Caroline Aigle -
Paris (03/07/2015)
Inauguration du jardin Caroline Aigle à Paris
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 06/07/2015 17:59 - Auteur : Alexandra Milhat
L’inauguration du jardin Caroline Aigle, première femme pilote de chasse
de l’armée de l’air, s’est déroulée le 3 juillet 2015 dans le 15e arrondissement
de Paris. L’occasion de revenir sur le parcours de cette femme exceptionnelle
En présence d’autorités civiles et militaires, ainsi que de membres de la
famille de Caroline Aigle, l’inauguration a débuté avec l’émouvante interprétation
d’ "Amazing Grace" par le chœur de l’armée française. M. Philippe
Goujon, maire du 15e arrondissement, a ensuite prononcé le discours d’ouverture
: "C’est un honneur de pouvoir rendre hommage à une militaire de renom.
Quand Caroline nous quittait il y a 8 ans maintenant, la France entière a
été bouleversée par son destin flamboyant et tragique, par son courage à toute
épreuve, et son dernier combat pour donner la vie, avant de rendre la sienne".
Après la lecture d’un extrait du journal de bord de l’aviatrice, Mme Catherine
Vieu Charier, adjointe au maire de Paris, chargée de la mémoire et du monde
combattant, a pris la parole : "Caroline Aigle est un modèle pour
nous tous, en tant que pilote, en tant que femme et en tant que mère. Elle
est l’incarnation de la passion, de l’obstination et de la perfection".
Enfin, c’est avec fierté et émotion que la plaque où figure l’inscription
"Jardin Caroline Aigle" a été dévoilée par M. Philippe Goujon et l’adjointe
au maire de Paris, ainsi que par des membres de la famille Aigle.
Inauguration
du jardin Caroline Aigle à Paris (15e arrondissement) - © Armée de
l'air
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Caroline Aigle, un destin hors du commun.
Caroline Aigle intègre Polytechnique, promotion X1994. Pendant ses études
à l’X, elle décide de servir dans l’armée de l’air, qu’elle intègre
en 1997.
Première femme pilote de chasse sur Alphajet
à avoir été affectée dans un escadron de combat de l’armée de l’air
française, le commandant Aigle reçoit son macaron de pilote en 1999
à l’âge de 24 ans. Après sept ans aux commandes du Mirage 2000-5
et forte de quelque 1 600 heures de vol, elle intègre la division "Sécurité
des vols" du commandement des forces aériennes en 2006.
Sportive émérite, elle est aussi championne de France militaire de triathlon
en 1997, championne du monde militaire de triathlon par équipe en 1997
et vice-championne du monde militaire de triathlon par équipe en 1999.
Elle pratiquait également le parachutisme, le cross et la plongée.
Sur le point d’être sélectionnée comme astronaute par l’agence spatiale
européenne, Caroline Aigle décède à 32 ans des suites d’un cancer fulgurant.
Voir aussi
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Droits : © Armée de l'air
FAS
- Istres (01/07/2015)
Passation de commandement pour les forces aériennes
stratégiques
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 07/07/2015 16:35
Mercredi 1er juillet 2015, le général Bernard Schuler est devenu le 24e
commandant des forces aériennes stratégiques (FAS), succédant au général Philippe
Steininger,
promu secrétaire général adjoint de la Défense et de la sécurité nationale.
Né le 11 janvier 1961 à Bône (Algérie), le général Schuler
(accès privé) entre à l’école des
pupilles de l'air (EPAA)
en 1979 et est issu de la promotion 1981
de l'Ecole de l'air.
Breveté navigateur en 1985, il fait toute sa carrière opérationnelle sur Boeing
C-135
sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et
Istres, commandant notamment l’escadron de ravitaillement
en vol "Bretagne".
Diplômé de l’école de guerre américaine en 1999, il commande la base aérienne
d’Avord
entre 2004 et 2007, après avoir été affecté aux ministères des Affaires étrangères
et au cabinet du ministre de la Défense. Promu officier général en 2010, il
occupe différents postes au sein de l’état-major de l’armée de l’air et celui
des forces aériennes, avant de réintégrer les FAS, en tant que second, en
2014.
Le général Schuler compte plus de 5200 heures de vol et 196 missions de guerre.
Officier de la Légion d’honneur, il est également commandeur de l’Ordre national
du Mérite, détenteur de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures,
de la Croix de la Valeur militaire et de la Médaille de l’Aéronautique.
Les forces aériennes stratégiques assurent depuis 1964 la permanence opérationnelle
de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission,
ininterrompue depuis plus de 50 ans, permet au président de la République
de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision
et d’action de la France dans le cadre de ses responsabilités internationales.
le
général Bernard Schuler, nouveau commandant des forces aériennes stratégiques
(FAS) - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
Ecoles d'officiers
de l'Armée de l'air - Salon de Provence
(03/07/2015)
Baptême des promotions 2014
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 08/07/2015 12:50
Le vendredi 3 juillet 2015, les Écoles d’officiers de l’armée de l’air
(EOAA) de Salon-de-Provence ont organisé le baptême des promotions 2014 de
l’École de l’air et de l’École militaire de l’air. Une cérémonie particulière,
puisqu’on fête aussi les 80 ans de l’École de l’air.
Point d’orgue de l’année pour les élèves officiers, la cérémonie se déroule
tous les premiers vendredis du mois de juillet. Les promotions des élèves
officiers de première année de l’École de l’air et les aspirants de l’École
militaire de l’air y reçoivent les noms de leurs parrains respectifs. Ces
derniers, officiers morts en service aérien commandé ou morts au combat, constituent
un exemple pour les jeunes officiers.
L’après-midi, les élèves ont pu découvrir en exposition statique un remorqueur
D140,
un Alphajet aux couleurs de la Patrouille de France,
un Mirage 2000D
de l’escadron 2/3 "Champagne"
de la base aérienne (BA) 133 de Nancy, ainsi qu’un Mirage 2000N
de l’escadron 2/4 "La Fayette"
de la BA 125 d’Istres.
Ensuite, un Rafale aux couleurs du Nato
Tiger Meet 2015,
provenant de l’escadron de chasse 1/7 "Provence"
de la BA 113 de Saint-Dizier, un Ramex Delta 2000N de la BA d’Istres ont défilé
dans le ciel azuréen, suivis des évolutions de l’équipe de voltige de l’armée
de l’air
ainsi que de celles de la Patrouille de France,
le tout sous les yeux émerveillés de l’assistance.
À la tombée de la nuit, les promotions ont reçu leurs noms de baptême respectifs
avant de procéder à l’échange des gardes au drapeau, accompagné de la Musique
de l’air et d’une exhibition de la Patrouille de France. Les deux promotions
portent désormais les noms de "sous-lieutenant Adolphe Pégoud"
et de "colonel Pierre Bourgoin".
A cette occasion, le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général
Denis Mercier,
a remis la décoration de commandeur de la Légion d’honneur au général Antoine
Creux, major général de l'armée de l'air, et au général Claude Tafani, directeur
des ressources humaines de l'armée de l'air.
Voir vidéo
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Voir autre vidéo relative aux EOAA
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ET 50 - DA 181 - La
Réunion (07/07/2015)
Clap de fin pour les Transall sur l'île de La Réunion
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 29/07/2015 10:00 - Auteur : SLT Julie Beck
Mardi 7 juillet 2015, à plus de 9 000 kilomètres de la métropole française,
un vibrant hommage a été rendu au Transall C-160 de l’escadron de transport
50 "La Réunion",
qui quittera définitivement l’océan Indien cet été.
Sur le tarmac du détachement air 181 "Lieutenant Roland Garros",
le soleil plonge doucement dans l’océan Indien. L’instant est solennel. Sous
la présidence du général Franck Reignier, commandant supérieur des forces
armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), et en présence du général
Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP)
du commandement des forces aériennes (CFA), les aviateurs, entourés des militaires
du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), ont rendu
un vibrant hommage au C-160 Transall.
"C’est un gros pincement au cœur car cette avion est d’une fiabilité
redoutable, confie le général Reignier. Il a toujours été au rendez-vous dans
toutes ses missions à La Réunion. C’est également l’avion qui a accompagné
une grande partie de ma carrière dans les parachutistes".
Cet aéronef tire sa révérence après plus de 42 ans de bons et loyaux services
sur l’île de La Réunion. Arrivé en 1973, le Transall a sillonné inlassablement
les cieux au-dessus de l’océan Indien et des terres africaines. Interventions
armées, maintien de la souveraineté sur les îles Éparses, soutien logistique,
missions de coopération régionale, de service public, d’évacuations sanitaires
ou à caractère humanitaire, les aviateurs ont dévoré les milles nautiques
et accumulé les heures de vol. Au nombre de ces missions, certaines furent
sensibles, étonnantes ou dramatiques, mais toutes méritent de rester dans
les mémoires, en souvenir de la passion avec laquelle les aviateurs qui se
sont succédés à La Réunion ont œuvré chaque jour. Les militaires retiendront
notamment le premier posé, le 24 octobre 1978, du Transall C-160 sur la toute
nouvelle piste de l’île de Juan de Nova, où est implantée une petite garnison
du 2e RPIMa ; ou encore des liaisons de fret et de personnel vers Mayotte
au profit de la Légion étrangère, des opérations de ravitaillement au profit
du personnel de Météo France stationné sur l’île Tromelin. Jusqu’au dernier
jour des exercices ont été organisés, à Madagascar, à Mayotte, sur les îles
environnantes, ou encore en Afrique.
Le Transall laisse la place au Casa CN 235,
qui ouvre une nouvelle page de l’histoire du transport aérien militaire. "Le
Casa 235 s’inscrit dans les pas de son glorieux aîné ; il possède tous les
atouts pour remplir les missions de l’escadron de transport 50", affirme
le général Hervé Bertrand, commandant la BAAP du CFA. (pris
en compte )
Clap de fin pour les Transall sur l’île de la Réunion - © Armée de l'air
(Ndlr) A noter que le DA 181 est détenteur
du drapeau de la 51e escadre aérienne
Clap de fin pour les Transall sur l’île de la Réunion - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
Défilé
du 14 juillet 2015 - Paris (13/07/2015)
14 juillet 2015 : l'Ordre de la Libération et les
forces aériennes françaises libres à l'honneur
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 12/07/2015 19:42 - Auteur : Alexandra Milhat
L’année 2015 célébre le 70e anniversaire de l’Ordre de la Libération. Le
défilé aérien du 14 Juillet prochain revient sur cet épisode historique, et
met à l’honneur les forces aériennes françaises libres (FAFL).
Symboles de la Libération et de la Résistance française
L’Ordre de la Libération est une médaille attribuée aux personnes et unités
qui ont contribué à la libération de la France lors de la Seconde Guerre mondiale.
Elle fut notamment remise au régiment de chasse "Normandie-Niémen",
aux escadrons "Lorraine"
et "Île-de-France",
et au groupe de chasse "Alsace"
de l’armée de l’air. Ils seront honorés lors du défilé du 14 Juillet.
La Patrouille de France
commémorera elle aussi cet anniversaire, puisqu’en ouverture du défilé aérien,
elle formera pour la première fois la Croix de Lorraine, symbole de la Résistance
française : "Nous avons cherché la meilleure façon de présenter cette
figure", déclare le lieutenant-colonel Arnaud Amberg, directeur des équipes
de présentation de l’armée de l’air. En effet, l’une des autres innovations
de cette année pour la "grande Dame" sera de voler à douze, au lieu
de neuf en formation Big Nine.
"C’est une préparation et un travail très techniques. Le 14 Juillet,
nous serons très concentrés pour pouvoir exécuter cette figure parfaitement,
mais nous aurons aussi une pensée pour toute la symbolique que cela représente.
Nous sommes très fiers", continue le lieutenant-colonel Amberg. Le
second bloc aérien illustrera les FAFL, avec un C135
du groupe de ravitaillement en vol 2/91 "Bretagne",
quatre Rafale C
de l’escadron 2/30 "Normandie-Niémen"
et quatre Mirage 2000
de l’escadron de chasse 2/5 "Île-de-France".
Les forces aériennes françaises libres, "Compagnon de la Libération"
Les FAFL furent créées le 8 juillet 1940, suite à l’appel du 18 juin du général
de Gaulle.
L’"Île-de-France" est constitué en octobre 1941.
Il s’agit du premier escadron à opérer depuis la Grande-Bretagne, sous le
nom de 340 Squadron.
Avec 38 pilotes disparus, il a payé un lourd tribut. "Je suis très
fier que l’escadron défile à cette occasion, confie le commandant Stéphane,
chef des opérations de l’escadron de chasse 2/5 "Île-de-France".
Nous représentons les unités aériennes engagées dans la France libre. Ce
rappel est très important, notamment pour les jeunes générations auprès desquelles
la Libération de la France est une notion souvent très abstraite".
Les traditions des FAFL restent encrées au sein de l’unité : "Nous
les faisons vivre. Par exemple, notre salle de repos regorge de photos d’archives
et de pièces d’avions", poursuit le commandant. Cinq pilotes seront
mobilisés pour le défilé aérien : quatre titulaires, à bord de Mirage 2000C/B,
et un remplaçant, prêt à suppléer les autres en cas de problème.
Avec 5 240 missions et 273 victoires confirmées, le "Normandie-Niémen"
est l’une des unités les plus prestigieuses des FAFL. Créée en 1942, les premiers
pilotes de cette unité connaissent une épopée les menant de la base de Rayak,
au Liban, à travers l’Irak et l’Iran, pour opérer ensuite depuis la base russe
d’Ivanovo à partir de novembre 1942.
Appelé "Normandie" dans un premier temps, le régiment de chasse
reçoit l’appellation "Niémen" par Joseph Staline, après s’être illustré
durant une bataille aérienne en juillet 1944 au-dessus du fleuve russe du
même nom.
"Le 18 juin 2015, nous avons reçu le diplôme de Compagnon de la Libération,
remis par le chancelier de l’Ordre national de la Libération", raconte
le lieutenant-colonel Yann Malard, commandant le régiment de chasse 2/30 "Normandie-Niémen".
Aujourd’hui, l’unité reste imprégnée de son histoire : "Nous perdurons
les traditions, ajoute le commandant. Le régiment participe régulièrement
aux commémorations organisées par le Mémorial du "Normandie-Niémen".
Nous travaillons de paire pour honorer la mémoire de nos glorieux anciens".
Ainsi, l’indicatif radio des pilotes du "Neu-neu" demeure toujours
"Rayak"
Parmi les autres formations des FAFL, le groupe de chasse "Alsace"
est créé le 1er septembre 1941,
le groupe de bombardement "Lorraine" le 2 septembre,
et le groupe de ravitaillement en vol 2/91 "Bretagne" le 1er janvier
1942
. Toutes ont survécu jusqu’à nos jours, à l’exception d’"Artois"
et de "Picardie".
Sur sept unités FAFL, quatre ont été instituées "Compagnon de la Libération",
entre 1943 et 1945 : "Alsace", "Lorraine", "Île-de-France",
et "Normandie-Niemen".
Pour plus d’informations sur le 14 Juillet 2015, vous pouvez suivre le défilé
aérien en version web, consulter notre
dossier en ligne consacré au 14 Juillet
et nous suivre sur les réseaux sociaux ( Facebook, Twitter, Instagram).
Pour
la première fois, la Patrouille de France volera à douze et formera
la Croix de Lorraine, symbole de la Résistance française - © Armée de l'air
Mirage 2000 C n°79 (115-LE) - EC 2/5 Île-de-France (C 46 - SPA 84 - SPA 124)
- Orange © Armée de l'air
Rafale B n° 123 (118-GP) - EC 2/30 Normandie-Niémen (SPA 91, SPA 93 et SPA
97) - Mont de Marsan © Armée de l'air
Leurs missions aujourd’hui… |
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"La mission première de l’escadron
"Île-de-France",
implanté sur la base aérienne 115 d’Orange, consiste à assurer la posture
permanente de sûreté 24h sur 24 et 365 jours par an. Depuis peu, nous
sommes également engagés dans l’opération Barkhane, explique le
commandant Stéphane, chef des opérations. L’escadron est amené à
réaliser des missions d’attaque au sol, "pour lesquelles nos pilotes
se préparent depuis plusieurs années. Nous disposons d’un canon de 30mm,
ce qui, sur ce théâtre, représente une énorme plus-value. Nous pouvons
également tirer des bombes air-sol". L’unité est également
en charge de transformer, d’instruire et de former des pilotes de chasse
destinés à voler sur Mirage 2000. |
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Le régiment de chasse "Normandie-Niémen",
équipé de Rafale et implanté sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan,
compte trois types de missions : la défense aérienne, avec des avions
en alerte 24h sur 24, la protection du territoire et l’assurance de
la supériorité aérienne ; les attaques au sol, avec l’attaque en profondeur
et les bombardements (effectués par exemple en Afghanistan et au Mali),
ainsi que l’appui aérien (comme au Tchad, au Mali ou en Irak) ; enfin,
le régiment est spécialisé dans la reconnaissance armée. |
|
Souvent comparés à des "stations-service
volantes", les Boeing
du groupe de ravitaillement en vol 2/91 "Bretagne", de la
base aérienne 125 d’Istres, sont indispensables. Leur mission principale
et permanente : la dissuasion nucléaire. Ils sont un maillon essentiel
à l'exécution de la mission nucléaire confiée aux forces aériennes stratégiques
(FAS). Leur rôle est de fournir, grâce à différents ravitaillements
en vol, l'allonge stratégique recherchée par les Mirage 2000N
ou les Rafale des FAS
mais également d'assurer leur soutien "transmissions" à longue
distance. |
Droits : © Armée de l'air
EE 2/2 "Côte
d'or" - Cazaux (21/07/2015)
Les deux escadrilles du 2/2 "Côte d'Or"
fêtent leur centenaire
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 20/07/2015 18:43
En 2015, les escadrilles SPA 57 "Mouette" et SPA 65 "Chimère",
appartenant à l’escadron d’entraînement 2/2 "Côte d’or", situé sur
la base aérienne 120 de Cazaux, célébrent leurs 100 ans.
L’année 2015 marque le centenaire de deux escadrilles du 2/2 "Côte
d’or",
la SPA 57
et la SPA 65.
A cette occasion, un Alphajet de l’escadron d’entraînement affiche une peinture
spéciale sur sa dérive représentant, d’un côté une chimère et de l’autre,
une mouette, symboles des escadrilles. "Cet avion est régulièrement
utilisé au-delà de la base aérienne de Cazaux, lors de nos différents exercices
ou entraînements, explique le lieutenant-colonel Nicolas, commandant en
second de l’escadron. Une façon pour nous de colporter la bonne nouvelle",
ajoute-t-il avec humour. Par exemple, l’appareil a récemment été présenté
en exposition statique au meeting de Luxeuil".
Avec cet hommage, le 2/2 "Côte d’Or" perpétue les traditions
de l'escadrille SPA 65 "Chimère", créée le 2 août 1915 à Lyon
et de la SPA 57 "Mouette", créée le 10 mai 1915, également à Lyon.
Alphajet E81 (120-FO) - EE 2/2 Côte d'Or (SPA 57, SPA 65) - Cazaux (décoration
côté SPA 57 "La Mouette") - © Armée de l'air
Alphajet E81 (120-FO) - EE 2/2 Côte d'Or (SPA 57, SPA 65) - Cazaux (décoration
côté SPA 57 "La Mouette") - © Armée de l'air
L’escadron 2/2 "Côte d’or" en bref :
Depuis 2007,
l’escadron assure la mission d’entraînement et de préparation des forces,
l’objectif étant d’offrir aux unités de première ligne des conditions d’entraînement
réalistes. L’Alphajet sur lequel il vole lui permet d’effectuer un large spectre
de missions, du combat air-air à l’appui feu rapproché.
Consultez notre dossier complet sur Air Actualités de Novembre 2011
Droits : © Armée de l'air
(Ndlr)Voir autres photos
BA 901
- Drachenbronn (22/07/2015)
Cérémonie de dissolution de la base aérienne
901 de Drachenbronn
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 20/07/2015 16:11
Vendredi 17 juillet 2015, la dissolution de la base aérienne (BA) 901
"Commandant de Laubier",
a donné lieu à une cérémonie présidée par le général Jean-Jacques Borel,
commandant la défense aérienne et les opérations aériennes.
Cette cérémonie émouvante a officialisé la dissolution de la BA 901 et
sa transformation en élément air rattaché à la base aérienne 133 de Nancy-Ochey.
Hérité de la 38e escadre de bombardement,
le drapeau de Drachenbronn a été transmis à la direction interarmées des réseaux
d’infrastructures et des systèmes d’information (DIRISI) de Metz.
Les fanions du centre de détection et de contrôle 05.901 "Niederbronn-les-Bains"
et de l’escadron de protection 1G.901 "Brumath" ont été remis respectivement
à madame le maire de "Niederbronn-les-Bains" et au représentant
de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI).
Un défilé aérien, mettant en scène quatre avions de chasse Rafale,
suivi des discours du général Borel et du colonel Berring, dernier commandant
de cette base aérienne, a mis un terme aux 55 années d’existence de la BA
901.
C'était le drapeau de la 38e escadre de bombardement qui avait été
confié à la BA 901 de Drachenbronn - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
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