Actualités
Armée de l'air 20 (2016-2017)
EC 2/5 Île-de-France
(C 46,
SPA 84
et SPA 124)
- Orange (06/10/2016)
L'escadron de chasse 2/5 "Île-de-France" a 75
ans !
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 07/10/2016 16:54
En octobre 1941, le général de Gaulle signait le décret autorisant la création
de la première unité de chasse française libre autonome en Grande-Bretagne, le
premier Free French Squadron 340,
baptisé groupe de chasse "Île-de-France", qui fête aujourd’hui ses 75
ans.
Dans le cadre de la célébration de cet événement, le colonel Olivier Brault, commandant
la base aérienne 115, et le commandant Thibault Chazelle, commandant l’escadron
de chasse 2/5 "Île-de-France",
ont organisé une journée de commémoration le jeudi 6 octobre sur la base aérienne
(BA) 115 d’Orange. Cette cérémonie était présidée par le général d’armée aérienne
Antoine Creux, inspecteur général de l’Armée de l’Air.
Le colonel Olivier Brault a souhaité associer des jeunes collégiens du département
à cet événement, en les conviant sur la base aérienne, où l’occasion leur était
offerte de découvrir les aviateurs et les valeurs qui les animent. Au total, 250
collégiens du département ont été reçus sur la BA 115 d’Orange ce jour-là.
©
(Ndlr) 75 ans après : La photo souvenir devant
le Spitifire
du Squadron 340, avec les nouveaux fanions "traditions Grande Guerre"
et une représensation notoire de la gent féminine -
© Armée de l'air .
Cette cérémonie était présidée par le général d’armée aérienne Antoine Creux,
inspecteur général de l’Armée de l’Air - © Armée de l'air
Mirage
2000 C de l'EC 2/5 Île-de-France associés à la Patrouille
de France : passage en formation "Croix de Lorraine" - © Armée de l'air
Passage
symbolique en compagnie de deux grands vainqueurs du dernier conflit mondial,
le Mustang
et le bon vieux Spitfire.
Aux commandes de ce dernier, Patrice Marchi, lui-même ancien pilote de Mirage
2000
- © Armée de l'air
Livrée
spéciale "anniversaire" pour le Mirage 2000 C n°101 (115-KE)
- © Armée de l'air
Livrée
spéciale "anniversaire" (profil droit) pour le Mirage 2000 C
n°101 (115-KE)
- © Armée de l'air
250
collégiens du département ont été reçus sur la BA 115 d’Orange ce jour-là - ©
Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
Patrouille Cartouche
Doré
- Sainte-Maxime (27/10/2016)
Dernier meeting de la patrouille Cartouche Doré
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 20/10/2016 (facebook) Auteur : Capitaine Julien Mochino "Mochi",
équipier gauche de la patrouille Cartouche Doré
C’est à Sainte-Maxime dans le pays Varois, en ce premier weekend d’octobre
et dans le cadre du Free Flight World Master que la patrouille Cartouche Doré
s’est produite pour la dernière fois en public.
Devant plus de 200 000 spectateurs rassemblés sur tout le golf de Saint-Tropez,
les pilotes de la patrouille se sont relayés pour effectuer pas moins de 4 démonstrations
en 2 jours sous un soleil radieux et en présence de l’ensemble des ambassadeurs
de l’armée de l’air. Ce dernier meeting, rempli d’émotion pour nos pilotes, mécaniciens
et photographe clos la saison 2016 et annonce la mise en sommeil prochainement
de la patrouille, après 27 années d’existence.
D’anciens pilotes de l’équipe, devenus par la suite pilote au sein de la Patrouille
de France
ou de l’Equipe de Voltige de l'Armée de l'Air
et nombreux fans étaient présents à Sainte-Maxime pour célébrer la dernière représentation
dimanche après-midi devant une foule impressionnante.
Créée en 1989 pour célébrer les 100 000 heures de vol du TB30 Epsilon,
elle n’a cessé de faire évoluer sa démonstration au fil des ans et s’est imposée
comme l’une des patrouilles les plus techniques du plateau aérien. Très proche
du public, les quelques dizaines de pilotes de chasse qui l’ont constitué, tous
instructeurs au sein de l’école de pilotage de l’armée de l’air 00.315 "Général
Jarry"
ont suscité de très nombreuses vocations chez les plus jeunes.
Les
Cartouche Doré (profil droit) © Armée de l'air
Les Cartouche Doré (vues de dessous) © Armée de l'air
Les Cartouche Doré (vues de dessus) © Armée de l'air
Les
Cartouche Doré (gros plan) © Armée de l'air
L'équipe
de la patrouille Cartouche Doré 2016 © Armée de l'air
De gauche à droite : Cne Nicolas Chapel - Cne Julien Mochino - Cne Gatien
Régent - Cne Wilfrid Blanquer (leader)
Auteur : Capitaine Julien Mochino "Mochi", équipier gauche de la patrouille Cartouche
Doré
- Crédit : © Armée de l’Air
Maxime Lenoir
- Chargé, Indre-et-Loire (11/11/2016)
L'as de Verdun honoré
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 15/11/2016 17:22
Le
11 novembre, le village de Chargé (Indre-et-Loire) a rendu hommage aux morts
de la Grande Guerre, mais également à la mémoire d’un des as de Verdun,
Maxime Lenoir.
Cette année, pour le 98e anniversaire de l’Armistice, le village de Chargé
était très animé. La veille, un Blériot XI avait été acheminé dans la salle
des fêtes pour l’occasion. Après la cérémonie devant le monument de la Grande
Guerre, le maire de la commune accompagné de deux écoliers a inauguré l’école
du village, qui porte désormais le nom de Maxime Lenoir. Au même moment,
trois Alphajet
de l’école de l’aviation de chasse
de la base aérienne 705 de Tours ont
survolé l’école et la mairie, avant de passer au-dessus du cours de la Loire
sous les applaudissements du public.
La salle des fêtes du bourg a accueilli une exposition sur la Première Guerre
mondiale, dont les principales pièces sont les reliques du début de l’aviation
de chasse : moteurs, pièces détachées, photos, armes et ustensiles.
Maxime Lenoir a combattu à Verdun aux côtés de Jean Navarre,
surnommé « la sentinelle de Verdun ». Il a disparu, puis a sombré dans l’oubli.
Récemment, le journaliste Didier Lecoq a découvert la photo d’un collectionneur
berlinois qui montre une croix plantée et gravée par les Allemands pour
honorer celui qui fut l’as de Verdun.
Il faisait partie des quelques rares pilotes à pouvoir réaliser dix loopings
d’affilée dès février 1914. Il a disparu au lendemain de la reprise du bastion
par les poilus. Aujourd’hui, son village peut enfin lui rendre hommage.
Site de Didier Lecoq : http://aeroplanedetouraine.fr/
Biographie détaillé de Maxime Lenoir
|
Un Blériot XI avait été acheminé dans la salle des fêtes
pour l’occasion © Armée de l'air
Le maire de la commune, accompagné de deux écoliers a inauguré l’école du village,
qui porte désormais le nom de Maxime Lenoir © Armée de l'air
Sources : Base aérienne 705 de Tours
Droits : © Armée de l'Air
Antoine de Saint-Exupéry
- Paris (16/11/2016)
Hommage national à Antoine de Saint-Exupéry
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 13/12/2016 19:31 - Auteur : Lieutenant Julie Beck
Mardi 13 décembre 2016 au Panthéon, un vibrant hommage a été rendu à Antoine de
Saint-Exupéry, sous la présidence de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
Sous la coupole du Panthéon éclairée aux couleurs de la République, un vibrant
hommage a été rendu à Antoine de Saint-Exupéry. Aviateurs, musiciens, jeunes gens
et membres de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry (FASE) sont venus perpétuer
la mémoire de cet écrivain et ancien pilote de l’Armée de l’Air. Durant la cérémonie,
le chœur de l’Armée française a interprété plusieurs chants, dont la Race d’aiglons
et la Complainte des partisans.
Présidée par M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, cette cérémonie a
réuni, autour de membres de la famille de l’écrivain, la ministre de la Culture
et de la Communication, Mme Audrey Azoulay, et le chef d’état-major de l’Armée
de l’Air, le général André Lanata.
Plusieurs jeunes lauréats du laboratoire des histoires et de l’Institut de l’engagement
ont lu des extraits de l’œuvre de l’écrivain retraçant son parcours d’auteur et
d’aviateur de légende. "Pilote, écrivain, combattant, Saint-Exupéry fut
tout cela à la fois et de façon indissociable, a indiqué le ministre de la Défense.
Avec lui, l’aéronautique civile et militaire est entrée au Panthéon des lettres,
tandis que chacun de ses livres nous rappelle l’épopée technique et humaine des
pionniers de l’aviation. Dont il fut à la fois l’acteur et le héros."
Organisée en partenariat avec la FASE, cette cérémonie a également été l’occasion
de fêter les 70 ans du Petit Prince. "Au fil des années, l’œuvre de Saint-Exupéry
est devenue universelle, atteignant toutes les jeunesses du monde, a ajouté
le ministre. Et l’engagement exemplaire dont il fit preuve dans son époque
demeure une source d’inspiration pour les générations présentes et à venir. À
l’heure où notre pays doit relever des défis majeurs, l’humanisme de Saint-Exupéry
est une ressource plus que jamais nécessaire à notre République."
Disparu en service commandé le 31 juillet 1944 aux commandes d’un Lockheed P-38
Lightning,
le commandant Antoine de Saint-Exupéry n’a cessé d’enrichir le patrimoine de l’Armée
de l’Air à travers ses écrits. "Aujourd’hui, l’Armée de l’Air conserve
le souvenir d’un de ses glorieux anciens, a expliqué le ministre de la Défense.
La présence sur les rangs d’un détachement d’aviateurs de l’escadrille "Le
Petit Prince"
de la base aérienne 709 [NDLR : Cognac] en témoigne." Antoine
de Saint-Exépury demeure, aujourd’hui plus que jamais, une source d'inspiration
pour de nombreuses générations à travers le monde.
© Armée de l'air
© Armée de l'air
© Armée de l'air
Général
Roland Glavany
- Issy-les-Moulineaux (18/01/2017)
Disparition du général Roland Glavany
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 17/01/2017 11:15
C'est avec tristesse que nous avons appris le décès lundi 16 janvier 2017 du
général Roland Glavany, figure emblématique de l’Armée de l’Air et de l’aviation.
Reçu à l’École de l'air en 1940 (promotion "lieutenant Steunou"),
il obtient son brevet de pilote sur MS-230.
Il rejoint l’Afrique du Nord en 1942 lorsque les Allemands envahissent la zone
libre. Faute de place à Alger, il se présente au bataillon de choc, régiment de
parachutistes, qui le recrute immédiatement, et débarque sur les côtes corses
le 14 septembre 1943 où il mène des actions contre les Allemands.
En juin 1944, le bataillon de choc se retrouve sur l’île d’Elbe, où le général
Glavany est gravement blessé. Une fois remis de ses blessures, il participe au
débarquement en Provence, pendant lequel il est à nouveau gravement blessé. Le
10 septembre 1944, il est une nouvelle fois touché à proximité de Dijon. Cette
dernière blessure marque pour lui la fin de la guerre.
Après une longue convalescence, il devient pilote de chasse puis intègre l’école
Sup'Aéro en 1948. À sa sortie, il devient pilote d’essais au centre d’essais en
vol, puis chez Dassault. Il pilotera successivement les Mirage III
et IV,
le Mystère IV,
le Vautour
ou encore l’Étendard IV. Il sera le premier pilote européen à franchir Mach 2
en 1958.
Il réintègre l’Armée de l’Air en 1959 et est envoyé en Algérie en tant qu’officier
air détaché au sein de la 10e division parachutiste.
En 1978, il prend sa retraite au grade de général de corps aérien.
L'Armée de l'Air présente ses sincères condoléances à ses proches et à sa famille.
Roland Glavany sera le premier pilote européen à franchir Mach 2 en 1958 © Armée
de l'air
Droits : © Armée de l'Air
(Ndlr) Mon général, je suis fier d'avoir
servi sous vos ordres.
Quel privilège, quand le "dernier noteur" fait précéder
son appréciation de la mention : "je connais personnellement cet
officier"
Devoir de mémoire
Première rencontre inattendue : c'est l'hiver 1972-1973, par un matin
froid et humide, ce jour là, en première heure, je dois faire
un cours de "Radio-Radar-AMV" (Atterrissage Mauvaise Visibilité)
à une dizaine d'élèves-pilotes de la promotion Pilotage
de Base PB 72X (?).
Ma qualité pour enseigner cette matière aride est celle d'avoir
été désigné par défaut, sous-lieutenant,
je suis le dernier sorti de la grande école militaire de l'air (EMA)
et au groupement école (GE) 313, parmi les instructeurs-sol, le moins
ancien dans le grade le moins élevé.
Loin des pratiques usuelles de l'Armée de l'air, quelle n'est pas ma
surprise (et mon émoi) d'avoir, ce matin-là, en évaluation,
la présence inopinée d'un "auditeur libre", le général
Roland Glavany, commandant les écoles de l'Armée de l'air (CEAA)
à ce cours rébarbatif à souhait !
Je n'avais pas prévu, non plus, par la suite, qu'à l'insu de mon
plein gré, je deviendrai un spécialiste, un inventeur d'outils
pédagogiques pour jongler avec les QDM et l'auteur (plus exactement le
"nègre") du manuel de Radio-Navigation du CEAA.
Contacts ultérieurs (stages "pédago" à Chambéry ou ailleurs) : je me souviens
de votre bienveillance, de votre franc-parler, de votre tutoiement paternel,
... Pour enseigner au mieux dans les écoles de l'Armée de l'air, vous étiez
à la quête de l'expérience de chacun des acteurs présents ... et lors de tous
ces échanges collégiaux, vous, le "Grand Commandeur", vous étiez là, au centre
des débats, attentif aux réalités des difficultés rencontrées sur le terrain
et l'utopie ne faisait pas partie de votre doctrine.
La dernière fois, je vous ai rencontré par hasard à Issy-les-Moulineaux,
en 2003, vous diniez avec votre épouse dans un restaurant de la ville
: votre cordialité et la précision de vos souvenirs m'ont bluffé
une nouvelle fois.
Merci, Mon général, je vous dois une bonne part de la belle image
que je conserve de l'Armée de l'air
Je ne crois pas à cette triste nouvelle, à mes yeux, vous resterez
toujours vivant.
Biographie du général Glavany
Voir actualité Armée de l'air du 11/07/2017
Colonel Gaël Taburet
- Régiment Normandie-Nièmen
- Cannes (10/02/2017)
Décès de Gaël Taburet, dernier pilote de
l'épopée du "Normandie-Niémen"
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 13/02/2017 - Direction : Armée de l'air
Gaël Taburet, est décédé, vendredi 10 février 2017, dans le département des
Alpes-Maritimes où il résidait. Âgé de 97 ans, il était le dernier pilote ayant
participé à l’épopée du "Normandie-Niémen" sur le front de l’Est durant
la Seconde Guerre mondiale.
Gaël Taburet est décédé vendredi 10 février 2017, dans le département des
Alpes-Maritimes où il résidait. Âgé de 97 ans, il était le dernier pilote
ayant participé à l’épopée du "Normandie-Niémen" sur le front
de l’Est durant la Seconde Guerre mondiale.
Gaël Taburet s’engage dans l’Armée de l’Air le 21 janvier 1938, à tout juste
18 ans. Breveté pilote en avril 1939, il est affecté durant une grande partie
de la Seconde Guerre mondiale en Afrique du Nord, dans l’aviation de transport.
Reclassé dans la chasse après le débarquement allié de fin 1942, il se porte
volontaire pour rejoindre le "Normandie" sur le front russe en
janvier 1944.
Le 26 juin de la même année, dès sa première mission de guerre, il remporte
une victoire aérienne contre un FW 190 allemand dans la région d’Orcha (actuelle
Biélorussie). Gaël Taburet participe aux combats jusqu’à la fin de la guerre,
remportant au total cinq victoires homologuées, plus une probable. Il reste
fidèle au "Normandie-Niémen" jusqu’en 1951, participant notamment
aux opérations menées en Indochine.
Il mène ensuite une belle carrière dans l’Armée de l’Air jusqu’en 1963,
accédant à la retraite avec le grade de colonel.
Commandeur de la Légion d’honneur, le colonel Taburet était également titulaire
de la Croix de guerre 39-45, de la Croix de guerre TOE, de la croix de la
Valeur militaire, de l’ordre du Drapeau rouge, de l’ordre de la Guerre pour
le salut de la Patrie, de l’ordre de l’Étoile rouge, de la médaille de la
Victoire et la médaille pour la prise de Königsberg.
Retrouvez ici
la biographie complète de Gaël Taburet.
L'Armée de l'Air s'associe à la douleur de son épouse, de sa famille et
de ses proches. Une équipe d’Air Actualités, le magazine de l’Armée de l’Air,
avait eu la chance et l’honneur de le rencontrer à son domicile, en décembre
2016. Un article lui est consacré dans le numéro de février du magazine,
ainsi qu'à André Peyronie, mécanicien-avion ayant participé à la 1ere campagne
de Russie en 1943, désormais dernier vétéran du "Normandie-Niémen".
|
Droits : © Armée de l'Air
Jean Sauvage - Régiment
Normandie-Nièmen
- Villefranche-sur-Saône (16/02/2017)
Double commémoration à Villefranche-sur-Saône
et lancement de l'année des As
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 15/02/2017 - Direction : Armée de l'air
Samedi 11 février 2017, un détachement d’aviateurs la base aérienne 942 de
Lyon-Mont Verdun s’est rendu dans les jardins de l’hôtel de ville de Villefranche-sur-Saône
(Rhône) à l’occasion du 25e anniversaire du jumelage de la ville avec la base
aérienne.
Cette commémoration s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles
et militaires, dont Bernard Perrut, député maire de Villefranche, le général
Pascal Delerce du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes
(CDAOA) et du colonel Hervé Guillerault, commandant la base aérienne 942.
À cette occasion, une stèle à la mémoire de Jean Sauvage,
as de l’aviation française originaire de la ville, a également été inaugurée
dans les jardins de l’hôtel de ville. Ce pilote militaire a disparu durant la
Première Guerre mondiale, il y a 100 ans. Titulaire de 8 victoires homologuées,
décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec six palmes, ce
jeune pilote surnommé "Le benjamin des as français" est mort au combat
à l’âge de 20 ans.
Jean Sauvage est le premier aviateur honoré par l’Armée de l’Air en cette année
de commémoration des as de l’aviation. Pour renforcer le caractère solennel
de l’événement, deux Alphajet ont effectué un passage au-dessus de la ville.
Ces appareils appartiennent à l’escadron d’entraînement 3/8 "Côte-d’or"
de Cazaux,
héritier des traditions de l’escadrille N 65 "Chimère-d’argent",
à laquelle le sergent Sauvage appartenait.
Une stèle honorant l'As de l'aviation, Jean Sauvage, a été inaugurée © Armée
de l'air
A cette occasion, les 25 ans du jumelage entre la ville et la base aérienne
ont été célébrés © Armée de l'air
Cérémonie organisée dans les jardins de l'hôtel de ville de Villefranche-sur-Saône
© Armée de l'air
Sources : Armée de l'air
Droits : Armée de l'air
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