Actualités Armée de l'air 13 (2015)



CABA 117 "Capitaine Guynemer - Paris (29/06/2015)

Dissolution de la CABA 117 : Balard à l'honneur
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 29/06/2015 10:52 - Auteur : Marie Broyer
Jeudi 25 juin a eu lieu la cérémonie de dissolution de la cité de l’air et base aérienne (CABA) 117 "Capitaine Guynemer", puis la prise de commandement du COMILI (commandement militaire de l’Ilot Balard).

Présidée par le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, commandée par le lieutenant-colonel Thierry Campello (second du COMILI) et en présence des autorités civiles et militaires, cette cérémonie a mis à l’honneur plusieurs militaires de l’air, qui ont été médaillés. Dans un second temps, le CEMAA a procédé à la dissolution de la CABA 117.
"Nous rendons hommage à tous ceux qui ont fait l’histoire de la CABA 117, à travers les événements, les défis, les réformes que nos institutions rencontrent", a déclaré le général Mercier. L’histoire de la CABA 117 se ferme, celle du COMILI s’ouvre vers une nouvelle dynamique: "La présence des membres des autres armées est à l’image de la nouvelle dynamique de nos opérations interarmées."
Le lieutenant-colonel Xavier Broyer, commandant par intérim de la CABA 117, a remis au CEMAA le drapeau de la 34ème escadre, jusqu’alors confié à la garde de la Cité de l’Air. Remis à la nouvelle garde par le colonel Boïté, celui-ci a pris de fait le commandement du COMILI.
Le colonel Jean-Pascal Ruvira, commandant la BA 117 depuis l’été 2013 jusqu’au 1er juin 2015, a joué un rôle majeur dans le passage de la base militaire au COMILI. En son absence, c’est à son second qu’est revenu l’honneur de "fermer le livre de la base aérienne 117", comme l’a déclaré le lieutenant-colonel Broyer.
Tout d’abord ministère de l’Air en 1929, puis Cité de l’Air à partir de 1934, la base aérienne 117 créée en 1964 s’est inscrite dans une vague de modernisation, avec le projet Balard. Ce dernier vise à rassembler au sein d’un immense complexe, le ministère de la Défense et les chefs d’état-major.
Pour lancer la nouvelle page de l’histoire de l’Ilot Balard, désormais à la charge du colonel Boïté, le général Mercier a réaffirmé sa fierté aux militaires de la CABA 117 "Votre éclat n’a rien d’éphémère".

Le général Denis Mercier, entouré de M. Jean-François Lamour député de Paris, M. Philippe Goujon maire du XVème arrondissement, et de Mme Anne Hidalgo, maire de Paris.  - © Armée de l'air


Le lieutenant-colonel Xavier Broyer, commandant par intérim de la CABA 117, remet au CEMAA le drapeau de la 34ème escadre jusqu’alors confié à la Cité de l’Air - © Armée de l'air


Droits : © Armée de l'air


EC1/20 Aurès Nementcha - Vincennes (02/07/2015)

Perdu en 1973, le fanion de l'EC 1/20 retourne au SHD grâce à ... Facebook !
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 06/07/2015 11:51 - Auteur : Cne Marianne Jeune
En novembre dernier, nous avons jeté une bouteille à la mer sur le réseau social Facebook pour retrouver le fanion de l’escadron de chasse I/20 "Aures-Nementcha" égaré depuis 1973 à Djibouti. Une opération conclue avec succès puisqu’il a retrouvé sa place jeudi 2 juillet 2015 au sein du service historique de la Défense (SHD). Récit d’une aventure 2.0.

C’est une belle et rare histoire qui s’est achevée hier au sein du magnifique château de Vincennes abritant les locaux du SHD. Sous nos pieds, pas moins de 450 fanions d’unités dissoutes sont soigneusement entreposés et conservés. Jeudi 2 juillet 2015, celui de l’escadron de chasse I/20 "Aures-Nementcha", égaré à la dissolution de l’escadron en 1973, est venu les rejoindre.
Une bouteille à la mer ?
Le 28 novembre 2014, à la demande de Sylvain, graphiste au Sirpa Air, nous avons lancé un appel à témoin "Avez-vous vu ce fanion ?" sur la page Facebook de l’Armée de l’air. "Un ami de ma famille, Henri Tomasi, me parlait souvent de la carrière de pilote de chasse de son père, décédé en service aérien à bord de son Mistral en Algérie, confie Sylvain. Il a fait de nombreuses recherches sur le sujet et s’est rapidement rendu compte que le fanion était introuvable. Nous avons cherché une solution pour lui donner un coup de main et nous nous sommes tournés vers les réseaux sociaux."
A priori, les chances étaient très minces. Mais c’était sans compter sur la formidable solidarité de nos internautes. Le post a été largement commenté et partagé augmentant ainsi sa visibilité sur le réseau, jusqu’à ce qu’un homme nous contacte en message privé pour nous informer que le fanion se trouvait chez lui. Ancien aviateur, chef d’atelier sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, il le tenait de son père qui avait été "chef d’escadrille ou d’escadron à Djibouti en 73 sur AD4". C’était juste avant la dissolution de l’EC 1/20. "En fait, il n’était jamais très loin de moi, nous a-t-il confié. Cet objet a une grande valeur sentimentale car mon père n’est plus là aujourd’hui. Mais j’accepte évidement de le reverser au SHD, car c’est sa place !"
Une histoire qui fini bien
La remise "officielle" du fanion a eu lieu jeudi 2 juillet auprès de l’adjudant-chef Bernard Palmieri de la division symbolique air. "C’est un très bel objet, s’est-il exclamé à la vue du fanion. Il y a un superbe travail de broderie, d’autant plus que l’insigne sur le fanion est strictement identique à l’insigne métallique." Et d’ajouter : "Vous pourrez dire à la personne qui vous l’a renvoyé qu’il sera dûment protégé, déposé dans du papier de soie dans un meuble à plans dont l’hydrométrie est scrupuleusement contrôlée. Ce fanion est désormais à sa place et nous essaierons de le mettre en valeur dès que nous en aurons l’occasion, pour des expositions par exemple."
Comble de l’histoire, cette journée était aussi la dernière en service dans l’armée de l’air pour l’adjudant-chef Palmieri. Il quitte l’institution sur une note toute particulière, après de belles années consacrées aux traditions.

Consultez l’historique complet de cette unité de l’armée de l’air en pdf

L'appel à témoin : "Avez-vous vu ce fanion ?" - © Armée de l'air


Le fanion de l'EC 1/20 "Aurès-Nementcha" - © Armée de l'air


A gauche : l’adjudant-chef Palmieri (*) - © Armée de l'air


Droits : © Armée de l'air

(*) (Ndlr) Je remercie l’adjudant-chef Palmieri pour ses nombreuses et précieuses contributions à ce site. Je lui souhaite bonne chance pour la suite ... et à la place d'un "au revoir", je préfère un "à très bientôt".



Caroline Aigle - Paris (03/07/2015)

Inauguration du jardin Caroline Aigle à Paris
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 06/07/2015 17:59 - Auteur : Alexandra Milhat
L’inauguration du jardin Caroline Aigle, première femme pilote de chasse de l’armée de l’air, s’est déroulée le 3 juillet 2015 dans le 15e arrondissement de Paris. L’occasion de revenir sur le parcours de cette femme exceptionnelle

En présence d’autorités civiles et militaires, ainsi que de membres de la famille de Caroline Aigle, l’inauguration a débuté avec l’émouvante interprétation d’ "Amazing Grace" par le chœur de l’armée française. M. Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement, a ensuite prononcé le discours d’ouverture : "C’est un honneur de pouvoir rendre hommage à une militaire de renom. Quand Caroline nous quittait il y a 8 ans maintenant, la France entière a été bouleversée par son destin flamboyant et tragique, par son courage à toute épreuve, et son dernier combat pour donner la vie, avant de rendre la sienne".
Après la lecture d’un extrait du journal de bord de l’aviatrice, Mme Catherine Vieu Charier, adjointe au maire de Paris, chargée de la mémoire et du monde combattant, a pris la parole : "Caroline Aigle est un modèle pour nous tous, en tant que pilote, en tant que femme et en tant que mère. Elle est l’incarnation de la passion, de l’obstination et de la perfection".
Enfin, c’est avec fierté et émotion que la plaque où figure l’inscription "Jardin Caroline Aigle" a été dévoilée par M. Philippe Goujon et l’adjointe au maire de Paris, ainsi que par des membres de la famille Aigle.


Inauguration du jardin Caroline Aigle à Paris (15e arrondissement) - © Armée de l'air




Caroline Aigle, un destin hors du commun.
Caroline Aigle intègre Polytechnique, promotion X1994. Pendant ses études à l’X, elle décide de servir dans l’armée de l’air, qu’elle intègre en 1997.
Première femme pilote de chasse sur Alphajet à avoir été affectée dans un escadron de combat de l’armée de l’air française, le commandant Aigle reçoit son macaron de pilote en 1999 à l’âge de 24 ans. Après sept ans aux commandes du Mirage 2000-5 et forte de quelque 1 600 heures de vol, elle intègre la division "Sécurité des vols" du commandement des forces aériennes en 2006.
Sportive émérite, elle est aussi championne de France militaire de triathlon en 1997, championne du monde militaire de triathlon par équipe en 1997 et vice-championne du monde militaire de triathlon par équipe en 1999. Elle pratiquait également le parachutisme, le cross et la plongée.
Sur le point d’être sélectionnée comme astronaute par l’agence spatiale européenne, Caroline Aigle décède à 32 ans des suites d’un cancer fulgurant.

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FAS - Istres (01/07/2015)

Passation de commandement pour les forces aériennes stratégiques
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 07/07/2015 16:35
Mercredi 1er juillet 2015, le général Bernard Schuler est devenu le 24e commandant des forces aériennes stratégiques (FAS), succédant au général Philippe Steininger, promu secrétaire général adjoint de la Défense et de la sécurité nationale.

Né le 11 janvier 1961 à Bône (Algérie), le général Schuler (accès privé) entre à l’école des pupilles de l'air (EPAA) en 1979 et est issu de la promotion 1981 de l'Ecole de l'air. Breveté navigateur en 1985, il fait toute sa carrière opérationnelle sur Boeing C-135 sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et Istres, commandant notamment l’escadron de ravitaillement en vol "Bretagne". Diplômé de l’école de guerre américaine en 1999, il commande la base aérienne d’Avord entre 2004 et 2007, après avoir été affecté aux ministères des Affaires étrangères et au cabinet du ministre de la Défense. Promu officier général en 2010, il occupe différents postes au sein de l’état-major de l’armée de l’air et celui des forces aériennes, avant de réintégrer les FAS, en tant que second, en 2014.
Le général Schuler compte plus de 5200 heures de vol et 196 missions de guerre.
Officier de la Légion d’honneur, il est également commandeur de l’Ordre national du Mérite, détenteur de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, de la Croix de la Valeur militaire et de la Médaille de l’Aéronautique.
Les forces aériennes stratégiques assurent depuis 1964 la permanence opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis plus de 50 ans, permet au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ses responsabilités internationales.

le général Bernard Schuler, nouveau commandant des forces aériennes stratégiques (FAS) - © Armée de l'air


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Ecoles d'officiers de l'Armée de l'air - Salon de Provence (03/07/2015)

Baptême des promotions 2014
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 08/07/2015 12:50
Le vendredi 3 juillet 2015, les Écoles d’officiers de l’armée de l’air (EOAA) de Salon-de-Provence ont organisé le baptême des promotions 2014 de l’École de l’air et de l’École militaire de l’air. Une cérémonie particulière, puisqu’on fête aussi les 80 ans de l’École de l’air.

Point d’orgue de l’année pour les élèves officiers, la cérémonie se déroule tous les premiers vendredis du mois de juillet. Les promotions des élèves officiers de première année de l’École de l’air et les aspirants de l’École militaire de l’air y reçoivent les noms de leurs parrains respectifs. Ces derniers, officiers morts en service aérien commandé ou morts au combat, constituent un exemple pour les jeunes officiers.
L’après-midi, les élèves ont pu découvrir en exposition statique un remorqueur D140, un Alphajet aux couleurs de la Patrouille de France, un Mirage 2000D de l’escadron 2/3 "Champagne" de la base aérienne (BA) 133 de Nancy, ainsi qu’un Mirage 2000N de l’escadron 2/4 "La Fayette" de la BA 125 d’Istres.
Ensuite, un Rafale aux couleurs du Nato Tiger Meet 2015, provenant de l’escadron de chasse 1/7 "Provence" de la BA 113 de Saint-Dizier, un Ramex Delta 2000N de la BA d’Istres ont défilé dans le ciel azuréen, suivis des évolutions de l’équipe de voltige de l’armée de l’air ainsi que de celles de la Patrouille de France, le tout sous les yeux émerveillés de l’assistance.
À la tombée de la nuit, les promotions ont reçu leurs noms de baptême respectifs avant de procéder à l’échange des gardes au drapeau, accompagné de la Musique de l’air et d’une exhibition de la Patrouille de France. Les deux promotions portent désormais les noms de "sous-lieutenant Adolphe Pégoud" et de "colonel Pierre Bourgoin".
A cette occasion, le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, a remis la décoration de commandeur de la Légion d’honneur au général Antoine Creux, major général de l'armée de l'air, et au général Claude Tafani, directeur des ressources humaines de l'armée de l'air.

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Voir autre vidéo relative aux EOAA

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ET 50 - DA 181 - La Réunion (07/07/2015)

Clap de fin pour les Transall sur l'île de La Réunion
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 29/07/2015 10:00 - Auteur : SLT Julie Beck
Mardi 7 juillet 2015, à plus de 9 000 kilomètres de la métropole française, un vibrant hommage a été rendu au Transall C-160 de l’escadron de transport 50 "La Réunion", qui quittera définitivement l’océan Indien cet été.

Sur le tarmac du détachement air 181 "Lieutenant Roland Garros", le soleil plonge doucement dans l’océan Indien. L’instant est solennel. Sous la présidence du général Franck Reignier, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), et en présence du général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP) du commandement des forces aériennes (CFA), les aviateurs, entourés des militaires du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), ont rendu un vibrant hommage au C-160 Transall. "C’est un gros pincement au cœur car cette avion est d’une fiabilité redoutable, confie le général Reignier. Il a toujours été au rendez-vous dans toutes ses missions à La Réunion. C’est également l’avion qui a accompagné une grande partie de ma carrière dans les parachutistes".
Cet aéronef tire sa révérence après plus de 42 ans de bons et loyaux services sur l’île de La Réunion. Arrivé en 1973, le Transall a sillonné inlassablement les cieux au-dessus de l’océan Indien et des terres africaines. Interventions armées, maintien de la souveraineté sur les îles Éparses, soutien logistique, missions de coopération régionale, de service public, d’évacuations sanitaires ou à caractère humanitaire, les aviateurs ont dévoré les milles nautiques et accumulé les heures de vol. Au nombre de ces missions, certaines furent sensibles, étonnantes ou dramatiques, mais toutes méritent de rester dans les mémoires, en souvenir de la passion avec laquelle les aviateurs qui se sont succédés à La Réunion ont œuvré chaque jour. Les militaires retiendront notamment le premier posé, le 24 octobre 1978, du Transall C-160 sur la toute nouvelle piste de l’île de Juan de Nova, où est implantée une petite garnison du 2e RPIMa ; ou encore des liaisons de fret et de personnel vers Mayotte au profit de la Légion étrangère, des opérations de ravitaillement au profit du personnel de Météo France stationné sur l’île Tromelin. Jusqu’au dernier jour des exercices ont été organisés, à Madagascar, à Mayotte, sur les îles environnantes, ou encore en Afrique.
Le Transall laisse la place au Casa CN 235, qui ouvre une nouvelle page de l’histoire du transport aérien militaire. "Le Casa 235 s’inscrit dans les pas de son glorieux aîné ; il possède tous les atouts pour remplir les missions de l’escadron de transport 50", affirme le général Hervé Bertrand, commandant la BAAP du CFA. (pris en compte )

Clap de fin pour les Transall sur l’île de la Réunion - © Armée de l'air
(Ndlr) A noter que le DA 181 est détenteur du drapeau de la 51e escadre aérienne


Clap de fin pour les Transall sur l’île de la Réunion - © Armée de l'air


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Défilé du 14 juillet 2015 - Paris (13/07/2015)

14 juillet 2015 : l'Ordre de la Libération et les forces aériennes françaises libres à l'honneur
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 12/07/2015 19:42 - Auteur : Alexandra Milhat
L’année 2015 célébre le 70e anniversaire de l’Ordre de la Libération. Le défilé aérien du 14 Juillet prochain revient sur cet épisode historique, et met à l’honneur les forces aériennes françaises libres (FAFL).

Symboles de la Libération et de la Résistance française

L’Ordre de la Libération est une médaille attribuée aux personnes et unités qui ont contribué à la libération de la France lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle fut notamment remise au régiment de chasse "Normandie-Niémen", aux escadrons "Lorraine" et "Île-de-France", et au groupe de chasse "Alsace" de l’armée de l’air. Ils seront honorés lors du défilé du 14 Juillet.
La Patrouille de France commémorera elle aussi cet anniversaire, puisqu’en ouverture du défilé aérien, elle formera pour la première fois la Croix de Lorraine, symbole de la Résistance française : "Nous avons cherché la meilleure façon de présenter cette figure", déclare le lieutenant-colonel Arnaud Amberg, directeur des équipes de présentation de l’armée de l’air. En effet, l’une des autres innovations de cette année pour la "grande Dame" sera de voler à douze, au lieu de neuf en formation Big Nine. "C’est une préparation et un travail très techniques. Le 14 Juillet, nous serons très concentrés pour pouvoir exécuter cette figure parfaitement, mais nous aurons aussi une pensée pour toute la symbolique que cela représente. Nous sommes très fiers", continue le lieutenant-colonel Amberg. Le second bloc aérien illustrera les FAFL, avec un C135 du groupe de ravitaillement en vol 2/91 "Bretagne", quatre Rafale C de l’escadron 2/30 "Normandie-Niémen" et quatre Mirage 2000 de l’escadron de chasse 2/5 "Île-de-France".

Les forces aériennes françaises libres, "Compagnon de la Libération"

Les FAFL furent créées le 8 juillet 1940, suite à l’appel du 18 juin du général de Gaulle.
L’"Île-de-France" est constitué en octobre 1941. Il s’agit du premier escadron à opérer depuis la Grande-Bretagne, sous le nom de 340 Squadron. Avec 38 pilotes disparus, il a payé un lourd tribut. "Je suis très fier que l’escadron défile à cette occasion, confie le commandant Stéphane, chef des opérations de l’escadron de chasse 2/5 "Île-de-France". Nous représentons les unités aériennes engagées dans la France libre. Ce rappel est très important, notamment pour les jeunes générations auprès desquelles la Libération de la France est une notion souvent très abstraite".
Les traditions des FAFL restent encrées au sein de l’unité : "Nous les faisons vivre. Par exemple, notre salle de repos regorge de photos d’archives et de pièces d’avions", poursuit le commandant. Cinq pilotes seront mobilisés pour le défilé aérien : quatre titulaires, à bord de Mirage 2000C/B, et un remplaçant, prêt à suppléer les autres en cas de problème.
Avec 5 240 missions et 273 victoires confirmées, le "Normandie-Niémen" est l’une des unités les plus prestigieuses des FAFL. Créée en 1942, les premiers pilotes de cette unité connaissent une épopée les menant de la base de Rayak, au Liban, à travers l’Irak et l’Iran, pour opérer ensuite depuis la base russe d’Ivanovo à partir de novembre 1942. Appelé "Normandie" dans un premier temps, le régiment de chasse reçoit l’appellation "Niémen" par Joseph Staline, après s’être illustré durant une bataille aérienne en juillet 1944 au-dessus du fleuve russe du même nom.
"Le 18 juin 2015, nous avons reçu le diplôme de Compagnon de la Libération, remis par le chancelier de l’Ordre national de la Libération", raconte le lieutenant-colonel Yann Malard, commandant le régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niémen". Aujourd’hui, l’unité reste imprégnée de son histoire : "Nous perdurons les traditions, ajoute le commandant. Le régiment participe régulièrement aux commémorations organisées par le Mémorial du "Normandie-Niémen". Nous travaillons de paire pour honorer la mémoire de nos glorieux anciens". Ainsi, l’indicatif radio des pilotes du "Neu-neu" demeure toujours "Rayak"
Parmi les autres formations des FAFL, le groupe de chasse "Alsace" est créé le 1er septembre 1941, le groupe de bombardement "Lorraine" le 2 septembre, et le groupe de ravitaillement en vol 2/91 "Bretagne" le 1er janvier 1942 . Toutes ont survécu jusqu’à nos jours, à l’exception d’"Artois" et de "Picardie". Sur sept unités FAFL, quatre ont été instituées "Compagnon de la Libération", entre 1943 et 1945 : "Alsace", "Lorraine", "Île-de-France", et "Normandie-Niemen".

Pour plus d’informations sur le 14 Juillet 2015, vous pouvez suivre le défilé aérien en version web, consulter notre dossier en ligne consacré au 14 Juillet et nous suivre sur les réseaux sociaux ( Facebook, Twitter, Instagram).

Pour la première fois, la Patrouille de France volera à douze et formera la Croix de Lorraine, symbole de la Résistance française - © Armée de l'air


Mirage 2000 C n°79 (115-LE) - EC 2/5 Île-de-France (C 46 - SPA 84 - SPA 124) - Orange © Armée de l'air


Rafale B n° 123 (118-GP) - EC 2/30 Normandie-Niémen (SPA 91, SPA 93 et SPA 97) - Mont de Marsan © Armée de l'air



Leurs missions aujourd’hui…
"La mission première de l’escadron "Île-de-France", implanté sur la base aérienne 115 d’Orange, consiste à assurer la posture permanente de sûreté 24h sur 24 et 365 jours par an. Depuis peu, nous sommes également engagés dans l’opération Barkhane, explique le commandant Stéphane, chef des opérations. L’escadron est amené à réaliser des missions d’attaque au sol, "pour lesquelles nos pilotes se préparent depuis plusieurs années. Nous disposons d’un canon de 30mm, ce qui, sur ce théâtre, représente une énorme plus-value. Nous pouvons également tirer des bombes air-sol". L’unité est également en charge de transformer, d’instruire et de former des pilotes de chasse destinés à voler sur Mirage 2000.
Le régiment de chasse "Normandie-Niémen", équipé de Rafale et implanté sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, compte trois types de missions : la défense aérienne, avec des avions en alerte 24h sur 24, la protection du territoire et l’assurance de la supériorité aérienne ; les attaques au sol, avec l’attaque en profondeur et les bombardements (effectués par exemple en Afghanistan et au Mali), ainsi que l’appui aérien (comme au Tchad, au Mali ou en Irak) ; enfin, le régiment est spécialisé dans la reconnaissance armée.
Souvent comparés à des "stations-service volantes", les Boeing du groupe de ravitaillement en vol 2/91 "Bretagne", de la base aérienne 125 d’Istres, sont indispensables. Leur mission principale et permanente : la dissuasion nucléaire. Ils sont un maillon essentiel à l'exécution de la mission nucléaire confiée aux forces aériennes stratégiques (FAS). Leur rôle est de fournir, grâce à différents ravitaillements en vol, l'allonge stratégique recherchée par les Mirage 2000N ou les Rafale des FAS mais également d'assurer leur soutien "transmissions" à longue distance.

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EE 2/2 "Côte d'or" - Cazaux (21/07/2015)

Les deux escadrilles du 2/2 "Côte d'Or" fêtent leur centenaire
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 20/07/2015 18:43
En 2015, les escadrilles SPA 57 "Mouette" et SPA 65 "Chimère", appartenant à l’escadron d’entraînement 2/2 "Côte d’or", situé sur la base aérienne 120 de Cazaux, célébrent leurs 100 ans.

L’année 2015 marque le centenaire de deux escadrilles du 2/2 "Côte d’or", la SPA 57 et la SPA 65. A cette occasion, un Alphajet de l’escadron d’entraînement affiche une peinture spéciale sur sa dérive représentant, d’un côté une chimère et de l’autre, une mouette, symboles des escadrilles. "Cet avion est régulièrement utilisé au-delà de la base aérienne de Cazaux, lors de nos différents exercices ou entraînements, explique le lieutenant-colonel Nicolas, commandant en second de l’escadron. Une façon pour nous de colporter la bonne nouvelle", ajoute-t-il avec humour. Par exemple, l’appareil a récemment été présenté en exposition statique au meeting de Luxeuil".
Avec cet hommage, le 2/2 "Côte d’Or" perpétue les traditions de l'escadrille SPA 65 "Chimère", créée le 2 août 1915 à Lyon et de la SPA 57 "Mouette", créée le 10 mai 1915, également à Lyon.

Alphajet E81 (120-FO) - EE 2/2 Côte d'Or (SPA 57, SPA 65) - Cazaux (décoration côté SPA 57 "La Mouette") - © Armée de l'air


Alphajet E81 (120-FO) - EE 2/2 Côte d'Or (SPA 57, SPA 65) - Cazaux (décoration côté SPA 57 "La Mouette") - © Armée de l'air



L’escadron 2/2 "Côte d’or" en bref :
Depuis 2007, l’escadron assure la mission d’entraînement et de préparation des forces, l’objectif étant d’offrir aux unités de première ligne des conditions d’entraînement réalistes. L’Alphajet sur lequel il vole lui permet d’effectuer un large spectre de missions, du combat air-air à l’appui feu rapproché.

Consultez notre dossier complet sur Air Actualités de Novembre 2011

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(Ndlr)Voir autres photos


BA 901 - Drachenbronn (22/07/2015)

Cérémonie de dissolution de la base aérienne 901 de Drachenbronn
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 20/07/2015 16:11
Vendredi 17 juillet 2015, la dissolution de la base aérienne (BA) 901 "Commandant de Laubier", a donné lieu à une cérémonie présidée par le général Jean-Jacques Borel, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes.

Cette cérémonie émouvante a officialisé la dissolution de la BA 901 et sa transformation en élément air rattaché à la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Hérité de la 38e escadre de bombardement, le drapeau de Drachenbronn a été transmis à la direction interarmées des réseaux d’infrastructures et des systèmes d’information (DIRISI) de Metz.
Les fanions du centre de détection et de contrôle 05.901 "Niederbronn-les-Bains" et de l’escadron de protection 1G.901 "Brumath" ont été remis respectivement à madame le maire de "Niederbronn-les-Bains" et au représentant de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI).
Un défilé aérien, mettant en scène quatre avions de chasse Rafale, suivi des discours du général Borel et du colonel Berring, dernier commandant de cette base aérienne, a mis un terme aux 55 années d’existence de la BA 901.

C'était le drapeau de la 38e escadre de bombardement qui avait été confié à la BA 901 de Drachenbronn - © Armée de l'air


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