2- un insigne non homologué est en usage depuis 1980 qui porte les 3 lettres C, E et V inscrites dans des lignes fuyantes qui expriment l'équilibre et la dynamique du vol.
Fabriqué par Arthus Bertrand.

[Source : © livre "Les insignes des bases aériennes" - SHAA - Bernard Thévenet (situation en 2000 non actualisée)]

Breuil (près blois)

GR II/55 de passage entre le 11/06/1940 et le 15/06/1940

Briare

GB II/35 de xx/03/1940 au 19/05/1940
GBA II/54 de passage le 16/05/1940
GBA I/51 de passage le 17/05/1940


Buc

GC II/1 du xx/05/1939 au 09/06/1940
GC II/9 de passage vers le 19/05/19xx