Paris
(23/06/2020)
Célébration des 80 ans de l’appel du 18 juin
Mise
à jour : 20/06/2020 - Auteur : Thomas Hory - Direction : Armée de l'air
À l’occasion des 80 ans de l’appel du 18 juin, une cérémonie, dirigée
par le président de la République, s’est tenue au mémorial de la France
combattante du Mont-Valérien. Cette année, les commémorations ont eu
lieu au sol, mais également dans les airs.
[...] Le 18 juin 1940 est une date forte en symbole. Elle représente
les origines de la Résistance, à travers le célébre appel à continuer
le combat du général de Gaulle. La journée du 18 juin 2020 célébre,
à la fois, le 130e anniversaire de la naissance du général, les 80 ans
de l’appel du 18 juin et les 50 ans de sa mort.
Cette année, Emmanuel Macron a présidé la cérémonie d’anniversaire de
l’allocution du général de Gaulle, diffusée depuis Londres en 1940.
À cette occasion, le chef de l’État était accompagné, du Premier Ministre,
de Florence Parly, ministre des Armées, du général d’armée François
Lecointre, chef d’état-major des Armées (CEMA) et du général d’armée
aérienne Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’Armée de l’air (CEMAA).
Les commémorations ont eu lieu au mémorial de la France combattante,
situé à proximité de la forteresse du Mont-Valérien. Inauguré le 18
juin 1960 par le général de Gaulle, ce monument fut érigé par Félix
Brunau, architecte des bâtiments civils et palais nationaux, en mémoire
aux massacrés et fusillés de la Seconde Guerre mondiale.
Un événement fort de sens pour la délégation d’élèves de première année
de l’École de l’air présente au Mont-Valérien. En effet, depuis l’année
dernière, ils arborent la fourragère verte et noire de l’Ordre de la
Libération.
Ces derniers ont été décorés dans le cadre d’une reprise de compagnonnage,
en hommage à la première escadrille française de chasse (EFC1).
Escadrille française au sein de la Royal Air Force (RAF), l’EFC1 voit
le jour à la fin de l’année 1940. Constituée de six Aviateurs de la
France libre, dirigés par le sous-lieutenant James Denis,
elle réalise des missions de combat et de soutien aérien.
Dirigés vers l’Égypte, les pilotes suivent un entraînement à Ismaïlia
en février 1941 avant d’être affectés, le 15 mars, au 33 Squadron de
la RAF, en Grèce. L’unité française embarque à bord de chasseurs Hurricane
britanniques et participe activement à la défense de la ville d’Athènes.
Néanmoins, ces derniers sont contraints de quitter la Grèce, pays dans
lequel les officiels français étaient davantage favorables au régime
de Vichy. Les Aviateurs français regagnent leurs bases en Afrique. Après
un passage à Alexandrie, les pilotes arrivent à Tobrouk, en Libye, et
y affrontent les troupes germano-italiennes. Leur mission est d’attaquer
les ennemis au sol mais sont très souvent en infériorité numérique.
Le 9 avril 1941, ils prennent officiellement le nom d’escadrille française
de chasse n°1.
Après la bataille de Tobrouk, l’EFC1 participe à la bataille de Crète
et à la campagne de Syrie. Elle réalise des missions de protection de
convois maritimes. Le 21 juin 1941, l’escadrille devient la première
unité militaire à être décorée de la croix de la Libération. Par la
suite, l’EFC1, qui comptabilise 17 victoires en 165 missions, est déplacée
au Liban, où elle sera dissoute au profit du groupe de chasse « Alsace
».
En vol, l’Armée de l’air a marqué cette journée de commémoration de
son empreinte, avec dans son aile la Royal Air Force. La Patrouille
de France
et les Red Arrows, son homologue britannique, ont laissé dans le ciel
de Paris leur panache tricolore, mêlant ainsi les deux drapeaux pour
n’en faire qu’un. Dans l’après-midi, c’était au tour des Anglais d’emmener
la Patrouille de France au cœur du ciel londonien
« Mes camarades, Aviateurs des groupes “Alsace”,
“Ile-de-France”,
“Normandie-Niémen”,
“Lorraine”,
“Bretagne”,
ou détachés dans les rangs de la Royal Air Force, vous répondiez, jour
après jour, pour la patrie humiliée, jusqu’à l’heure de sa victoire.
Désormais que passe le temps, que s’étale la médiocrité, que déferlent
d’autres soucis, rien n’effacera de la gloire de la France ce que vous
lui avez offert. »
Charles de Gaulle, 18 juin 1952
Vol
conjoint de la patrouille de France et des Red Arrows de la RAF, dans
le ciel parisien (le dôme des Invalides) : @ Armée de l'air
Délégation
d’élèves de première année de l’École de l’air présente au Mont-Valérien
portant la fourragère verte et noire de l’Ordre de la Libération - Crédit : @ Armée de l'air
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
Régiment
de Chasse 2/30 Normandie-Niémen
- Mont-de-Marsan
(23/06/2020)
L’Armée de l’air célébre les 75 ans du retour du
« Normandie-Niémen » sur le sol français
Mise à jour : 20/06/2020 - Auteur : Thomas Hory et le SHD - Direction
: Armée de l'air
Cette année, l’Armée de l’air célébre le 75ème anniversaire du retour
du groupe de chasse « Normandie-Niémen », symbole de la coopération
franco-russe pendant la Seconde Guerre mondiale.
Deux jours seulement après avoir célébré les 80 ans de l’appel du 18
juin 1940,
l’Armée de l’air fête un autre anniversaire. En effet, ce samedi 20
juin 2020 marque les 75 ans du retour du groupe de chasse « Normandie-Niémen
» sur le sol français. En juin 1945, l’escadrille se pose sur le tarmac
du Bourget, à proximité de Paris, après avoir réalisé des missions de
combat en URSS pendant près de trois ans..
C’est en 1942 que le groupe de chasse « Normandie », des Forces Françaises
Libres, voit le jour.
Le général de Gaulle souhaitait que les militaires français soient déployés
sur tous les fronts de la guerre. C’est pourquoi ce dernier décide d'envoyer
un régiment de chasse sur le front russe, aux côtés des forces de Staline.
L’escadrille, alors appelée groupe de chasse numéro 3 (GC3) prend le
nom de « Normandie » le 1er septembre 1942, après validation du général
Valin. .
Un total de 62 volontaires, ayant le goût de l’action et n’ayant pas
peur de l’exil, entament un long périple en avion, en camion et en train
passant par Bagdad, Bassora puis Téhéran. C’est ainsi que 14 pilotes
aguerris par les opérations de France, de Grande-Bretagne et de Libye
plus des mécaniciens et des personnels administratifs arrivent le 29
novembre 1942 au centre d’entraînement de la chasse soviétique d’Ivanovo
à 250 km au nord-est de Moscou. Les pilotes français décident alors
de combattre la Luftwaffe (l’armée de l’air allemande) à bord d’avions
de chasse soviétiques, Yakovlev Yak 1.
Ces derniers sont alors rattachés, en mars 1943, à une division aérienne
soviétique, dirigée par le général Zakharov.
Les mission accomplies par l’escadrille sont de trois ordres : la chasse,
l’escorte de bombardiers soviétiques et l’attaque d’objectifs ennemis
au sol. En 1944, le groupe de chasse « Normandie » participe à la grande
offensive d’été de l’Armée Rouge. Le 21 juillet 1944, l’escadrille prend
le nom de « Normandie-Niémen »,
suite à la publication d’un communiqué officiel par le maréchal Joseph
Staline. Le régiment est alors affectueusement surnommé « Neu-Neu ».
Le régiment se dote d’un insigne comprenant les éléments symboliques
suivants : les deux léopards d’or sur fond rouge sont ceux de la province
française « Normandie », l’éclair blanc reprend celui qui est porté
sur les chasseurs Yak dont est doté le régiment au sein des forces soviétiques,
le nom « Niémen ».
Au total, le « Normandie-Niemen » comptabilise 5240 missions, 273 victoires
officielles revendiquées plus 37 probables et 47 avions endommagés.
Sur les 97 pilotes ayant participé aux campagnes russes, 42 ont trouvé
la mort où ont disparu, sept ont été blessés et quatre prisonniers.
Après avoir reçu le titre de « Héros de l’Union Soviétique » par Staline,
les pilotes et mécaniciens retournent en France le 20 juin 1945. Ils
atterrissent triomphalement le 20 juin 1945 sur les pistes du Bourget.
Le drapeau du « Neu-Neu » est alors remis, aux Invalides par le ministre
de l’Air Charles Tillon, au commandant de l’unité, le lieutenant-colonel
Louis Delfino.
La Croix de chevalier de la Légion d’Honneur et la Croix de guerre 1939-1945
sont alors accrochées sur l’emblème.
De 1949 à 1951, le « Normandie-Niémen » réalisera des missions d’appui
aérien en Indochine.
En 19(5)2, il assure des missions de maintien
de l’ordre en Algérie.
Dès 196(2), les Aviateur du « Neu-Neu »
rejoignent la base aérienne de Reims.
Ils y sont transformés sur Mirage F1-C en 1973.
Le 3 juillet 2009, le groupe de chasse est officiellement mis en sommeil.
Une partie des avions et des pilotes, ainsi que le drapeau du régiment,
rejoignent la base aérienne 112 « commandant Marin la Meslée ».
Après près de trois ans d’absence, le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niémen
» se réveille en juin 2012.
Aujourd’hui basé sur la BA 118 de Mont-de-Marsan,
l’escadron évolue sur Rafale.
Le
Yak 1
- Crédit : @ Armée de l'air
Le
Yak 3
- Crédit : @ Armée de l'air
Accueil
triomphal du Normandie-Niémen sur le terrain de Bourget - Crédit : @ Armée de l'air
Rafale
C n°141 (30-GT) - EC 2/30 - décoré pour le 75e nniversaire
du retour en France du Régiment-Niémen - Crédit : @ Armée
de l'air
Rafale
C n°141 (30-GT) - EC 2/30 - décoré pour le 75e nniversaire
du retour en France du Régiment-Niémen - Crédit : @ Armée
de l'air
Rafale
C n°141 (30-GT) - EC 2/30 - décoré pour le 75e nniversaire
du retour en France du Régiment-Niémen - Crédit : @ Armée
de l'air
L'Aspirant Georges Henry est le dernier héros du Régiment
"Normandie-Niémen" Mort pour la France, le 12 avril
1945
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
Base Aérienne de
Projection au Levant
(05/06/2020)
Escadron de Chasse 3/30 "Lorraine"
Source Facebook : 28/06/2020
Un Rafale monoplace
se ravitaille sur un KC135 de l’US Air Force pendant une mission de
l’opération Chammal. Cette photographie est intéressante pour les passionnés
d’aviation à cause de l’insigne porté sur la dérive par ce chasseur.
Il s’agit, en effet, du moustique agressif du Groupe de Bombardement
43 Levant (GB43).
Ne cherchez pas cette unité dans l’organigramme des Forces, elle n’a
pas d’existence officielle, même si le SIRPA y a déjà consacré un ou
deux articles. Généralement, le GB43 se révèle à travers les patchs
offerts aux équipages qui passent par H5 dans le cadre des OPEX, les
Rafale gardant leur identité traditionnelle. C’est donc grâce à une
inspiration pleine de spirit de la part de certains personnels que le
30-ET a porté, pendant quelques jours, cet insigne unique.
(Ndlr) L'appellation GB 43 trouve son origine
avec les Mirage 2000 D
en détachement sur la base aérienne projetée (BAP) de Jordanie et constituant
en quelque sorte le 4ème escadron fictif de la 3ème escadre de chasse
de Nancy-Ochey
(4/3) d’où cette appellation GB 43 "Levant".
Rafale
C n°102 (30-EF) - EC 3/30 "Lorraine (SPA 38 - SPA 56 - SPA
162) au couleurs du GB 43 Levant - Crédit : @ Armée de l'air
Sources : Armée de l'air
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BA 705
- Tours
(09/06/2020)
(voir aussi "Dernier vol officiel pour l'EAC sur la BA 705")
Dernier macaronnage de l’EAC de
Tours
Mise
à jour : 07/07/2020 - Direction : Armée de l'air
Implantée à Tours depuis 1961, l’École d’aviation de chasse (EAC)
prépare son départ vers la base aérienne 709 de Cognac, dans le cadre
de la nouvelle formation des équipages de chasse sur l’avion de formation
PC 21. L’EAC a effectué son dernier vol officiel en Alphajet le 5 juin
dernier, un événement qui a marqué la fin de l’histoire de l’EAC en
Touraine.
Elle était présente dans le ciel tourangeau depuis plus d’un demi-siècle.
Après 60 ans d’existence, l’École d’aviation de chasse (EAC) de Tours
s’envole vers la base aérienne (BA) 709 de Cognac.
Un départ qui marque un tournant dans l’histoire de l’Armée de l’air.
Une dernière cérémonie avant le grand départ
Cette dernière cérémonie, symbolique dans la carrière des pilotes de
chasse, fut présidée par le Directeur des Ressources humaines de l’Armée
de l’air (DRHAA), le général de corps aérien Alain Ferran. Une remise
de décorations a lancé le tempo, valorisant des parcours exceptionnels
d’Aviateurs. Les 18 derniers élèves de l’école (12 pilotes de chasse
et 6 navigateurs officiers système d’armes) ont ensuite été brevetés.
Un moment solennel et empreint de fierté pour parrains et élèves. Neuf
d’entre eux – les élèves officiers du personnel navigant (EOPN) – ont
reçu leur poignard, symbole de leur entrée dans le corps des officiers.
« Cette cérémonie traditionnelle de remise de brevets marque une
carrière de pilote ou de navigateur. Elle est chargée de symbole. Elle
fait partie de l’une de nos plus belles traditions d’aviateurs »,
souligne ainsi le général Ferran.
En fin de cérémonie, le drapeau de l’EAC s’est retiré sous le défilé
aérien de PC-21
– nouvel avion école successeur de l’Alphajet.
Il laisse place au nouveau drapeau, celui de la sixième Escadre.
« Le drapeau de la sixième escadre, que j’ai remis il y a quelques
instants à votre commandant de base, porte en lui plusieurs parts de
notre histoire. [Cette escadre] honore la base aérienne de Tours, Cinq
Mars la Pile, et la laisse garante de traditions prestigieuses »,
conclut le DRHAA.
De 1952 à 1961, le drapeau de la BA 705 a été celui de la 30ème
Escadre de chasse.
Jusqu’en 2019, la base aérienne de Tours reprend le drapeau de
l’EAC. Désormais, l’emprise accueille le pavillon de la sixième
Escadre de chasse, qui partage des missions et des traditions
avec l’EC30. L’inscription « Grande Guerre » est visible sur ce
nouveau drapeau. Conflit durant lequel le parrain de la base,
le commandant Tulasne, fut officier. |
Aux
origines de la formation
C’est au Maroc, en 1943,
que l’EAC, en charge de la formation des pilotes de chasse, voit le
jour. Née à Marrakech, cette dernière découvre le ciel de Meknès dès
1944.
Après 20 ans passés au Maghreb, la formation rentre en France, dans
le berceau de la chasse. En 1961, l’école s’implante à Tours,
où les élèves pilotes évoluent sur T-33
et Mystère IVA.
Le 4 mai 1979, l’Alphajet arrive et remplace ses deux prédécesseurs.
Depuis son implantation à Tours, l’EAC a breveté près de 4 853 pilotes
de chasse et 291 navigateurs officiers système d’armes – situés en place
arrière sur les avions de combat biplace.
Formation et traditions
Depuis le mois de janvier 1947, la formation est parrainée par Christian
Martell,
pilote de chasse démobilisé en 1940 qui tenta de rejoindre l’Angleterre
par deux fois avant d’y parvenir en 1942. Instructeur et pilote de renom,
ce dernier décède en Grande-Bretagne avec six victoires à son palmarès.
L’insigne de l’École d’aviation de chasse intègre la cigogne de Guynemer
de l'escadrille "SPA 3",
qui s'est distinguée durant la Première Guerre mondiale. L’oiseau est
monté sur l’étoile chérifienne verte, symbole du Maroc, terre natale
de la formation. Cet insigne a d’abord été celui de la base école (BE)
de Meknès. Il est, par la suite, devenu l’emblème de la BE 705 de Tours.
En 1964, il est repris par la BA 705.
Pour l’emprise aérienne de Tours comme pour l’Armée de l’air dans son
ensemble, c’est une page de l’histoire qui se tourne. C’est plein de
fierté et de souvenirs que l’EAC quitte le Tarmac de Tours.
L’EAC de Tours c’était :
60 ans de présence en Touraine
41 Alphajet
6 escadrons en 1961
; 5 en 1973 ; 3 en 1994 et une entité EAC en 2016
4 853 pilotes de chasse brevetés |
Les 18 derniers élèves de l’école (12 pilotes de chasse et 6 navigateurs
officiers système d’armes) ont été brevetés. - @ Armée de l'air
Neuf
élèves officiers du personnel navigant (EOPN) ont reçu leur poignard,
symbole de leur entrée dans le corps des officiers : @ Armée de l'air
le
drapeau de l’EAC s’est retiré. Il laisse place (pour la BA 705) au nouveau
drapeau, celui de la sixième escadre de chasse - @ Armée de l'air
(voir aussi "Dernier vol officiel pour l'EAC sur la BA 705")
Sources : Armée de l'air
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BA 709
- Cognac
(21/08/2020)
Modernisation de la formation des équipages
de l'Armée de l'air.
Source : Air-Actualités n°732 - Août-Septembre 2020
- page 34
Reprise
des traditions de l'Ecole de l'Aviation de Chasse de Cognac
[pris en compte ]
Sources : Armée de l'air
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ETO 1/8
Saintonge
- Cazaux
(03/09/2020)
Mise en sommeil du 1/8 et prises de commandement
sur la BA 120 de Cazaux
Mise
à jour : 02/09/2020 - Direction : Armée de l'air
L’escadron de transition opérationnel 1/8 Saintonge
s’est endormi le 26 août 2020. Une cérémonie présidée par le général
de brigade aérienne (GBA) Jean-Luc Moritz
a eu lieu le 25 août sur la base aérienne (BA) 120 de Cazaux
pour cette mise en sommeil et la prise de commandement d’escadrons de
la base.
C’est en 1936 que le groupe de chasse 1/8 est formé au sein de la 8e
escadre de chasse, à Marignane.
Il s’inscrit alors dans l’histoire à travers ses combats. Il luttera
notamment contre l’invasion allemande et participera aux opérations
en Indochine et en Algérie. En 1964, l’escadron s’installe sur la BA
120.
Les pilotes et navigateurs de chasse y sont formés pour l’obtention
de leur brevet au tir aérien. 2 500 stagiaires français et étrangers
sont passés au sein du « 1/8 ».
« La mise en sommeil du 1/8 “Saintonge” après 84 ans d’existence a été
un moment fort de cette cérémonie. Voir cet escadron prestigieux qui
a participé à la bataille de France, à la libération de la France, à
la guerre d’Indochine, s’illustrant tout particulièrement lors de la
bataille de Diên Biên Phu, être dissout aujourd’hui nous a donné à tous
un pincement au cœur », a souligné le GBA Jean-Luc Moritz.
Autre temps fort du jour : la passation des commandants des unités de
la 8e escadre. Le commandant Le Guern a ainsi pris le commandement de
l’escadron de chasse (EC) 2/8 Nice.
Le lieutenant-colonel Lemardeley a quant à lui pris celui de l’EC 3/8
Côte d’or
et le lieutenant-colonel Lessassier celui de l’ESTA 15/8 Pilat.
Cette cérémonie a également été l’occasion de remettre leur poignard
à cinq aspirants, stagiaires de la 8e escadre. Elle s’est clôturée dans
le ciel de Cazaux avec un défilé aérien d’Alphajet et une démonstration
de l’Équipe de voltige de l’Armée de l’air. (pris
en compte )
Mise
en sommeil du 1/8 et prises de commandement sur la BA 120 de Cazaux
- Crédit : @ Armée de l'air
Mise
en sommeil du 1/8 et prises de commandement sur la BA 120 de Cazaux
- Crédit : @ Armée de l'air
Mise en sommeil du 1/8 et prises de commandement sur la BA 120 de Cazaux
présidée par le général de brigade aérienne (GBA) Jean-Luc Moritz
- Crédit : @ Armée de l'air
Mise en sommeil du 1/8 et prises de commandement sur la BA 120 de Cazaux
- Crédit : @ Armée de l'air
Mise
en sommeil du 1/8 et dernier survol au dessus du cadre prestigieux de
la dune du Pilat et du banc d'Arguin - Crédit : @ Armée de l'air
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
Paris
(06/09/2020)
Prise
de fonction du nouvel inspecteur général des armées - air (IGAA), Bruno
Paccagnini
Mise
à jour : 05/09/2020 - Direction : Armée de l'air
Mardi 1er septembre 2020, après deux ans en tant que sous-chef d’état-major
« performance » de l’état-major des armées (EMA), le général d’armée
d'aérienne (GAA) Bruno Paccagnini succède au GAA Vincent Carré
pour assumer les fonctions d’inspecteur général des armées - air (IGAA).
Issu de la promotion 1986 "Général Michel Dorance"
de l’École de l’air, le général Bruno Paccagnini a commandé puis assumé
d'importantes responsabilités durant une carrière orientée vers l'action
et l'adaptation de nos forces armées.
Après cinq ans en tant que pilote de chasse au sein de deux escadrons
de chasse (EC) de 1988 à 1993, il prend le commandement de l’EC 02.012
"Picardie"
à Cambrai en 2000 pendant deux ans et sera projeté en Arabie saoudite
dans le cadre de l'opération Alysse. À l'été 2008, il prend le commandement
de la base aérienne 102 "Capitaine Guynemer" de Dijon-Longvic.
Son ascension se poursuit en 2014 lorsqu’il est nommé directeur de projet
en charge de la réforme du Commandement des armées et de la manœuvre
vers le site de Balard à Paris. Le général Bruno Paccagnini poursuit
sa carrière en 2016 où il prend la direction du pôle prospective et
stratégie à l’EMA durant une année avant d'être appelé à rejoindre l’état-major
de l’Armée de l’air (EMAA) pour assumer la fonction de sous-chef activité
l’année suivante.
Le GAA assume donc la fonction d'inspecteur général des armées (air)
depuis le 1er septembre 2020.
Le nouvel IGAA aura à sa charge l’inspection, la veille et l’étude de
la situation générale de l’Armée de l’air tout en veillant à une collaboration
directe avec les cinq inspecteurs généraux respectifs de l’armée de
Terre, de la Marine nationale, de la Gendarmerie, de la Direction générale
de l’armement et du Service de santé des armées.
Sources : Armée de l'air
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EEA 1/54
- Evreux
(02/10/2020)
Nouvel atout du renseignement : VADOR
(Source : page facebook "Air actualités" (08/09/2020)
Pour en savoir plus : se reporter au magazine "Air-Actualités
n°732 Août-Septembre 2020, page 54
Un nouvel aéronef vient intégrer les rangs des avions de l’armée
de l’Air (06 août 2020) : le VADOR
(Vecteur Aéroporté de Désignation, d’Observation et de Reconnaissance).
Il s’agit du premier avion léger de surveillance et de renseignement
(ALSR) patrimonial. Mis en œuvre par l'escadron électronique aéroporté
1/54 « Dunkerque »,
le VADOR représente un outil complémentaire aux moyens de renseignement
déjà existants au sein de forces.
Le
Beech 350 ISR loué par l'Armée de l'air et de l'espace, précurseur
du VADOR - EEA 1/54 Dunkerque - Crédit : @ Armée de l'air
Le Beech 350 ISR loué par l'Armée de l'air et de l'espace, précurseur
du VADOR - EEA 1/54 Dunkerque - Crédit : @ Armée de l'air
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
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