Actualités Armée de l'air 22 (2017)



BA 107 - Villacoublay (31/05/2017)

Cérémonie du centenaire de la disparition du sous-lieutenant René Dorme à Villacoublay
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 31/05/2017 - Auteur : aspirant Catherine Wanner - Direction : Armée de l'air

Lundi 22 mai 2017, la base aérienne 107 "Sous-lieutenant René Dorme" de Villacoublay a célébré le centenaire de la disparation de son parrain, sous la présidence du général André Lanata, chef d’état-major de l’Armée de l’Air.

Un hommage à un As de la Grande Guerre
14h. Composées de sept compagnies, les troupes arrivent une à une sur la place d’armes de la base aérienne (BA) 107. Au pas cadencé, chacune rejoint son emplacement. De part et d’autre du dispositif, des avions en exposition statique, dont un Nieuport 17, un Mirage 2000 ou encore un Alphajet de la Patrouille de France. Face à eux, perchés sur une estrade, de nombreux spectateurs civils patientent. L’ambiance est solennelle. 14 h 20, mise en place terminée. La cérémonie peut commencer.
Après avoir salué le drapeau français et passé en revue les troupes, le général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a procédé à une remise de décorations et de poignards aux adjudants nouvellement promus. Ensuite, lors d’une allocution, il a retracé succinctement la "courte mais intense carrière" du père Dorme. "Il y a cent ans, le 25 mai 1917, le sous-lieutenant René Dorme, As aux 23 victoires de la SPA 3, décollait du terrain de Bonne-Maison, à l’ouest de Reims, pour ce qui allait être sa dernière patrouille". Chasseur exemplaire, il laissera une trace indélébile dans l’histoire de l’aviation française. Il obtient sa première victoire homologuée le 9 juillet 1916. , poursuit le CEMAA. Les décorations suivent : il reçoit la Médaille militaire, la Croix de guerre, la Grande médaille d’or de l’aéro-club de France et la Légion d’honneur. Le 25 mai 1917, à l’âge de 23 ans, celui que l’on surnommait "l’increvable" disparaît à l’est du fort de la Pompelle, sans que son corps soit jamais retrouvé. "Officiers, sous-officiers, militaires du rang, personnel civil de la base aérienne 107, vous portez au quotidien les valeurs qui ont fait la renommée de René Dorme. Sachez vous en montrer dignes", conclut le CEMAA.
Une journée chargée de symboles
Vingt-sept élèves de 3e des collèges Jules Ferry, Paul Duez et Fénelon de Cambrai ainsi que leur professeur d’histoire géographie, Sonia Duthilleul, assistaient à cette cérémonie. Dans le cadre de l’option Défense et sécurité globale, ces établissement, liés par convention à la base aérienne (BA) 107, sensibilisent les collégiens à l’esprit de Défense et aux valeurs de la République. Très contents d’être là, les élèves de 3e ont visité l’escadron d’hélicoptères 3/67 "Parisis" et assisté à une démonstration cynotechnique par l’escadron de protection.
Pendant plusieurs mois, les adolescents ont également travaillé sur des uchronies (récits qui, à partir d’une situation réelle, proposent une issue différente). L’objectif ? Imaginer la vie du Père Dorme telle qu’elle aurait pu être s’il n’avait pas disparu ce 25 mai 1917. "Les élèves ont fait preuve de beaucoup d’imagination", reconnaît l’enseignante. Leurs œuvres ont été exposées sur la BA 107, en salle "Sous-lieutenant Dorme". En fin de journée, les collégiens ont rencontré Athos 7 de la Patrouille de France, dont l’Alphajet arborait le portrait du sous-lieutenant Dorme. L’occasion d’une photo de groupe avec le pilote. "Cette cérémonie, je m’en souviendrai toute ma vie", conclut un élève.

Cérémonie du centenaire de la disparition du sous-lieutenant René Dorme - Crédit : © Armée de l'Air


PAF : cérémonie du centenaire de la disparition du sous-lieutenant René Dorme - Crédit : © Armée de l'Air


Des collégiens du partenariat "défense et sécurité globale" de Cambrai, étaient présents lors de la cérémonie - © Richard Nicolas-Nelson / Armée de l'Air / Défense


Aquarelle As René Dorme - Crédit : © Michèle Meunier / 2017
Sous-lieutenant René Dorme

Affecté à l’escadrille N3, au prestigieux groupe de combat dit des "Cigognes", le sous-lieutenant Dorme est titulaire, le jour de sa disparition, de 23 victoires et de 29 probables. À la SPA 3, il a mené près de 120 combats. Aucun aviateur ne remporta autant de victoires qui ne furent pas reconnues pour avoir été remportées au-delà des lignes ennemies. Guynemer dira de lui : "Ce que l’on ne connaîtra jamais assez, ce sont les qualités non plus du soldat mais de l’homme : sa droiture, sa simplicité, sa bonhomie lui avaient valu l’affection de tous. D’une énergie de fer, il était la douceur même, le père Dorme."

Droits : © Armée de l'air


Ecole Polytechnique - Palaiseau (10/06/2017)

Le CEMAA préside une cérémonie à l'Ecole polytechnique en hommage à Caroline Aigle
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 09/06/2017 - Direction : Armée de l'air
Le 3 juin 2017, le général André Lanata, chef d’état-major de l’Armée de l’Air, a présidé la présentation au drapeau de la promotion 2016 de l’École polytechnique devant près de 1500 spectateurs. Au cours de la cérémonie, les élèves ont rendu un vibrant hommage à leur camarade Caroline Aigle, première femme française pilote de chasse à avoir intégré une unité de combat, décédée en 2007 et issue de la promotion X1994.

Dans son ordre du jour, le chef d’état-major de l’Armée de l’Air a souligné l’importance du sens de l’engagement et de la signification du drapeau auquel les 536 élèves, dont 131 élèves étrangers, étaient présentés.
Pour lui rendre hommage, les élèves polytechniciens X2016 ont composé et interprété un chant en son honneur, puis organisé une exposition retraçant son incroyable parcours. L’un de leurs représentants, l’aspirant Youssef, a prononcé un discours empli de solennité et d’émotion devant une délégation de l’escadron d’entraînement 3/8 "Côte-d’or" de la base aérienne 120 de Cazaux, venu spécialement s’associer à l’hommage.
Étaient également présents le 13e bataillon de chasseurs alpins, au sein duquel Caroline Aigle a servi durant son service national, des élèves du Prytanée de la Flèche, où elle a préparé le concours de l’X, et des élèves du lycée militaire de Saint-Cyr, dont elle portait déjà haut les couleurs en établissant notamment de nombreux records sportifs. Sa famille était représentée par son frère Luc, médecin en chef des armées, auquel l’aspirant Youssef a offert un cadre représentant la promotion et Caroline Aigle.
Cette cérémonie forte de sens et d’émotion s’est achevée par le défilé de la promotion X2016, survolée par une patrouille de deux Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 1/2 "Cigognes", stationné sur la base aérienne 116 de Luxeuil. Caroline Aigle avait effectuée la majeure partie de sa carrière opérationnelle sur Mirage 2000-5 et comptait 1600 heures de vol.

Le général Lanata, CEMAA, a présidé la cérémonie de présentation au drapeau - Crédit : © Armée de l'Air


Le CEMAA a présidé la présentation au drapeau de la promotion de l'Ecole Polytechnique - Crédit : © Armée de l'Air


Deux Mirage 2000-5 de Luxeuil ont survolé la cérémonie - Crédit : © Armée de l'Air


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BA 123 - Orléans (06/06/2017)

Célébration des 80 ans de la création des 601e et 602e GIA
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 06/06/2017 - Auteur : Aspirant Lorenzi - Direction : Armée de l'air
Jeudi 1er juin 2017, la base aérienne 123 "Commandant Charles Paoli" d’Orléans a célébré les 80 ans de la création des 601e et 602e groupes d’infanterie de l’air (GIA), ancêtres des commandos parachutistes.

Créés en avril 1937, les 601e et 602e GIA ont été les deux premières unités parachutistes combattantes des armées françaises. Aujourd’hui, leurs traditions perdurent au commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10), qui a repris le flambeau du 602e GIA, et au 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), héritier du 601e GIA.
Cette journée a été l’occasion de rassembler toute la communauté des commandos parachutistes. Ainsi, d’anciens commandants du CPA 10, des membres du CPA 30, des vétérans et des blessés ont pu se joindre aux commandos de la base d’Orléans le temps d’une cérémonie forte en émotion. En outre, une délégation du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) était associée à cet évènement.
Lors de la cérémonie, présidée par le général David Pincet, commandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI), les participants ont assisté à une séance de saut commémorative, à basse et haute altitudes. Les chuteurs ont été parachutés depuis un C160 Transall, mais aussi depuis un Noratlas de l’association Le Noratlas de Provence. Portant le numéro 105, ce Nord 2501 est, depuis 1997, le dernier au monde à sillonner les cieux.
Cet anniversaire si particulier a réuni plusieurs générations d’aéronefs et de commandos. Et certains n’ont pas hésité à scander "Et par Saint Michel, vive les paras !"

Séance de saut pour commémorer les 80 ans des GIA 601 et 602 à partir d'un Nord-Atlas. - Crédit : © Armée de l'Air


Cérémonie pour les 80 ans des GIA 601 et 602 - Crédit : © Armée de l'Air


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EFIP 1/11 Roussillon - Cognac (09/06/2017)

Nouvelle remise d'insigne d'escadrille pour un pilote de la Seconde Guerre mondiale
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 09/06/2017 - Direction : Armée de l'air
Aujourd’hui âgé de 98 ans, Raymond Gabard est un ancien pilote de chasse ayant appartenu à l'escadrille "Comédie". À 20 ans à peine, il participe à différentes batailles durant la Seconde Guerre mondiale, notamment sur P47 Thunderbolt, avion dont il parle encore avec beaucoup d’émotion.

Les nouvelles de la perte de son insigne sont parvenues aux héritiers des traditions de cette escadrille, à l'escadron de formation des instructeurs pilotes (EFIP) 1/11 "Roussillon". Situé sur la base aérienne 709 de Cognac, cet escadron fait partie de l'école de pilotage de l'Armée de l'Air "Général Jarry", chargée de la formation initiale des futurs pilotes de combat de l'Armée de l'Air, pilotes de chasse et de transport.
Le 23 mai 2017, trois pilotes de l’EFIP se sont ainsi rendus au domicile de leur glorieux aîné à Perpignan, afin de lui remettre un nouvel insigne. Ayant décollé de de Cognac à bord de TB30 Epsilon, les pilotes de l’Armée de l’Air ont longuement échangé avec Raymond Gabard ainsi qu’avec quelques anciens de la 11e escadre ayant fait spécialement le déplacement pour l’occasion. L'insigne lui a été remis dans un verre après un peel off (toast rituel des chasseurs) comme le veut la tradition.

Définition et symbolisme de l'insigne de l’escadrille "Comédie"

Masque de comédie d’émail blanc, de sable et d’or brochant deux ailes stylisées or.

Peu après le début de la Seconde Guerre mondiale, les 5e et 6e escadrilles du groupe de chasse III/6, constitué le 1er mai 1939, se choisissent respectivement un masque tragique et un masque de comédie en guise d'insignes. Elles sont aujourd'hui les 1re et 2e escadrilles de l'EFIP 1/11 "Roussillon".

Raymond Gabard se fait remettre un insigne de l'escadrille "Comédie" - Crédit : © Armée de l'Air


Les pilotes de Cognac ont effectué le déplacement en TB30 Epsilon - Crédit : © Armée de l'Air



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EC 1/3 Navarre - Nancy (11/06/2017)

Centenaire des escadrilles SPA 95 et SPA 153 de l'escadron de chasse 1/3 "Navarre"
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 09/06/2017 - Direction : Armée de l'air
Le 8 juin, la base aérienne 133 "Commandant Jeandet" de Nancy-Ochey a célébré le centième anniversaire des escadrilles SPA 95 et SPA 153, escadrilles de l’escadron de chasse 1/3 "Navarre".

La cérémonie militaire a été présidée par le général Éric Charpentier, commandant la brigade aérienne de l'aviation de chasse (BAAC). Dédié au double centenaire, l’ordre du jour a retracé l’histoire commune des deux escadrilles et a rendu hommage aux aviateurs qui, depuis 100 ans maintenant, continuent à faire vivre leurs traditions.
Pour les membres actuels des escadrilles, cet anniversaire était l’occasion de partager des moments de convivialité avec les anciens. Le ciel dégagé, un soleil étincelant : les conditions météorologiques étaient optimales pour permettre aux différents aéronefs de délocaliser leurs entraînements sur la base aérienne devant de nombreux invités.
Pendant environ deux heures, ces derniers ont assisté aux entraînements de l’équipe de présentation technique Alphajet Solo Display et de la Patrouille de France. Enfin, c’est en terrain familier que la patrouille de démonstration tactique Couteau Delta de la base aérienne de Nancy-Ochey, aux dérives décorées pour l’occasion, s’est exercée. D’anciens appareils étaient également présents et ont ravivé quelques souvenirs chez les anciens venus partager leur expérience.

Historique :
L’escadrille n°95 :

Créée le 20 mai 1917 à Souilly, l’escadrille s’illustre très rapidement au cours de la Première Guerre mondiale, réalisant, sous les ordres du capitaine Castel, des missions de destruction des moyens aériens ennemis et d’attaque au sol. Elle est citée à l’ordre de l’armée en septembre 1917. Initialement équipée de Nieuport, elle est par la suite dotée de Spad. Elle prend son nom définitif de SPA 95 le 27 février 1918.
  

L’escadrille n°153 :

Elle voit le jour le 1er juillet 1917 à Etampes-Mondésir sous la dénomination N153 et adopte comme insigne un rapace argenté. Dotée de Nieuport, elle se voit confier les missions de protection des avions d'observation et de reconnaissance de zone, mais également des missions d’assaut sur les tranchées ennemies. Sa première victoire est à l’actif de son commandant, le lieutenant Gigodot, qui abat un appareil ennemi au sud-est de Saint-Quentin le 12 août 1917. Le 12 décembre 1917, évoluant dorénavant sur Spad, elle est baptisée SPA 153.

 


Centenaire des escadrilles « SPA 95 » et « SPA 153 » de l’escadron de chasse - © Armée de l'Air


Centenaire des escadrilles « SPA 95 » et « SPA 153 » de l’escadron de chasse - © Armée de l'Air

Centenaire des escadrilles « SPA 95 » et « SPA 153 » de l’escadron de chasse - © Armée de l'Air


Centenaire des escadrilles « SPA 95 » et « SPA 153 » de l’escadron de chasse - © Armée de l'Air


Autres photos

Droits : © Armée de l'air


ET 2/64 Anjou - Evreux (30/06/2017)

Base aérienne 105 d'Évreux : remise de fanions des escadrilles BR 131, BR 132 et GMT 59 de l'escadron de transport "Anjou"
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 28/06/2017 - Direction : Armée de l'air
Vendredi 16 juin sur la base aérienne 105 d’Évreux, l’escadron de transport (ET) 2/64 "Anjou" a célébré le centenaire des escadrilles BR 131 "Chimère ailée chevauchant une bombe" et BR 132 "Dragon annamite". La cérémonie était présidée par le général Laurent Marbœuf, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP). Des fanions récemment homologués ont été remis aux commandants d’escadrille.

Lors de cette célébration, le général Marboeuf a lu un ordre du jour rappelant l’historique de ces deux escadrilles et a salué l’ensemble du personnel qui contribue à en poursuivre l’histoire. Il a invité les aviateurs à puiser sans limite dans les valeurs de courage et d’excellence portées par leurs prédécesseurs.
Nées en 1917, respectivement sur les terrains de Villacoublay et d’Etampes, les deux escadrilles centenaires se sont brillamment distinguées à la fin de la Première Guerre mondiale en remportant leurs premières victoires aériennes, puis durant la campagne de France de 1939-1940, au prix de lourdes pertes. Au lendemain de la création de l’Armée de l’Air, elles ont été intégrées successivement au groupe de bombardement II/15, au groupe de transport II/15 "Anjou" et enfin à l’escadron de transport 2/64 "Anjou" sur la base d’Évreux.
L’escadrille d’instruction des équipages C160 a hérité des traditions du groupe mixte de transport (GMT) 59 "Orléans".
Créé en 1969 à Fort Lamy, au Tchad, le GMT 59, unité à vocation de transport dès son origine, a participé à de nombreuses missions d’appui-feu, d’aérolargage et d’évacuation sanitaire, en soutien direct des troupes au sol. Il est dissous en 1975 et ses traditions sont reprises cette année par l’ET 2/64 "Anjou".
Cette cérémonie, à laquelle était associée la remise officielle des insignes de la 64e escadre de transport d’Évreux, s’inscrit dans le plan stratégique de l'Armée de l'Air Unis pour "faire face", qui vise à valoriser l’aviateur dans ses actions quotidiennes en établissant un lien fort avec l’expérience de ses glorieux aînés.

- Crédit : © Thierry Hochet / Armée de l'Air / Armées


- Crédit : © Thierry Hochet / Armée de l'Air / Armées


Sources : base aérienne 105 d'Évreux
Droits : © Armée de l'air


52ème Salon du Bourget - (21/06/2017)

Le Bourget : Le CEMAA dévoile le futur PC-21 aux couleurs de L'Armée de l'air
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 21/06/2017 - Direction : Armée de l'air
Mardi 20 juin 2017, le général André Lanata, chef d’état-major de l’Armée de l’Air (CEMAA), a officiellement dévoilé la livrée d’un Pilatus PC-21 arborant une cocarde française.

Cette présentation s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, parmi lesquels figuraient notamment des représentants des sociétés Pilatus, Dassault Aviation et Babcock Mission Critical Services France.
"La formation des pilotes et des navigateurs de l’aviation de chasse représente un enjeu majeur, a notamment déclaré le CEMAA. Fruit d’une longue maturation opérationnelle, cette formation permet aujourd’hui à l’Armée de l’Air d’être considérée comme l’une des meilleures au monde. Voilà pourquoi la modernisation de son outil devenait primordiale."

Un nouveau cursus pour les équipages de chasse
Le PC-21 est au cœur du programme FOMEDEC (formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse). Programme innovant et vertueux, FOMEDEC poursuit l’objectif de rationaliser la formation des équipages de chasse, à partir d’un système d’armes plus proche des standards actuels.
Propulsé par un turbopropulseur PT6A-68B, le PC-21 dispose notamment d’un cockpit moderne et pressurisé équipé de trois écrans à cristaux liquides, ainsi que d’une visualisation tête haute (VTH).
"Plus qu'une modernisation de notre système de formation, FOMEDEC est un projet clé du plan de modernisation de l’Armée de l’Air Unis pour «Faire Face», a ajouté le CEMAA. Il doit permettre de mettre en place une préparation opérationnelle adaptée à nos besoins actuels et futurs, tout en garantissant des équilibres budgétaires respectés."
Les premiers PC-21 destinés à l’Armée de l’Air doivent être livrés en 2018, tandis que les premiers équipages devraient être formés au cours du premier semestre 2019. [...]

Le CEMAA a dévoilé le PC-21 aux couleurs de l'Armée de l'Air, en présence des principaux industriels du programme - Crédit : © Armée de l'Air


Aperçu d'un futur équipage de l'Armée de l'Air aux commandes d'un PC-21 - Crédit : © Pilatus Aircraft Ltd


Un PC-21 aux couleurs de l'Armée de l'Air sur le tarmac des ateliers d'assemblage de Pilatus - Crédit : © Pilatus Aircraft Ltd


Fiche technique du PC-21 :
Longueur : 11,23 m
Envergure : 9 m
Hauteur : 4 m
Masse maximale au décollage : 4250 kg
Vitesse maximale : 685 km/h
Plafond : 11600 m
Rayon d’action : 1300 km

Droits : © Armée de l'air

EC 1/2 Cigognes - Luxeuil - (23/06/2017)

Rencontre des escadrilles "Cigognes" à Luxeuil
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 23/06/2017 - Auteur : Lieutenant Julie Beck - Direction : Armée de l'air

Pour la première fois de leur histoire, les escadrilles françaises ayant pour emblème une cigogne se retrouvent pour un entraînement opérationnel sur la base aérienne 116 de Luxeuil du 19 au 22 juin 2017.
En vol, le combat est rude. Français, Allemands, Belges, mais aussi Britanniques et Américains se livrent une bataille aérienne de haute intensité. Dans l’opposition, les Rafale de la 4e escadre de chasse de Saint-Dizier ne baissent pas le régime. Pendant quatre jours, du 19 au 22 juin 2017, les aéronefs français et étrangers se sont entraînement dans le ciel du grand Est. À l’initiative de cette rencontre, la base aérienne et la 2e escadre de chasse de Luxeuil. Pour la première fois et en souvenir des As de la Grande Guerre, les escadrilles françaises ayant une cigogne comme emblème se sont rassemblées dans le cadre d’une manifestation baptisée "Stork meet and friends". Stork étant la traduction de cigogne en anglais.
Les trois escadrilles de l’escadron de chasse 1/2 avec la SPA 3 Cigogne de Guynemer, la SPA 26 Cigogne de Saint-Galmier et la SPA 103 Cigogne de Fonck étaient accompagnées par d’autres escadrilles emblématiques. À leurs côtés, en effet, se trouvent la SPA 73 Cigogne japonaise de l'escadron de transition opérationnelle 2/8 "Nice" sur Alphajet, la SPA 67 Cigogne de Navarre de l’escadron de chasse 2/3 "Champagne" sur Mirage 2000D et la SPA 167 Cigogne de Romanet de l’escadron de chasse 2/4 "La Fayette" sur Mirage 2000N.
Ces glorieuses escadrilles appartenaient toutes au célébre groupe de combat n°12 commandé par le commandant Brocard aussi appelé "escadrille des Cigognes". Pendant la Première Guerre mondiale, l’escadrille fut le berceau de grandes figures de l’aviation de chasse française. Les pilotes René Fonck , Georges Guynemer , René Dorme , Alfred Heurtaux , Raoul Echard, Joseph-Henri Guiguet, Henri-Augustin Rabatel, Roland Garros , Mathieu Tenant de la Tour et bien d’autres se sont illustrés aux commandes d’avions Nieuport puis Spad de ces escadrilles.
Ce rassemblement est un hommage à cette glorieuse époque. "C’est à la fois un rassemblement historique et un entraînement opérationnel de haute intensité", détaille le lieutenant-colonel Isaac, commandant la 2e escadre de chasse. Pour intensifier les combats aériens et donner une dimension internationale à l’exercice, des unités partenaires participent à l’entraînement. Il faut noter la participation des Tornado GR.4 de la Royal Air Force, des F16AM/BM de la Composante Air belge, des Eurofighter Typhoon de la Luftwaffe ou encore des F16 de l'US Air Force. "Au total, nous comptons au maximum 25 avions de chasse en vol avec deux Awacs, un C135 et des moyens de défense sol-air (polygone de guerre électronique) au sol", explique le commandant de l’escadre.
Mercredi 21 juin, tous les avions se sont posés sur la plateforme haut-saônoise pour un mass debrief. À l’issue, un dîner était organisé, l’occasion pour l’ensemble des pilotes d’échanger sur leurs savoir-faire opérationnels, mais aussi sur leur culture. "Ce rassemblement est une étape destinée à marquer l’année des As et le centième anniversaire de la disparition de Guynemer", confie le colonel Jean-Patrice Le Saint, commandant de la base aérienne 116 de Luxeuil. "Tous les jours, ces aéronefs ont réalisé des missions opérationnelles à forte plus-value avec débriefings de type Tactical Leadership Program."

Insigne de SPA 3 Cigogne de Guynemer sur le Mirage 2000-5 n°48 et celui de la SPA 26 Cigogne de Saint-Galmier sur le n°46 - © Armée de l'air
A l'arrière plan, c'est bientôt le centenaire, le Mirage 2000-5 n°42 (2-EF) de l'EC 1/2, décoré aux couleurs du "Vieux Charles" à la gloire du capitaine Georges Guynemer" mort au champ d'honneur, le 11 septembre 1917. Du Nieuport 10 au Spad XIII, neuf appareils de cet héros légendaire furent baptisés ainsi.


Il faut noter la participation des Tornado GR.4 de la Royal Air Force, des F16AM/BM de la Composante Air belge, des Eurofighter Typhoon de la Luftwaffe ou encore des F16 de l'US Air Force - © Armée de l'air


F16AM/BM de la Composante Air belge (2ème wing tactique) avec sa livrée du centenaire de la 1ère escadrille du Chardon (devise : "Nemo Me Impune Lacessit", "Personne ne me provoque en toute impunité") - © Armée de l'air


À l’issue, un dîner était organisé, l’occasion pour l’ensemble des pilotes d’échanger sur leurs savoir-faire opérationnels, mais aussi sur leur culture - © Armée de l'air
Si bien porté, l'on reconnait l'insigne de l'ETO 2/8 "Nice" auquel s'associe
la SPA 73 Cigogne japonaise

Droits : © Armée de l'air