Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole
Militaire de l'air (EMA)
(source : annuaire
de l'association des anciens élèves de l'Ecole Militaire de l'air)
Promotion
1945-1946 (?): Commandant Raoul Ménard
Promotion
1947 : Capitaine
Alphonse Béraud
|
(©
AEMA)
Alphonse
Béraud est né le 16 octobre 1912 à Lyon (Rhône).
Engagé dans l’aviation le 2 décembre 1930, il est breveté
pilote en 1935 et il est admis à l’Ecole militaire de l’air en 1938.
Affecté au Groupe aérien d’observation 2/506,
il effectue des reconnaissances de l’ennemi pendant la Bataille de France
qui lui valent deux citations. En 1943, commandant d’avion sur Halifax
au Squadron 346,
il reprend le combat. Le 4 novembre 1944, il est porté disparu au cours
de sa 26e mission de bombardement sur l’Allemagne. Le capitaine Béraud
était chevalier de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de guerre
39/45 avec sept citations. |
Promotion
1948 : Capitaine
Joseph Jallier
|
(©
AEMA)
Joseph Jallier est né le 16 mars 1912 à Montel-de-Gelat
(Puy-de_Dôme). Après sa formation aux Arts et Métiers (Cluny – promotion
1929), il s'engage dans l’aviation le 17 juillet 1931. Il est breveté
pilote en 1934 et admis à l’École militaire de l’air en 1937. Il débute
la guerre au Groupe de chasse II/1
avant d’être muté en Afrique du Nord en décembre 1939.
Il reprend le combat en novembre 1942 comme commandant d’escadrille au
Groupe de chasse II/3 ,
en effectuant des missions de « coastal command » sur P-39 Airacobra
puis en participant, sur P-47 Thunderbolt ,
aux opérations menées, à partir de la Corse, contre les forces ennemies
en Italie et en Provence .
Le 31 juillet 1944, il est abattu par la Flak lors de l’attaque du terrain
d’Orange. Le capitaine Jallier était titulaire de la Croix de guerre 39/45
avec palme.
|
Promotion
1949 : Capitaine
Adrien Astier
|
(©
AEMA)
Adrien
Astier est né le 17 février 1908 à Taverny (Val-d’Oise).
Engagé dans l’aviation en 1926, il est breveté pilote
en 1930 et il est admis à l’Ecole militaire de l’air en 1931. Affecté
à la 8ème Escadre de chasse en juin 1936, il participe à la Bataille de France
et, le 11 mai 1940, il est tué en combat aérien. Le Capitaine Astier était
titulaire de la Croix de guerre 39/45 avec palme.
|
Promotion
1950 : Capitaine
Hubert Petit de Mirbeck
|
(©
AEMA)
Hubert Petit de Mirbeck est né le 7 février 1907 à Vouziers
(Ardennes). Breveté pilote en 1926, il est admis à l’Ecole militaire de
l’air en 1930. Commandant de l’Escadrille de chasse de nuit 2/13, équipée de Potez 63, il participe à la Bataille de
France. Le 17 mai 1940, il est abattu lors d’un engagement contre des
engins motorisés ennemis. Le capitaine Petit de Mirbeck était titulaire
de la Croix de guerre 39/45 avec palme.
|
Promotion
1951 : Commandant
René Mouchotte
Promotion
1952 : Commandant
Jean Mahé
|
(©
AEMA)
Jean
Mahé est né le 2 juin 1917 à Nantes (Loire-Atlantique). Issu de l’Ecole
spéciale militaire de Saint-Cyr — promotion 1937 — il est breveté pilote
en février 1940. Il rejoint les Forces aériennes françaises libres le
1er juillet 1940. Affecté au Groupe de bombardement «Bretagne»
en formation au Tchad, il prend part à toutes les campagnes du Groupe
: Fezzan, Tunisie, Sicile, Sardaigne, Italie, France, Allemagne. Totalisant
390 heures de vol en missions de guerre, il meurt en service commandé
le 2 décembre 1946 à Belfort. Le commandant Mahé était chevalier de la
Légion d’honneur, compagnon de la Libération, titulaire de la Croix de
guerre 39/45 avec six citations et décoré de la Silver star américaine.
Son nom, associé à ceux de ses deux frères Claude et
Yves morts en service aérien commandé respectivement en 1952 et 1962,
a été donné à la Base aérienne 921 de Taverny.
|
Promotion
1953 : Général
Pelletier d'Oisy
|
(©
AEMA)
Georges
Pelletier d’Oisy(*) est né le 9 mars 1892 à Auch (Gers). Il s’engage
au 3ème Régiment de Dragons à Nantes le 23 mai 1910 et, volontaire pour
l’aviation, il est breveté pilote en juin 1913.
Pilote de chasse pendant la guerre 14/18 qu’il termine
avec le grade de lieutenant, il est classé « As » avec cinq victoires
aériennes homologuées. Pionnier de l’aviation, il s’illustre en effectuant
des raids aériens, dont un Paris-Tokyo via l’Indochine en 1924, et en
ouvrant de nombreuses liaisons en AOF, AEF et au Sahara. Commandant
de l’air en AOF en 1938, il est affecté ensuite au Groupement de transport
n° 15 qui assure le ravitaillement des troupes du Levant
de 1941 jusqu’à son départ en congé du personnel navigant en 1943. Il
meurt à Marrakech le 10 mai 1953. Le général Pelletier d’Oisy était
commandeur de la Légion d’honneur, Médaillé militaire, titulaire
de la Croix de guerre 14/18 avec palmes et de nombreuses décorations
étrangères.
Son nom a été donné à la place d’armes des Ecoles d’officiers
de Salon-de-Provence.
Voir contribution
et photos
(*) Son nom exact est Pelletier-Doisy
|
Promotion
1954 : Capitaine
Jean Maridor
|
(©
AEMA)
Jean Maridor est né le 24 novembre 1920 au Havre (Seine-
Maritime). Titulaire du brevet de pilote, il s’engage le 1er septembre
1939 et obtient le brevet de pilote militaire en février 1940. Fin juin
1940, il rejoint les Forces aériennes françaises libres et il est versé
aussitôt dans la Royal Air Force, d’abord au Squadron 615 sur Hurricane,
jusqu’en février 1942, puis au Squadron 91 sur Spitfire, dont il prendra
le commandement. Lors de ses missions, il remporte neuf victoires aériennes,
coule vingt-deux bateaux, détruit plus de cent véhicules et, au cours
de l’été 1944, détruit en quelques jours dix V1 lancés contre Londres.
Le 3 août 1944, il trouve la mort en détruisant un V1. Le capitaine Maridor
était commandeur de la Légion d’honneur, compagnon de la Libération, titulaire
de la Croix de guerre 39-45 avec palmes, de la Distinguished flying cross
et de la Croix de guerre tchécoslovaque.
|
Promotion
1955 : Colonel
Albert Chambonnet
|
(©
AEMA)
Albert Chambonnet est né le 4 octobre 1903 à Bessèges
(Gard). Engagé dans l’aviation le 12 avril 1922, il est admis à l’Ecole
militaire de l’air en 1932 dans le corps des officiers mécaniciens. Dés
juin 1940, il se met au service de la Résistance et organise les premiers
parachutages. Chef régional F.F.I en 1943, ayant 60 000 hommes sous ses
ordres, il est promu colonel en 1944. Arrêté par la Gestapo, il est fusillé
le 27 juillet 1944 à Lyon. Le colonel Chambonnet était chevalier de la
Légion d’honneur, compagnon de la Libération et titulaire de la Croix
de guerre 39/45 avec palme.
Son nom a été donné à la Base aérienne 278 d’Ambérieu .
|
Promotion
1956 : Capitaine
Charles Nungesser
|
(©
AEMA)
Charles Nungesser est né le 15 mars 1892 à Paris. Pilote
d’avion dès 1910, il s’engage le 20 août 1914 au 2e Régiment de Hussard.
Volontaire pour l’aviation, il est breveté pilote militaire en mars 1915.
Pilote de chasse, il termine la guerre 14/18 avec le grade de lieutenant
et il est l’un des grands « As » avec 45 victoires aériennes homologuées. Après un temps consacré aux meetings aériens, il conçoit
le grand projet de la traversée de l’Atlantique dans le sens France- Amérique.
Le 8 mai 1927, avec comme navigateur le capitaine Coli ancien commandant
de la SPA 92, il s’envole du Bourget aux commandes de « l’Oiseau
blanc » et disparaît après avoir quitté le continent à Etretat. Le capitaine
Nungesser était officier de la Légion d’honneur, Médaillé militaire, titulaire
de la Croix de guerre 14/18 avec cinq citations et de nombreuses autres
décorations françaises et étrangères.
Autre photo
|
Promotion
1957 : Lieutenant-colonel
Georges Canépa
|
(©
AEMA)
Georges Canépa est né le 8 juillet 1913 à Beausoleil
(Alpes- Maritimes). Engagé dans l’aviation le 19 août 1931, il est breveté
mécanicien avion en 1933. Sergent-chef, affecté à Alger, il rejoint Gibraltar
le 7 juillet 1940 pour s’engager dans les Forces aériennes françaises
libres. Dès octobre, il participe aux opérations de ralliement du Cameroun
et du Gabon puis, en janvier 1941, à l’attaque de Koufra par la colonne
Leclerc. Breveté mitrailleur en avion en février 1942, il est nommé sous-lieutenant
observateur en décembre. Affecté au Groupe de bombardement « Bretagne
» en cours de création il prend part à toutes les campagnes
du Groupe : Fezzan, Tunisie, Sicile, Sardaigne, Italie, France, Allemagne.
Breveté pilote en 1946, il fait carrière dans l’aviation de transport.
Commandant de l’Escadre d’hélicoptères n° 3 de Boufarik, il meurt au combat le 3 septembre 1957 près de Médéa.
Le lieutenant-colonel Canépa était commandeur de la Légion d’honneur,
compagnon de la Libération, titulaire de la Croix de guerre 39/45 avec
huit citations, de la Croix de la valeur militaire avec palmes, de la
Distinguished flying cross, de l’US Air Medal et de nombreuses autres
décorations françaises et étrangères |
Promotion
1958 : Colonel
Léon Faye
|
(©
AEMA)
Léon Faye est né le 10 juin 1899 à Vergt (Dordogne).
Enfant de troupe, le 10 juin 1916 il s’engage pour la durée de la guerre
et combat comme artilleur. Il est nommé sous-lieutenant au feu. A partir
de 1924, il participe aux opérations du Maroc et, après avoir été détaché
dans l’aviation militaire comme observateur, il est breveté pilote en
juillet 1929. En avril 1940, il est commandant du Groupe de reconnaissance
1/52. Dès l’armistice, il rejoint la Résistance et devient
le chef du réseau « Alliance ». Arrêté sur trahison le 16 septembre 1943,
il est torturé, condamné à mort en juin 1944 et transféré à la prison
de Schwabishall puis à celle de Sonnenburg. Le 30 janvier 1945, il est
massacré par les SS avec tous les autres prisonniers. Le colonel Faye
était commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre
14/18, de la Croix de guerre TOE avec neuf citations, de la Croix de guerre
39/45, de la Distinguished flying cross et de nombreuses autres décorations
françaises et étrangères.
|
Promotion
1959 : Colonel
Félix Brunet
Promotion
1960 :
Lieutenant
Pierre Houzé
Promotion
1961 :
Capitaine
Georges Madon
|
(©
AEMA)
Georges Madon est né le 28 juillet 1892 à Bizerte (Tunisie).
Breveté pilote en 1911, il s’engage au 1er régiment de Génie à Versailles
en 1912 et obtient son brevet de pilote militaire en juillet 1913. En
1914, dès le début des hostilités, il effectue de nombreuses missions
de reconnaissance et de réglage d’artillerie. En avril 1915, après avoir
atterri en Suisse, il est fait prisonnier et réussit à s’évader en décembre.
Il reprend le combat à l’Escadrille de chasse n° 38 sur SPAD. Il termine la guerre avec le grade de lieutenant
et il est l’un des grands « As » avec 41 victoires aériennes homologuées.
Il se tue en Tunisie, le 11 novembre 1924, au cours d’une exhibition aérienne,
lors de la célébration de l’armistice et de l’inauguration d’un monument
dédié à Roland Garros. Le capitaine Madon était chevalier de la Légion
d’honneur, Médaillé militaire, titulaire de la Croix de guerre 14/18 avec
vingt citations et de nombreuses décorations étrangères. Son nom a été
donné à la Base aérienne 702 d’Avord.
|
Promotion
1962 :
Capitaine
Louis Aubel
|
(©
AEMA)
Louis Aubel est né le 15 septembre 1918 à Aisey (Haute-Saône).
Engagé dans l’Armée de l’air le 14 octobre 1936, il est breveté mécanicien
en juillet 1937 et il est admis à l’Ecole militaire de l’air en 1942 dans
le corps des officiers mécaniciens. Il sert d’abord dans les Forces françaises
de l’intérieur et en décembre 1945 il est breveté pilote aux Etats-Unis.
En 1949, il fait un tour d’opérations en Indochine avec le Groupe de transport
2/62 et revient en 1953 sur ce théâtre d’opérations avec
le Groupe de bombardement 1/19 Gascogne équipé de B 26. Il disparaît au cours d’une mission
sur Dien Bien Phu le 14 mars 1954. Le capitaine Aubel était chevalier
de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de guerre TOE avec trois
citations.
|
Promotion
1963 :
Commandant
Michel Tardy
|
(©
AEMA)
Michel Tardy est né le 13 août 1914 à Faverges (Isère).
Appelé au service militaire le 19 octobre 1936, officier de réserve en
situation d’activité, il est admis à l’Ecole militaire de l’air en 1939
et breveté pilote. De 1952 à 1954, affecté en Indochine, il se distingue
au commandement du 23e Groupe aérien d’observation d’artillerie. Il participe ensuite à la guerre d’Algérie où, commandant
en second de l’Escadre d’hélicoptères n° 3, il effectue de nombreuses missions d’assaut, d’appui
feu et d’évacuation sanitaire. Il est abattu le 25 février 1960 lors d’une
opération dans la région de Batna. Le commandant Tardy était officier
de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre TOE avec six citations
et de la Croix de la valeur militaire avec deux citations.
|
Promotion
1964 :
Capitaine
Maurice Amarger
|
(©
AEMA)
Maurice Amarger est né le 24 janvier 1911 à Isserville-les-Issers
(Algérie). Engagé dans l’aviation en 1931, il est breveté pilote en juillet
1934 et il est admis à l’Ecole militaire de l’air en 1938. Il participe
à la Bataille de France avec le Groupe de reconnaissance 2/22. En 1943, affecté dans un Groupe de bombardement en
Algérie, il est volontaire pour rejoindre le Groupe de chasse « Normandie-
Niémen » combattant sur le front russe. Il obtient huit victoires
aériennes (plus une probable). Il meurt pour la France à Meknès le 19
mars 1946. Le capitaine Amarger était chevalier de la Légion d’honneur
et titulaire de la Croix de guerre 39/45 avec neuf citations.
|
Promotion
1965 :
Capitaine
Roland Garros
|
(©
AEMA)
Roland Garros est né le 6 octobre 1888 à Saint-Denis
(La Réunion). Pionnier de l’aviation, il réussit la première traversée
de la Méditerranée sur un monoplace Morane-Saulnier en 1913. Engagé volontaire
le 4 août 1914, affecté à la SPA 26, il dote en 1915 son Morane d’un dispositif de tir
à travers l’hélice et obtient trois victoires aériennes. Fait prisonnier
le 18 avril 1915, il s’évade le 17 février 1918 et reprend le combat,
obtenant une quatrième victoire aérienne. Il est abattu le 5 octobre 1918
dans la région de Vouziers (Ardennes). Le capitaine Roland Garros était
officier de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de guerre 14/18
avec quatre citations. Son nom a été donné à la Base aérienne 181 de Saint-Denis
de la Réunion.
Roland Garros était aussi le parrain de la BA 156 de Bizerte Sidi-Ahmed
|
Promotion
1966 :
Capitaine
Maurice Noguès
|
(©
AEMA)
Maurice Nogués est né le 31 octobre 1889 à Rennes (Ille-et-
Vilaine). Il est breveté pilote en 1909. Engagé volontaire le 22 août
1914, il participe à la guerre 14/18 comme pilote de bombardement. A partir
de 1922, pionnier de l’aviation commerciale française, il ouvre les premières
liaisons aériennes vers les principales villes européennes et vers le
Moyen-Orient. En 1931, il effectue le premier voyage régulier Paris-Saïgon.
Directeur général adjoint d’Air France, il trouve la mort le 15 janvier
1934 dans l’accident de l’avion Emeraude qui s’écrase à Corbigny (Nièvre),
au retour d’un voyage Paris-Saïgon-Paris. Le capitaine Nogués était officier
de la Légion d’honneur, Médaillé militaire, titulaire de la Croix de guerre
14/18 avec citations et cité à l’ordre de la Nation.
|
Promotion
1967 :
Capitaine
Daniel Fustier
|
(©
AEMA)
Daniel Fustier est né le 27 avril 1927 à Colmar (Haut-Rhin).
Engagé dans l’Armée de l’air en 1944, il est admis à l’Ecole militaire
de l’air en 1949 et il est breveté pilote en 1952. Il effectue en 1953
un tour d’opérations en Indochine avec le Groupe de bombardement 1/19
« Gascogne » sur B 26. Breveté chef de patrouille de reconnaissance,
il rejoint les unités d’hélicoptères en Algérie — Escadron d’hélicoptères
2/38 et 3/22 — où, de 1956 à 1961, il effectue de nombreuses missions
d’assaut, d’appui feu et d’évacuation sanitaire. Au retour d’une mission
d’appui feu, son hélicoptère H 34 se brise alors qu’il se prépare à atterrir. Grièvement
brulé, il meurt quelques jours plus tard le 25 septembre 1961. Le capitaine
Fustier était officier de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de
guerre TOE avec deux citations et de la Croix de la valeur militaire avec
cinq citations.
|
Promotion
1968 :
Lieutenant-colonel
André Naudy
|
(©
AEMA)
André Naudy est né le 19 juillet 1904 à Meyrueis (Lozère).
Engagé dans l’aviation en 1924, il est admis à l’Ecole militaire de l’air
en 1928 et il est breveté pilote en 1929. Il participe à la Bataille de
France au commandement d’une escadrille à la 3e Escadre puis à la 7e Escadre
et obtient cinq victoires aériennes. Résistant de la première heure, recherché par la Gestapo,
il prend le maquis dans le Tarn. Commandant de la zone « C », il participe
aux combats de la libération d’Albi en août 1944. Affecté au cabinet du
ministre de l’Air, il trouve la mort en service commandé le 18 avril 1946,
sur P 47. Le lieutenant-colonel Naudy était officier de la Légion d’honneur
et titulaire de la Croix de guerre 39/45 avec palmes.
|
Promotion
1969 :
Commandant
Henri Lagache
|
(©
AEMA)
Henri Lagache est né le 20 novembre 1918 à Blaye (Gironde).
Engagé dans l’Armée de l’air en novembre 1938, il est breveté pilote en
mai 1939 et il est admis à l’Ecole militaire de l’air en 1944. Affecté
à l’Escadron de chasse 1/7, il participe à la fin des opérations contre l’Allemagne.
Passé dans le transport, il fait campagne en Indochine avec les groupes
« Béarn » et « Franche-Comté ». En 1956 chef du Poste de commandement Air de Tizi-Ouzou,
il est grièvement blessé en dirigeant une opération combinée à bord d’un
hélicoptère PC volant et meurt quelques jours plus tard, le 3 septembre
1956. Le commandant Lagache était officier de la Légion d’honneur, titulaire
de la Croix de guerre 39/45 avec une citation, de la Croix de guerre TOE
avec trois citations et de la Croix de la valeur militaire avec palme.
|
Promotion
1970 :
Commandant
Christian Martell
|
(©
AEMA)
Lucien Montet — dit Christian Martell — est né le 14
mars 1914 à Saint-Etienne (Loire). Engagé dans l’Armée de l’air en août
1936, il est breveté pilote en 1937. Moniteur de voltige aérienne, il
est affecté en avril 1940 au Groupe de chasse 2/5 à Casablanca. En essayant de rejoindre Gibraltar, il est arrêté
en Espagne, remis aux autorités françaises et emprisonné. Libéré en 1941,
il entre dans la Résistance et change de nom pour protéger sa famille.
En avril 1942, il réussit à gagner l’Angleterre où il s’engage dans les
Forces aériennes françaises libres. Fin 1942, il est parachuté en France
où il organise plusieurs réseaux de renseignement. De retour en Angleterre,
en janvier 1943, affecté au Squadron 341 « Alsace », il obtient six victoires aériennes homologuées (plus
six probables et trois avions endommagés). Le 30 août 1945, au cours d’un
exercice aérien à Ouston (Angleterre), son avion s’écrase en flammes.
Le commandant Martell était officier de la Légion d’honneur, titulaire
de la Croix de guerre 39/45 avec douze palmes, de la Distinguished flying
cross et de l’US Air Medal.
Le commandant Christian Martell a donné son nom à l'Ecole
de Chasse à Meknès puis à Tours
Il a donné également son nom au 3ème EIV "Lucien
Montet dit Christian Martell" à Cognac ("Roumi")
Voir contribution
|
Promotion
1971 :
Lieutenant
Pierre Le Gloan
|
(©
AEMA)
Pierre Le Gloan est né le 6 janvier 1913 à Kergrist-Moëlou
(Côtesd’Armor). Titulaire du brevet de pilote, il s’engage dans l’aviation
le 8 décembre 1931 et il est breveté pilote militaire en août 1932. Avec
la 6ème Escadre de chasse, il participe à la Bataille de France en obtenant
onze victoires aériennes homologuées (plus deux probables), puis à la campagne de Syrie où il remporte sept victoires
homologuées (plus une probable). En mai 1943 avec son groupe de chasse stationné près
de Mostaganem (Algérie), il effectue des missions de « Coastal command
». Le 11 septembre 1943, il trouve la mort en décollant aux commandes
de son P 39 Airacobra. Le lieutenant Le Gloan était titulaire de la Légion
d’honneur, Médaillé militaire et titulaire de la Croix de guerre 39/45
avec onze citations.
Est de la promotion EMA 1971 :
Robert Grigaut
|
Promotion
1972 :
Commandant
Jean Tulasne
Promotion
1973 :
Commandant
Max Guedj
|
(©
AEMA)
Max Guedj est né le 8 juin 1913 à Sousse (Tunisie).
Titulaire du brevet de pilote, il est mobilisé en 1939 au 21e Régiment
de zouaves à Meknès. Le 6 septembre 1940, il rejoint Londres et s’engage
dans les Forces aériennes françaises libres. Il est breveté pilote militaire
en juillet 1941 et il est affecté au 248e Squadron de la Royal Air Force
qui effectue des missions de « Coastal command ». Fin 1944, il commande
une escadrille britannique équipée de Mosquitos. Le 15 janvier 1945, il
est abattu lors de l’attaque d’un pétrolier à Leirvik (Norvège). Le commandant
Guedj était commandeur de la Légion d’honneur, compagnon de la Libération,
titulaire de la Croix de guerre 39/45 avec six citations, de la Distinguished
service order et de la Distinguished flying cross.
Le commandant Max Guedj était aussi le parrain de la BA 151 de
Rabat-Salé
|
Promotion
1974 :
Commandant
Henri Arnaud
|
(©
AEMA)
Henri Arnaud est né le 24 août 1907 à Paris. Ingénieur
de l’Ecole centrale, il est appelé au service militaire dans l’aviation
et il est breveté pilote en septembre 1930. En 1939, après avoir été membre
de la « Patrouille d’Etampes », il commande l’Escadrille d’instruction au pilotage
de Salon-de-Provence. Replié en Afrique du Nord, il reprend le combat
en 1943 au commandement de la 4ème Escadre de chasse sur P 47 Thunderbolt et participe aux campagnes de
Tunisie, de Corse, d’Italie et de France. Après avoir effectué 200 missions
de guerre, il est abattu par la Flak à Altkirch (Haut-Rhin) le 12 septembre
1944. Le commandant Arnaud était chevalier de la Légion d’honneur et titulaire
de la Croix de guerre 39/45 avec palmes. Il est inhumé au Mont Valérien.
Le commandant Henri Arnaud a donné également son nom au
3ème EIV de l'Ecole de Chasse à Meknès puis à
Tours
|
Promotion
1975 :
Lieutenant
François Le Meur
|
(©
AEMA)
François Le Meur est né le 3 avril 1932 à Audierne (Finistère).
Engagé dans l’Armée de l’air le 22 novembre 1951, il est admis à l’Ecole
militaire de l’air en 1954 et il est breveté pilote en 1957. Affecté à
la 10e Escadre de chasse, il rejoint en 1958 l’escadrille parrainée 6/72 à Kenchela
(Algérie). Après avoir effectué 273 missions de guerre n° 2 il
trouve la mort le 24 février 1959 en assurant la protection d’un pilote
de son escadrille parachuté en zone rebelle. Le lieutenant Le Meur était
chevalier de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de la valeur
militaire avec trois citations.
|
Promotion
1976 :
Capitaine
Albert Littolf
|
(©
AEMA)
Albert Littolff est né le 31 octobre 1911 à Cornimont
(Vosges). Engagé dans l’aviation en 1931, il est breveté pilote en juillet
1932. Après avoir été membre de la « Patrouille de Dijon », il participe à la Bataille de France avec la 7e Escadre
sur MS 406 et obtient six victoires aériennes homologuées (plus une probable). Le 25 juin 1940, il rejoint les Forces aériennes françaises
libres en Angleterre avec un Dewoitine 520. Affecté au 1er groupe de chasse « Alsace », il participe aux campagnes de Grèce en 1941 et de
Lybie en 1942, en remportant cinq victoires aériennes homologuées (plus
un avion endommagé). Volontaire pour le Groupe de chasse « Normandie-Niémen
», il combat sur le front russe et abat quatre avions
ennemis. Il disparaît au combat dans la région d’Orel, le 16 juillet 1943.
Le capitaine Littolff était chevalier de la Légion d’honneur, compagnon
de la Libération, Médaillé militaire, titulaire de la Croix de guerre
39/45 avec quinze citations, de l’ordre soviétique de la Guerre pour le
salut de la patrie et d’autres décorations étrangères.
Son nom a été donné à la Base aérienne 902 de Contrexéville.
|
Promotion
1977 :
Colonel
Michel Boudier
|
(©
AEMA)
Michel Boudier est né le 8 juin 1920 à Paris. Engagé
dans l’Armée de l’air en 1938, il est breveté pilote en janvier 1940.
En juin 1940, il rejoint les Forces aériennes françaises libres en Angleterre.
En novembre 1941, il est affecté au Squadron 340 « Ile de France » puis, en janvier 1943, il est commandant d’escadrille
au Squadron 341 « Alsace » ; il obtient huit victoires aériennes homologuées (plus
sept probables). Le 6 juillet 1944, il est abattu en Normandie, fait prisonnier
par la Gestapo et condamné à mort. Envoyé dans les camps allemands de
Nuremberg et Munich, il est libéré le 29 avril 1945. Après deux séjours
en Indochine où il effectue 421 missions de guerre, il occupe de hauts
postes en état-major. Il décède le 23 juin 1963. Le colonel Boudier était
grand officier de la Légion d’honneur, compagnon de la Libération, titulaire
de la Croix de guerre 39/45 avec douze citations, de la Croix de guerre
TOE avec six citations, de la Distinguished flying cross et d’autres médailles
françaises et étrangères.
|
Promotion
1978 :
Colonel
Frédéric Geille
|
(©
AEMA)
Frédéric Geille est né le 19 novembre 1896 à Brest (Finistère).
Engagé dans l’Infanterie en 1914, il combat en Argonne, à Verdun, en Champagne
et sur la Somme. Au début de 1918, il est affecté à l’Escadrille Bréguet
7 comme observateur. En 1919, il participe aux opérations
en Pologne et en 1920 il est breveté pilote. En 1935, après un stage en
URSS, il obtient le certificat français de moniteur parachutiste n° 1.
Il crée le Centre d’instruction de parachutisme de l’Armée de l’air et
met sur pied deux groupes d’Infanterie de l’air . En 1938, il commande le Groupe de chasse 3/2 sur MS 406 avec lequel il participe à la Bataille de
France puis, au commandement du Groupe de chasse 3/6 sur Dewoitine 520, aux opérations de Syrie. En 1943,
il commande le 1er Régiment de chasseurs parachutistes et prend une part
déterminante à la libération de la France. Il quitte le service actif
le 28 mai 1945. Il décède le 21 juillet 1976. Le colonel Geille était
commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre 14/18,
de la Croix de guerre 39/45, de la Croix de guerre TOE et d’autres décorations
étrangères.
Son nom a été donné au Détachement Aérien
160 de Dakar-Ouakam.
|
Promotion
1979 :
Lieutenant
Maurice Ségala
|
(©
AEMA)
Maurice Ségala est né le 5 mars 1928 à Gonesse (Val-d’Oise).
Engagé dans l’Armée de l’air le 27 septembre 1949, il est breveté pilote
en mai 1951. Après un séjour en Indochine avec le Groupe de chasse 1/21
Artois, il est admis à l’Ecole militaire de l’air en 1954.
Affecté à la 4e Escadre de chasse, il rejoint en 1957 l’Escadrille parrainée 21/72 à
Djelfa (Algérie). A son retour, affecté à la 10e Escadre, il trouve la mort en service commandé sur SM B2 le
6 avril 1960. Le lieutenant Ségala était chevalier de la Légion d’honneur,
Médaillé militaire, titulaire de la Croix de guerre TOE avec quatre citations
et de la Croix de la valeur militaire avec deux citations.
|
Promotion
1980 :
Commandant
Georges Goumin
|
(©
AEMA)
Georges Goumin est né le 19 février 1905 à Orange (Vaucluse).
Engagé dans l’aviation le 19 février 1923, il est admis à l’Ecole militaire
de l’air en 1928 et il est breveté pilote en 1929. Après huit années de
campagnes au Levant, il commande le Groupement d’instruction de Saint-Jean-d’Angély. Il rejoint les Forces aériennes françaises libres
en Angleterre en juin 1940. Après avoir participé aux opérations de Dakar,
du Gabon et du Tchad, il met sur pied, début 1941, une escadrille de Glenn-Martin
qu’il conduit au combat en Palestine et en Syrie. Il est tué en combat aérien le 15 juin 1941, lors
des opérations de ravitaillement et d’évacuation des troupes alliées quittant
la Crète. Le commandant Goumin était chevalier de la Légion d’honneur,
compagnon de la Libération, titulaire de la Croix de guerre 39/45 avec
palmes et d’autres décorations françaises et étrangères.
|
Promotion
1981 :
Général
Pierre Fleurquin
|
(©
AEMA)
Pierre Fleurquin est né le 21 février 1905 à Lille (Nord).
Licencié en droit, officier de réserve, pilote militaire en 1926, il entre
à l’Ecole militaire de l’air en 1931. Chef de la Patrouille d’Etampes puis commandant de l’Ecole des moniteurs de pilotage
de Salon-de- Provence, il participe à la Bataille de France à la tête du
Groupe de chasse 1/3 et obtient trois victoires aériennes. En 1942, commandant
du Groupe de chasse 1/2, il amène son unité de Châteauroux à Meknés. En 1943
son Groupe est transféré en Angleterre. Au début de 1944, il commande
le 329e Squadron sur Spitfire et prend une part active aux opérations
de débarquement. Après un séjour en Indochine, il occupe de nombreux postes
de responsabilité et, comme commandant de l’air en AOF, termine sa carrière
le 21 février 1958. Il décède le 30 août 1971. Le général Fleurquin était
grand officier de la Légion d’honneur, titulaire de la Croix de guerre
39/45 avec quatre citations et de nombreuses autres décorations françaises
et étrangères.
|
Promotion
1982 :
Capitaine
Pierre Lacordaire
|
(©
AEMA)
Pierre Lacordaire est né le 30 septembre 1908. Breveté
pilote en 1928, il s’engage dans l’aviation et il est admis à l’Ecole
militaire de l’air en 1937. Il participe à la Bataille de France avec
la 33e Escadre de grande reconnaissance qui se replie en Afrique du Nord
à la fin des hostilités. En 1943, il reprend le combat avec le Groupe de bombardement
1/19 « Gascogne » sur B 26 Marauder et participe aux campagnes de Sardaigne,
d’Italie, de France et d’Allemagne. Le 16 décembre 1944, il est abattu
par la Flak en attaquant le pont de Neuf-Brisach. Le capitaine Lacordaire
était titulaire de la Croix de guerre 39/45 avec quatre citations.
|
Promotion
1983 :
Capitaine
Georges Gérard
|
(©
AEMA)
Georges Gérard est né le 14 juin 1916 à Saint-Dizier
(Haute-Marne). Engagé dans l’Armée de l’air le 24 août 1935, il est breveté
pilote en décembre 1935 et il est admis à l’Ecole militaire de l’air en
1939. il participe à la Bataille de France dans la zone d’opérations des
Alpes avec le Groupe de chasse 2/4 sur Curtis H 75 et il obtient une victoire aérienne
homologuée. Il reprend le combat en 1943 avec le Groupe de chasse 1/3 sur Spitfire et participe aux campagnes d’Italie, de
France et d’Allemagne en remportant une victoire aérienne homologuée.
En 1947, il part pour l’Indochine comme commandant en second du Groupe
de chasse 1/4 "Dauphiné". Il trouve la mort le 22 mars 1948 à Son Ca Li (Sud
Annam) au cours d’une mission de guerre. Le capitaine Gérard était titulaire
de la Croix de guerre 39/45 avec quatre citations et de la Croix de guerre
TOE avec une citation.
Insigne de la promotion (zoom)
|
Promotion
1984 :
Sous-lieutenant
Lucien Potier
|
(©
AEMA)
Lucien Potier est né le 9 février 1907 à Sévry (Cher).
Appelé au service militaire dans l’aviation le 10 mai 1927, il est breveté
pilote en février 1928. Affecté au 37e Régiment d’aviation, il fait campagne au Maroc puis il est admis à l’Ecole
militaire de l’air en 1937. Il participe à la Bataille de France avec
le Groupe de chasse 1/3 sur Morane 406 puis sur Dewoitine 520 et obtient une
victoire aérienne homologuée. Le 14 mai 1940, il remporte une deuxième
victoire mais il est grièvement blessé et meurt à l’issue de l’engagement.
Le sous-lieutenant Potier était chevalier de la Légion d’honneur, titulaire
de la Croix de guerre 39/45 avec palmes et de la Croix de guerre TOE avec
deux citations.
|