Actualités Armée de l'air 34 (2020-2021)



ET 3/60 Estérel - Creil - (27/11/2020)

Le premier A330-200 rejoint l’Estérel !

Mise à jour : 27/11/2020 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Jeudi 26 novembre 2020, l’armée de l’Air et de l’Espace a réceptionné à Roissy Charles-de-Gaulle son premier A330-200 aux couleurs de la République française. Il sera suivi prochainement par l’acquisition d’un deuxième exemplaire, livré mi-décembre.

Ces deux avions, acquis par la Direction générale de l’armement (DGA), seront mis en œuvre à partir de leur base principale d’exploitation à Roissy. Avions de transport stratégique, ils prendront la relève des deux A340 de l’escadron de transport 3/60 "Estérel". Ces derniers seront retirés du service à la fin décembre 2020.

Dès leur réception, le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) assurera une expérimentation courte mais dense des appareils visant à valider leur bon fonctionnement, leur interfaçage avec leur environnement opérationnel (préparation de mission, assistance en escale) et technique (contrat de maintenance), dans le but de garantir une exploitation optimale la plus rapide possible par l’ET 3/60.

Ces trois avions seront convertis en MRTT (Multi Role Tanker Transport) ultérieurement, pour achever le renouvellement de la flotte de ravitailleurs. L’A330 Phénix MRTT est en phase de montée en puissance et vise à remplacer plusieurs flottes anciennes d’aéronefs, dans le domaine du ravitaillement en vol et du transport stratégique. L’acquisition de trois de ces aéronefs, au titre du plan de soutien à l’aéronautique présenté par le gouvernement le 9 juin 2020, permettra de retirer du service les flottes d’A340 et d’A310 vieillissantes. Cette acquisition a été actée fin août 2020 sur la base de deux avions d'occasion disposant d’un très bon potentiel technique et d'un avion neuf.

Le premier Airbus A330-200 (msn 1608 - F-UJCS) rejoint l’Estérel - Crédit : © Bernard Hennequin / armée de l'Air et de l'Espace

Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air

BA 104 - Al-Dhafra (EAU) (17/12/2020)

Les FFEAU célébrent les dix ans de présence du Rafale

Mise à jour : 14/12/2020 - Auteur : EMA - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Douze ans après l’arrivée des premiers avions de chasse sur la base aérienne (BA) "Lieutenant-colonel Charles Pijeaud" appartenant aux Forces françaises aux Emirats arabes unis (FFEAU), l’élément-air fête les dix ans de présence du Rafale, omnirôle et game changer en tous points.

Point d'appui stratégique pour les opérations menées en Afghanistan (Pamir), en Libye (Harmattan) puis en Iraq et en Syrie (Chammal), la BA des FFEAU, créée le 1er septembre 2008, accueille ses premiers avions de chasse cette même année.

Tout d’abord, des Mirage 2000-5F de l’escadron de chasse (EC) 1/2 "Cigognes" arment la BA des FFEAU, suivis en 2010 de l'escadron de chasse 3/30 "Lorraine", renforçant la composante "air" de ces forces. La base aérienne accueille alors ses trois premiers Rafale.

En 2011, les Mirage 2000-5F quittent définitivement les EAU pour participer à la mission Harmattan en Libye et le 3/30 "Lorraine" reçoit à son tour trois Rafale supplémentaires. Le 24 juin 2016, le 3/30 "Lorraine" est remplacé par l’escadron de chasse 1/7 "Provence" doté de sept Rafale qui contribuent aujourd’hui encore à l’action de la coalition internationale contre le terrorisme au travers de l’opération Chammal..

Grâce à sa polyvalence et à ses capacités éprouvées sur les théâtres d’opérations extérieures depuis 2007, le Rafale constitue le fleuron de l’aviation de chasse de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Pour célébrer ses dix ans de présence sur la base aérienne aux EAU, les dérives de deux Rafales ont été décorées spécialement pour l’occasion. Pour la réalisation de ces œuvres peintes, l’EC 1/7 "Provence" a fait appel à l’expérience d’un personnel en mission de courte durée, l’adjudant Stéphane, gestionnaire technique de l’atelier structures de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 15/030 de Mont-de-Marsan. Ayant à son actif une quinzaine de peintures commémoratives, il maîtrise parfaitement les problématiques spécifiques liées à la mise en peinture des avions de chasse de l’AAE.

Rafale C n°? (7-HR), EC 1/7 Provence, décoré pour l'occasion - Crédit : © Loïc Marzin /armée de l'Air et de l'Espace


Rafale C n°? (7-HR), EC 1/7 Provence, décoré pour l'occasion - Crédit : © Loïc Marzin /armée de l'Air et de l'Espace


Rafale C n°? (7-HR), EC 1/7 Provence, décoré pour l'occasion - Crédit : © Loïc Marzin /armée de l'Air et de l'Espace


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


ET 3/60 Estérel - Creil - (27/11/2020)

Le deuxième A330-200 rejoint son jumeau à l’Esterel

Mise à jour : 15/12/2020 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Florence Parly, ministre des Armées, salue la livraison du deuxième A330-200 ce mardi 15 décembre 2020 à l’armée de l’Air et de l’Espace dans le cadre du plan de soutien à l’aéronautique .

L’appareil a été convoyé par un équipage du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) vers l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et rejoint ainsi le premier A330-200 arrivé le jeudi 26 novembre 2020.

« Nous avons déjà effectué une campagne d’expérimentations sur le premier A330-200 qui est arrivé il y a trois semaines. Sur la base de ces nombreuses évaluations réalisées en vol et des vérifications de processus, la mise en service opérationnel du second A330-200 sera bien plus rapide. Les deux A330-200 sont destinés à être opérationnels dès la fin de la semaine », explique le capitaine Julien de la section activité aérienne de l’Esterel.

Florence Parly avait annoncé, en juin 2020, le volet militaire du plan de soutien à l’aéronautique. Trois avions A330-200 faisaient partie des commandes anticipées, destinés à accélérer le retrait des deux A340 et de deux A310 arrivant en fin de potentiel. Ces deux premiers avions seront exploités à partir de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle et remplaceront les deux A340 de l’escadron de transport 3.60 "Esterel" qui seront retirés du service à la fin du mois de décembre 2020. Le troisième avion, qui sortira de la chaîne de production d’Airbus à Toulouse, sera livré mi-2022. Ces trois aéronefs auront vocation à reprendre les missions logistiques effectuées par les A340, c’est à dire le transport des forces présentes sur les théâtres d’opérations ou encore le personnel des forces de souveraineté.

Le contrat notifié par la Direction générale de l’armement (DGA) à Airbus fin août 2020 prévoyait l’acquisition de deux avions d'occasion disposant d’un très bon potentiel technique et d'un avion neuf. Ces trois avions seront convertis en Multi Role Tanker Transport (MRTT) ultérieurement, pour achever le renouvellement de la flotte de ravitailleurs, fixée à quinze appareils. Cet objectif est inscrit dans la loi de programmation militaire 2019-2025.

Le deuxième A330-200 (msn 1657 / F-UJCT) rejoint l’Estérel - Crédit : © M. Vallé / armée de l'Air et de l'Espace


Le deuxième A330-200 (msn 1657 / F-UJCT) rejoint l’Estérel - Crédit : © M. Vallé / armée de l'Air et de l'Espace


Le deuxième A330-200 (msn 1657 / F-UJCT) rejoint l’Estérel - Crédit : © M. Vallé / armée de l'Air et de l'Espace


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


ET 3/60 Estérel - Creil - (27/11/2020)

340 : Un dernier vol à Kaunas

Mise à jour : 05/01/2021 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Après quatorze ans de services opérationnels au sein de l’escadron de transport (ET) 3/60 Esterel, les deux Airbus A340 ont été retirés du service en décembre 2020. Avec déjà 42 000 heures de vol au compteur, une dernière mission a eu lieu pour Kaunas en Lituanie dans le cadre de l’opération Lynx, un renfort d’éléments de forces françaises (armée de Terre) au profit des pays Baltes. Immersion dans les coulisses des préparatifs de l’un des derniers vols de l’A340.

Le premier vol de l’A340 au sein de l’AAE a lieu le 3 juillet 2006. Au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle, l’aéronef prend son envol à destination de la base d’Istres pour un basic training flight (séance de tours de piste). Son entrée en service est célébrée quelques jours plus tard, le 6 juillet 2006.

La maintenance de l’appareil est alors confiée à la compagnie aérienne TAP Portugal, qui opère également des A340. Un mécanicien embarque à bord pour chaque mission afin d’assurer un dépannage extrêmement rapide en cas de problème. Des visites périodiques sont également effectuées dans les ateliers de maintenance de la TAP à Lisbonne.

Lors de son arrivée au sein de l’Esterel, l’A340 reprend les vols directs vers La Réunion, la Guyane et les Antilles. Nouméa et Papeete redeviennent également accessibles en deux étapes. Les équipages découvrent de nouvelles escales et de nouveaux terrains (Vancouver, Pékin, Shanghai).

Sur le plan opérationnel, l’AAE retrouve une capacité de projection substantielle à longue distance. L’avion arrive au bon moment, quelques mois avant la décision de renforcer le dispositif militaire français en Afghanistan. En effet, l’Afghanistan marque une page importante de l’histoire de l’unité. Les équipages doivent faire face à un environnement hostile et des difficultés à la fois techniques (approches délicates, reliefs élevés, aérologie…) et opérationnelles (zone de guerre, menaces sol-air…). De nombreuses autres opérations suivront et renforceront le rôle essentiel de l’Esterel dans le transport stratégique.

Le saviez-vous ?
À l’occasion d’une relève de sous-mariniers français dans le Pacifique en novembre 2020, un A340 de l’Esterel réalisa le plus long vol de l’histoire de l’unité et de l’AAE en reliant la base américaine de Guam, dans le Pacifique, à Paris-Charles-de-Gaulle sans escale en 15 heures et 52 minutes.

l'Airbus A340-200 - MSN 75 - F-RAJA de l’Estérel - Crédit : © armée de l'Air et de l'Espace


Sources : Armée de l'air
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BA 118 - CEAM - Mont-de-Marsan (14/01/2021)

LPM 2019-2025 : Arrivée du premier Mirage 2000 D rénové

Mise à jour : 11/01/2021 - Auteur : DGA - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Jeudi 7 Janvier 2021, le premier Mirage 2000D rénové n° 639 s’est posé sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, à l’issue d’un chantier de rénovation réalisé par Dassault Aviation et couplé à une visite de maintenance par l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand.

La rénovation à mi-vie de la flotte Mirage 2000D, prévue dans la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 et placée sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement (DGA), concerne 55 appareils. Elle permettra de doter le Mirage 2000D de capacités air-sol et air-air améliorées, ainsi que d’un système de navigation et d’attaque complémentaire, tactile et centralisé, qui facilitera le dialogue entre l’homme et la machine.

Ce nouveau standard du M2000D va maintenant, et durant près d’un an, subir des essais et expérimentations étatiques avant de pouvoir être déclaré opérationnel. Cette rénovation majeure est menée conjointement par la DGA et le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM). Elle a pour objectif d’autoriser l’emploi du nouveau standard au sein des forces (telles que les ouvertures de domaine ou les campagnes temps chaud) et de permettre une transition opérationnelle optimale pour les escadrons chargés de l’employer au quotidien sur les théâtres d’opérations extérieures comme sur le territoire national. L’ambition est ainsi de pouvoir déployer, en opération, le M2000D rénové au cours de l’année 2022, après une période d’appropriation au sein des unités de la 3e escadre de chasse.

Texte..
En concentrant un panel complet d’expertises, le CEAM est le bras armé capacitaire de l’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Dynamique, réactif et innovant, il est présent à chaque étape du processus d’acquisition des équipements, et conduit les expérimentations pour garantir la mise en service opérationnel des capacités dont a besoin l’AAE. En agrégeant la doctrine, le retour expérience et les études exploratoires et tactiques, il est un véritable Air Warfare Center (centre de guerre aérienne) pour « penser la guerre de demain au service des forces ».

le premier Mirage 2000D rénové n° 639 (3-JJ) s’est posé sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan - © Armée de l'air et de l'espace


Sources : DGA
Droits : © Armée de l'air


Musée de l'air et de l'espace - Paris - Le Bourget (19/01/2021)

L’emblématique Jaguar A91 se pose à jamais au musée de l’Air et de l’Espace

Mise à jour : 18/01/2021 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Le dimanche 17 janvier 2021 est le trentième anniversaire, jour pour jour, des frappes initiales de l’opération Tempête du Désert menée par une coalition conduite par les États-Unis à l’encontre de l’Iraq. C’est aussi le jour où le Jaguar immatriculé A91 a rendu son dernier souffle à la suite de sa participation à l’un des premiers raids aériens de la coalition. C’est aujourd’hui que l’illustre aéronef rejoint officiellement le musée de l’Air et de l’Espace (MAE) comme ultime destination, après des années de service rythmées par des faits d’armes exceptionnels. Au-delà de ce dernier atterrissage, le Jaguar A91 laissera aux plus jeunes le souvenir impérissable de l’audace et du courage dont ont fait preuve nos Aviateurs lors de la première guerre du Golfe.

Patrimoine unique, le Jaguar A91 sera dévoilé au sein du hall Concorde ce 17 janvier 2021 en présence de hautes personnalités : le général Vincent Lanata, ancien chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA) ; le général Stéphane Abrial, également ancien CEMAA et actuel président du conseil d’administration du MAE ; le général Bruno Maigret, Commandant les Forces aériennes stratégiques (CFAS) des représentants des ambassades britannique et américaine ; une grande partie des pilotes ayant participé au premier raid ; et enfin, de nombreux élus politiques. La table ronde qui succédera à ce dévoilement permettra de donner la parole aux acteurs, opérationnels et politiques, du célébre raid du 17 janvier 1991. Le général Abrial, dans son discours, insiste par ailleurs sur la symbolique de cet aéronef : « Les stigmates sur l’avion, que vous apercevez derrière moi, sont les signes toujours visibles de la dureté de ce combat, de la force d’âme des acteurs en présence. »

Les premiers faits d’armes de l’A91 en Afrique

Fruit d’une collaboration industrielle franco-britannique, le Jaguar a été conçu par la société franco-britannique SEPECAT. Commandé en 200 exemplaires par l’armée de l’Air française, le Jaguar entre en service en 1972. Livré en 1977, l’A91 rejoint la 11e escadre de chasse sur la base aérienne 136 de Toul. Il fait ses premières armes au Tchad en 1978 en participant à l’opération Tacaud.
Début 1986, le 16 février, alors qu’il est engagé à Bangui (République centrafricaine), le Jaguar A91 échappe de peu à la destruction. Piloté par le capitaine Delecourt, il participe aux côtés de onze autres Jaguar à l’opération "Trionyx" dont le but est de neutraliser la piste de la base aérienne de Ouadi-Doum, dans le nord du Tchad, construite par les Libyens. Mais les impacts de leurs munitions provoquent des gerbes massives d’éclats qui frappent de plein fouet les derniers chasseurs. Victime de dix impacts, le Jaguar A91 est fortement endommagé. Grâce à l’expertise exceptionnelle des mécanos et malgré la rusticité du soutien logistique disponible localement, l’avion est remis en état.

La guerre du Golfe : fin de la carrière opérationnelle de l’A91

Cinq ans plus tard, l’A91 part à nouveau en opération avec le capitaine Hummel aux commandes dans le cadre de l’opération Daguet.
Le 2 août 1990, l’Iraq envahit son voisin, le Koweït. Une coalition commandée par les États-Unis est chargée de rétablir le droit international et la paix sous l’égide des Nations unies. Les premiers Jaguar français rejoignent les forces alliées le 14 octobre 1990, puis l’A91 arrive deux mois plus tard. Le 17 janvier 1991, l’opération Desert Storm est lancée. L’objectif de la première mission à laquelle participent les Jaguar français est de détruire des stocks de munitions suspectés d’être chargés d’armes chimiques sur la base d’Al Jaber au Koweït, puis de neutraliser la piste. Deux formations de six Jaguar, dont l’A91, participent à ce raid à basse altitude. En s’approchant de leur objectif, les chasseurs-bombardiers sont pris à partie par une forte concentration de feux antiaériens avec des missiles SA-7 tirés à l’épaule et des armes de petit calibre. Quatre des douze Jaguar, dont l’A91, sont gravement endommagés. Un pilote est sévèrement blessé. Le lieutenant Bonnafoux, un des quatre pilotes des Jaguar touchés, témoigne : « J’étais dans le désert. Quand, soudain, Hummel a crié qu’il avait été touché. Ayant le visuel sur ce dernier, je lui lance : “ Mon pauvre vieux, si tu voyais ton avion, il est en feu ! ” Il me rétorque : “ Le tien aussi, pardi ! ” ». Endommagés, les deux Jaguar atteignent miraculeusement, grâce à la dextérité de leurs pilotes, une base saoudienne où ils sont pris en charge immédiatement. Bilan : l’A91, touché au réacteur droit, est irrécupérable. « Mais cela aurait pu être bien pire ! » En effet, les Jaguar ont survolé, à moins de cinquante pieds, un espace situé entre deux des zones les mieux défendues du Koweït ; en d’autres termes, un véritable coupe-gorge. À la suite de cette première mission, les Jaguar abandonnent les profils de vol à basse altitude au profit de ceux d’attaque à moyenne altitude où ils sont moins vulnérables aux canons antiaériens et aux missiles à courte portée.

L’A91 incarne, avec ses nombreuses missions et les dommages qu’il a subis, l’engagement sans faille de l’armée de l’Air et de l’Espace dans les opérations extérieures.

La dérive du Jaguar A91 et l'insigne du "Sphinx" de la SPA 161 - Crédit : © Emma Le Crouzic / Armée de l'air et de l'espace


L’emblématique Jaguar A91 de l'EC 4/11 "Jura" s'est posé pour longtemps au musée de l’Air et de l’Espace - Crédit : © Emma Le Crouzic / Armée de l'air et de l'espace


Remise en configuration opérationnelle du Jaguar A91 (11-YG) de l'EC 4/11 Jura (SPA 158, SPA 61) sur le terrain d'Al Ahsa (Arabie saoudite) - peu avant le 17 janvier 1991.
Notez le Serpentaire de la SPA 158 bien visible sur cette photo ainsi que le rocher d'Al Ahsa qui, en y regardant de plus près, rappelle étrangement le Sphinx de la SPA 161.


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air

(Ndlr) Souvenirs : se reporter au Air-Actualités n°439 de février 1991.

Se reporter également à l'album "Guerre du Golfe - Tempête du Désert" présent sur ce site

En prime, quelques Jaguars en formats plus avantageux :

Jaguar A101 (11-ED) - EC 1/11 Roussillon - 11ème EC de Toul-Rosières.
En freinage aérodynamique.
Lance-leurres Phimat sous l'aile droite.


Jaguar A103 (11-MA) - EC 2/11 Vosges - 11ème EC de Toul-Rosières.
Configuration :
- 4 bombes de 250 kg,
- un Brouilleur Barracouda sous l'aile gauche,
- un Magic II d'autodéfense sous l'aile droite,
- un réservoir pendulaire ventral de 1200 l.



Jaguar A159 (11-RV) - EC 3/11 Corse - 11ème EC de Toul-Rosières.
Configuration identique à celle du A159 ci-dessous.



ETD 3/4 Argonne - Nancy-Ochey (15/02/2020)

L'Escadron de Transformation Mirage 2000D 4/3 «Argonne» mis en sommeil

(Source : Actualités-Air n°736 - février 2021 - page 12)

L'armée de l'Air et de l'Espace a annoncé la mise en sommeil à l'été 2021 de l'escadron de transformation Mirage 2000D (ETD) 4/3 «Argonne», stationné sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey.
La cérémonie militaire se déroulera le 27 mai 2021 sur la base aérienne et sera suivie, sous réserve des conditions sanitaires, d'une soirée commémorative réunissant l'ensemble du personnel ayant servi au sein de l'unité.
Les Aviateurs de l'« Argonne » désirant participer à l'un ou l'autre de ces événements et/ou souhaitant contribuer au travail d'archivage en cours par l'envoi de photographies ou d'anecdotes sont priés de se faire connaître, avant le 21 mars 2021, à l'adresse :
etd43argonne©hotmail.com

(pris en compte le 28/05/2021 )
Photos associées à la SPA 31
Photos associées à la SPA 48


(20/04/2021)

Un nouveau MGAA pour l’armée de l’Air et de l’Espace

Mise à jour : 25/03/2021 - Auteur : Adjudant Jean-Laurent Nijean - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Le 25 mars 2021, le général Frédéric Parisot a pris ses fonctions de major général de l’armée de l’Air et succède ainsi au général Éric Autellet.

Depuis le 6 avril 2020, le général Autellet occupait le poste de major général de l’armée de l’Air (MGAA). Le 11 mars 2021, il a été nommé au poste de major général des Armées et élevé aux rang et appellation de général d’armée aérienne.

Officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite, le général Frédéric Parisot est issu de la promotion 1986 "Général Dorance" de l’École de l’air. Breveté pilote de chasse en 1989, il débute sa carrière comme pilote au sein de l’escadron de chasse 3/5 "Comtat-Venaissin" de la base aérienne 115 d’Orange. En 1995, il devient officier d’échange sur CF-18 Hornet au sein des Forces aériennes canadiennes. Après une affectation à la Délégation aux affaires stratégiques (DAS), à Paris, il revient en unité de combat, en 2001, comme commandant en second puis commandant de l’escadron de chasse 1/5 "Vendée" de la base aérienne 115 d’Orange.

Après son temps en unité, il occupe successivement les postes d’adjoint au chef de bureau des dépenses en capital au sein de la Direction des affaires financières, puis d’assistant militaire du général Stéphane Abrial, chef d’état-major de l’armée de l’Air (EMAA), de premier officier d’échange français affecté au Pentagone au sein du groupe d’études stratégiques du chef d’état-major de l’armée de l’air américaine. Au retour des États-Unis, il suit la scolarité au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) avant d’être affecté comme officier chargé d’étude à l’état-major des Armées et rapporteur au sein de la commission du Livre blanc. Enfin, il est adjoint Air au chef de l’état-major particulier du président de la République de 2013 à 2017.

Nommé général en 2017, il est affecté un an au Koweït puis en Irak comme directeur "actions civilo-militaires" et représentant principal français auprès de l’opération Inherente Resolve (volet international de l’opération Chammal). Il revient à Paris, en 2018, comme sous-chef "Préparation de l’avenir" à l’état-major de l’armée de l’Air.
Chargé d’assister le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le MGAA propose la politique générale de l'armée de l'Air et de l’Espace et la met en œuvre par l'intermédiaire de l'EMAA, dont il dirige les travaux. À ce titre, il est notamment chargé de la mise en œuvre des plans stratégiques.

Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air

Voir actualité du 12/05/2023

ET 1/61 Touraine - Orléans-Bricy (03/04/2021)

La 61e escadre accueille son 18e A400M

Mise à jour : 02/04/2021 - Auteur : armée de l'Air et de l'Espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Le vendredi 2 avril 2021, l’A400M Atlas n°110 s’est posé vers 17h00 sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. Livré par un équipage de l’équipe de marque Avions de transport tactique du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM), il est le 18e à intégrer la flotte de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), mise en œuvre au sein de la 61e escadre de transport .

L’A400M Atlas est taillé pour de nombreuses missions, en métropole comme en opération. La modularité de sa soute, son allonge et ses capacités tactiques lui permettent d’être aussi efficace entre les théâtres qu’à l’intérieur d’un théâtre. Véritable plateforme évolutive, tous les A400M sont livrés à l’AAE au dernier standard du moment. L’amélioration des capacités, notamment dans le domaine du largage de ce 18e aéronef, illustrent le chemin récemment parcouru vers le standard cible, qui ne sera certifié qu’en 2022. Des essais de ravitaillement en vol des hélicoptères de l’AAE sont par ailleurs menés par la DGA.

Au total, 25 appareils devraient être livrés d’ici à 2025.

Le standard cible de l'Atlas
Le A400M Atlas est taillé pour de nombreuses missions, en métropole comme en opération. La modularité de sa soute, son allonge et ses capacités tactiques lui permettent d'être aussi efficace entre les théâtres qu'à l'intérieur d'un théâtre. Véritable plateforme évolutive, l’A400M Atlas fera intégralement partie du deuxième cercle du système de combat aérien futur (SCAF), grâce à sa capacité d'interconnexion avec tous les acteurs en présence.


02 avril 2021, arrivée du 18e A400M Atlas, le n°110 F-RBAQ - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


02 avril 2021, arrivée du 18e A400M Atlas, le n°110 F-RBAQ - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace



Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air

Philathélie - (06/04/2021)

Mise à l’honneur de deux Aviateurs sur un nouveau timbre

Mise à jour : 06/04/2021 - Auteur : Armee de l'Air et de l'Espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Le 6 avril 2021, l’histoire de l’armée de l’Air et de l’Espace est mise à l’honneur par La Poste. Deux Aviateurs seront représentés sur un timbre et une mini-feuille : Claire Roman à l’occasion des 80 ans de sa disparition et Pierre Clostermann dans le cadre du centenaire de sa naissance..

Pierre Clostermann, pilote de chasse aux 33 victoires homologuées

Aviateur français, Pierre Clostermann s’est distingué lors de la Seconde Guerre mondiale. Il obtient son diplôme d’ingénieur et sa licence de pilote professionnel en Californie en 1940. Il rejoint la même année l’Angleterre pour servir dans les Forces aériennes françaises libres suite à l’appel du 18 juin du général de Gaulle. Affecté à la Royal Air Force (RAF) en tant que pilote de chasse, il totalisera 400 missions et remportera 33 victoires homologuées.

Son expérience aérienne lui permet d’écrire ses mémoires de guerre intitulées Le Grand Cirque, devenu un succès littéraire mondial. Après la guerre, Pierre Clostermann se lance avec brio dans une carrière d’écrivain, d’industriel dans le secteur de l’aéronautique et de politicien au côté du général de Gaulle.

Claire Roman, première femme pilote de transport de l’armée de l’Air

Claire Roman sert d’abord la Croix-Rouge au Maroc en tant qu’infirmière avant d’obtenir son brevet de pilote civil en 1932. À son retour en France, elle pilote divers appareils et participe à des compétitions aériennes dans lesquelles elle décroche plusieurs records aériens féminins. Elle rejoint l’armée de l’Air à la mobilisation en 1940 comme pilote à la Division d’avions de liaisons de l’administration centrale.

Le sous-lieutenant Claire Roman sera la première femme pilote de l’armée de l’Air. Au fil de sa courte carrière, elle recevra une citation à l’ordre de l’armée et la croix de Guerre. En effet, démobilisée, elle reprend ses fonctions d’infirmière. Le 4 août 1941, un avion civil effectuant la liaison Vichy-Pau s’écrase, avec à son bord Claire Roman. Alors âgée de 35 ans, elle ne survit pas au crash.

Retrouvez le portrait d’Élisabeth Boselli, première femme pilote de chasse de l’armée de l’Air, dans le numéro Air actualités de février 2021.

Mise à l’honneur de deux Aviateurs sur un nouveau timbre - Crédit : @ Armée de l'air et de l'espace

Sources : Armée de l'air
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FAAP 117 - Villacoublay (30/04/2021)

« La Formation administrative air Paris » devient FA 117

Mise à jour : 26/04/2021 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Depuis un arrêté du 18 décembre 2020, la « Formation administrative Air Paris » a changé d’appellation pour devenir la Formation administrative 117 Paris (FA 117 Paris), renouant toujours plus avec l’héritage de la Cité de l’Air et base aérienne 117 (CABA 117). L’appellation change mais l’esprit reste le même.

La FA 117 Paris est l’échelon de niveau « base aérienne » pour les Aviatrices et Aviateurs affectés sur Paris et les communes limitrophes et ceux en poste permanent à l’étranger (PPE). En l’absence d’emprise propre et d’activités aéronautiques, cet organisme comporte uniquement la partie « administrative » d’une base aérienne classique. Son environnement complexe comprend un périmètre de plus de 2 800 Aviateurs d’active et de réserve.

Les services de son commandement, implantés à l’École militaire, ont la charge de :
• la gestion du personnel de l’armée de l’Air et de l’Espace affecté sur son périmètre dans la limite de la délégation donnée par la DRHAA, qu’il s’agisse des entités de l’armée de l’Air et de l’Espace, mais également des commandements, directions ou services interarmées et gouvernementaux (recrutement, mobilité, contrats, candidatures, formation, condition de l’aviateur, désignations) ;
• du soutien spécifique « Air » des entités de l’armée de l’Air et de l’Espace de son périmètre qui comprend la santé, la prévention, hygiène, sécurité et conditions de travail (HSCT), la sécurité des systèmes d’information (SSI) et cyberdéfense, le suivi du financement du personnel de réserve, et prochainement un correspondant « SIC base » viendra renforcer l’équipe et assurer le suivi SIC de toutes les entités Air de Paris ;
• l’intégration des différents soutiens au profit de ces unités Air.

Par conséquent, ce n’est ni un organisme d'administration, à l’image du groupement de soutien de base de Défense d’Île-de-France (GSBdD IDF), ni un commandement militaire, comme le Commandement militaire de Balard (COMILI-Balard) qui s’occupe uniquement de la sécurité d’un site bien défini.

Tout au long de l’année, la cinquantaine d’Aviateurs qui composent les services de la FA 117 Paris assurent une pluralité de missions. De la tenue des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou des conseils de consultation en matière d’hygiène et de prévention des accidents (CCHPA), aux travaux de relève interne et différentes campagnes en ressources humaines, chancellerie et formation. Ses services pilotent également de nombreux événements de rayonnement, comme l’organisation de la course des 20 kilomètres de Paris, la cérémonie Air de ravivage de la Flamme à destination de la jeunesse, et l’animation du brevet d’initiation aéronautique pour la région Île-de-France.

Légende - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Histoire de la 117
En 1928, la structure « Air Paris ville » est créée avec son bataillon de l’air 1/124 pour soutenir les états-majors, directions, services et unités de Paris, essentiellement installés rue Saint-Didier avec le nouveau ministère de l’Air. Le bataillon de l’air d’Issy prend le relais et est baptisé du numéro 117 en 1936. Un numéro que cet organisme conserva lors de son passage en « base aérienne 117 » en 1964 (où elle adopte le nom de baptême « Capitaine Georges Guynemer »). Et finalement, encore aujourd’hui, celui-ci est conservé dans sa forme de « Formation administrative 117 ».


Sources : Armée de l'air
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BA 701 - Salon de Provence (05/05/2021)

Première des Ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace

Mise à jour : 05/05/2021 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Ce mercredi 05 mai 2021, jour de la première démonstration à Salon de Provence devant le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE), marque officiellement la fin de la saison d’entraînement hivernal et la possibilité de débuter leur mission de démonstration du savoir-faire de l’armée de l’Air et de l’Espace aux Français et de l’entretien du lien armée-nation. Les Ambassadeurs se sont adaptés aux mesures sanitaires liées à la pandémie du COVID-19, adoptées par le gouvernement le 16 mars 2020.

... [...] Une nouveauté cette année va sans nul doute faire parler d’elle. 2021 marque en effet les 75 ans du Petit Prince en France. La Fondation Saint- Exupéry et l’AAE ont décidé d’apposer des visuels, inspirés des aquarelles du Petit Prince et de son créateur, sur les 10 dérives des Alphajet. L’occasion de rappeler, sur chacun des meetings où vous pourrez les rencontrer, la mémoire du commandant Antoine de Saint-Exupéry, immense Aviateur, écrivain de surcroit, et les valeurs riches de sens qu’il défendait.

2021 : La Patrouille de France célébre cette année et à sa manière les 75 ans du Petit Prince en France. les - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace

Première des Ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Sources : Armée de l'air
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BA 125 - Istres (10/05/2021)

Réception du 4e A330 Phénix sur la BA 125

Mise à jour : 07/05/2021 - Auteur : Armee de l'Air et de l'Espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
En provenance de la division essais en vol de la Direction générale de l’armement localisée à Istres, le 4e A330 Phénix a rejoint l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) sur la base aérienne (BA) 125 ce vendredi 7 mai.

... [...] (Rappel) Qu’est-ce que l’A330 Phénix ?
L'A330 Phénix est un avion de ligne Airbus A330 qui a été transformé afin d’assurer de multiples missions militaires qui sont notamment :
- la mise en œuvre de la composante aérienne de la dissuasion ;
- la contribution à la posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A) ;
- la projection de forces et de puissance ;
- le transport médicalisé pour les missions d’évacuation sanitaire d’urgence en métropole et en opérations extérieures.

Avion multirôle de nouvelle génération, il permet également d’offrir une synergie importante des fonctions de transports et de ravitaillement assurant une allonge mondiale considérable de projection des avions de l’armée de l’Air et de l’Espace pour aller plus vite, plus loin. L’AAE sera capable, en 2023, de projeter un escadron Rafale (20 aéronefs) en 48 heures aux antipodes avec dix A330 Phénix.

Fiche technique

(Ndlr) A noter que cet appareil porte sur son empennage l'insigne l'ERVTS 2/31 "Estérel" placé "en prévision" sur le site pour le moment au sein de la 31e ERVTS (voir le zoom ci-dessous)

07/05/2021 : livraison du 4ème Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 044 - MSNxxxx - F-UJCJ - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


07/05/2021 : livraison du 4ème Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 044 - MSNxxxx - F-UJCJ - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
(voir zoom sur l'insigne ci-dessous)


Zoom sur l'insigne porté par cet appareil - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace

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Base Aérienne de Projection au Levant - GB 43 Levant (20/05/2021)

10 000 heures de Rafale C (monoplace) au Levant depuis 2016

Mise à jour : 20/05/2021 - Page Facebook Armée de l'Air et de l'Espace

Depuis l’arrivée des Rafale sur la base aérienne projeté (BAP) au Levant en 2016, les Rafale C (monoplaces) ont franchi la barre symbolique des 10 000 heures de vol.
Intégrés à l’opération Inherent Resolve (OIR), les Rafale constituent le pilier « appui » de l’opération Chammal en effectuant des missions d’appui-feu et de renseignement. Leurs missions quotidiennes participent pleinement dans la lutte contre l’organisation terroriste Daech.
Pour l'occasion, dans la plus pure tradition d’Aviateurs, les mécaniciens du détachement chasse de la BAP au Levant ont peint le fuselage et la dérive d’un Rafale C, avec la mention « 10 000 heures ».
Le Rafale arbore sur sa dérive le marquage « 1941-2021 : 80 ans - Free French Flight » faisant référence aux unités des Forces aériennes libres ayant combattu au Levant durant la Seconde Guerre mondiale.

10 000 heures de Rafale C (monoplaces) au Levant depuis 2016 (1) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Rafale C n°106 (30-HG) - GB 43 Levant


10 000 heures de Rafale C (monoplaces) au Levant depuis 2016 (1- zoom) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Rafale C n°106 (30-HG) - GB 43 Levant


10 000 heures de Rafale C (monoplaces) au Levant depuis 2016 (2) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Rafale C n°106 (30-HG) - GB 43 Levant


10 000 heures de Rafale C (monoplaces) au Levant depuis 2016 (3) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Rafale C n°106 (30-HG) - GB 43 Levant


10 000 heures de Rafale C (monoplaces) au Levant depuis 2016 (4) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Rafale C n°106 (30-HG) - GB 43 Levant


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