Actualités Armée de l'air 35 (2020-2021)



BA 702 - Avord (02/06/2021)

BA 702 AVORD : Les traditions se perpétuent au sein des Forces aériennes stratégiques (FAS)

Mise à jour : 01/06/2021 - Auteur : armée de l'Air et de l'Espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Le jeudi 27 mai 2021, le général de corps aérien Bruno Maigret, commandant les Forces aériennes stratégiques (GCFAS), a présidé une cérémonie des couleurs en présence du colonel Olivier Kaladjian, commandant la base aérienne (BA) 702 « Capitaine Georges Madon ».

Une cérémonie particulière aux couleurs du Groupement d’escadrons spécialisés 06.532

Au cours de cette cérémonie, placée sous le sceau du groupement d’escadrons spécialisés (GES) 06.532, des symboles porteurs de sens et perpétuant les traditions des FAS lui ont été remis.
Ainsi, le lieutenant-colonel Benoît, commandant du GES, s’est vu confier le drapeau de la 15e escadre de bombardement. Puis le capitaine Killian, commandant de l’escadron d’armement spécialisé (EAS) 94.532 « Auron », a reçu le fanion de l’unité, nouvellement homologué.
Enfin, marquant la fin de cette cérémonie, l’insigne du 1er groupement de missions stratégiques (GMS) a été transmis au lieutenant-colonel Benoît..

Un groupement qui entre dans l’histoire des FAS

Créé le 1er juillet 2018, le groupement d’escadrons spécialisés 06.532, aujourd’hui 1er GMS, regroupe, au même titre qu’une escadre, toutes les unités des Forces aériennes stratégiques stationnées sur la BA 702 : l’ESTAS 91.532 (escadron de soutien technique et d’armement spécialisé) (?) , l’escadron SYDEREC 92.532 (système de dernier recours) et l’EAS 94.532 (escadron d’armement spécialisé).
Constitué d’unités récentes ou plus anciennes, il était nécessaire de développer et de compléter le patrimoine de tradition du groupement pour l’ancrer durablement dans le paysage de la base aérienne 702 et dans l’histoire des FAS.

Le GES, héritié d’une longue tradition, devient le 1er GMS

Le GES s’est donc vu confier la garde du drapeau de la 15e escadre de bombardement (EB) mise sur pied à Avord en juillet 1935. Ce drapeau, auparavant confié au 1er GMS (groupement de missiles stratégiques), de sa création en 1968 jusqu’à sa dissolution en 2000, marque la continuité historique entre la base aérienne d'Avord, le 1er GMS et le GES aujourd’hui.

Mais le GES s’est aussi vu confier le patrimoine de tradition du 1er GMS, lequel a, pendant 27 années, garanti la capacité de frappe nucléaire à partir des missiles sol-sol balistiques stratégiques S2, puis S3, implantés sur le plateau d’Albion.

De ce fait, en complément de la garde du drapeau de la 15e EB, les personnels du GES pourront porter l’insigne historique du 1er GMS, rendant ainsi un hommage légitime à leurs aînés qui ont servi pendant près de 30 ans dans ce groupement essentiel à la sécurité de la nation. Les unités FAS de la BA 702 sont donc aujourd’hui rattachées au 1er groupement de moyens spécialisés (1er GMS) qui succcède au GES. Texte..

Au cours de cette riche année, l’escadron d’armement spécialisé (EAS) 94.532 a aussi reçu le nom de baptême « Auron » ainsi que son insigne, nouvellement créé à l’image du fanion de l’unité. Ce dernier se distingue de ceux des autres EAS d'Istres et de Saint-Dizier par sa couleur verte, couleur de la comète de l'insigne de la BA 702, marquant ainsi son attachement à la base. Les mécaniciens de l’EAS 94.532 pourront arborer fièrement leur nouvel insigne, homologué sous le numéro A1525.

En parallèle, l’ESTAS a reçu le nom de baptême « Airain » et l’escadron SYDEREC celui de « Astarte » (Ndlr1), complétant ainsi leurs insignes et fanions historiques.

Avec cette cérémonie, la base aérienne 702 a rendu un hommage appuyé aux unités des FAS qui évoluent dans ses murs et qui concourent, au quotidien, à la réussite de sa mission première : la dissuasion.

Cette journée s’est clôturée par une démonstration du savoir-faire des équipages de Rafale biplaces de la 4e escadre de chasse qui avaient déployé pour l’occasion la patrouille Requin Mike.


(Ndlr) Astarte : sans doute en mémoire de l'acronyme (Astarté = Avion Station Relais de Transmissions Exceptionnelles) attribué au C160 H de l'EE 1/59 Astarté de 1988 à 1992 puis de l'EA 1/59 Bigorre de 1992 à 2001.

BA 702 Avord : Les traditions se perpétuent au sein des Forces aériennes stratégiques (FAS) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace



BA 702 Avord : Les traditions se perpétuent au sein des Forces aériennes stratégiques (FAS) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


BA 702 Avord : Les traditions se perpétuent au sein des Forces aériennes stratégiques (FAS) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


BA 702 Avord : Les traditions se perpétuent au sein des Forces aériennes stratégiques (FAS) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


BA 133 - Nancy-Ochey (28/05/2021)

Dissolution de l’escadron de transformation Mirage 2000D sur la base aérienne de Nancy-Ochey

Mise à jour : 28/05/2021 - Auteur : armee de l'Air et de l'Espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Ce jeudi 27 mai 2021 s’est tenue la cérémonie de dissolution de l’escadron de transformation Mirage 2000D (ETD) 4/3 « Argonne » sur la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey.

Lors de cette cérémonie militaire présidée par le général Bertrand Jardin, commandant la Brigade aérienne de l’aviation de chasse (BAAC) du commandement des forces aériennes, le fanion de l’ETD a été remis des mains de son commandant, le commandant Jean-Christophe, au Service historique de la Défense, marquant officiellement la dissolution de l’unité dont les missions seront reprises par l’escadron de chasse 2/3 « Champagne ».

La cérémonie a été clôturée par le passage en formation serrée de huit Alphajet de la Patrouille de France et quatre Mirage 2000D de la BA 133 suivi des démonstrations aériennes de la Patrouille de France puis des Couteau Delta (patrouille de démonstration tactique sur Mirage 2000D) pour leur première présentation de la saison depuis leur reprise cette année.

Dissolution de l’escadron de transformation Mirage 2000D sur la base aérienne de Nancy-Ochey - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Dissolution de l’escadron de transformation Mirage 2000D sur la base aérienne de Nancy-Ochey - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Dissolution de l’escadron de transformation Mirage 2000D sur la base aérienne de Nancy-Ochey - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Dissolution de l’escadron de transformation Mirage 2000D sur la base aérienne de Nancy-Ochey - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Dissolution de l’escadron de transformation Mirage 2000D sur la base aérienne de Nancy-Ochey - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Dissolution de l’escadron de transformation Mirage 2000D sur la base aérienne de Nancy-Ochey - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Sources : Armée de l'air
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BA 125 - Istres (10/06/2021)

Remise de son fanion à l’Escadron de transformation Phénix (ETP) 3/31 "Landes"

Mise à jour : 07/06/2021 18:00 - Page Facebook "Base aérienne 125 Istres
Une cérémonie militaire présidée par le GCA Bruno Maigret, commandant les Forces aériennes stratégiques (FAS) et en présence du Col David Marty, commandant la BA125 a eu lieu ce vendredi [04/06/2021].

Elle a permis la mise à l’honneur de la 31ème Escadre et des unités qui la compose notamment avec la remise de fanion de au lieutenant-colonel Mickaël, son commandant symbolisant l’ancrage durable de l’identité de cette nouvelle unité au sein de l’Armée de l'Air et de l'Espace.

La cérémonie s’est poursuivie avec la lecture d’un ordre du jour par le GDA Pierre Reutter, directeur de la DSAé relative à la remise de la certification d’agrément de navigabilité EMAR/FRA 147. Ce certificat est essentiel dans le cadre de la formation du personnel participant aux tâches d’entretien et de maintenance des A330 Phénix. Il s’agit du premier agrément du Commandement des FAS concernant la formation de type.

Empreinte d’émotions, la cérémonie s’est terminée avec la lecture d’un témoignage de satisfaction au profit du lieutenant-colonel Guillaume, commandant la 31ème EARTS pour « son engagement sans faille pendant l’état d’urgence sanitaire ». En effet à compter de mars et sur tous les front, l’escadre a poursuivi ses missions principales et celles de secours à la population avec des évacuations de patients par l’A330 Phénix équipé du kit Morphée.

Remise du fanion à l’Escadron de transformation Phénix (ETP) 3/31 "Landes" - Crédit : © Adj O.Fabre / armée de l’Air et de l’Espace.


Remise du fanion à l’ETP 3/31 "Landes" et de la certification d’agrément de navigabilité EMAR/FRA 147 - Crédit : © Adj O.Fabre / armée de l’Air et de l’Espace.


Sources : Armée de l'air
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BA 942 - Lyon-Mont-Verdun (11/06/2021)

Le Commandement de la défense aérienne fête ses 60 ans

Mise à jour : 11/06/2021 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Si les prémices des mesures de défense aérienne sont observables à l’aube du premier conflit mondial, c’est, cependant, en 1961 qu’est créé le Commandement de la défense aérienne, placé sous la direction de l’armée de l’Air. 60 ans plus tard, nous vous proposons une rétrospective ainsi qu’un zoom sur le champ d’action de ce commandement.

Les premières mesures de défense passives voient le jour en 1914 avec la mise en place d’un système de détection visuelle et acoustique des bombardements sur Paris. En 1941, les premiers radars sont installés. L'Inspection de la défense de l’air voit aussi le jour, remplacée en 1945 par le commandement de la défense aérienne du territoire (DAT) dont les moyens s’avèrent insuffisants pour mettre en œuvre le plan de défense aérienne prévu en métropole et en Afrique du Nord. Trois zones de défense aérienne sont créées en 1948 (ZDA) et sont subordonnées à la DAT ; l’une couvrant le Nord, la deuxième la côte méditerranéenne et la Corse, et la dernière l’Afrique du Nord..

Création d’un commandement « Air » des forces de défense aérienne

Par le décret n°61-581 du 27 mai 1961, paru au Journal officiel le 10 juin 1961, la défense aérienne est réorganisée avec la création d’un Commandement de la défense aérienne confié à l’armée de l’Air, sous le commandement d’un officier général de l’air relevant du premier ministre et du ministre des Armées. Ainsi, le général de division aérienne Louis Delfino - qui a commandé le Régiment « Normandie Niemen » en URSS - est nommé à la tête de l’état-major de la défense aérienne et du Commandement air des forces de défense aérienne (CAFDA). En tant que commandant de la défense aérienne, il élabore et met en œuvre le plan militaire de défense aérienne, en conformité avec la politique de défense en vigueur, établit les programmes d’expérimentation des matériels de défense aérienne et les travaux des organismes chargés de la circulation aérienne, et traite les conflits avec les défenses aériennes étrangères, et les autres armées. Il assure aussi le commandement du CAFDA, créé par l’important décret de Groupement d’unités aériennes spécialisées.

CODA et ZAD

De l’état-major de la défense aérienne dépendent aussi le centre d’opérations de la défense aérienne (CODA) et les zones aériennes de défense (ZAD). Le CODA, basé à Taverny, est chargé du contrôle continu des opérations de défense aérienne. Il prépare les opérations, recueille et diffuse les messages d’alerte, et conduit les opérations de sûreté aérienne. En outre, il assure la circulation aérienne opérationnelle militaire. Trois zones aériennes de défense (ZAD) sont définies. Elles disposent chacune de Centres de détection de contrôle (CDC) - anciennement Stations maître radar (SMR) - et d’escadres d’intercepteurs. La métropole comprend la ZAD Nord, avec un poste de commandement à Creil - dont le centre d’opération est à Romilly - et la ZAD Sud, commandée depuis Aix-en-Provence – dont le centre d’opération est à Aix Mignet. La troisième ZAD se trouve en Algérie. Elle couvre aussi la mission spécifique de maintien de l’ordre. À l’époque, la défense aérienne de l’Est de la France relève encore du 1er commandement aérien tactique mis à la disposition du commandement allié en Europe.

La création d’un Commandement de la défense Aérienne a alors pour but l’amélioration de la détection et la rapidité d’exploitation des informations (grâce à des systèmes adaptés aux nouveaux intercepteurs Mirage III comme le STRIDA [Système de Traitement et de Représentation des Informations de Défense Aérienne]), et l’assurance d’une protection contre les attaques à basse altitude.

En 1994, le Commandement de la défense aérienne des opérations aérienne (CDAOA) est créé sur la base de Taverny afin de commander l’ensemble des opérations aériennes depuis la métropole. En 2007, il est implanté sur la base aérienne 942 Lyon-Mont-Verdun. Il est notamment chargé de la défense nationale aérienne sous l’autorité du premier ministre, de la sûreté aérienne, mais également de la surveillance de l’espace extra-atmosphérique.

Le 20 janvier 1945, le général de Gaulle créait, au sein de l’armée de l’Air, le Commandement de la défense aérienne du territoire (DAT), devenu aujourd’hui Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Dans le domaine de la dissuasion, près de 20 ans plus tard, fruit de sa détermination, la première prise d’alerte de dissuasion nucléaire aéroportée est effective le 1er octobre 1964.

Le Commandement de la défense aérienne fête ses 60 ans - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Sources : Armée de l'air
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BA 113 - Saint-Dizier (14/06/2021)

Une nouvelle allure pour le Rafale Solo Display à l’occasion de la livrée 2021

Mise à jour : 10/06/2021 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Changement de design pour le Rafale Solo Display (RSD). Régis Rocca, réserviste citoyen et passionné d’aviation, a contribué au rayonnement de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) en concevant la toute nouvelle décoration d’un de ses Ambassadeurs.

Jeudi 5 juin 2021, Régis Rocca, réserviste citoyen et designer passionné d’aviation, était l’invité d’honneur de la base aérienne (BA) 113 « Commandant Antoine de Saint-Exupéry » de Saint-Dizier. Celui-ci est en effet le concepteur de la nouvelle peinture de la livrée 2021 du RSD. Il a ainsi pu découvrir, « en avant-première », le fruit de plusieurs semaines de travail. Pour concrétiser ce projet, Régis Rocca a été appuyé par des mécaniciens structure de la BA 113, dont l’adjudant Cédric. Ces derniers ont été chargés de la peinture de l’appareil.

Cette année, le designer s’est inspiré de trajectoires de satellites géostationnaires gravitant autour de la Terre, confondues dans un camaïeu de bleu. Ce choix est une référence directe à la dimension spatiale de l’AAE.

En mettant ses compétences au bénéfice de l’institution, Régis Rocca est un très bel exemple de l’engagement des réservistes citoyens. Par le biais de son expertise, il promeut l’esprit de défense et contribue au rayonnement de l’AAE.

Afin de marquer solennellement cet événement et cet engagement, le colonel Julien Fourneret, commandant la BA 113, a remis officiellement à Régis Rocca la médaille des réservistes volontaires de défense et de sécurité intérieure.

(Ndlr) Voir autres photos

Les livrées antérieures du Rafale Solo Display depuis 2017 :
• 2017
• 2018
• 2019

Nouvelle livrée Rafale Solo Display - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Nouvelle livrée Rafale Solo Display : le colonel Julien Fourneret, commandant la BA 113, a remis officiellement à Régis Rocca la médaille des réservistes volontaires de défense et de sécurité intérieure. - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


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BA 123 - Orléans-Bricy (22/07/2021)

Appels aux anciens du Béarn

Mise à jour : 21/07/2021 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Le 9 septembre 2021, l’escadron de transport tactique Béarn, sur la base aérienne (BA) 123 d’Orléans-Bricy. Pour l’occasion, des démonstrations aériennes accompagneront la cérémonie militaire.

Pour l’escadron de transport tactique Béarn, il s’agit d’une renaissance. Le 9 septembre, l’unité fera son grand retour au sein de la 61e escadre de transport, stationnée sur la BA 123 d’Orléans-Bricy. Il évoluera sur A400M Atlas afin de contribuer à la montée en puissance de ce vecteur d’avenir. La journée s’articulera autour d’une cérémonie militaire et de démonstrations aériennes, suivies d’un moment de convivialité et d’échanges.

Tous les anciens ayant appartenu au Béarn souhaitant participer à cette journée historique sont cordialement invités à contacter la cellule traditions avant le 16 août, à l’adresse tradbearn@gmail.com.

Nous comptons sur votre présence afin de transmettre l’esprit de cette prestigieuse unité aux nouveaux membres et de faire de cette journée un moment mémorable.

L’histoire du Béarn

L’escadron de transport Béarn voit ses origines remonter à 1933. Alors groupe de bombardement, il est composé des escadrilles SALMSON 14 et SALMSON 18 datant de 1913. Il effectue de nombreux raids de bombardement sur les forces allemandes lors de la bataille de France avant sa dissolution en septembre 1940. Il renait en juillet 1944 sous le nom de groupe de bombardement 1/34 « Béarn » et participe à l’appui des forces françaises de l’intérieur (FFI).

Le groupe de transport 1/64 Béarn, équipé de JU-52 et de C-47, part ensuite en Indochine où il effectue des missions de ravitaillement et de bombardement. Il réalise également les premières opérations aéroportées au sein du sous groupement des moyens militaires de transport aérien (SGMMTA).

L’unité poursuit alors ses missions de transport sur tous les théâtres, équipé de N2501 puis de C-160 Transall jusqu’à sa mise en sommeil le 25 aout 2017 .

L’Escadron de Transport Béarn est titulaire de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945, ainsi que de la fourragère aux couleurs du ruban de la légion d’honneur avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs.

[Voir aussi "les 70ans de l'ET 1/64 Béarn"]

C160 Transall [R89 (61-ZG) profil droit] aux couleurs des 70 ans de l’ET 1/64 Béarn - © Armée de l'air - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace

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BA 701 - Salon de Provence (02/08/2021)

Baptême de la promotion 2020 « Lieutenant-colonel Charles Félix Pijeaud »

Mise à jour : 27/07/2021 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Le baptême des élèves officiers de la promotion 2020 de l’École de l’air et de l’espace (EAE) s’est déroulé le vendredi 23 juillet 2021 sur la place Pelletier Doisy de la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. À cette occasion, le site a accueilli les familles et les proches des élèves officiers.

Cette année, la journée a débuté par des expositions d’aéronefs et s’est poursuivie par une démonstration aérienne. Nous avons pu apercevoir dans le ciel salonais certains des Ambassadeurs dont la prestigieuse Patrouille de France, mais également l’Équipe de voltige, les Pilatus PC-21 ainsi que la patrouille des Mirage 2000 « Gusto Tactical Display ». C’est au crépuscule que le personnel de la base aérienne et de l’école, les élèves officiers et leurs familles ont assisté à la cérémonie du baptême de la promotion 2020. Riche de sens, cette cérémonie a été présidée par le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, en présence du général Dominique Arbiol, commandant la base aérienne 701 de Salon-de-Provence et directrice générale de l'EAE, et de nombreuses autorités civiles et militaires.

Sur la place d’armes et face au bâtiment des études (BDE), les élèves officiers de la promotion 2020 ont reçu leur nom de baptême : « promotion lieutenant-colonel Charles Félix Pijeaud ». L’annonce du parrain a fait vibrer de nombreux Aviateurs par la splendeur que cet homme dégage. Le choix du nom du parrain de promotion constitue un hommage fort. Le lieutenant-colonel Charles Félix Pijeaud, ancien élève officier de Saint-Cyr, a suivi les cours de l'École spéciale d'aéronautique à Versailles pour ensuite être breveté pilote en janvier 1928. C’est après avoir été promu lieutenant en juin de la même année que, sur sa demande, il a été affecté en Algérie et a participé aux opérations militaires dans le sud oranais. Désormais réunie sous son nom, la promotion 2020 le met à l’honneur. Promu premier officier supérieur de l'armée de l'Air à rejoindre les Forces aériennes françaises libres (FAFL) du général de Gaulle, la promotion 2020 est fière de porter le nom de cet homme au parcours singulier.

À l’issue, les élèves ont procédé à l’échange de la garde au drapeau. Le drapeau de l’EAE a été transmis à la garde montante d’élèves officiers nouvellement baptisés. Il s’agit d’un vrai moment solennel sous les yeux fascinés des familles des élèves. Les pilotes de la Patrouille de France ont fait deux fois leur apparition à cette occasion. D’abord par un passage en bandeau aérien puis en éclatement nocturne au-dessus de la cérémonie.

Cette année, la promotion 2020 « Lieutenant-colonel Charles Félix Pijeaud » regroupe 146 élèves officiers dont 28 filles, issus du recrutement interne, âgés de 22 à 35 ans, et du recrutement externe, âgés de 20 à 26 ans. Avec un taux de féminisation de 19%, la promotion regroupe également 18 élèves étrangers âgés de 20 à 29 ans, dont trois cadets allemands et neuf de pays africains.

Inaugurée pour la première fois pour la promotion 1935 « Capitaine Guynemer », la cérémonie du baptême incarne un moment fort qui engage les futurs officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace à vivre avec honneur et dignité leur vocation. Cet événement renforce la volonté des futurs officiers à servir leur pays en s’appuyant sur l’exemple des Grands Anciens.

Baptême promotion 2020 Ecole de l'air et de l'espace 5 - Crédit : armée de l'air et de l'espace


Baptême promotion 2020 Ecole de l'air et de l'espace 5 - Crédit : armée de l'air et de l'espace


Baptême promotion 2020 Ecole de l'air et de l'espace 5 - Crédit : armée de l'air et de l'espace


Baptême promotion 2020 Ecole de l'air et de l'espace 5 - Crédit : armée de l'air et de l'espace


Baptême promotion 2020 Ecole de l'air et de l'espace 5 - Crédit : armée de l'air et de l'espace


Sources : Armée de l'air
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BA 118 - Mont-de-Marsan (12/09/2021)

Le « Lorraine », 80 ans et toujours engagé !

Mise à jour : 03/09/2021 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
En 1941 naissait en Syrie le groupe de bombardement « Lorraine ». 80 ans plus tard, l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » reste un pilier de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE).

Le 25 août dernier, la grande famille de l’armée de l’Air et de l’Espace s’est réunie sur la base aérienne (BA) 118 de Mont-de-Marsan afin de rendre hommage à la riche histoire du « Lorraine ». Après une visite de l’escadron, les invités ont assisté à une cérémonie militaire, présidée par le général Matthieu Pellissier, commandant des Forces aériennes, durant laquelle le lieutenant-colonel Guillaume a confié le commandement du 3/30 au commandant Rémi. Tous deux ont par ailleurs été faits chevalier de la Légion d’honneur.

Une fête aéronautique haute en couleur
C’est dans une ambiance ensoleillée que le tarmac de la BA 118 a accueilli l’ensemble des invités du « Lorraine », qui ont d’abord pu s’approcher des Typhoon britanniques, d’un F-16 belge, d’un Flamant, d’une Gazelle ou encore d’un MS733 français en exposition statique. Les Ambassadeurs parachutistes de l’armée de l’Air et de l’Espace ont ouvert le bal des démonstrations dynamiques, suivis d’un E-3F (*), de l’Équipe de voltige de l’AAE et d’une patrouille de PC-21. Les pilotes des « Vautour Bravo », patrouille de la 30e escadre de chasse, ont quant à eux percé le ciel montois au cours d’une démonstration tactique de haut vol. En dix minutes, les équipages ont illustré l’ensemble des capacités opérationnelles du Rafale, enchaînant interceptions, démonstrations de force ou simulations d’attaques. Enfin, « Schuss », pilote du Rafale Solo Display, a fièrement évolué à bord d’une nouvelle monture, le Rafale peint aux couleurs de l’événement, avant de laisser la place à la Patrouille de France qui a clôturé le spectacle sous les yeux ébahis des spectateurs (et peut-être futures recrues !)

Un peu d’histoire…
Fier de ses trois escadrilles centenaires, la SAL 56 « Scarabée Egyptien », la SPA 38 « Chardon Lorraine » et la SPA 162 « Tigre », le « Lorraine » est l’héritier du groupe réservé de bombardement n°1, première unité des Forces aériennes françaises libres (FAFL). Après avoir intégré la Royal Air Force en 1943, et s’être particulièrement illustré lors du débarquement du 6 juin 1944 (opération Smoke Screen), il rejoint l’armée de l’Air en novembre 1945. En 1974, le Mirage F1C replace le 3/30 au sommet de la défense aérienne. Mais le retrait du F1C en 2005 conduit à sa mise en sommeil pour une renaissance en 2010, aux Émirats arabes unis. En 2016, il revient sur le sol français, équipé de Rafale, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. 80 ans après sa création, l’engagement du « Lorraine » reste intact. Les équipages poursuivent leur mission sur le territoire français et en opération extérieure, sans oublier leur participation aux exercices internationaux majeurs.

Fort d’une cohésion authentique, d’un esprit, d’un engagement et d’un grand professionnalisme, l’escadron intègre les équipages au sein d’une seconde famille. Digne héritier de ses aînés, le « Lorraine » prospère et fait honneur à ses anciens qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel, marquant l’histoire du 3/30. Une histoire qui continue de s’écrire aujourd’hui à bord du fleuron de l’armée de l’Air et de l’Espace.

(*) E-3F, lui-même décoré pour célébrer les 30 ans de l 'AWACS en France

Rafale C n°132 (30-GK) - EC 3/30 Lorraine (SAL 56 - SPA 38 - SPA 162) - Mon-de-Marsan - 25 septembre 2021 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Ce Rafale aux couleurs des 80 ans du Groupe Lorraine évolue en basse vitesse au côté d'un Marcel Dassault (MS) 311 déguisé pour la même occasion en Douglas DB 20, le premier équipement du Groupe.


Rafale C n°132 (30-GK) - EC 3/30 Lorraine (SAL 56 - SPA 38 - SPA 162) - Mon-de-Marsan - 25 septembre 2021 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Ce Rafale décoré aux couleurs des 80 ans du Groupe Lorraine évolue en basse vitesse au côté d'un Marcel Dassault (MS) 315 déguisé pour la même occasion en Douglas DB 20, le premier équipement du Groupe (autre vue).


Rafale C n°132 (30-GK) - EC 3/30 Lorraine (SAL 56 - SPA 38 SPA 162) - Mon-de-Marsan - 25 septembre 2021 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Autre vue


Rafale C n°132 (30-GK) - EC 3/30 Lorraine (SAL 56 - SPA 38 SPA 162) - Mon-de-Marsan - 25 septembre 2021 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Autre vue.


Rafale C n°132 (30-GK) - EC 3/30 Lorraine (SAL 56 - SPA 38 SPA 162) - Mon-de-Marsan - 25 septembre 2021 - Crédit : © Photo Jean Pieribattista
Autre vue.



Légende - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Sources : Armée de l'air
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BA 106 - Bordeaux Mérignac (27/08/2021)

Adieu aux armes du général Pellissier : une carrière « de toute beauté »

Mise à jour : 31/08/2021 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Après 37 ans de service au sein de l’armée de l'Air et de l’Espace (AAE), le général Matthieu Pellissier tire sa révérence. Son adieu aux armes s’est déroulé le 27 août 2021, sur la base aérienne 106.

« Le général Matthieu Pellissier laisse à la communauté des Aviateurs l’empreinte d’un chef à la personnalité entière, déterminée et bienveillante, animé par un exceptionnel sens de la mission », souligne le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE) dans son ordre du jour. C’est lors d’une cérémonie rondement menée que le commandant des forces aériennes a marqué d’une pierre blanche la fin d’une carrière riche, guidée par son « leadership, son écoute et sa bienveillance, qui se termine à la tête d’un commandement difficile mais crucial », souligne le général Bruno Paccagnini, inspecteur général de l’AAE, qui présidait la cérémonie sur le tarmac mérignacais. Un hommage rendu après être revenu sur son entrée à l’Ecole de l’air, au sein de la première brigade, « où dès les premiers instants, tu as repoussé les tentatives de la 4ème brigade de pénétrer les couloirs de la une ». Les prémices de la carrière du général Pellissier en disaient long sur son sens de la camaraderie, de l’excellence, de l’innovation et de l’ambition.

Le CEMAAE salue sa "remarquable capacité de travail" et son « fighting spirit hors du commun ». Il évoque sa carrière guidée par une insatiable volonté de porter les projets qui animent l’armée de l’Air et de l’Espace d’aujourd’hui. "Des bancs de Salon au siège éjectable du Mirage 2000N en passant par le sable du Sahara et les écrans tactiles du Rafale, la variété des sujets que tu as pris à bras le corps irrigue l’AAE, confirme le général Paccagnini. L’AAE est marquée par les travaux que tu as menés à bien : les Aviateurs volent tous les jours grâce aux projets que tu as réalisés." Conception de l’armement air-sol modulaire du Rafale, définition du standard F2, premiers vols du Reaper en France… Une de ses plus grandes fiertés ? « Voir en opération des avions de combats modernes comme le Rafale ou l’A400M, fruit d’un long travail de définition et d’expérimentation. » Son premier vol sur Rafale, en 1996, au sein de l’équipe de marque éponyme, est d’ailleurs l’un des temps fort de sa carrière. Sans oublier ses débuts sur Mirage 2000N, en 1988, et son année en tant que général adjoint opération de la force « Barkhane », en 2015. « Il se distingue notamment le 23 juin 2016. […] Alors qu’une unité française se retrouve à la merci d’éléments ennemis faisant mouvement vers elle, il procède à la ré-articulation du dispositif en place, dissuadant une attaque des terroristes », rappelle le CEMAAE.

Après deux ans à la tête du commandement des forces aériennes (CFA), fort des 2/3 de l’armée de l’Air et de l’Espace, comme il aime le rappeler, le général Matthieu Pellissier tire sa révérence. « De ces deux années à la tête du CFA, je retiens en particulier la création de la brigade des forces spéciales air et l’extraordinaire réactivité et inventivité des commandants de base pendant la crise sanitaire liée à la Covid-19. » Le général Laurent Lherbette lui succèdera à compter du 1er septembre 2021. « Je lui souhaite de s’approprier la devise de Serge Soulet, « se préparer, agir et durer », confie le général Pellissier, qui n’a qu’un seul regret : « j’aurais bien aimé faire un tour dans l’espace… ou un tour en sous-marin ! ». À bon entendeur.

Sources : Armée de l'air
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