Actualités Armée de l'air 29 (2019)


75ème anniversaire du Débarquement en Normandie le 6 juin 1944 - EC 2/5 Île-de-France (07/06/2019)

(Source : Escadron de Chasse 2/5 Ile de France (facebook)

Le 6 juin 1944, le "340 Free French Squadron" qui prendra par la suite le nom d'Escadron de chasse 2/5 Ile-de-France fut engagé en 1ère ligne pour reconquerir la France. Voila le visage de ces jeunes pilotes de chasse qui ont risqué leur vie pour une France libre... Respectons leur héritage. Ce pilote s'appelle Mr de Reynal de Saint-Michel, il est le dernier survivant du 340 Squadron (98 ans).
En ce 6 juin 1944, il aura effectué 2 vols aux commandes de son Spitfire. Il notera simplement ce jour là sur son carnet de vol : "Invasion Day" ...



Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


CFAMI - BA 701 Salon-de-Provence (16/06/2019)

CFAMI : une page se tourne

Mise à jour : 12/06/2019 - Direction : Armée de l'air
Une page se tourne au centre de formation aéronautique militaire initiale (CFAMI) et pour l’escadron d’instruction vol à voile "Sainte-Victoire" de la base aérienne (BA) 701 de Salon-de-Provence avec le départ du fidèle planeur C201B Marianne.

En mai 2019, après 32 ans de service, le planeur qui avait remplacé le Wassmer 30 Bijave en 1987, effectuait son tout dernier vol dans le ciel salonais. Les 29 aéronefs commandés ont permis d’augmenter les performances des sections militaires de vol à voile.

En terme d’heures de vols, la flotte Marianne représente plus de 200 000 heures réalisées. Nombre qui augmentera encore, le planeur restera en exploitation sur les bases aériennes de Saintes et Romorantin.

Le Marianne tire sa révérence sur la BA 701. Place désormais aux Duo Discus et aux ASK 21 pour poursuivre la formation des stagiaires. Le vol à voile militaire peut remercier le Marianne, aéronef fidèle qui aura formé de nombreuses générations d’élèves pilotes militaires.

CFAMI : une page se tourne - Crédit : © Caroline Séry / L'armée de l'air


CFAMI : une page se tourne - Crédit : © Caroline Séry / L'armée de l'air


CFAMI : une page se tourne - Crédit : © Caroline Séry / L'armée de l'air


CFAMI : dernier vol du Marianne - mai 2019 : © Ecole de l'Air de Salon de Provence


CFAMI : dernier vol du Marianne - mai 2019 : © Ecole de l'Air de Salon de Provence
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


ET 1/61 Touraine - BA 123 Orléans-Bricy (18/06/2019)

L’escadron de transport 1/61 "Touraine" fête son 75e anniversaire

Mise à jour : 17/06/2019 - Direction : Armée de l'air
Vendredi 14 juin 2019, l'escadron de transport 1/61 "Touraine" célébrait ses 75 ans sur la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy. Pour l’occasion, un A400M avait été spécialement décoré aux couleurs de l'escadron et des démonstrations en vol des avions historiques du "Touraine" programmées. La cérémonie a été l’occasion de rappeler l’histoire de cet escadron prestigieux.

C’est le 12 janvier 1944 au Maroc que le groupe de transport (GT) 1/15 prend officiellement le nom de "Touraine", suivant l’usage dans les Forces françaises libres. Intégré aux forces alliées, il participe à la reconquête du territoire français. Le 17 septembre 1944, il est le premier groupe français à être équipé des très modernes Douglas C-47 Dakota, donnés par l’armée américaine. Le groupe déménage à Orléans-Bricy le 17 décembre 1945, la 61eescadre de transport est créée en avril 1946 et le "Touraine" reçoit l’appellation de GT 1/61 le 1er juillet 1947.

À partir de 1946, le "Touraine" prend une part active aux opérations, notamment en Indochine et lors du blocus de Berlin (1948-1949). En1954, il reçoit les deux premiers N2501 Noratlas, qui seront notamment utilisés pendant la guerre d’Algérie, la crise de Suez et lors de campagnes d’essais nucléaires. En novembre 1967, il devient le premier escadron à recevoir le C-160 Transall, lequel sera employé intensivement pour des missions humanitaires, des missions tactiques et de soutien logistique aux opérations militaires dans lesquelles la France est engagée. Il est ainsi déployé au Zaïre, au Tchad ou encore au Liban au profit de l’ONU. Durant les 20 dernières années sur Transall, l’escadron est engagé dans une série d’opérations, dont l’opération Daguet au Koweït en 1991. Il procède aux premiers largages français à grande hauteur sur la Bosnie en mars 1993, se pose en Afghanistan à partir de 2001 et enfin participe à l’opération Harmattan en 2011 en Libye.

Mis en sommeil le 28 août 2012, l’escadron de transport (ET) 1/61 "Touraine" est réactivé le 1er septembre 2014 sur A400M Atlas, avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique alors sans équivalent sur le marché mondial.

Pour les 75 ans de l’escadron, un DC-3 Dakota, le dernier Nord 2501 Noratlas encore en état de vol, un C160 Transall et un A400M ont participé à des démonstrations aériennes. Le C160 Transall et l'A400M ont effectué différents exercices, parachutage et posé d'assaut notamment, et présenté leurs capacités tactiques. Une cérémonie militaire, des séances de simulateur et une exposition statique étaient également au programme de cette journée historique et festive.

75 ans escadron de transport 1/61 Touraine - Crédit : © Twitter Escadron Touraine A400M @TouraineA400M
A400M "Atlas" MSN7 (F-RBAA) "Ville d'Orléans"


75 ans escadron de transport 1/61 Touraine - Crédit : © Twitter Escadron Touraine A400M @TouraineA400M
A400M "Atlas" MSN7 (F-RBAA) "Ville d'Orléans"


75 ans escadron de transport 1/61 Touraine - Crédit : © Twitter Escadron Touraine A400M @TouraineA400M
A400M "Atlas" MSN7 (F-RBAA) "Ville d'Orléans"


75 ans escadron de transport 1/61 Touraine - Crédit : © Éric Dubois / Armée de l'air
Un DC-3 Dakota, le dernier Nord 2501 Noratlas encore en état de vol, un C160 Transall et un A400M ont participé à des démonstrations aériennes.


75 ans escadron de transport 1/61 Touraine - Crédit : © Éric Dubois / Armée de l'air
A400M "Atlas" MSN7 (F-RBAA) "Ville d'Orléans"


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


ET 1/61 Touraine - BA 123 Orléans-Bricy (04/07/2019)

Disparition du dernier vétéran français du pont aérien de Berlin

Mise à jour : 02/07/2019 - Direction : Armée de l'air
Le colonel Roger Degen, ancien résistant et combattant de l’Armée de l’air, est décédé le 23 juin 2019 après avoir dédié sa vie au service de la France. Nous vous racontons son histoire.

Âgé de 16 ans en juin 1940, Roger Degen s’engage sans hésitation contre l’occupant allemand : "Je n'avais pas 17 ans à l'époque et je me suis juré de faire tout mon possible pour que le sol de la patrie soit débarrassé de la présence allemande." Refusant le service du travail obligatoire (STO - réquisition de travailleurs français pour l’effort de guerre allemand), il traverse la France occupée jusqu’à atteindre les Pyrénées, qu’il franchit à pied. Arrêté en Espagne, il parvient à s’évader et à rejoindre l’Afrique du Nord, où il s’engage dans l’Armée de l’air dans les Forces françaises libres.

En 1944, le sous-lieutenant Degen est breveté officier navigant en Angleterre, puis il se porte volontaire pour participer à la campagne d’Indochine, où il sert sur C-47 Dakota, appareil de transport de troupes et de matériel. Il accomplit le trajet entre Paris et Saigon (Indochine) à 13 reprises. En 1948, il est affecté à l’escadron de transport (ET) 1/61 "Touraine" à Orléans-Bricy. En septembre et novembre de la même année, il fait partie des quelques équipages français engagés dans les opérations du pont aérien de Berlin. Sa carrière le conduit ensuite à nouveau en Indochine, puis en Algérie et à Berlin où il commande la base aérienne de Tegel, avant d'occuper des fonctions à l'ambassade de France en Allemagne.

Le colonel Roger Degen a accompli 367 missions de guerre et totalisé 5 830 heures de vol, dont 3 154 comme pilote et 2 176 comme navigateur. Élevé au rang d’officier de la Légion d'honneur et de commandeur de l'ordre national du Mérite, il a également reçu la croix de Guerre des théâtres d’opérations extérieures, la croix de la Valeur militaire et la médaille des Évadés.

En 2016, le commandant de l’ET 1/61 "Touraine", où il réalisa la plupart de ses faits d’armes, lui a décerné le titre de "Brave" à honorer et à suivre en exemple. Disparu le 23 juin 2019 dans sa 96e année, il laisse à son épouse, leurs cinq enfants, onze petits-enfants et six arrière-petits-enfants, l’héritage d’un destin hors du commun et un modèle de courage, de volonté et de sens du devoir.

Disparition du dernier vétéran français du pont aérien de Berlin - Crédit : © DR


Disparition du dernier vétéran français du pont aérien de Berlin - Crédit : © DR


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


Ecole de l'air - BA 701 Salon-de-Provence (12/07/2019)

Baptême de la promotion 2018 à l’École de l’air

Mise à jour : 12/07/2019 - Direction : Armée de l'air
Vendredi 5 juillet 2019, la promotion 2018 de l’École de l’air a effectué son baptême de promotion sur la base aérienne (BA) 701 de Salon-de-Provence. Retour sur cette cérémonie.

Le matin, le général Jérôme Bellanger, commandant la BA 701 et directeur général de l’École de l’air, a présidé la cérémonie de remise des diplômes. Véritable moment d’émotion et fondateur pour toute la promotion, l’événement a été l’occasion d’accueillir les familles et les proches des élèves.

Des expositions d’aéronefs et une démonstration aérienne ont ainsi été proposées tout l’après-midi. Les invités ont pu découvrir les présentations successives de l’A330 Phénix, du Rafale Solo Display et de la Patrouille de France. Avec une moyenne d’âge de 25 ans et 17,5% de personnels féminins, la promotion regroupe 131 élèves officiers de différentes formations, cursus et spécialités.

C’est à la tombée de la nuit que la cérémonie de baptême de la promotion 2018 a débutée. Présidée par le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’Armée de l’air (CEMAA), cette cérémonie riche de sens, a regroupé comme chaque année de nombreuses autorités civiles et militaires.

Sous un ciel étoilé, la promotion a reçu son nom de baptême. Celui d’une marraine, "commandant Caroline Aigle". À cette occasion, la promotion a également procédé à l’échange de la garde au drapeau. Enfin, le survol des Alphajet de la Patrouille de France a marqué la cérémonie qui s’est terminée par un défilé à pied de la promotion. Désormais réunie sous le nom du commandant Caroline Aigle, première femme pilote de chasse des temps modernes, la promotion 2018 honore une femme au parcours qui force l’admiration.

Baptême de la promotion 2018 à l’École de l’air - Crédit : © Olivier Fabre / Armée de l'air


Baptême de la promotion 2018 à l’École de l’air - Crédit : © Caroline Sery / Armée de l'air


Baptême de la promotion 2018 à l’École de l’air - Crédit : © Yves Le Mao / Armée de l'air

Biographie du commandant Caroline Aigle

Née le 12 septembre 1974 à Montauban, Caroline Aigle entre à l’École de l’air à l’automne 1997 une fois sa formation académique terminée à l’École polytechnique.

Le vendredi 28 mai 1998, elle est "macaronée" pilote de chasse puis est affectée à l’escadron de chasse 2/2 "Côte-d’Or" sur la base de Dijon. Elle devient ainsi la première femme pilote de chasse à être affectée au sein d’un escadron de combat. En 2005, après de nombreux exercices, notamment à l’étranger et de nombreuses missions de permanence opérationnelle, la capitaine surnommée "Caro" est nommée commandant et devient commandant de l’escadrille de la SPA 57 "La Mouette".

Toujours en quête de nouveaux défis, elle souhaite devenir spationaute et passe le concours de l’EPNER (École du personnel navigant d’essai et de réception). En 2006, elle est mutée sur la base aérienne 128 de Metz. Le commandant Caroline Aigle décède le 21 août 2007 d’un cancer de la peau. Totalisant 1524 heures de vol, elle est décorée de la médaille de la Défense nationale échelon «or», de la médaille de l’Aéronautique ainsi que de la médaille militaire à titre posthume.
(voir biographie plus détaillée)

Voir aussi

Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


EPAA "général Pierre Jarry" - BA 709 Cognac (23/07/2019)

Dernière mission opérationnelle du TB-30 Epsilon de Cognac

Mise à jour : 22/07/2019 - Direction : Armée de l'air
Le 14 juillet 2019, trois TB-30 Epsilon de l’école de pilotage de l’Armée de l’air (EPAA) de la base aérienne 709 de Cognac, survolaient pour la dernière fois les Champs-Elysées, à Paris, pour le traditionnel défilé aérien. Six autres Epsilon participaient, quant à eux, au dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) réalisant leur dernière mission opérationnelle.

"J’ai réalisé avec fierté mais aussi avec une certaine émotion que nous participions à la dernière mission de surveillance et de sécurité du ciel parisien, aux commandes de nos fidèles Epsilon", précise le capitaine Florian, instructeur pilote à l’EPAA. Après 35 années au service des ailes françaises, les TB-30 Epsilon de Cognac tireront définitivement leur révérence en septembre prochain. Les Pilatus PC-21, plus modernes et plus performants, leurs succéderont dans la mission de formation des futurs pilotes de chasse de l’Armée de l’air et de l’aéronavale.

Le TB-30 Epsilon vous donne rendez-vous les 21 et 22 septembre prochain à l’occasion des journées européennes du patrimoine. Les portes du musée de la BA 709 seront ouvertes aux visiteurs qui pourront notamment prendre place à bord de l’avion.

Dernière mission opérationnelle du TB-30 Epsilon de Cognac - Crédit : © Armée de l'Air


Dernière mission opérationnelle du TB-30 Epsilon de Cognac - Crédit : © Philippe Midreuil / Armée de l'air
Voir les profils respectifs (de haut en bas et de gauche àdroite)


Le TB-30 Epsilon n°131 (315-YV) de l'EIV 2/12 Picardie décoré à l'occasion des 100 ans de la SPA 172 - Crédit © Bruno Dellière - http://comao.fr/



Autres dérives de TB-30 Epsilon décorées - © D520 (D. St Sanvain) / Delta Reflex
Le 315-XU décoré pour les 100 ans de la SPA 155 "Petit Poucet"
(EIV 1/13 Artois)
Le 315-XM décoré pour les 100 ans de la SPA 173 "Oiseau de Paradis"
(EIV 1/12 Picardie)

Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air

Voir "Dernier vol de l'Epsilon à Cognac", le 24 septembre 2019"


BA 107 - Villacoublay (14/09/2019)

Adieu aux armes du général Jean-Christophe Zimmermann
(Actualité Armée de l'air)

Mise à jour : 04/09/2019 - Direction : Armée de l'air
Jeudi 29 août 2019, le général Jean-Christophe Zimmermann a fait ses adieux aux armes lors d’une cérémonie militaire sur la base aérienne 107 de Villacoublay.

Présidée par le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’Armée de l’air, la cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, l’occasion de saluer 37 années d’une carrière exemplaire.
Issu de la promotion 1982 de l’École de l’air, le général Zimmermann est d’abord affecté à l’escadron de reconnaissance 1/33 Belfort à Strasbourg, dont il prendra le commandement en 1999 à Reims.
En 2007, il est nommé commandant de la base aérienne 702 d’Avord et de la base de défense de Bourges-Avord.
Il a dirigé le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes à Lyon du mois de septembre 2017 au mois d’août 2019.
Commandeur de la Légion d’honneur, de l’Ordre national du Mérite et titulaire de la Médaille aéronautique, le général Zimmermann totalise 2 800 heures de vol et 145 missions de guerre.

Adieu aux armes du général Jean-Christophe Zimmermann - Crédit : © Florian Choisit / Armée de l'air

Sources : Armée de l'air
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ET 3/60 Estérel - Roissy-Charles de Gaule (10/09/2019)

Retrait de service de l'Airbus 310-300 n° (F-RADA)

(Noté sur Facebook)
L'Airbus A 310 n° 421 - F-RADA appartenant à la flotte de l'ET 3/60 Estérel a été retiré du service fin aout 2019. Mis en service en novembre 1993, il est à noter qu'historiquement il est le premier des Airbus à afficher les cocardes françaises.
Il est en cours de démantèlement sur Tarbes.
L'empennage de l'appareil sera préservé pour l'édification d'une stèle sur la base aérienne 110 de Creil.

A terme, ce sont les A330 MRTT "Phénix" au sein de la 31e EARTS qui assureront les missions de transport de personnel et de fret, de ravitaillement en vol, de relais de renseignement tout en étant l'acteur central de la mission de dissuasion aéroportée. Ils succéderont ainsi C135 FR mais aux deux A340 et aux trois A310 de l’escadron de transport 60 "Estérel".

Airbus 310-300 n°421 (F-RADA) - ET 3/60 Estérel - Creil - 1995 - Crédit © Armée de l'air


Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air



CFAMI - Salon de Provence (11/09/2019)

Nouvelle organisation au centre de formation aéronautique militaire initiale (CFAMI)

Jeudi 5 septembre 2019, le lieutenant-colonel Jean-Christophe Houdré a succédé au lieutenant-colonel Mathieu Rigg à la tête du CFAMI.
Au cours de cette cérémonie, une nouvelle organisation de l'unité a été dévoilée. Cette évolution s’inscrit dans une démarche plus globale de modernisation de la formation et de rationalisation des moyens lancée dans toute l’armée de l’air.
Celle-ci conduira à l’augmentation du nombre de d’équipages formés, afin de répondre au fort besoin opérationnel et former les futurs cadres de l’armée de l’air (et de l'espace).
Ainsi, les escadrons d'instructions en vol 1/93 "Aunis" et 2/93 "Cévennes" sont désormais des EIV mixtes qui forment aussi bien des élèves pilotes que des élèves navigateurs. L'EIV 3/5 "Comtat Venaissin", quant à lui, devient un escadron de standardisation et d'évaluation en charge de la formation des moniteurs et garant de la qualité de l'instruction délivrée en vol. (pris en compte )
Les missions de l'escadron d'instruction au sol du personnel navigant et de l'escadron d'instruction au vol à voile sont inchangées.

Escadron de Standardisation et d’Evaluation 3/5 “Comtat Venaissin” - Crédit © Armée de l'air


Escadron d’instruction en vol 1/93 “Aunis” - Crédit © Armée de l'air


Escadron d’instruction en vol 2/93 “Cévennes” - Crédit © Armée de l'air


Sources : Armée de l'air
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BA 709 - Cognac (12/09/2019)

Création de la 33e escadre de Surveillance, de Reconnaissance et d'Attaque (ESRA)

( Facebook Armée de l'air)
Le 5 septembre 2019 marque la création officielle de la 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d'attaque (ESRA), sur la base aérienne 709 de Cognac.
La 33e escadre se composera de :
• l'escadron de drones 1/33 "Belfort" dont les missions sont le renseignement actionnable en opérations extérieures et la protection du territoire en France
• l'escadron de transformation opérationnelle drone 3/33 "Moselle"(prévision 2020) dont la mission sera de former les équipages drones (pris en compte )


Vingt-six ans après, la "33" renaît

Mise à jour : 13/09/2019 - Direction : Armée de l'air
Jeudi 5 septembre 2019, la cérémonie de création officielle de la 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque (ESRA) s’est déroulée sur la base aérienne (BA) 709 de Cognac en présence des Aviateurs de la BA, d’anciens de la "33" et des autorités civiles et militaires.

Le général Carré, inspecteur général des armées/air, a remis le drapeau de la 33e escadre au lieutenant-colonel Romain Desjars-de-Keranrouë qui avait été placé au service historique de la défense en 1993. Aujourd’hui, l’escadre comprend l’escadron de drones (ED) 1/33 "Belfort" et l’escadron de transformation opérationnelle drone (ETOD) 3/33 "Moselle". Ce dernier est responsable de la formation initiale des équipages de Reaper.
Sur le plan de l’effectif, l’unité doublera de volume pour assurer l’exploitation de deux systèmes de drones supplémentaires, courant 2020. Un système étant composé de trois drones et d’une station de contrôle au sol. Les drones seront livrés au standard MQ-9 Block 5, ce qui permettra en particulier d’avoir la main sur la maintenance du système.
En 2020, elle s’agrandira avec la création de l’escadron de soutien technique aéronautique et d’un deuxième escadron de drones qui reprendra, quant à lui, les traditions du 2/33 "Savoie". Dans un futur plus lointain, aux alentours de 2023, l’avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) sera intégré à la "33".

Avec 1 407 missions effectuées en 2018 sur la base aérienne projetée de Niamey (Niger), le drone Reaper est plus que jamais au cœur des opérations dans la bande sahélo-saharienne. En fin d’année, son armement donnera toute sa raison d’être au A de ESRA de la toute nouvelle escadre de la BA 709 de Cognac.

Vingt-six ans après, la "33" renaît - Crédit : © David Pujo / Armée de l'air


Vingt-six ans après, la "33" renaît - Crédit : © David Pujo / Armée de l'air


Drone General Atomics Reaper MQ-9 block 1 - ED 1/33 Belfort - Cognac - Crédit © Armée de l'air


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EPAA "général Pierre Jarry" - BA 709 Cognac (26/09/2019)

Dernier vol du TB-30 Epsilon à Cognac

Facebook Armée de l'air
Le mardi 24 septembre 2019, le TB30 Epsilon a réalisé son dernier vol sur la base aérienne 709 de Cognac .
Après 35 ans de service et totalisant plus de 645 000 heures de vol, cet avion-école a passé le témoin au Pilatus PC-21. Près de 3740 élèves-pilotes et 80 élèves-navigateurs ont réalisé leurs premières heures de vol militaire.
"Indispensable outil de formation de nos pilotes, monture des ambassadeurs de la patrouille "Cartouche doré", vecteur pleinement intégré aux dispositifs particuliers de sûreté aérienne, notre Epsilon n'aura pas démérité dans la longue histoire des avions de l'Armée de l'air" déclare le général Alain Ferran, directeur des ressources humaines de l'Armée de l'air

Dernier vol du TB-30 Epsilon à Cognac - Crédit : © Armée de l'Air
L'Epsilon TB-30 n°118 (315-YI) décoré pour l'occasion et survolant le phare de la Coubre (17390 La Tremblade)



Dernier vol du TB-30 Epsilon à Cognac - Crédit : © Armée de l'Air


Dernier vol du TB-30 Epsilon à Cognac - Crédit : © Armée de l'Air
L'Epsilon TB-30 n°118 (315-YI) décoré pour l'occasion



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EEA 54 Dunkerque - BA 105 Evreux (01/10/2019)

Le Gabriel souffle ses 30 bougies

Mise à jour : 01/10/2019 - Direction : Armée de l'air
Vendredi 27 septembre 2019, l’escadron électronique aéroporté (EEA) 1/54 "Dunkerque" de la base aérienne 105 d’Évreux a célébré les 30 ans de service de son vecteur, le Transall C160G Gabriel.

Depuis le 26 octobre 1989, le Transall C160G Gabriel est exploité par les équipages du "Dunkerque". Il s'agit d'une version modifiée et adaptée d’un C160, auquel ont été ajouté des antennes sur le haut du fuselage, des pods en bout d’ailes et des radômes sous le ventre. Le Transall Gabriel a écrit ses lettres de noblesse dès son premier engagement en soutien de l’opération Daguet lors de la première guerre du Golfe (1990-1991). Depuis cette date, il a sillonné tous les théâtres d’opérations sans oublier ses engagements dans l’ombre, en marge des conflits déclarés. 30 ans après sa mise en service, il demeure un outil militaire essentiel au service de la capacité d’appréciation autonome, garante de l’indépendance stratégique de la France.
Stationné sur la base aérienne 105 d’Évreux, cet aéronef permet d’établir un relevé de la situation électronique d’une zone, ce qui peut être déterminant pour la conduite des opérations. Composé d’aviateurs aux multiples spécialités, le " Dunkerque" a pour mission de produire du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) et du renseignement d’origine image (ROIM), depuis les airs.
Le retrait de service du C160 Gabriel est programmé à partir de 2025, compte tenu de l’âge de cette flotte, mais également parce qu’il est nécessaire d’adapter les capacités de recueil aux nouvelles menaces. Comme annoncé par Florence Parly, ministre des Armées, l’escadron 1/54 "Dunkerque" accueillera le projet CUGE (capacité universelle de guerre électronique) à l'horizon 2025. Il sera composé de trois avions Falcon 8X. Innovants, ces avions de renseignement stratégique sont voués à remplacer les deux C160 Transall Gabriel actuellement en service.
Fait marquant de cette année, cet avion des plus discrets a été mis à l’honneur cet été en participant pour la première fois au défilé aérien du 14 Juillet.

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Le Gabriel souffle ses 30 bougies - Crédit : © Jean-Luc Brunet / Armée de l'air


Sources : Armée de l'air
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