ERV
4/31 Sologne
- Istres
(08/02/2020)
Nouvel habillage des dérives des C-135 d’Istres
Mise à jour : 29/01/2020 - Direction : Armée de l'air
Les mécaniciens de l’escadron de soutien technique spécialisé (ESTS)
de la base aérienne (BA) 125 d’Istres, en charge de la maintenance de
la flotte C-135, ont commencé à poser le nouvel insigne sur les dérives
des ravitailleurs, dont le premier est sorti du hangar le mercredi 8
janvier 2020.
À l’occasion de la cérémonie commémorative sur la base aérienne 113
de Saint-Dizier en octobre dernier célébrant les 20 000 jours d’alerte
nucléaire tenus par les Forces aériennes stratégiques, le groupe de
ravitaillement en vol 2/91 "Bretagne" est devenu l’escadron
de ravitaillement en vol 4/31 "Sologne".
Ainsi, ce nouvel insigne,
élaboré par l’escadron de soutien des matériels d’environnement de la
BA 125, sera posé sur tous les C-135
au gré de leur passage en visite d’entretien à l’ESTS.
Nouvel
habillage des dérives des C135 d’Istres - Crédit : © Alain Courtillat
/ Armée de l'air
Nouvel
habillage des dérives des C135 d’Istres - Crédit : © Alain Courtillat
/ Armée de l'air
Nouvel
habillage des dérives des C135 d’Istres - Crédit : © Alain Courtillat
/ Armée de l'air
Nouvel
habillage des dérives des C135 d’Istres - Crédit : © Alain Courtillat
/ Armée de l'air
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
ET 2/61 Franche-Comté
- Orléans
(09/02/2020)
La base d’Orléans reçoit son deuxième Super Hercules
KC-130J
Mise à jour : 07/02/2020 - Direction : Armée de l'air
Le 7 février 2020, le deuxième avion KC-130J, version ravitailleur
du Super Hercules C-130J, a atterri sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.
Fabriqué par Lockheed Martin, cet appareil est le dernier des quatre
Super Hercules C-130J commandés, en janvier 2016, par la Direction générale
de l’armement (DGA). Les deux premiers avions de cette série, des C-130J-30
(version longue du C-130J),
ont été livrés en 2017 et 2018. Le premier avion ravitailleur KC-130J
a, quant à lui, été réceptionné en septembre 2019.
L’acquisition de cette flotte de C-130J Super Hercules a pour but de
renforcer les capacités de transport tactique de l’Armée de l’air, en
complémentarité avec les autres flottes composées de C-130H Hercules,
de C 160 Transall
et de CN-235 Casa.
Alors que ces appareils sont très sollicités en opérations extérieures,
notamment dans la bande sahélo-saharienne, l’acquisition de deux KC-130J
va soutenir efficacement l’activité opérationnelle dès courant 2020.
Ces deux KC-130J offrent à l’Armée de l’air une capacité unique en Europe.
En permettant le ravitaillement en vol des hélicoptères H225M Caracal,
elle permet une plus grande allonge et une permanence accrue. Ils seront
mis en œuvre par l’escadron de transport (ET) 2/61 "Franche-Comté"
de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy déjà dotée des deux C-130J-30.
Ces quatre C-130J ont vocation à rejoindre la base aérienne 105 d’Évreux
d’ici l’été 2021. Ils seront mis en œuvre aux côtés de six Super Hercules
allemands au sein d’une unité binationale franco-allemande.
(Ndlr) 19 septembre 2019 - Arrivée
du 1er KC 130 J n°5874 (61-PQ)
(Ndlr) 15
janvier 2018 - Arrivée du 1er C 130 J 30 n°5836 (61-PO)
07-02-2020
-Arrivée du KC-130J Super Hercules n°5890 (61-PR) à
l'ET 2/61 Franche-Comté à Orléans (1) - Crédit : © Emma Le Rouzic - Armée de l'air
07-02-2020
-Arrivée du KC-130J Super Hercules n°5890 (61-PR) à
l'ET 2/61 Franche-Comté à Orléans (2) - Crédit : © Emma Le Rouzic - Armée de l'air
07-02-2020
-Arrivée du KC-130J Super Hercules n°5890 (61-PR) à
l'ET 2/61 Franche-Comté à Orléans (3) - Crédit : © Emma Le Rouzic - Armée de l'air
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 107
- Villacoublay
(27/02/2020)
La cérémonie d’adieu aux armes du général de corps
aérien (GCA) Olivier Taprest
Mise
à jour : 05/03/2020 - Direction : Armée de l'air
Le 27 février 2020 a eu lieu la cérémonie d’adieu aux armes du général
Olivier Taprest, major général de l’armée de l’air (MGAA), sur la base
aérienne 107 "sous-lieutenant Dorme" de Villacoublay. Cette
cérémonie a été présidée par le général Philippe Lavigne, chef d’état-major
de l’Armée de l’air (CEMAA).
La cérémonie a débuté par la revue des troupes du général Philippe Lavigne
et du général de corps aérien Olivier Taprest, accompagnés du colonel
Fabrice Albrecht, commandant la base aérienne 107 "Sous-lieutenant
Dorme" de Villacoublay.
"Tu quittes le service actif au terme d’un parcours remarquable
au sein de l’Armée de l’air, que tu as fidèlement servi pendant plus
de 35 ans. Et mon émotion est évidemment particulière aujourd’hui, puisque
tu es mon adjoint direct depuis ma prise de fonction il y a bientôt
deux ans et que le rôle que tu as joué à mes côtés a été particulièrement
précieux. C’est l’ensemble que ton parcours qui est en tous points remarquable
et sur lequel je vais bien-sûr revenir pour te rendre cet hommage très
largement mérité", a prononcé le CEMAA. .
Un parcours remarquable
Élève officier de la promotion 1984 "Général Guernon"
de l’École de l’air, Olivier Taprest est breveté pilote de chasse en
1988. Il poursuit sa carrière à Dijon au sein de l’escadron de chasse
1/2 Cigognes,
où il est certifié chef de patrouille en 1992. Il devient commandant
des forces françaises en Afghanistan et de l’aéroport militaire international
de Kaboul en 2013. Aussi, il occupe le poste de chef du cabinet militaire
du Premier ministre du 14 août 2014 au 1er septembre 2016. Enfin, il
prend la tête du commandement de la défense aérienne et des opérations
aériennes (CDAOA) sur la base aérienne 942 de Lyon-Mont Verdun
avant d’être nommé Major général de l’Armée de l’air.
Un officier dévoué
Le CEMAA n’a pas manqué de souligner les qualités et les succès du général
Taprest en fonction : "L’Etat-major de l’Armée de l’air (EMAA)
est sous ta direction, pleinement immergé dans ses travaux, et contribue
notamment sous ton impulsion à la rédaction de la Revue Stratégique
(…). Par ailleurs, tu portes le dossier de la Loi de Programmation Militaire
avec élan et détermination, en défendant notamment les priorités alors
énoncées par le CEMAA dans le cadre de ces travaux, à savoir l’aviation
de chasse, le ravitaillement en vol ou encore les effectifs, sujets
qui continuent d’être au cœur de nos préoccupations aujourd’hui. Et
d’ajouter : L’activité et la préparation opérationnelle des Aviateurs,
l’action déterminante dans la conquête de ressources humaines, la modernisation
de l’Armée de l’air avec le SCAF(*) et
l’espace, sont autant de dossiers qui participent à l’image d’un officier
dévoué et respecté. Je peux témoigner de ton intégrité, de ta détermination
et de ton attachement très fort aux valeurs militaires. De tout ceci
je voudrais te remercier chaleureusement, à mon niveau, au nom de l’armée
de l’air, des armées, et tout simplement de la France !", a
conclu le chef d’État-major de l’Armée de l’air.
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
(*) SCAF = Système de Combat Aérien du Futur |
SPA 65
-
(27/03/2020)
Hommage à Jean-Marie Saget
Mise
à jour : 26/03/2020 - Direction : Armée de l'air
Nous rendons hommage à Jean Marie Saget, pilote passionné qui aura
dédié sa vie à l'aéronautique, à son développement et à son partage.
Né le 17 mars 1929 à Paris, passionné d’aéronautique depuis tout petit,
Jean-Marie Saget intègre l’école de l’air en 1949
puis part aux États-Unis pour passer son brevet de pilote de chasse
qu’il obtient en 1952. Ayant choisi de servir à la 2e escadre de chasse
à Dijon, il vole sur les premiers avions à réaction de l’armée de l’air,
les Vampire,
puis est transformé sur Ouragan,
le premier avion à réaction français construit en série. C’est aux commandes
d’un de ces appareils qu’il remporte la course Paris-Cannes en 1954
et cette victoire lui vaut d’être remarqué par Marcel Dassault qui lui
propose de rejoindre les essais en vol de la maison. De 1955 à 1989,
il participe aux essais de l’ensemble des avions de combat de la société
Dassault, du Mystère au Mirage 4000, ainsi que des avions civils et
de l’Atlantique 2. En parallèle il devient instructeur dès 1955 et commence
à enseigner la voltige en 1972 sur CAP 10.
Jean-Marie Saget est officier de la légion d’honneur, commandeur de
l’ordre national du Mérite, et décoré de la médaille de l’aéronautique.
Il totalise plus de 20000 heures de vol sur 150 types d’appareil, dont
6500 heures d’essais en vol..
Très attaché à "rendre ce que l'aviation lui avait donné" comme il aimait
à dire, il était très investi dans le milieu associatif (président du
cercle de chasse de Nangis, sur Vampire), l'instruction en aéroclub
(président de l'aéroclub Marcel Dassault voltige), notamment vis-à-vis
des plus jeunes. Nombreux sont ceux qu'il a poussé et incité à se tourner
vers une carrière aéronautique et qui sont actuellement dans les unités
de l'Armée de l'air.
De ses débuts sur chasseur à hélice (T-6,
P-51,
P-47)
il aura connu l'essor des premiers jets jusqu'aux appareils les plus
performants et participé aux côtés des plus grands pilotes, Charles
Yeager, Roland Glavany
à la grande épopée des essais en vol. Modeste et humble au regard de
son expérience, c'est avec simplicité qu'il évoquait la formidable poussée
du Mirage G8, la maniabilité et le plaisir du pilotage de l'Alphajet
ou les performances du super Mirage 4000 qui inspirera le Rafale.
Sans oublier les anecdotes des vols d'essais. Derrière ce flegme, on
devinait derrière un regard malicieux, l'enthousiasme qui l'habitait
à l'idée d'aller voler et qui ne l'a jamais quitté. L'énergie d'un passionné
qui aura dédié sa vie à l'aéronautique, à son développement et son partage.
Jean-Michel
Saget devant le Mirage F1 le 29 avril 1969 - © Dassault Aviation
Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air |
(18/06/2020)
Prise de commandement du nouveau major général
de l’Armée de l’air, le général Éric Autellet
Mise
à jour : 24/04/2020 - Auteur : Armée de lair - Direction : Armée
de l'air
Le 6 avril 2020, le général Éric Autellet a pris ses fonctions de
major général de l’Armée de l’air et succède ainsi au général Olivier
Taprest.
Depuis le 1er septembre 2017, le général Olivier Taprest
occupait le poste de major général de l’Armée de l’air (MGAA). Le 27
février 2020, il faisait ses adieux aux armes, cédant sa place au général
Éric Autellet, nouveau MGAA.
Officier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite, le
général Éric Autellet est issu de la promotion 1987 "Général Boichot"
de l’École de l’air. Breveté pilote de chasse
en novembre 1990, il débute sa carrière comme pilote sur Mirage 2000
au sein de l’escadron de chasse 1/2 "Cigognes"
de Dijon.
Après une affectation à Cazaux, en 2000, en tant que commandant de l’escadron
de transition opérationnelle 1/8,
il revient en unité de combat, en 2002, comme commandant en second puis
commandant de l’escadron de chasse 2/12 "Picardie".
Avant de rejoindre en 2013 le cabinet du ministre de la Défense, cellule
« Opérations et relations internationales », il occupera successivement
les postes de Chef de la Division J5 Monde au CPCO, d’assistant militaire
du chef d’État-major de l’Armée de l’air et de membre du cabinet du
premier Commandant allié à la transformation de l’OTAN, aux Etats-Unis.
Nommé général en 2016, il devient commandant de l’École de l’air et
de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence,
puis chef de cabinet du chef d’État-major des Armées en 2018, avant
d’être nommé major général de l’Armée de l’air.
Voir actualité AEE du 25/03/2021
Le 11 mars 2021, il a été nommé au poste de major
général des Armées et élevé aux rang et appellation de général d’armée
aérienne.
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
ET 1/61 Touraine
- BA 123 Orléans-Bricy (29/04/2020)
Un 17ème ATLAS pour l’Armée de l’air
Mise à jour : 28/04/2020 - Direction : Armée de l'air
Le vendredi 24 avril 2020, Florence Parly, ministre des Armées, a
salué l’arrivée du 17e avion de transport militaire A400M Atlas sur
la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.
Vendredi 24 avril, vers 15 h 00, l’A400M
n°102 s’est posé, en provenance de Séville, sur la base aérienne 123
d’Orléans-Bricy.
Livré par un équipage de l’Equipe de Marque Aviation de Transport du
Centre d’Expertise Aérienne Militaire, il est le 17ème à intégrer la
flotte de l’Armée de l’air, mise en œuvre, au sein de la 61ème Escadre
de transport, par l’Escadron de transport 01.061 « Touraine ».
L’A400M progresse dans sa montée en puissance, et est dès à présent
l’avion de référence, dans les armées, pour le transport d’assaut. Capable
d’intervenir en première ligne sur les théâtres d’opérations, au cœur
d’un dispositif complexe et connecté, il dispose de systèmes d’autoprotection
et de transmission de données évolués. Ces systèmes permettent l’aérolargage
(jusqu'à 16 tonnes de matériels ou de parachutistes) ou d’effectuer
des poser d’assaut sur tout type de terrain. Il disposera à terme de
la capacité de pénétration en vol à basse altitude, tout temps, de jour
ou de nuit et de ravitaillement en vol des avions de chasse, de transport
et des hélicoptères. Avion de transport militaire tactique, l’A400M
Atlas est opérationnel depuis 2015 et permet à l’Armée de l’air de réaliser
des missions régulières vers tous les théâtres d’opération extérieure
et les implantations outre-mer. Conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes
de matériels, il réalise tous les types de missions de transport.
L’A400M est également en mesure de réaliser des missions d’évacuation
sanitaire. Dans le cadre de l’opération Résilience, l’état-major des
armées renforce les capacités d’appui et de soutien aux services de
l’État pour faire face à la crise du Covid-19. Ainsi, une capacité de
transport médicalisé d’urgence a été développée sur A400M par le Centre
d’expertise aérienne militaire (CEAM) de l’Armée de l’air et le Service
de santé des armées (SSA). « L’A400M a encore récemment démontré
sa polyvalence lors du transfert de patients atteints par le Covid-19,
pour acheminer des biens essentiels en Polynésie française ou pour participer
au pont aérien organisé pour ravitailler l’île de Mayotte à partir de
La Réunion. Il est également essentiel dans le cadre de l’opération
Barkhane au Sahel pour des livraisons par air ou l’engagement d’unités
parachutistes. C’est un outil indispensable pour notre liberté d’action
», a souligné Florence Parly, ministre des Armées.
La livraison d’un 17e A400M Atlas témoigne du maintien des activités
industrielles indispensables aux forces armées pour mener leurs missions
et activités les plus essentielles. Qualifié d’absolue nécessité par
la ministre des Armées le 6 avril dernier, cet effort est appuyé par
la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, qui prévoit un total
de 25 A400M en service fin 2025
Pour mémoire, dans le contexte de l’opération Résilience lancée
le 16 mars 2020 par le Président de la République dans le cadre
de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, une capacité de transport
médicalisée d’urgence au profit de patients atteints par le Covid-19
a été développée et mise en œuvre pour la première fois sur A400M
par le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de l’Armée
de l’Air et le Service de santé des armées (SSA) avec le soutien
des experts techniques de la DGA : cette configuration MédEvac
(pour évacuation médicalisée) a permis, entre le 1er et le 6 avril
dernier, de transférer en quatre rotations 16 patients sur les
45 évacués par les aéronefs de l’Armée de l’air. |
Livraison
du 17ème A400M MSN102 (F-RBAQ) pour l'Armée de l'air ©
Armée de l'air
Livraison
du 17ème A400M MSN102 (F-RBAQ) pour l'Armée de l'air ©
Armée de l'air
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
(19/05/2020)
Hommage au général Achille Lerche, ancien chef
d’état-major de l’Armée de l’air
Mise
à jour : 15/05/2020 - Direction : Armée de l'air
L’Armée de l’air est en deuil. Le général d’armée aérienne Achille
Lerche nous a quittés, le 10 mai 2020. Pilote de chasse accompli, il
a achevé sa carrière en occupant le poste de chef d’état-major de l’Armée
de l’air. Retour sur son parcours exemplaire.
Voir sa biographie sur le site
Le général d’armée aérienne Philippe Lavigne,
chef d’état-major de l’Armée de l’air, tient à saluer « l’engagement
plein et entier de ce grand serviteur de l’État tout au long de sa carrière,
qui l’aura conduit aux plus hautes responsabilités à la tête de l’Armée
de l’air »..
Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air |
(30/05/2020)
Hommage au général Jean-Luc Mansion
Mise à jour : 29/05/2020 - Direction : Armée de l'air
Le général de brigade aérienne (2s) Jean-Luc Mansion nous a quittés,
le 27 mai 2020. Officier de la Légion d’Honneur en 2003 et commandeur
de l’ordre national du Mérite en 2000, il fut leader du premier raid
lors de la guerre du Golfe le 17 janvier 1991. Nos pensées sont tournées
vers sa famille, ses proches et ses camarades de l'Armée de l'air. Bon
dernier vol mon général.
Alors sous-officier, Jean-Luc Mansion devient pilote de chasse en 1975
à Tours et accède au corps des officiers en rejoignant l’École militaire
de l’air en septembre 1978.
Après un passage au sein de l’escadron de chasse 3/2 "Alsace"
à Dijon puis au sein de l’escadron de chasse 2/2 "Côte d’or",
il prend le commandement de l’escadron de chasse 2/11 "Vosges"
à Toul en 1990.
En janvier 1991, les Français contribuent aux premières missions offensives
sur le Koweït pendant la guerre du Golfe et, sous la conduite du commandant
Jean-Luc Mansion, douze Jaguar participent à un raid de bombardement
sur l’aérodrome d’Al-Jaber. Cette première mission connaît des pertes
importantes, quatre Jaguar sont touchés. Cela aura un impact sur la
suite de la campagne aérienne, notamment l’abandon des runs d’attaque
à basse altitude au profit des missions conduites en moyenne altitude.
Retrouvez son témoignage poignant sur le lien joint.
[Voir Album "Guerre du Golfe]
La même année, en 1991, il est également admis en stage à l’École supérieure
de guerre aérienne (ESGA) et commande ensuite l’escadron de chasse 1/4
"Dauphiné"
à Luxeuil les bains de 1993 à 1996. Il est affecté au centre d’opérations
air de l’état-major de l’Armée de l’air en tant que chef de division
ACTI 1 en 1996. Il prend le commandement de la base aérienne 126 de
Solenzara
de 2001 à 2003 puis est ensuite nommé commandant de la division C et
chef du groupement air au sein du Collège interarmées de défense. Il
occupe le poste de sous-chef emploi du Commandement de la force aérienne
de combat en 2006 et devient général de brigade aérienne en 2007.
L’Armée de l’air est en deuil et tient à saluer l’engagement de cet
Aviateur qui aura servi la France tout au long de sa carrière
"Un chasseur ne meurt pas, il vole simplement
plus haut."
(NdlR) J'ai eu le privilége d'avoir été
le commandant d'escadrille du Sergent-Chef Jean-Luc Mansion au sein
du 3ème EIV "Coyote" à Salon de Provence.
Préparation
du premier raid de la Guerre du Golfe sous la direction de son leander
Jean -Luc Mansion (à droite) - Crédit : @ Armée de l'air
Le
retour triomphal des pilotes de Jaguar à Toul , le 5 mars 1991,
A l'issue de l'Opération "Desert Storm" - Crédit :
@ Armée de l'air
(source : "La Victoire venue du ciel - L'Armée de l'air
au Moyen-Orient" - page 139 - Editions Lavauzelle)
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 705
- Tours
(09/06/2020)
(voir aussi "Dernier macaronnage de l'EAC de Tours")
« Mission effectuée » : Dernier vol officiel pour
l’EAC sur la BA 705
Mise
à jour : 08/06/2020 - Auteur : Armée de l'air - Direction : Armée
de l'air
Le 5 juin 2020 est le tournant d’une page historique marquant le
dernier vol officiel de l’École de l’aviation de chasse (EAC)
sur la BA 705 de Tours. Après presque 60 ans de présence à Tours, l’EAC
va rejoindre la base aérienne 709 de Cognac. Retour
sur cette journée forte en émotion.
9h : début du briefing en présence de quelques familles de pilotes et
de mécaniciens. Le lieutenant-colonel Benjamin Le Gall, commandant l’EAC
et leader du vol de la patrouille de quatre Alphajet, donne ses directives,
précise l’ordre des runs et briefe une dernière fois sur les consignes
de sécurité tant en vol qu’au sol (port du masque par exemple).
9h50 : les familles sont prises en charge par les Aviateurs qui leur
font découvrir leurs unités. Un moment de complicité et de découverte
avant le décollage.
10h55 : décollage pour les pilotes, un sentiment de nostalgie se fait
ressentir et une envie d’émerveiller ses proches pour ce dernier décollage.
11h25 à 12h : survol des communes de Tours et de ses alentours en patrouille
afin de les remercier pour toutes ces années de collaboration, de cohabitation
et de soutien. Un moyen également de faire des adieux. La tournée a
débuté par le survol de Saumur puis des communes suivantes : Cinq-Mars-la-Pile,
Saint-Étienne-de-Chigny, Luynes, Fondettes, Parçay-Meslay, Vouvray,
Rochecorbon, Saint-Cyr-sur-Loire et enfin Tours. Pour clôturer ce survol
des communes, un passage a été réalisé au-dessus de Villandry.
12h15 : atterrissage sur la BA 705. Accueillis par le personnel de la
tour de contrôle en roulant au parking, l’équipage a découvert un message
de remerciement de la part des contrôleurs : un grand « merci » affiché
en équipe. Puis les pompiers ont pris la relève en arrosant les aéronefs.
Une image forte et symbolique qui a émerveillé petits et grands. Enfin
les familles ont à leur tour pu accueillir les pilotes. Entre émotion
forte d’avoir réalisé ce dernier vol officiel et regard vers l’avenir
et la formation modernisée des équipages sur PC-21,
l’EAC vient de réaliser sa « mission effectuée ».
L’École de l’aviation de chasse est installée sur la BA 705
de Tours
depuis 1961. L’année 2020 marque un changement important, l’école
étant transférée sur la BA 709
de Cognac. Sur cette base, les futurs élèves pilotes apprendront
leur métier sur un nouvel aéronef, le PC-21.
Cette évolution répond à un objectif de modernisation de la formation
des équipages chasse. Après 59 ans de présence à Tours et la formation
de milliers d’élèves, l’EAC peut être fière de sa « mission effectuée
». |
(voir vidéo)
Dernier
vol Alphajet EAC - Crédit : © Armée de l'Air
Dernier
vol Alphajet EAC - Crédit : © Armée de l'Air
Dernier
vol Alphajet EAC - Crédit : © Armée de l'Air
Dernier
vol Alphajet EAC - Crédit : © Armée de l'Air
Dernier
vol Alphajet EAC - Crédit : © Armée de l'Air
Dernier
vol Alphajet EAC - Crédit : © Armée de l'Air
(voir vidéo)
(voir aussi "Dernier macaronnage de l'EAC de Tours")
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
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