Actualités
Armée de l'air 17 (2016)
BA 102 - Dijon-Longvic
(04/02/2016)
Base aérienne 102 "capitaine Guynemer" - Dijon-Longvic
(Actualité BA 102 Facebook.com )
Mise à jour : 03/02/2016 16:16
Le mercredi 3 février 2016, en tout début de matinée, s’est déroulé une
cérémonie au cours de laquelle a été présenté aux troupes de la BA 102
le prestigieux drapeau de l’escadron de chasse "Alsace".
Drapeau décoré de la Légion d’honneur, de la croix de la Libération, de la croix
de guerre 1939-1945 avec palmes et de la croix de guerre des TOE. Cet escadron,
qui a été "mis en sommeil" en 2008,
se trouve être l’une des plus prestigieuses unités de l’Armée de l’air. Il a été
créé au sein des Forces aériennes françaises libres (FAFL) en 1941
et il fut stationné à Dijon de 1949
à 1993,
avant de rejoindre la BA 132 de Colmar.
En effet, depuis septembre 2015, la base 102 n’avait plus de drapeau ! Celui qu’elle
conservait depuis 1949, à savoir le drapeau de la 2e escadre de chasse (EC), est
confié dorénavant, à la base aérienne 116 de Luxeuil,
où la 2e EC a été récemment recréée. Raison pour laquelle il nous a fallu nous
séparer du drapeau que nous gardions et nous en voir confier un autre…
Droits : © Armée de l'air
BA 106 Bordeaux-Mérignac
- (17/02/2016)
Cérémonie en hommage au capitaine Michel Croci,
parrain de la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 16/02/2016 17:57
Mercredi 10 février 2016, la base aérienne (BA) 106 de Bordeaux-Mérignac
a célébré le 32e anniversaire de la disparition de son parrain, le capitaine Michel
Croci.
Plusieurs temps forts ont ponctué cette journée de commémoration. La famille du
capitaine Croci et les anciens pilotes de l’escadron de chasse 4/11 "Jura",
auquel le pilote appartenait, se sont tout d’abord recueillis aux côtés du commandant
de base devant la stèle érigée en son hommage.
Ils ont ensuite rejoint le lieu de la cérémonie solennelle où les militaires et
les élus de la région l’attendaient, cérémonie, présidée par le général Philippe
Lavigne, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse du commandement
des forces aériennes. Pour l’occasion, deux classes des lycées Saint-Genès-La-Salle
de Bordeaux et Jehan Duperié de Saint-Médard-en-Jalles étaient présentes, les
premiers lycéens dans le cadre du brevet d’initiation aéronautique, que l’Armée
de l’air s’est résolument engagée à promouvoir auprès de l’Education Nationale,
les seconds faisant partie d’une classe "défense" en partenariat avec
une unité opérationnelle de la BA 106, le groupement aérien d’appui aux opérations.
Puis les participants ont pu admirer deux Alphajet
de l’école de l'aviation de chasse de Tours aux couleurs du 4/11
stationnés sur le tarmac, ainsi qu’un Jaguar,
aéronef d’assaut conventionnel, capable d’assurer des missions d’appui et de pénétration,
d’interception basse altitude et de reconnaissance, prêté pour l’occasion par
le Conservatoire de l’air et de l’espace d’Aquitaine. Un second Jaguar, en exposition
statique devant le musée de la base aérienne, était également exposé. Le public
a donc pu voir le chasseur bombardier qui a servi dans l’armée de l’air entre
1973 et 2005. C’est sur le numéro A81 que le capitaine Croci volait au Tchad en
ce jour funeste du 25 janvier 1984 où il mourut pour la France.
Dépot
d'une gerbe devant la stèle érigée en hommage au capitaine Michel Croci - © Armée
de l'air
la
cérémonie était présidée par le général Philippe Lavigne, commandant la
brigade aérienne de l’aviation de chasse du commandement des forces aériennes
- © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
BA 106 - Bordeaux-Mérignac
(19/09/2015)
Adieu aux armes du général Guy Girier
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 19/02/2016 18:06
Le général de corps aérien Guy Girier a fait son adieu aux armes sur la base
aérienne 106 de Bordeaux, vendredi 19 février 2016, après 36 années consacrées
au service de la France.
La cérémonie d’adieu était présidée par le chef d’état-major de l’armée de l’air
(CEMAA), le général André Lanata.
Cet événement s’est déroulé en présence de nombreuses autorités civiles et militaires
de l’ensemble du ministère de la Défense. Une importante délégation de la structure
intégrée du intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques
du ministère de la Défense (SIMMAD) composait le dispositif, ainsi que des représentants
des bases aériennes 113 de Saint-Dizier et 133 de Nancy, bases ayant rythmé la
très riche carrière du général Guy Girier.
Adieux
aux armes du général Guy Girier - © Armée de l'air
|
Admis à l’École de l’air en septembre 1980,
il débute son parcours opérationnel en 1984 sur la base aérienne 124 de
Strasbourg comme pilote de Mirage III R
à l’escadron de reconnaissance 3/33 "Moselle"
,
puis sur Mirage F1 CR
à l’escadron de reconnaissance 2/33 "Savoie"
.
«Ses chefs entrevoient déjà d’exceptionnelles qualités humaines. Son
calme en toutes circonstances, son intelligence de situation et son volontarisme
lui valent d’atteindre rapidement les fonctions de commandant de la prestigieuse
1e escadrille, la "Mouette"», rappelle le CEMAA, lors de sa
lecture de l’ordre du jour.
Il enchaîne ensuite les détachements en opérations extérieures. Il prend
part de manière significative à l’offensive aérienne décisive menée par
les forces de la coalition contre l’Irak durant l’opération Daguet en 1991.
Puis il participe dès le printemps 1994 à l’opération Crécerelle. Après
un passage à Paris, il retrouve les forces en 1996. Devenu commandant de
l’escadron de chasse 1/3 "Navarre"
stationné à Nancy et équipé de Mirage 2000D,
il participe aux premières frappes sur le Kosovo en mars 1999 durant l’opération
Trident.
S’ouvre alors une nouvelle page dans sa carrière, dont les maîtres-mots
sont maîtrise des risques, innovation, conduite de projets et management.
En 1999, il rejoint l’état-major de l’armée de l’air (EMAA) où il occupe
plusieurs postes successifs dans le domaine des "plans", divisions
en charge de la préparation de l’avenir. Après avoir commandé la base aérienne
113 de Saint-Dizier de 2004 à 2007, et préparé simultanément la fin de vie
du Jaguar
et l’arrivée du Rafale,
il est nommé à la tête des officiers de cohérence opérationnelle de l’état-major
des armées.
Promu général en 2009, il est nommé l’année suivante sous-chef "plans
programmes" de l’EMAA. Le 1er septembre 2013, il est élevé au rang
de général de corps aérien et est nommé directeur central de la SIMMAD.
«Dans un contexte particulièrement difficile, il met en œuvre une politique
de soutien à la fois rationnelle et innovante, uniformisant des procédures
interarmées tout en respectant les spécificités des concepts d’emploi de
chacun», détaille le CEMAA.
Officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite,
titulaire de la médaille de l’aéronautique et de la croix de guerre des
théâtres d’opérations extérieures avec Palme de bronze, il totalise plus
de 3000 heures de vol et 98 missions de guerre.
«Le général Guy Girier laisse le souvenir d’un officier de grande valeur,
d’une extrême loyauté, qui a servi de manière exceptionnelle les intérêts
de l’armée de l’air et des armées, pour le succès des armes de la France»,
a conclu le général Lanata. |
La
cérémonie s'est déroulée en présence de l'ensemble des plus hautes autorités de
l'armée de l'air - © Armée de l'air
La
cérémonie s'est terminée par le défilé aérien d'un Rafale, d'un Mirage 2000D et
de deux Alphajet - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
EPAA -
Cognac (04/03/2016)
Cognac : remise de drapeau à l'école de pilotage
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 04/03/2016 17:18
L’école de pilotage de l’armée de l’air (EPAA) a officiellement reçu la garde
du drapeau portant l’inscription "École de pilotage – AFN 1952-1962" lors d’une
cérémonie militaire organisée sur la base aérienne 709 de Cognac, mercredi 2 mars
2016.
Présidée par le général Claude Tafani, directeur des ressources humaines de l’armée
de l’air (DRHAA), cette cérémonie a permis à l’EPAA 00.315 "Général Pierre
Jarry"
de poursuivre les traditions de ce prestigieux drapeau.
Une histoire riche et mouvementée
Confectionné conformément à une instruction militaire datant du 4 novembre 1952,
ce drapeau était destiné à l’école de pilotage stationnée à Marrakech
qui assurait alors la formation des pilotes sur North American T6 G.
En 1962, le drapeau est confié à la division des moniteurs de pilotage
de la base aérienne 745 d’Aulnat sur laquelle les CM 170 Fouga Magister
remplacent progressivement les vieillissants T6. En 1985, la base aérienne est
dissoute. Son drapeau est alors roulé et conservé au sein du service historique
de l’armée de l’air.
Le centre d’instruction des équipages de transport (CIET)
récupère le drapeau de 2004 à 2010, année marquant la fermeture de la base aérienne
101 de Toulouse-Francazal. Puis, de 2010 à 2016, ce drapeau reste entreposé au
service historique de la Défense (SHD) à Paris, garant de la mémoire et des traditions
de l’armée de l’air.
Stationnée sur la base aérienne 709 de Cognac, l’EPAA a pour mission principale
de former des pilotes de combat, provenant de l'armée de l'air, de la marine nationale
ou de pays amis. Après une phase initiale commune, les élèves pilotes sont sélectionnés
pour suivre une pré-spécialisation chasse ou transport effectutée sur Grob 120
ou TB 30 Epsilon.
En corollaire, l'école a notamment pour mission de former les moniteurs-simulateurs
de vol, ainsi que les instructeurs au pilotage.
Plus d’informations sur le site Internet de la base aérienne de Cognac.
Le
général Tafani remet le drapeau de l'école de pilotage à son commandant d'unité
- © Armée de l'air
Défilé
à pied de la garde au drapeau - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
CFA -
Bordeaux (19/03/2016)
Les forces aériennes rendent hommage aux escadrilles
centenaires
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 18/03/2016 16:57 - Auteur : © CFA
Le jeudi 17 mars sur la base aérienne 106 (BA 106) de Bordeaux-Mérignac le
commandement des forces aériennes (CFA) a célébré le centenaire de quatorze
escadrilles de l’armée de l’air.
Intitulé "100 ans d’Escadrilles", l’événement a débuté par une cérémonie
sous la présidence du général Serge Soulet,
commandant les forces aériennes, en présence de monsieur Wilfried Krug, consul
général d’Allemagne à Bordeaux, du lieutenant-général Helmut Schütz, commandant
les forces aériennes de la Luftwaffe et des officiers généraux commandant les
brigades métiers du CFA.
À la lecture de l’ordre du jour, le général Philippe Lavigne, commandant la
brigade aérienne de l’aviation de chasse (BAAC), a rappelé l’origine des premières
escadrilles : "En hiver 1916, lors de la bataille de Verdun, naissait
le premier groupement aérien en rassemblant un grand nombre d’escadrilles de
chasse. La mission qui leur était confiée était simple : l’offensive à outrance
afin de ravir à l’ennemi la maîtrise du ciel." Un siècle plus tard,
les unités de l’armée de l’air perpétuent les traditions des glorieuses escadrilles
issues de ce premier conflit mondial.
De nombreux participants, dont les représentants des escadrons et escadres de
chasse, les anciens commandeurs des forces aériennes et les porte-fanions des
escadrilles mises à l’honneur ont ensuite participé à une série de conférences,
"100 ans d’aviation de chasse, des origines à nos jours" assortie
de projections vidéo.
Jalonnées d’anecdotes et de retours d’expérience, les présentations ont permis
à chacun de se faire une idée de ce qu’était l’aviation de combat et de ce qu’elle
représente au XXIe siècle. A Verdun déjà "la victoire aérienne doit
précéder la victoire terrestre dont elle est un des éléments et le gage. Il
faut aller chercher l’ennemi chez lui et le détruire" (commandant du
Peuty, chef du Service aéronautique, 1917). Aujourd’hui encore, dans la bande
sahélo-saharienne et au Levant, les missions historiques de reconnaissance,
de bombardement et de supériorité aérienne sont menées avec des systèmes d’armes
polyvalents tels le Rafale. La doctrine continuera d’évoluer, mais l’esprit
du "chasseur" demeure.
Cette journée était l’occasion d’entretenir les traditions de l’armée de l’air,
de mettre à l’honneur la chasse française, de valoriser l’esprit de l’aviateur
et de marquer l’ouverture des festivités au sein de chaque escadrille centenaire.
Les
forces aériennes rendent hommage aux escadrilles centenaires - © Armée de l'air
Plus d'informations :
Les quatorze escadrilles fêtant leurs centenaires en 2016 sont :
- SPA 73
(ETO 2/8 Nice,
BA 120 Cazaux) ,
- SPA 75
(EC 2/3 Champagne,
BA 133 Nancy-Ochey) ,
- SPA 77
(EC 1/7 Provence,
BA 113 Saint-Dizier),
- SPA 78
(ETO 2/8 Nice,
BA 120 Cazaux) ,
- SPA 79
(EC 1/91 Gascogne,
BA 113 Saint-Dizier)
- SPA 81
(EC 2/4 La Fayette,
BA 125 Istres),
- BR 117
(ET 88 Larzac,
DA 188 Djibouti),
- F 118
(ET 3/61 Poitou,
BA 123 Orléans),
- F 119
(ET 3/61 Poitou,
BA 123 Orléans) ,
- BR 120
(ET 88 Larzac,
DA 188 Djibouti),
- F 121
(ET 3/61 Poitou,
BA 123 Orléans) ,
- N 124
(EC 2/4 La Fayette,
BA 125 Istres) ,
- BR 224
(ET 3/60 Estérel,
BA 110 Creil),
- BR 228
(EEA 54 Dunkerque,
BA 105 Évreux)
Les
onze fanions alignés à Bordeaux, le 17 mars 2016 (de gauche à
droite) : SPA 77 (caché par le drapeau de la base 106), SPA 75, SPA 79,
SPA 81, N 124 (?), (?), F 121,
F 118,
F 119,
SPA 73,
SPA 78
- © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
EPA 749 -
Grenoble (24/03/2016)
Hommage aux Groupes Lourds à l'école des pupilles
de l'air
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 24/03/2016 14:25
Samedi 19 mars 2016, l’école des pupilles de l’air (EPA) et l’association des
anciens et amis des groupes lourds (AAAGL) ont honoré la mémoire des Groupes lourds
en inaugurant une plaque commémorative au sein de l’internat des classes préparatoires
de Grenoble.
En hommage aux groupes de bombardement de l’armée de l’air française, qui ont
combattu au sein des forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale, l’école
des pupilles de l’air
et l’association des anciens et amis des groupes lourds ont inauguré une plaque
commémorative dans l’enceinte de l’internat des classes préparatoires de l’EPA.
Cette plaque rend hommage aux vétérans et aux proches des groupes de bombardement
II/23 "Guyenne"
et I/15 "Tunisie",
dits Groupes lourds. À cette occasion, le colonel Jean-Xavier Chabane, commandant
l’EPA, petit-fils d’un membre d’équipage du II/23 "Guyenne", a prononcé
un vibrant discours : "École encore jeune, résolument tournée vers l’aide
aux pupilles, son histoire de l’immédiat après-guerre a été intimement mêlée à
celle des familles des membres d’équipages des Groupes lourds." Monsieur
Paul Bogaert, président de l’AAAGL, a ensuite rendu hommage au capitaine Raymond
Caille, un vétéran des Groupes lourds en charge des équipements radio des Halifax,
résidant en Isère et qui a honoré la cérémonie de sa présence.
Après le dévoilement de la plaque, deux élèves des classes préparatoires ont lu
les citations à l’ordre du jour de l’armée du 20 juillet 1945 des groupes "Guyenne"
et "Tunisie" signées par le général de Gaulle. Enfin, monsieur Jean-Louis
Chemin, ancien élève de l’EPA (1952 - 1959) et fils d’un membre des Groupes lourds,
s’est adressé aux Pipins auxquels il a vanté les vertus de ces hommes qui ont
combattu au service de la France et de la liberté : leur solidarité, leur sens
du devoir, leur abnégation dans l’action, mais aussi leur discrétion et leur pudeur.
"Il fallait le faire, et ils l’ont fait."
L’EPA, fidèle à ses traditions
L’EPA, dont la mission première est l’aide aux familles des aviateurs, a accueilli
de nombreux enfants des membres des Groupes lourds - les filles à la Maison des
ailes à Echouboulains et les garçons à l’école des pupilles de l’air à Grenoble.
Fidèles à la tradition qui lie nombre de familles à l’armée de l’air, de nombreux
descendants de ces illustres anciens ont eux aussi été élèves des classes préparatoires
de l’EPA avant d’intégrer l’École de l’air. "Les traditions sont le guide
auquel se raccrocher moralement parfois, lorsque le brouillard est partout,
témoigne le colonel Jean-Xavier Chabane, commandant l’EPA. Elles sont le fruit
du quotidien de ceux qui ont été les ouvriers de notre histoire : lors des missions
de guerre, au bar de l’escadrille, dans les amitiés d’hommes, dans la mort et
surtout dans la victoire." De plus, des générations de Pipins bénéficièrent
des cours de mathématiques de monsieur Gilbert Poncet et des cours de français
de monsieur Pierre Delrieu, anciens du groupe "Guyenne", qui firent
une carrière d’enseignant à l’EPA.
En savoir plus sur les Les Groupes lourds
Hommage
aux Groupes Lourds à l’École des Pupilles de l’air - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
ET 62 Tontouta -
Nouvelle-Calédonie - (08/04/2016)
Nouvelle-Calédonie : l'escadron de transport fête
ses 40 ans [...]
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 08/04/2016 17:41
Plate-forme de l’armée de l’air stationnée en Nouvelle-Calédonie, la base
aérienne 186 "Lieutenant Paul Klein"
a célébré le 40e anniversaire de l’escadron de transport 52 "Tontouta"
vendredi 1er avril 2016, lors d’une cérémonie militaire présidée par le général
Philippe Léonard, commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie
(FANC).
Cet anniversaire a eu comme point d’orgue la reprise des traditions des deux
escadrilles composant le "Tontouta". L’escadrille évoluant sur hélicoptères
Puma a hérité du patrimoine et des traditions de l’escadrille Bréguet 107
(BR 107), escadrille créée lors de la Première Guerre mondiale. L’escadrille
Casa a quant à elle hérité du patrimoine et des traditions de l’escadrille
de reconnaissance outre-mer 80
(EROM 80) fondée durant la guerre d’Indochine. Symboliquement, chaque unité
s’est vu remettre le fanion de son escadrille.
Cérémonie
de célébration des 40 ans de l'ET 52 "Tontouta" - © Etat-major des
armées
Reprise
de traditions sur la base aérienne 186 - © Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
ET 3/6 Estérel - Creil
- Eric Cartigny (17/04/2016)
Appellation des escadrilles de l'escadron de transport (ET)
03.060 "Esterel" de la base aérienne 110 de Creil
(Informations Armée de l'air)
Initialement, il était prévu que l’escadrille A310 reprenne les traditions
de l’escadrille BR 227
titulaire de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918,
l’escadrille A340 celles de l’escadrille BR 224
(non titulaire d’une fourragère) et l’escadrille d’instruction des équipages
(EIE) Airbus celles de l’escadrille F 110,
également titulaire de la même fourragère.
L’ET 03.060 a la particularité de comporter de nombreux personnels de cabine
opérant indifféremment sur Airbus A310 et A340. De fait, suivant leur appartenance
à l’une ou l’autre des escadrilles, ces personnels devraient porter, ou non,
une fourragère. Ce manque d’uniformité pourrait induire de l’incompréhension
de la part des passagers transportés.
En conséquence, dans le but d’homogénéiser le port de la fourragère par l’ensemble
du personnel de cabine de l’« Esterel », et après avoir reçu l’accord de la
brigade aérienne d’appui et de projection du commandement de la force aérienne
(CFA/BAAP), l’unité a demandé l’interversion de la reprise des traditions
entre l’EIE Airbus et l’escadrille A340. Cette décision est accompagnée des
avis favorables émis par le service historique de la Défense et par l’inspection
de l’armée de l’air. (pris en
compte
)
EC 2/4 La Fayette - Marnes-La-Coquette
(19/04/2016)
Défilé aérien pour le 100ème
anniversaire du "La Fayette"
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 19/04/2016 17:47
Mercredi 20 avril, un défilé aérien aura lieu dans le ciel de Marnes-La-Coquette
pour célébrer le centenaire de l’escadrille "La Fayette".
Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense,
chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, et Son Excellence Madame
Jane D. Hartley, ambassadeur des États-Unis d’Amérique auprès de la République
Française et de la Principauté de Monaco présideront la cérémonie de commémoration
du centenaire de la création de l’Escadrille "La Fayette" le mercredi 20
avril 2016 à 11h00 au mémorial de l’Escadrille "La Fayette" à Marnes-La-Coquette
(Hauts-de-Seine).
Celle-ci se déroulera en présence de hautes personnalités de la diplomatie
américaine et des forces aériennes françaises et américaines.Prendront également
part à la cérémonie deux vétérans américains des Tuskegee Airmen, ayant combattu
pendant la Seconde Guerre mondiale.
Enfin, une exposition de maquettes d’avions reproduisant les modèles d’appareils
ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale sera proposée aux visiteurs
par l’association « escadrille Quentin Roosevelt » et associera élèves et
encadrants.
La manifestation aérienne, organisée par l’escadron de chasse 2/4 "La
Fayette"
débutera à 11h10 locales. (pris
en compte )
Dispositif aérien :
- Un box de trois Mirage 2000 N
de l’escadron de chasse 2/4 "La Fayette" et un Rafale B
de l'escadron de chasse 1/91 "Gascogne" ;
- Un box de quatre F22 Raptor du 94th Fighter Squadron (base aérienne de Langley,
USA) ;
- Un Stearman PT17 piloté par Jack Krine ;
- Un B52 du 5th Bomber Wing (base aérienne de Minot, USA)
Villes survolées :
Guyancourt, Toussus-le-Noble, Vélizy-Villacoublay, Clamart, Issy-les-Moulineaux,
Boulogne-Billancourt, Le Chesnay, Versailles, Saint-Cyr l'École, Bois d'Arcy.
« C’est le 18 avril 1916 que l’Escadrille américaine s’est constituée
sur la base aérienne de Luxeuil,
rappelle dans la lecture de l’ordre du jour le général d’aviation. Une
poignée de jeunes volontaires américains, ardemment attachés à la France
et à ses valeurs éternelles offrait ainsi le sacrifice de leur vie à
la gloire de l’escadrille N 124 dite Tête de sioux. »
Cette escadrille fut nommée La Fayette, en hommage à l’officier français
venu participer aux côtés des insurgés à la guerre d’indépendance des
Américains contre les Anglais. L’escadrille prit aussi une place légendaire
dans l’histoire de la Première Guerre mondiale. À ce titre, le groupe
La Fayette totalise huit citations à l’ordre de l’armée aérienne et
a droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre
1914-1918. |
Centenaire
de l'escadrille 2/4 "La Fayette" - © Armée de l'air
Autres photos :
Droits : © Armée de l'air
N 124 - Escadrille
" La Fayette" - Marnes-La-Coquette (21/04/2016)
Célébration du centenaire de l'escadrille
"La Fayette"
(Actualité Armée de l'air)
Mise à jour : 21/04/2016 14:20
Le 20 avril 2016 le centenaire de l’escadrille La Fayette s’est déroulé
au mémorial de Marnes-La-Coquette, dans le parc de Saint-Cloud (92).
C'était il y a 100 ans, jour pour jour. 36 pilotes américains rejoignaient
l'escadrille "La Fayette",
afin de combattre l'Allemagne aux côtés de l'armée française. L'Europe est
alors plongée en pleine Première Guerre mondiale, et les États-Unis ne sont
pas encore officiellement en guerre contre les empires centraux. Basée à Luxeuil-les-Bains,
l’unité aéronautique N 124 ou escadrille "La Fayette" est composée
de volontaires américains qui ont décidé de servir l’armée française.
Placée sous le commandement du capitaine Georges Thénault, l’escadrille perdure
sous sa forme originale jusqu’en février 1918. Elle compte jusqu’à 43 pilotes,
38 américains et 5 officiers français. 180 pilotes américains ont ainsi combattu
en France, avant l'entrée en guerre de leur pays, avec pour emblème la tête
de Sioux,
inspirée de l'insigne personnel du pilote Willis.
Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense,
chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, et son Excellence Madame
Jane D. Hartley, ambassadeur des États-Unis d’Amérique auprès de la République
Française et de la Principauté de Monaco, ont présidé la cérémonie de commémoration
du centenaire de la création de l’Escadrille "La Fayette". Les autorités
civiles et militaires américaines et françaises ont rendu un vibrant hommage
à la mémoire de ces hommes qui symbolisent encore, un siècle après, l’amitié
franco-américaine.
« Mesdames et Messieurs, le but premier de cette cérémonie est d’affirmer
notre reconnaissance envers les pilotes de l’escadrille La Fayette. Mais notre
présence est aussi un témoignage de fidélité. Plus puissamment encore, c’est
la force de l’alliance entre les États-Unis et la France que nous célébrons.
Une alliance que raviva le général Pershing en 1917, avec son fameux : “La
Fayette, nous voilà”. », a déclaré Monsieur Todeschini.
Parallèlement à la cérémonie qui se déroulait au pied du mémorial, un défilé
aérien a commémoré la mémoire de ces illustres aviateurs.
Cérémonie
au mémorial Marne-la-Coquette - © Armée de l'air
Défilé
aérien : box Mirage 2000N et Rafale - © Armée de l'air
Box
de quatre F22 Raptor du 94th Fighter Squadron (base aérienne de Langley, USA)
- © Armée de l'air
Défilé
aérien : B52 du 5th Bomber Wing (base aérienne de Minot, USA) - © Armée
de l'air
Cérémonie
au mémorial Marne-la-Coquette - © Armée de l'air
Un mémorial chargé d’histoire
Le mémorial de Marnes-la-Coquette est dédié à la mémoire et au sacrifice
de ces aviateurs américains. Il a été inauguré en 1928 le jour de la
fête d’Indépendance américaine en présence du Maréchal Foch. La décoration
retrace le sacrifice des aviateurs et l’amitié franco-américaine. On
y retrouve les effigies de La Fayette et de Washington se faisant face
et, au sol, une mosaïque de la tête de Sioux, insigne de l’escadrille.
66 aviateurs américains et leurs deux commandants français Thénaud et
Brocard
sont inhumés dans la crypte du mémorial. |
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