Actualités Armée de l'air 21 (2017)



EC 3/3 Ardennes - Nancy-Ochey (02/03/2017)

Le 3/3 commémore les 30ans de Ouadi Doum
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 02/03/2017 - Auteur : Capitaine Karim Djemaï - Direction : Armée de l'air
Mercredi 1er mars 2017, sur la base aérienne 133 « Commandant Henry Jeandet » de Nancy, l’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a célébré les 30 ans du raid mené sur l’aérodrome de Ouadi Doum (Tchad) le 7 janvier 1987.

Pour commémorer l’événement, l’escadron avait notamment convié les principaux protagonistes du raid ainsi que de nombreux anciens de l’unité. Cette journée placée sous le signe de la cohésion entre le personnel actuel de l’escadron et ses anciens a débuté par une cérémonie militaire présidée par le colonel Loïc Rullière, commandant la base aérienne. La prise d’armes a notamment été ponctuée par le défilé aérien de quatre Mirage 2000D, avion sur lequel les équipages du 3/3 évoluent aujourd’hui.
« Au 3/3, nous cultivons depuis toujours une certaine singularité, explique le lieutenant-colonel Martel, commandant l’escadron. Durant toute son histoire, notre unité n’a jamais rien fait comme les autres. Nous avons ainsi fait le choix de fêter un trentenaire, alors que de nombreux centenaires sont célébrés par ailleurs. Nous avons également souhaité que cet événement se déroule en petit comité, afin d’entretenir l’esprit de corps très puissant qui nous anime. »
La journée s’est poursuivie par de nombreux échanges entre pilotes et mécaniciens ayant appartenu au 3/3 et à l’Armée de l’Air à diverses époques. L’ensemble des participants était, dans un premier temps, réuni dans les locaux actuels de l’unité ; les participants ont ensuite été reçus dans les salons de l’hôtel de ville de Nancy dans la soirée. « Ces rencontres nous ont permis de réaliser qu’il existait de nombreuses similarités entre nos missions, explique un navigateur officier systèmes d’armes (NOSA) de l’escadron. Aujourd’hui, nous menons, par exemple, régulièrement des raids aériens d’envergure en opérations extérieures, tels que les raids SCALP. Nous considérons avec beaucoup de respect l’œuvre accomplie par nos glorieux aînés. »
Un raid placé sous le signe de la ruse et de l’expertise tactique
Le raid mené par l’Armée de l’Air sur l’aérodrome tchadien de Ouadi Doum le 7 janvier 1987 constitue un glorieux fait d’armes, qui a marqué l’histoire de l’aviation militaire française.
Le contexte géopolitique était alors particulièrement tendu et complexe. Un conflit larvé secouait cette région du monde, sur fond de rivalités entre le Tchad, pays ayant accédé à l’indépendance en 1960, et la Libye du colonel Mouammar Kadhafi, aux visées expansionnistes connues. Déstabilisé par des luttes de clans incessantes, le Tchad avait fait appel à la France à plusieurs reprises. L’Armée de l’Air avait été contrainte d’intervenir au cours des opérations Tacaud, Manta et Épervier. Engageant notamment sur place des Jaguar, des Mirage F1C, des C135F et un Atlantique, les autorités françaises fixèrent une ligne rouge à hauteur du 16e parallèle N, que les Libyens ne pouvaient pas franchir sans entraîner une intervention automatique.
Au milieu des années 1980, l’Armée de l’Air lança notamment deux raids sur l’aérodrome de Ouadi-Doum, à 11 mois d’intervalle, le 16 février 1986 et le 7 janvier 1987. Situé dans le nord du Tchad, ce terrain aux mains des Libyens disposait d’une piste d’atterrissage de 3800 mètres. L’activité soutenue qu’il connaissait constituait une menace permanente pour les autorités de N’Djamena, la capitale tchadienne.
L’objectif recherché était la destruction des radars assurant la sécurité de la base libyenne. Cette tâche incomba aux Jaguar de l’escadron de chasse 3/3 « Ardennes », spécialisés dans les frappes de précision grâce notamment au missile Martel AS 37.
Les autorités françaises mirent donc au point une tactique consistant à lancer une patrouille offensive de Mirage F1 CR pour contraindre les forces libyennes à faire fonctionner leurs radars. En effet, pour atteindre sa cible, le missile Martel devait se diriger sur un radar actif. Trois Jaguar de l’escadron de chasse 3/3 "Ardennes" et deux Mirage F1 CR de la 33e escadre de reconnaissance s’élancèrent ainsi de la capitale tchadienne, en compagnie de huit Mirage F1C chargés d’assurer la protection de quatre C135F et d’un Bréguet Atlantic.
La mission confiée aux pilotes français était d’une grande complexité. En effet, le site de Ouadi Doum était protégé par d’imposants moyens de défense sol-air ainsi que par des avions de chasse placés en alerte. En raison des distances à parcourir, des ravitaillements en vol étaient, en outre, indispensables.
Le jour J, le plan a fonctionné comme prévu. Le passage de la patrouille de Mirage F1CR a déclenché le fonctionnement du radar Flat Face de Ouadi Doum. Les Jaguar sont parvenus à saisir les émissions radars. Un des pilotes était en position, son missile verrouillé sur la cible. La munition a été tirée et a atteint sa cible. L’ensemble des avions français ont alors pu faire demi-tour et rejoindre la base aérienne de N’Djamena sans encombre. Mission accomplie.
En savoir plus : le récit complet de la mission par l’un des principaux protagonistes du raid est consultable sur le site de l’association Les Vielles Tiges.
Le 3/3, un escadron aux nombreuses traditions
L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » présente de nombreuses singularités. Par exemple, ses escadrilles bleues, rouges et vertes arborent toutes l’emblème du sanglier. Il dispose d’une mascotte singulière (un sanglier baptisé Aldo) et revendique fièrement la devise « ne recule, ni ne dévie ! »
Aujourd’hui, le 3/3 entretient des traditions vivaces. Créé à Rayak (Liban) en octobre 1943, l’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » vit des premières heures mouvementées. Ses pérégrinations le mènent du Liban à l’Algérie, en passant par la Palestine et l’Égypte. Il rentre en France à la fin du mois de juillet 1944 et participe à la Libération. Un temps installé en Provence, il suit la progression des troupes alliées, opérant notamment depuis Ambérieu, Luxeuil ou Dole. Le 18 septembre 1944, il se voit affecter des P47 Thunderbolt. Rapidement, ces appareils arborent une décoration caractéristique. Une croix de Lorraine est, en effet, peinte sur la dérive, souvenir de la visite du général de Gaulle à Ambérieu le 4 novembre 1944. En outre, une majorité de ses aéronefs porte les bandes d’invasion sur les ailes et le fuselage.
Au cours des deux dernières décennies, le 3/3, comme l’ensemble du personnel de la 3e escadre, a pris part à toutes les opérations extérieures dans lesquelles l’Armée de l’Air a été engagée (ex-Yougoslavie, Kosovo, Irak, Afghanistan, Libye, Mali, Sahel, Centrafrique, Syrie, etc.), réalisant de très nombreuses missions de bombardement et d’appui aérien au profit des troupes au sol.



Le 3/3 commémore les 30 ans de Ouadi Doum - © Armée de l'air


Le 3/3 commémore les 30 ans de Ouadi Doum - © Armée de l'air


Le 3/3 commémore les 30 ans de Ouadi Doum - © Armée de l'air


Le 3/3 commémore les 30 ans de Ouadi Doum - © Armée de l'air


Le 3/3 commémore les 30 ans de Ouadi Doum - © Armée de l'air


Sources : © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


EH 1/67 Pyrénées - Cazaux (16/03/2017)

Les hélicoptères Puma de l'escadron 1/67 "Pyrénées" ont quitté Cazaux pour Solenzara
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 13/03/2017 - Direction : Armée de l'air
Le 10 mars 2017, une cérémonie a marqué le départ des hélicoptères Puma SA330 de la base aérienne 120 "Commandant Marzac" de Cazaux vers la base aérienne 126 de Solenzara. Organisée par l’escadron d’hélicoptères 1/67 "Pyrénées", elle était présidée par le général Laurent Marbœuf, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection du commandement des forces aériennes..

Le "Pyrénées" était, jusqu’à présent, un escadron mixte doté d’hélicoptères nouvelle génération H225-M Caracal et de Puma SA330 d’ancienne génération. Débutée en 2015 et poursuivie en 2016, la réorganisation des flottes d’hélicoptères a conforté la volonté de l’Armée de l’Air de constituer un pôle Puma à Solenzara et un pôle Caracal à Cazaux. Un processus qui est une conséquence du retrait du service des Super Puma de l’Armée de l’Air, décidé par la dernière loi de programmation militaire. Ce départ des Puma vers la base aérienne 126 de Solenzara intervient après 43 ans de présence sur la base de Cazaux. Il ne remet pas en cause les missions réalisées par l’escadron d’hélicoptères de Cazaux : la recherche et sauvetage au combat, les opérations spéciales, les missions de Search and rescue (recherche et sauvetage) et le contre-terrorisme maritime.

Les aviateurs et aviatrices ayant servi ou servant actuellement au "Pyrénées" étaient présents pour rendre hommage à cet appareil cher à leur cœur. Les Puma ont été mis à l’honneur par une rétrospective de leurs nombreuses missions, sur le territoire national et outre-mer, comme sur les théâtres d’opérations extérieures. Ils continueront à porter secours aux populations, désormais depuis l’Île-de-beauté au sein de l’escadron d’hélicoptères 1/44 "Solenzara" (pris en compte )
Départ des Puma vers Solenzara : cérémonie militaire - © Armée de l'air


Départ des Puma vers Solenzara : le fanion de l'EH 1/67 Pyrénées - © Armée de l'air


Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air


Patrouille de France - Salon de Provence (19/03/2017)

(voir le dossier de presse complet)

Dans le cadre de l'année des As : Un As pour chaque pilote (voir page 30 de ce dossier de presse)
- Athos 1 (leader) Cdt Christophe Dubois - Georges Guynemer (voir photo ci-dessous)
- Athos 2 (intérieur droit) Cne Damien Bourmaud - Joseph Vuillemin
- Athos 3 (intérieur gauche) Cne Cyril Touzet - Maurice Boyau
- Athos 4 (Charognard) Cdt Nicolas Lieumont - Charles Nungesser
- Athos 5 (extérieur gauche) Cne William Leroy - René Fonck
- Athos 6 (extérieur droit) Cne Bertrand Tardif - Jean Navarre
- Athos 7 (leader solo) Cne Hervé Aubert - René Dorme
- Athos 8 (second solo) Cne Benjamin Chanat - Adolphe Pégoud
- Athos 9 (remplaçant) Cne Benjamin Michel - Alfred Heurtaux

Tournée aux USA du 17 mars au 6 mai - célébration du centenaire de l'entrée en guerre des États-Unis dans le premier conflit mondial en 1917


Un As pour chaque pilote : sur l'appareil du leader (Athos 1), honneur au capitaine Georges Guynemer - 1894-1917 - 53 Victoires. (source Facebook : Athos Leader - 15 mars)


Source : ©Armée de l'air


ED 1/33 Belfort - Cognac (14/04/2017)

Cérémonie de reprise de traditions de l'ecadron de drones "Belfort"
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 14/04/2017 - Direction : Armée de l'air
Mardi 11 avril 2017, une cérémonie de reprise de traditions de la BR 218 pour la 3e escadrille de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » s’est déroulée sur la base aérienne 709 "Commandant Raoul Ménard" de Cognac-Châteaubernard.

Présidée par le général Éric Charpentier, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse, cette cérémonie a été ponctuée par une remise de décorations, la lecture de l’ordre du jour, le passage d’un drone de reconnaissance Harfang et une remise de fanions escadron et escadrille.
L’escadrille BR 218 « Fanion blanc à trois bandes horizontales rouges » et ses traditions créées en 1916 et mises en sommeil en 1945 à la Libération, ont été reprises à cette occasion par l’escadron de drones 1/33 Belfort. Elles viennent s’ajouter aux deux autres prestigieuses escadrilles, la SAL 33 " La Hache" et la VR 291 "Le Lynx".
En fin de cérémonie, les autorités militaires, personnels civils et familles de militaires également présents ont pu assister au défilé de troupes au sol venu clore cette reprise de traditions.

Citation du 12 février 1919 à l’ordre de l’armée :
L’escadrille BR 218 : « Sous le commandement du capitaine Kahn, puis du capitaine Etit, puissamment secondés par le lieutenant Lecoq, a combattu sur tout le front de l'Alsace aux Flandres, et mérité les éloges de tous les chefs qui l'ont employée. D'octobre 1917 à novembre 1918, au cours de 2 500 heures de vol, ses équipages ont, sans mesurer leurs sacrifices, jalonné les lignes et mitraillé les troupes ennemies sur tous les champs de bataille : La Malmaison, les Flandres, la Marne, Picardie, Saint-Mihiel, Verdun, exécuté 200 reconnaissances, dont 34 à plus de 30 kilomètres dans les lignes allemandes et rapporté 1 600 clichés. Ils ont repéré 900 batteries ennemies et réglé les tirs de destruction sur plus de 300 d'entre elles. Ils ont livré plus de 40 combats et ne comptent plus les avions atteints par le canon et les balles d'infanterie. »

Cérémonie de reprise de traditions de l’escadron de drones 1/33 Belfort - Crédit : @ Gilles Zicry / Armée de l'air / Défense


Cérémonie de reprise de traditions de l’escadron de drones 1/33 Belfort - Crédit : @ Gilles Zicry / Armée de l'air / Défense


Source : ©Armée de l'air


École de l’air (COEA) - (28/04/2017)

De nouvelles promotions baptisées Maurice Boyau et Jacqueline Auriol
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 05/05/2017 - Direction : Armée de l'air
Le 28 avril 2017, une cérémonie de baptême des promotions du cours des officiers de l’École de l’air (COEA) s’est déroulée sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.

10h30, place Pelletier d’Oisy, sur la base aérienne salonaise. Depuis des gradins installés pour l’occasion, les familles guettent avec impatience l’arrivée des promotions. L’ambiance est solennelle. 10h45. Au loin, le battement des tambours de la Musique de l’air se fait entendre. La cérémonie est sur le point de commencer. Au pas cadencé, les sections officiers issus du rang (RANG) 2017, officiers sous contrat (OSC) 2016 et élèves officiers du personnel navigant (EOPN) 2016 arrivent sur la place d’armes. Le mistral souffle fort, très fort. Au gré des bourrasques, les casquettes et tricornes des officiers s’envolent. Mais pas de quoi les déconcentrer. La cérémonie se poursuit. Avec ou sans coiffe. Aux ordres des aînés, les récipiendaires mettent un genou à terre selon une chorégraphie millimétrée. Le général Éric Autellet, commandant l’École de l’air et la base aérienne 7001. La promotion RANG 2017 porte désormais le nom de "Jacqueline Auriol" et les promotions OSC et EOPN 2016 celui de "Lieutenant Maurice Boyau". Dans une parfaite synchronisation, les officiers se relèvent sous le regard admiratif des spectateurs, avant la mise en place pour le défilé final.

Jacqueline Auriol :

passionnée d’aviation, elle apprend à piloter sur un biplan Stampe et obtient ses brevets en 1948. Victime d’un grave accident lors du vol d’essai d’un hydravion, elle est défigurée et doit subir de nombreuses opérations pour reconstruire son visage. Au terme de sa convalescence, elle intègre le prestigieux centre d’essais en vol de Brétigny. Elle inscrit son premier record de vitesse le 11 mai 1951 et franchit le mur du son pour la première fois deux ans plus tard, le 15 août 1953.

Lieutenant Maurice Boyau :

sportif accompli, rugbyman de haut niveau, il fut également un as de la Grande Guerre. Affecté à l’escadrille N77, il a remporté 35 victoires aériennes homologuées. Il est décoré de la Légion d’honneur en juillet 1918. Il est abattu quelques mois plus tard, dans les environs de Mars-la-Tour, par un tir d’artillerie au sol.

Autres photos

Voir aussi

Dans le cadre de l'année 2017 des As : Un As pour chaque pilote, c'est Maurice Boyau qui a été choisi pour l'Alphajet du
Cne Cyril Touzet - Athos 3 (intérieur gauche) :
(clic sur image pour agrandir)
Voir aussi actualité Armée de l'air du 20/09/2018

Baptême de promotion - © Olivier Fortin / Armée de l'air / Défense


Alphajet E119 (F-UGFE) - Athos 3 - Lakeland Linder Regional Airport - 4 avril 2017 - © D520 (D. St Sanvain) / Delta Reflex
Dans le cadre de l'année 2017 des As : Un As pour chaque pilote, c'est Maurice Boyau qui a été choisi pour l'Alphajet du
Cne Cyril Touzet - Athos 3 (intérieur gauche)



Alphajet E119 (F-UGFE) - Athos 3 (détail) - Lakeland Linder Regional Airport - 4 avril 2017 - © D520 (D. St Sanvain) / Delta Reflex
Dans le cadre de l'année 2017 des As : Un As pour chaque pilote, c'est Maurice Boyau qui a été choisi pour l'Alphajet du
Cne Cyril Touzet - Athos 3 (intérieur gauche)



Source : ©Armée de l'air


EC 3/11 Corse - Djibouti (11/05/2017)

Djibouti : centenaire de la SPA 88
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 11/05/2017 - Direction : Armée de l'air
Le 27 avril 2017, sous la présidence du général Philippe Adam, major général de l’Armée de l’Air, et en présence du général Rony Lobjoit, directeur des ressources humaines de l'Armée de l'Air, la base aérienne 188 "Colonel Émile Massart" de Djibouti a célébré le centenaire de la SPA 88 "Serpent".

Lors de cette célébration, le général Philippe Adam a lu l’ordre du jour rappelant l’historique de la SPA 88 sur le territoire et saluant l’ensemble des aviateurs qui contribuent par leurs actions à poursuivre l’histoire de cette escadrille.
Née en 1917 sur le terrain de Belfort-Chaux, l’escadrille SPA 88 "Serpent" s’est particulièrement illustrée durant la bataille du Chemin des Dames, au prix de lourdes pertes. Suite à la création de l’Armée de l’Air, elle est devenue la 1re escadrille du groupe de chasse I/3 et a remporté de nombreuses victoires pendant la Seconde Guerre mondiale. Dissoute en 1997, elle renaît en 2008 aux côtés de la SPA 69 et au sein de l’escadron de chasse 3/11 "Corse" de Djibouti. Titulaire de trois citations à l’ordre de l’Armée, elle est décorée de la Croix de guerre 14-18 avec trois palmes de bronze.

Centenaire de la SPA 88 - Crédit : © Janick Marcés / FFDJ / Défense


Centenaire de la SPA 88 - Crédit : © Janick Marcés / FFDJ / Défense


Centenaire de la SPA 88 - Crédit : © Janick Marcés / FFDJ / Défense


Mirage 2000-5 n°45 (188-EF) décoré à l'occasion du centenaire de la SPA 88 - DA 188 Djibouti - 2 juin 2017 - Crédit : © EC 3/11 Corse


Mirage 2000-5 n°45 (188-EF) décoré à l'occasion du centenaire de la SPA 88 - DA 188 Djibouti - 2 juin 2017 - Crédit : © EC 3/11 Corse

Source : ©Armée de l'air


RC 2/30 Normandie Niémen - Mont-de-Marsan (16/05/2017)

100 ans de nos escadrilles
(facebook Régiment de Chasse 2/30 Normandie Niémen)

En cette journée des 100 ans de nos escadrilles, nous avons le plaisir de vous présenter nos avions commémoratifs. Chacun d'entre eux arbore une dérive peinte aux couleurs de l'une de nos escadrilles. Merci à Ludo Franquart et à la team choumac pour ce magnifique travail. Photos : Adj. Pascal Arroyas © armée de l'air


Rafale C décorés à l'occasion du centenaire des escadrilles SPA 91, SPA 97 et SPA 93 du Régiment de Chasse 2/30 Normandie Niémen - © ADJ. Pascal Arroyas © Armée de l'air (voir aussi)


Rafale C décorés à l'occasion du centenaire des escadrilles SPA 93, SPA 97 et SPA 91 du Régiment de Chasse 2/30 Normandie Niémen - © ADJ. Pascal Arroyas © Armée de l'air
Zooms sur les insignes de la SPA 93, de la SPA 97 et de la SPA 91
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CFA - CFAS - Bordeaux-Mérignac (22/05/2017)

Décès du général Serge Soulet, commandant les forces aériennes
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 22/05/2017 - Direction : Armée de l'air
Le général de corps aérien Serge Soulet (accès privé), commandant les forces aériennes, officier général de la zone de défense Sud-Ouest et commandant la place militaire de Bordeaux, s’est éteint dimanche 21 mai 2017, à l’âge de 55 ans, en menant son dernier combat.

« Serge était un homme de mots justes et directs. Et s’il est un mot qu’il incarnait, c’est celui de courage. Courage sur tous les fronts. » Cet hommage du général Richard Reboul, commandant en second les forces aériennes, témoigne bien de l’homme et du chef qu’était le général Serge Soulet. A la tête de près de 500 unités et de 23 000 personnes depuis le 1er septembre 2013, il s’est toujours appuyé sur un état d’esprit et un travail d’équipe dignes de son sport de prédilection, le rugby, qu’il a pratiqué jusqu’à ses 40 ans. C’est imprégné de cette culture du collectif qu’il a mené une carrière exemplaire au sein de l’Armée de l’Air. « J’ai eu énormément de chance, une carrière passionnante », confiait-il au magazine Air actualités, en novembre 2013.
Breveté pilote de chasse en 1985, il entame sa carrière opérationnelle au sein de l’escadron de chasse 2/4 "La Fayette" à Luxeuil, puis au 3/3 "Ardennes" à Nancy. En 1989, il est le premier pilote français en échange sur CF-18 au Canada. Une véritable aventure humaine et professionnelle dont il conservera un souvenir impérissable, jusque dans certaines de ses expressions. Autre temps fort de son parcours, le général Soulet retient ses trois années en tant que conseiller auprès du personnel navigant "chasse", une fonction à forte connotation RH. « L’humain mérite plus que notre attention et notre engagement », soulignait-il. Cet attachement pour les relations humaines marquera profondément son commandement de la base aérienne 103 de Cambrai, de 2004 à 2007.
« Il a tenu la barre du CFA malgré toutes les difficultés avec une détermination et une pudeur qui forcent le respect et l’admiration, témoigne le général Reboul. Sa dignité et sa discrétion dans la lutte sont une source d’inspiration à l’image de toute son œuvre au profit de notre institution. »
Pour rendre hommage au général Soulet et retracer sa carrière, un livre d’or est ouvert. Témoignages (récit et même photos), messages de sympathie et de soutien, condoléances… Laissez aller votre plume en vous adressant à : cfa.relation-presse.fct@intradef.gouv.fr

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Général de corps aérien Serge Soulet

Commandant les Forces Aériennes
Né le 6 mai 1962 à Thionville (Moselle)
Marié et père de 3 enfants
Promotion 1981 "Colonel Rossi-Levallois" de l’Ecole de l’air
Breveté pilote de chasse en 1985

1985 : Pilote, EC 2/4 "La Fayette", Luxeuil ;
1988 : Pilote, EC 3/3 « Ardennes », Nancy ;
1989 : Officier d’échange, 433e ETAC Bagotville, Canada ;
1992 : Chef des opérations, EC 3/30 "Lorraine", Reims ;
1994 : Commandant en second, EC 3/33 "Lorraine", Reims ;
1996 : Collège interarmées de défense, Paris ;
1997 : Commandant en second, EC 1/30 "Alsace", Colmar ;
1999 : Commandant, EC 1/30 "Alsace", Colmar ;
2000 : Conseiller du personnel navigant "chasse", direction du personnel militaire de l’armée de l’air, Paris ;
2003 : Chef du bureau des officiers, DPMAA, Paris ;
2004 : Commandant de la base aérienne 103, Cambrai ;
2007 : Auditeur du Centre des hautes études militaires (CHEM) et de la session nationale de l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), Paris ;
2008 : Chef de la cellule "organisation et ressources humaines" et adjoint-Air du chef du cabinet militaire du ministre de la Défense, Paris ;
2010 : Sous-chef «emploi-soutien», état-major de l’armée de l’air, Paris ;
1er Septembre 2013 : Commandant des forces aériennes et commandant du soutien des forces aériennes, Dijon-Bordeaux ;
24 septembre 2014 : Commandant des forces aériennes Dijon-Bordeaux, Officier Général de la Zone de Défense et de Sécurité Sud-Ouest, Bordeaux ;
Septembre 2015 : Commandant des forces aériennes Bordeaux, Officier Général de la Zone de Défense et de Sécurité Sud-Ouest, Bordeaux.

Promotions :
1er août 2010 : Général de brigade aérienne
1er janvier 2013 : Général de division aérienne
1er septembre 2013 : Général de corps aérien

Décorations :
Commandeur de la Légion d’Honneur
Commandeur de l'Ordre national du mérite
Médaille de l’aéronautique
Médaille Outre-mer, agrafe "Tchad"
Médaille de la défense nationale échelon bronze
Médaille commémorative française, agrafe "Ex-Yougoslavie"
Médaille de l’OTAN

(Ndlr) J'ai eu l'honneur et la fierté d'avoir été son premier commandant d'escadron au 1er EIV (Indicatif Radio : "Clavier") sur Fouga Magister à la DV 05/312 en 1983-1984. Ce relais de l'actualité de l'Armée de l'air pour lui rendre hommage et pour mieux le garder dans nos mémoires.