ETE 43 Médoc - Claude Piet (09/03/2010)
Je suis [...] un passionné anonyme d'aviation militaire et en
particulier de tous les matériels volants à cocardes bleu blanc rouge.
Je me permets de venir vers vous pour deux raisons :
- En premier pour vous féliciter pour votre site que je parcours avec grand
plaisir depuis plusieurs mois maintenant ;
C'est une véritable référence pour tout amoureux de notre Armée de l'Air !!!
- Ensuite, en regardant la fiche sur l'ETE 43 je me pose une question : en effet
vous dites que les MS 760 y ont été affectés jusqu'en 1984
Hors j'ai vu à Cognac au printemps 1990 (Meeting National de l'Air) le n° 34
codé 43-BB faire un passage pour déposer un officier
Pouvez vous me donner des éclairssissements à ce sujet ?
Je vous envoie une photo de l'appareil que j'ai prise ce jour là, elle est de
mauvaise qualité mais illustre bien mon propos.
Je vous remercie par avance de l'attention que vous porterez à mon message restant
à votre disposition.
(Rdlr) Je vous remercie de l'intérêt accordé à mon site.
:-)
Les MS 760 au Médoc jusqu'en 1984 ... c'est à dire, en fait, jusqu'à l'arrivée
des Xingu ... Me serais-je trompé ?
Cela m'arrive souvent Hélas... :'(
Affaire à suivre (à vérifier).
Je vous remercie de votre contribution.
Me donnez-vous, SVP, l'autorisation d'utiliser éventuellement votre photo ?...
Elle n'est pas aussi mal que vous le dites
Identification d'un insigne - Jean-Yves
Goffi (05/08/2010)
L'insigne 12 CAR est en fait un insigne des troupes alpines [...] ; il s'agit
du 12e Centro Addestramento Reclute (Centre d'instruction des recrues N° 12).
Il a été porté de 1956 à 1963.
Mes références : B. Erzeg, G. Galimberti, "I Distintivi delle Truppe Alpine
dal 1945 al 1999", Savigliano, Gribaudo, sd, p. 310.
(Rdlr) Bravo pour votre perspicacité.
Il ne me reste plus qu'à éliminer cet insigne de mon site puisqu'il devient
"hors sujet".
Je me demande comment diable cet insigne m'est arrivé.
J'ai trouvé un lien sur internet (et l'image de la couverture du livre en question)
pour confirmer votre identification
:
Merci encore.
Réponse caduque
19ème escadrille du 37 RAO - Olivier
Baillon (27/08/2010)
(Ndlr) Merci à Olivier Baillon qui envoie la photo
ci-dessous : Le commentaire inscrit au dos de celle-ci remet en question la
constitution du 37ème RAO
lorsqu'il s'est trouvé renforcé lors de la guerre du rif au Maroc
du 01/06/1925 au 01/07/1927 : sa 19ème escadrille serait la BR 7 (12ème
escadrille du 32ème RAO
ou RAM)
et non cette hypothétique 2ème escadrille La Fayette
mentionnée dans les travaux de Moreau-Bérillon.
Sujet à suivre ...
Corrections diverses - Guy Rufray
(01/09/2010)
(contributions précédentes du même auteur)
En parcourant les photos de ton site j'ai remarqué quelques erreurs dans les
légendes :
- page escadrille n° 548
Les deux Breguet sanitaires sont des Breguet 14 Tbis ( 95 exemplaires) et non
pas des Br 14 S. (pris en compte
)
Le Br 14 S a bien existé - ~ 60 exemplaires - il s'agissait d'une modification
d'anciens Br 14 A2 dont on avait aménagé le fuselage pour l'emport d'un blessé
couché.
Le BR 14 Tbis a un nouveau fuselage avec le poste de pilotage reculé et une
cabine aménagée avec des fenêtres et des hublots et une porte sur le côté droit.
- page SPAbi 2
La photo est celle d'un LeO 213 et non pas d'un LeO 20. (pris
en compte )
D'après Pierre Dumollard (Potez types 62 et 65 chez AVIA Editions), neuf avions
ont été achetés à Air France en 1934.
"La 5e escadrille du Groupe Mixte d'Aviation Lourde de Défense et de Transport
GMALDT III/61, créee en novembre [1934], les reçoit comme dotation provisoire.
Cette unité, reprenant les traditions de la SPA bi 2, est basée à Fez, aux ordres
du capitaine Benson."
Cette unité deviendra en octobre 1936 le GIA 602.
Toujours en parcourant ton site,
page de la F 553
je trouve cette photo très intéressante, pourrais-tu me l'envoyer en haute définition
?
Connais-tu d'autres photos de Ni-D 29 en Afrique du Nord ?
Tu attribues cet avion à la 1e esc. de la 3e Escadre d'Afrique Sud marocain
donc après 1933. Je pense qu'à cette époque les Ni-D 29 n'existent plus qu'en
écoles.
La photos serait plutôt celle d'un avion de la 4e escadrille du 37e RAO pendant
la guerre du Rif (1925-26).
Les informations sur l'utilisation des Nieuport pendant ce conflit sont rares.
Un rapport du Col Armengaud publié dans Icare n° 121 parle des bombardements
du 30/11/1925 au 8/12/1925 effectués par les "1 re, 4e, 17e Esc. Sect. Nieuport".
Il y a eu aussi trois Ni-D 29 C1 transformés en Ni-29 B1 qui ont mené une expérimentation
de bombardement pendant cette guerre sous les ordres de Sadi-Lecointe.
Puisque je parle de la guerre du Rif, il
y a eu une escadrille dont on parle peu et qui n'est pas répertoriée sur ton
site (honte à toi !!!) : l'Escadrille de la Garde Chérifienne.
Elle était composée uniquement de volontaires américains. Créée le 7 août 1925
avec sept Br 14 A2, elle est dissoute le 15 novembre de la même année après
les pressions du gouvernement des USA sur les autorités françaises. Je ne sais
pas si elle avait un insigne.
Un article sur cette unité ici.
(Rdlr) D'abord, un grand merci pour l'intérêt accordé
à mon site.
Merveilleuse toile : je viens de renouer avec un autre de mes élèves : Didier
Fillaud (comme si je pouvais l'avoir oublié) qui a commandé l'ETOM 55 ... "Transporteurs
mes frères" (voir ci-dessous)
Breguet XIV Tbis : pris en compte.
Leo 213 : pris en compte.
La 5e escadrille du Groupe Mixte d'Aviation Lourde de Défense et de Transport
GMALDT III/61, créee en novembre [1934] : à digérer
Ci-joint la meilleure définition de ce Ni-D 29 que je possède (source Pierre
Jarrige).
Je note, au visuel du chiffre 1, que la photo est à l'envers.
Si cet appareil appartient à la 4e escadrille du 37e RAO, cela veut dire que
l'on se place avant septembre 1933.
Concernant la Guerre du Rif, tu réponds directement à mes interrogations relatives
à la 19ème escadrille du 37 RAO - Olivier Baillon (27/08/2010) voir ci-dessus
Cette escadrille Chérifienne serait donc la dénommée 2ème escadrille La Fayette
par Moreau-Bérillon.
Affaire à suivre.
(humour) J'ai même pas honte : on est là pour être humble et apprendre : "A
toi les commandes" comme l'on disait dans un "sifflet
à roulettes, biplace en tandem".
19/04/2019 : nouveaux éléments concernant
l'Escadrille de la Garde Chérifienne
Guerre du Rif - Guy Rufray (03/09/2010)
Merci pour la photo. Je n'avais jamais vu de photo de Nieuport 29 d'une escadrille
d'Afrique du Nord.
En ce qui concerne la Guerre du Rif, si l'on en croit Simone Pesquiès-Courbier
(directeur de recherche au SHAA) qui a étudié ce conflit et a présenté son travail
dans le n° 121 d'Icare, les volontaires américains voulaient reconstituer l'escadrille
La Fayette mais ce nom a été refusé. (voir scan de cette partie de l'article
d'Icare). D'où peut-être l'appellation de 2e escadrille La Fayette donné par
Moreau-Bérillon. Mais elle n'a jamais été 19e esc. du 37e RAO. Moreau-Bérillon
fait semble-t-il plusieurs erreurs puisqu'il dit qu'elle devient 19e escadrille
du 39e RAO (voir scan) qui est le régiment du Levant !!! (faute de frappe peut-être
?).
Simone Pesquiès-Courbier donne la 19e esc. du 37e RAO comme provenant du 32e
RAM (sans donner le n° d'escadrille au 32e RAM), ce qui correspond parfaitement
avec la photo d'Olivier Baillon (12e esc. du 32e RAM) et la 20e escadrille comme
la 14e (BR 219) [et non la 13e (BR 201)] du 32e RAO. Pas de trace de la BR 201.
Bernard Reignier (conservateur du Musée de la BA 102) qui a étudié le 32e RAM
donne comme Moreau-Bérillon les BR 201 et 219 au Maroc en 1925. Je serais chez
lui lundi prochain et je l'interrogerais sur cette question.
En résumé il y aurait eu, au plus fort du conflit, 20 escadrilles (numérotées
de 1 à 20) au 37e RAO + l'escadrille de la garde chérifienne + la 5B2 de la
Marine.
Ci-joint les scans du feuillet de Moreau-Bérillon sur la 2e esc. La Fayette
et quelques parties de l'article d'Icare.
Suite (10/09/2010)
J'ai demandé à Bernard Régnier des informations sur la participation
du 32e RAM à la guerre du Rif.
Ce sont bien les 12e (BR 7) et 14e escadrilles (BR 219) du 32e RAM qui sont
parties en renfort au Maroc. Aucune trace de la 13e escadrille (BR 201). (à
prendre en compte au niveau du 37e RAO
et du 32 RA )
Tu trouveras ci-joint une photo du personnel de la 14e esc. prise sur place
et le témoignage du soldat Maufret sur cet épisode.
Je joins aussi l'historique de la BR 7 qui donne quelques détails sur cette
période.
Tu peux utiliser ces documents pour ton site à condition d'y inscrire la mention
"documents B. Régnier".
autre contribution relative au 37e RA
Insignes à identifier - Guy Rufray
(03/09/2010)
A propos des insignes peints sur un Breguet 14 envoyé par J.P. Bonora,
voici deux autres photos de deux escadrilles portant sur la dérive une "tête
de Maure". La première avec le casque ailé que l'on devine sur la photo de J.P.
Bonora. La seconde avec l'insigne d'un homme tirant au pistolet que tu trouveras
sur la planche CXCIV de Moreau-Bérillon.
Malheureusement je n'ai pas d'informations sur ces deux escadrilles et Moreau-Bérillon
ne nous aide pas beaucoup.
Petit rectification de légende sur la "insignes à identifier" de ton site :
la "panthère sur hélice" n'est pas sur un Hanriot 32 mais sur un Hanriot 14
type 1923. (pris en compte )
Unité
identifiée : 15ème escadrille du 32ème RA de Dijon
(voir contribution de Dan Gilberti du 16/02/2012)
Insigne à identifier - Guy Rufray
(03/09/2010)
Pour continuer dans les unités à identifier voici une photo de Potez 29 portant
l'étoile chérifienne.
Cette unité avait aussi des Potez 25. Je n'ai rien trouvé dans le livre "Potez
25" fait par le magazine Avions. Connais-tu cet insigne ?
Je me permets encore une correction de légende de tes photos. Le Farman du GT
I/15 illustrant la BR 113 est un Farman F 222/2 (Le train rentrant caractérise
les F 222 et le nez plongeant) (pris en compte )
(contributions suivantes du même auteur)
De nouvelles informations le 04/07/2015
ETOM 55 - Didier Fillaud (01/09/2010)
Je m'appelle Didier Fillaud. Vous ne vous rappelez sans doute pas de moi, mais
vous avez été mon moniteur principal lors de mon passage à Aulnat (promotion
75G) en 75/76, le S/C Dieudonné étant mon autre instructeur (et j'étais alors
Marmitte 389, si mes souvenirs sont bons!). [...] Je garde [...] un merveilleux
souvenir de cette époque (35 ans déjà!) et du temps passé dans le transport
militaire jusqu'en 2002 (limite d'âge oblige!). Pour accéder à l'espace privé,
je n'ai bien entendu pas souvenir du prénom du commandant de l'EIV de cet époque
(il y avait "un monde" de différence avec le C/C que j'étais alors!), aussi
je me permets de vous écrire ainsi, surtout pour prendre contact d'une part,
mais aussi d'autre part pour essayer de partager avec les habitués du site les
connaissances sur l'histoire de l'armée de l'air en Afrique (et pour commencer
en ex-AOF).
J'ai eu en effet récemment l'occasion de rechercher dans mes archives, pour
rédiger à la demande d'un camarade l'historique de l'ETOM 055 de Dakar, que
j'ai eu l'honneur de commander en 92/93. J'ai bien conscience que celà reste
très incomplet, mais comme vous l'écriviez dans l'ancienne page d'acceuil de
votre site autant essayer de partager les connaissances, dès que possible.
Voici donc ma contribution :
Période avant 1939 :
Escadrilles d'AOF 1/2/3, comme indiqué dans le site, elles sont stationnées
au tout début des années 30 respectivement à Bamako,
Thiès
et Gao.
Le premier noyau crée en 1920 à Ouakam devenant rapidement le siège de l'état-major
et du parc de maintenance; les escadrilles suivantes sont crées en 1929 et 1930.
Un programme de renforcement en 1935 prévoit plusieurs créations d'escadrilles,
mais seulement deux voient le jour avant 1939 :
- la 4ème escadrille d'AOF à Thiès équipée de Potez 542 et qui reçoit au début
de 1939 des quadrimoteurs Farman 222 (pris en compte le
16/02/2024 ).
Il est alors crée à Thiès, avec les 2ème et 4ème escadrilles, le 43ème Groupe
Aérien Autonome (à l'instar des 41ème et 42ème GAA d'Indochine) (pris
en compte le 16/02/2024 ).
- la 6ème escadrille de chasse se met en place à Ouakam en juillet 1939, équipée
de Dewoitine 501/502 (Cne Labit) (pris en compte le
16/02/2024 ).
Compte-tenu de leurs brèves existances, il est difficile d'avoir une idée de
la vie de ces escadrilles et de ce GAA.
Période seconde guerre mondiale :
- le GC I/4 rejoint Ouakam le 17/07/1940, équipé de Curtis H-75. Il y restera
jusqu'en janvier 1943, à part un intermède du 14/11/1940 au 22/01/1941 où il
est envoyé à Gao.
Il est remplacé alors à Ouakam par le GC II/5, venu de Casablanca.
- quatre groupes de bombardement sont stationnés en AOF entre 1940 et 1943.
Ces groupes, équipés essentiellement de Glenn martin 167F sont stationnés, après
quelques mouvements internes, à Thiès (GB II/62
et GB II/63)
et à Bamako (GB I/62
et GB I/63).
- la 6ème escadrille a fait mouvement sur Thiès en 1940, elle fournira à sa
dissolution en 1942 le noyau initial du nouveau GC II/6, équipé de Dewoitine
520, qui recréé à Toulouse fait mouvement sur Thiès en mars 1942
(pris en compte le 16/02/2024
)..
- après le départ en AFN de toutes ces unités en 1943 pour la reprise des combats
avec les Alliés, il reste en AOF des embryons d'unité, qu'il est bien difficile
de cerner : une section de défense côtière à Dakar (Glenn Martin 167F), une
section d'entraînement à Thiès, une escadrille de police et sécurité à Bamako
et une escadrille de liaison à Ouakam (SAEL 372).
Après la seconde guerre et jusqu'à l'indépendance :
- à Ouakam, puis à Dakar-Yoff, stationne le GLA 48,
héritier de la SAEL 372 et dont l'historique est relativement bien connu. Il
sera dissous le 31/10/1963.
- à Thiès stationne depuis le 1/09/1947, le prestigieux GT 1/63 "Bretagne"
parfaitement connu.
- à Bamako, puis Atar vont stationner des unités moins connues, héritières des
escadrilles de police et sécurité (EPS) : les escadrilles d'Outre-Mer (EOM).
La filiation est un peu hardue :
- l'EOM 81 "Mauritanie" arrive à Bamako en 1947 en provenance de Tunisie (pris
en compte ).
Equipée de MD-315 en juillet 1951, elle devient GAMOM 81
à l'arrivée complémentaire des MH 1521 en février 1959. (en contradiction avec
la contribution du 27/01/2012)
- l'EOM 82 "Niger" est à Bamako depuis aôut 1946, elle est dissoute le 31/05/1951.
Recréée en avril 1957 sur MD 315, elle devient GAMOM 82, pour la même raison
en 1959. (à traiter)
- le 23 janvier 1960, les GAMOM 81 et 82 sont dissous et donnent naissance au
GAMOM 80
(doté de 20 MD-315, 2 MD-312 et 13 Broussard : il ne s'agissait pas de petites
escadrilles!). Le GAMOM 80 est dissous le 1er aôut 1961 et donne naissance à
deux nouvelles unités:
- l'EOM 81 (2ème du nom) est créée sur la BA 164 d'Atar (Mauritanie),(pris
en compte )
- le DATEF 168 (Détachement Aérien de Transport et d'Entretien de Formation),
sur la base de Bouaké (Côte d'Ivoire), pour aider à la formation des unités
des nouvelles forces aériennes issues de l'Indépendance des pays d'Afrique de
l'ouest. (pris en compte )
- le DATEF 164, issu de l'EOM 81 d'Atar (depuis juillet 1962), est dissous à
Atar le 31/10/1963.
- le GAMOM 81 (2ème du nom) est créé à Dakar-Yoff le 1/11/1963 avec des moyens
du GLA 48 et du DATEF 164. Il entretient des détachements à Fort-Trinquet et
Atar. (pris en compte )
Dernières unités en Afrique de l'ouest, le GAMOM 81
est dissous le 31/03/1964, une escadrille lui succédant jusqu'en fin 1964, le
DATEF 168 de Bouaké est dissous le 1/03/1965. Il faudra attendre la création
de l'ETOM 055
en 1970 pour retrouver des unités permanentes dans cette région, même si des
détachements ont toujours maintenu une présence française.
Pour essayer d'être complet sur les unités en AOF, il convient également de
mentionner les escadrilles d'avion légère d'appui (EALA) qui à la fin des années
50 sont au nombre de trois: EALA 1/73
à Niamey, EALA 3/73
(à traiter ??) à Ouakam et EALA 5/73
(ex 7/72
(à traiter ??)) à Atar.
J'espère que ces quelques renseignements sur l'aviation française en AOF seront
utiles et surtout déboucheront sur des informations nouvelles, tant le sujet
est vaste
(Rdlr) Je reçois ton message avec grand bonheur. Je me
souviens parfaitement de toi et ton nom (pas ton prénom) est mentionné (09/1975)
comme tous ceux de mes chers élèves dans la partie privée.
Tu peux vérifier (nom d'utilisateur : Xxxxx ... mot de passe : Xxxx)
Je vois que tu as fait une belle carrière puisque tu as commandé l'ETOM 55.
On a maintenant le privilège d'être de vieux pilotes.
Je prends en compte ta contribution que je ne vais pas manquer d'exploiter.
Contribution très riche ... et qui va me donner beaucoup de travail ...
Je te remercie et souhaite garder le contact. Ce site a au moins une vertu :
celle de se retrouver :-)
(Ndlr) 16/02/2024 : contribution exploitée
14 ans après - et pourtant quelle richesse d'informations - Honte à
moi.
31e RAO - Didier Lecoq (21/09/2010)
Comme tu peux le lire dans le mail que m'a envoyé Arlette Moreau-Gaudry,
tu peux publier la photo que je joins. C'est le père d'Arlette, Camille Joseph,
ancien pilote du 31e RAO de Tours, aux commandes d'un Potez 15 de la Sal 10,
avec l'insigne intérimaire de cette escadrille (le pélican).
Je te joins également une photo d'un Breguet 14 de Tours dont je ne connais
pas l'insigne (insigne personnel ?)
Complément d'informations
[...]. Pratiquement toutes les escadrilles du 31e RAO avaient changé leur insigne.
ci-joint une page d'un article publié en 1929 dans la Revue françaises des armées
sur le 31e RAO.
Tu as tous les insignes du régiment :
De gauche à droite et de haut en bas :
- Coq de bruyère (état-major) (à traiter),
Breton (parc)
;
- Epervier dans fer à cheval (11e, Sal 277),
sans changement ; poussin (13e, br 226)
sans changement ;
- Pélican (12e, Sal 10) à la place du porc-épic (pris
en compte );
griffon avec armes de Tours (14e, C 56) à la place du scarabée égyptien
;
- Pégase (15e escadrille, Spa bi 42) à la place du vautour égyptien
; lapin à la longue vue (16e escadrille, Sal 39) à la place du lapin à la trompette
(pris en compte ).
(Rdlr) Merci Didier,
Tu m'avais déjà transmis cette page de la revue historique pour
l'identification d'un insigne proposé par Franck Roumy. A défaut
d'autre chose, j'avais même dessiné le breton du parc
: Mais le fait du changement du porc-épic en pélican pour la SAL 10 et du lapin
"Trimardeur" en lapin à la longue-vue pour le SAL 39 m'avait échappé. Je vais
proposer les dessins ci-dessous avec des couleurs qui n'engagent que moi.
Il faut noter l'étrange ressemblance de ce pélican de la SAL 10
avec celui de la VR 555
C'est ensemble qu'on progresse. Merci encore.
L'insigne de l'état-major du 31 RAO et les nouveaux insignes de la SAL
10 et de la SAL 39 redessinés (couleurs arbitraires).
51e Escadre de Reconnaissance
de Tours - Didier Lecoq (26/09/2010)
[...] un petit lien qui va t'expliquer ma perception de l'existence de la 51e
escadre à Tours entre 1932 et 1933.
C'est une nouvelle version corrigée.
(Rdlr) Très intéressant !!!
Décidément, il va falloir que je fasse un gros nettoyage du côté de la 31e RAO.
Mais cela ne va pas être facile [...] (à
traiter avec les contributions déjà émises, il y a longtemps
... mais qui ne sont pas oubliées)
Insigne à identifier (oiseau)
sur un Potez 15 accidenté - Didier Lecoq (17/10/2010)
(Rdlr) Confirmation faîte par Bernard Palmieri :
Cet insigne "oiseau les yeux bandés se posant sur une branche" est
celui de l'insigne de la Section d'Entraînement du 34ème RA
du Bourget (évoqué précédemment).
Zoom sur l'insigne
A la suite du sujet traité ci-dessus,
autre photo placée le 08/04/2019 :
Insigne
vu sur un Caudron 59 - lieu et date ? (zoom)
C 46 - Olivier Frontin (02/10/2010)
[ ...] je pense qu'il s'agit d'une coquille lorsque vous indiquez que la C46
à été créée 1ère escadrille du 1/5 Vendée alors qu'il s'agit de la 3ème escadrille
de cet escadron hélas disparu. (pris en compte ).
EC 4/2 Coq Gaulois - Olivier Frontin
(05/10/2010)
EC 4/2 Coqs Gaulois et ses deux escadrilles constitutives SPA 48 et SPA 62.
Je pense que cet escadron et ses escadrilles ont été dissous le 1er avril 1950
et non le 1er novembre 1950. (Sources; "Trait d'Union" sur le Vampire,
"Point fixe" sur la FATAC ou "La chasse à réaction" de Crosnier
et Guhl). (pris en compte ).
Insigne à Identifier - Jean-Paul
Bonora (24/10/2010)
Je pense avoir résolu l'énigme de l'insigne.
J'ai acheté la C.P.A. jointe en P.J [voir ci-dessous]. à la bourse de Châteaugay
(63112) ce matin, elle n'est pas très nette mais suffisamment lisible pour voir
l'insigne sur le Caudron de droite. Ensuite petite recherche sur Google en tapant
: "division aérienne Orly' et en page 3 , je lis " 65°escadre de transport....."
à l'adresse suivante : http://www.traditions-air.fr/texte/escadre65.htm,
sur lequel il est écrit :
"Les origines du groupe aérien de liaison et d'entraînement (GAEL) remontent
à la création d'un service d'entraînement aérien (SEA) rattaché au 34e régiment
d'observation en juillet 1920, qui devient vite la division d'entraînement aérien
(DEA) de Villacoublay en 1921. En août 1924, la division est transférée à Orly,
mais elle se ramifie en diverses sections implantées autour de Paris. Que ce
soit au départ d'Orly, d'Etampes, du Bourget ou de Villacoublay, la période
1925-1930 symbolise la grande époque des raids.
En décembre 1936, ces unités sont regroupées au sein de l'escadron aérien de
Villacoublay. Celui-ci est équipé de Simoun, de Morane 230 et de Goéland et
s'articule en quatre sections. Au cours de l'année 1937, les deux premières
sections font sécession en raison de leur mission et l'escadron aérien ne conserve
que les 3e et 4e qui se spécialisent en service de liaison aérienne (SLA). A
la déclaration de la guerre, le SLA est dissous et ses équipages vont combattre
dans les autres unités."
Voilà, c.q.f.d.!! A vos crayons z'et claviers et bonne fin de dimanche.
CIAO - Jean-Paul Bonora (03/11/2010)
[...]Ce matin pas de colle, la photo du Dorand AR n° 1377 (me semble -t il)
du CIAO
de la Chapelle la Reine identifée par Albin Denis via le Moreau-Bérillon. Je
pense qu'elle vaut le coup pour votre site. [...]
(NdlR) Cet insigne a été
traité par le Cdt Moreau-Bérillon
Planche CLIII :
- 1 - PA 2,
- 2 - CIAO,
- 3- PA 1,
- 4 - RGA.
(hypothèse) CIAO = Centre d'Instruction
de l'Aviation d'Observation.
(Ndlr) Voir autre photo rajoutée
le 14/07/2022
Insigne identifié : état-major
de la 12ème escadre de bombardement de Reims - Jean-Paul Bonora
(09/11/2010)
Photo concernée
[...] Honte à moi, j'avais la réponse sous les yeux chaque fois que j'ouvrais
mon classeur "entre-deux guerres". Je vous bats. !! [...] (pris
en compte )
Voir autre contribution (date 24/03/2020)
GAO 548 - Jean-Paul Bonora (18/11/2010)
[...]Solution la + probable : GAR / GAO 548 de (Fayence?), Qu’en pensez-vous?
(Rdlr)[...] si j'étais à jour dans mes travaux : l'insigne
(ci-dessous) du GAO 548 de Fayence serait placé.
Néanmoins, un détail m'intrigue : si j'éditais une carte postale du 35e Régiment
d'Aviation, je n'aurais pas choisi un Gourdou Leseurre 32 du GAO 548 de Fayence
[...]
Réponse : Moi de même ! Mais regardez cette CPA
: un Breguet 19 A2 de la BR9 - donc 35°RA de Lyon - censé avoir été photographié
au camp de Lastic et appartenir (1er problème) au Camp de La Courtine (“Avion
militaire du Camp de la Courtine”). 2ème problème, il a été photographié à Aulnat
: Puy d’Anzelle à droite et Lempdes à gauche... Je pense que les éditeurs n’étaient
pas à ce genre de détails près[...]
Il pouvait être de passage, ou en maintenance, ou bien le GAR 548, avant d’être
localisé à Fayence ( vous le situez à Carcassonne) a -t-il été constitué à Lyon
[...]
(Rdlr) GAR 548 :
- stationnement prévu début 1937 : Carcassonne (source docavia
n°12 page 154)
- situation janvier 1938 : stationnement à Fayence - équipements
: Mureaux 115 et 117 (source docavia n°12 page 161. (pris
en compte )
(Ndlr) Complément
d'information (au sujet placé ci-dessus) à la demande de Jean-Paul
Bonora - 06/09/2014 :
On peut supposer aussi que le GAO 548,
tout en perpétuant les traditions de la SPA 166, ait adopté l'insigne
de la 6ème escadrille du 35ème RAM, devenue SPA 75
(suite par exemple à la volonté d'un commandant d'unité
de conserver l'insigne de sa précédente affectation)
Compléments d'information du 18/12/2010
et du 13/11/2018
qui annulent les hypothèses énoncées ci-dessus
EALA 1/73 - EALA 2/73 - Jean-Eric Zobrist
(01/11/2010)
[...] Le S.H.A par les écrits de B. THEVENET :
E.A.L.A 1/73 créée le 01/03/57 à Bamako avec 15 T6 et des détachements à Gao
et Niamey. Le 01/01/60, le GAMOM 80 est créé par regroupement des EOM 81 et
de l'EALA 1/73 (pris en compte ).
E.A.L.A 2/73 est créée à Aulnat le 01/05/57, ses T6G viennent s'installer à
Bangui entre le 14 et 25/05/57. Le 30/09/59, l'EALA 2/73 et l'EOM 83 fusionnent
pour donner le GAMOM 83 avec les mêmes missions (pris
en compte ).
Je me suis interessé aux E.A.L.A car un ancien mécano vient de me donner son
insigne numéroté de l'E.A.L.A 5/72 Les Daubes et l'insigne de Colomb Béchar.
Toujours à utiliser votre site pour mes recherches personnelles.
Un ancien pistard du 1/8 Saintonge des années 69 à 73. (Que de nostalgie!!!)
EALA 3/73 - EALA 4/73 -
EALA 5/73 - Jean-Eric Zobrist (08/11/2010)
E.A.L.A 4/73
Insigne homologué A 756 - EALA 4/73 - Paul Cazelles (Algérie) puis Fort Lamy
(Tchad)
Historique du DTO 42/540 Paul Cazelles
L'EALA 4/73 est créée le 01 août 1957 et stationne à Paul Cazelles à partir
du 26 août suivant et y opère jusqu'à son départ pour Fort Lamy le 15 avril
1958.
Historique de la BA 172 Fort Lamy
Début 1957, un échelon de l'Escadrille Saharienne de Reconnaissance et d'Appui
ESRA 77 sur Ju 52 s'installe, puis le 18 avril 1958 arrive l'EALA 4/73, première
unité volante organique de la base.
Le 01 octobre 1959, le GAMOM 85 est créé par fusion de l'ESRA 77 et de l'EALA
4/73.
Le GAMOM 85 est équipé de plusieurs types d'avions mais en 1960, la 1°
escadrille est dotée de 7 MD 315 et de 1 MD 312, la 2° escadrille étant entièrement
sur Broussard. (1° escadrille = insigne de l'EALA 4/73 et la 2° escadrille =
insigne de l'ESRA 77).
Le GAMOM 85 est dissous le 31 août 1964. (pris en compte
)
Pour information : par décision n° 2010/DEF/CEMAA du 25 avril 2007 relative
à la reprise de patrimoine des traditions " L'Elément Air E.A 07.067 du Groupe
Interarmées Hélicoptères G.I.H de Villacoublay est autorisé à reprendre le patrimoine
de traditions de l'E.A.L.A 4/73 ". (Référence : BOC n° 18 du 30-07-2007, texte
91)
Le G.I.H (Villacoublay) est rattaché au D.A.O.S (Détachement ALAT des Opérations
Spéciales) de Pau.
Il se compose de l'E.O.S 4 (Escadrille des Opérations Spéciales) armée par l'ALAT
(5 Puma) et de l'E.O.S 5 armée par l'Armée de l'air (2 Puma de l'E.A 07.067).
De nouveau, l'insigne de l'EALA 4/73 est porté sur la tenue du personnel de
l'E.A 07.067.(pris en compte )
E.A.L.A 5/73
- Jean-Eric Zobrist (08/11/2010)
Insigne homologué A 798 - EALA 5/73 - Atar (Mautitanie) puis Djelfa (Algérie)
Historique du DTO 44/540 Djelfa
Djelfa reçoit en octobre 1961 les T6 de l'EALA 5/73 basés à l'origine à Atar
et qui avaient été dans un deuxième temps affectés à Fort-Trinquet en 1961.
L'EALA 5/73 est dissoute le 31 janvier 1962.
EALA 5/73 : création le 01-07-1957 et dissolution le 31-01-1962 avec stationnement
à Atar, Fort-Trinquet puis Djelfa. (pris en compte )
E.O.M 86 - E.O.M 87 - G.O.M 86
- Jean-Eric Zobrist (08/11/2010)
Historique de la BA 140 Blida
Le 01 janvier 1949, la BA 140 de Blida est créée. Il y a en particulier sur
la base le Parc 15/140, un CLA, …, les EOM 86 et 87, …, l'AIA586 et le CEIT
825 qui part à Hussein Dey en 1955.
En mai 1955 est créée le G.O.M 86 " Grands Ergs ". Au 31-12-1957, sa dotation
était de 24 MD 315, 6 MD 311 et 4 MD 312. Le GOM 86 est dissous le 31 juillet
1963. (pris en compte )
E.A.L.A 3/73
- Jean-Eric Zobrist (08/11/2010)
Insigne homologué A 738 le 01-10-1957 BA 141 Oran La Sénia - Mecheria (Algérie)
Documentation SHAA : EALA 3/73 : A 738 : Mecheria (Algérie)
" L'EALA 3/73 est une unité destinée à assurer la surveillance du territoire
en Afrique équatoriale française et était temporairement (1957 à 1960) stationnée
à Mecheria dans le Sud algérien. "(internet)
Historique de la BA 141 Oran La Sénia : aucun écrit sur présence de l'
EALA 3/73.
Historique du DTO 45/540 Mecheria : aucun écrit sur présence de l' EALA
3/73.
Historique BA 160 Dakar-Ouakam puis Yoff (Sénégal)
Début 1958, l'EALA 3/73 sur T6 vient s'installer à Dakar. Se posent alors des
problèmes de stationnement qui sont résolus par un mouvement vers Yoff.
Historique du DTO 42/540 Paul Cazelles (Algérie)
L'EALA 3/73 créée le 01 juillet 1957 à Dakar (Sénégal) est transférée à Paul
Cazelles en Algérie en février 1959 et y opère jusqu'au 20 mai 1959. A cette
date, l'EALA 3/73 permute avec l'EALA 20/72 de Zenata (Oued Zenata).
L'EALA 3/73 fera partie des rares escadrilles qui conserveront leur indépendance
jusqu'à sa dissolution le 31 octobre 1960 à Zenata. (Afin d'affirmer l'autorité
des Escadres de parrainage sur les escadrilles (EALA), celles-ci sont regroupées
en escadron (EALA ) qui prennent les numéros des escadrons dissous au sein des
Escadres de tutelles.
Des légendes de photos de T6 situent les vols " au-dessus de Dakar en 1958 ".
Sur un tableau récapitulatif des EALA : 3/73 du 01-07-1957 au 31-10-1960
/ indicatif radio international F.UKK - opération Manège - Dakar - Paul Cazelles
- parrainage 6° EC.
Conclusion
Héraldique et symbolique de l'insigne : " Buste de nègre armé d'une sagaie d'or
… sur un aigle d'argent becquée d'or volant ... " Le noir armé d'une sagaie
représente la population au service de l'ordre et l'aigle symbolise l'activité
de l'EALA 3/73 veillant sur les destinées du pays.
Mecheria étant en Algérie, le choix de cet insigne est plus représentatif d'un
pays " d'Afrique Noire " tel le Sénégal.
Temporairement (de 57 à 60) soit 3 ans !!!??? , la 3/73 détachait des T6 sur
Mecheria ? Aucun écrit ne l'affirme ou le confirme. De plus entre les historiques
des bases, certaines dates ne correspondent pas ?
Tous les tableaux récapitulatifs des EALA (différentes sources) affirment et
confirment :
"EALA 3/73 du 01-07-1957 au 31-10-1960 : DAKAR (Sénégal) et PAUL CAZELLES (Algérie)
Je pense qu'un " Ancien " pourra lever l'énigme de Mecheria et de l'EALA 3/73.
(pris en compte )
GROUPE INTERARMEES D'HELICOPTERES (ALAT)
4° Escadrille des Opérations Spéciales
5° Escadrille des Opérations Spéciales
Le 1er juillet 2006, le Groupe Interarmées d'Hélicoptères (G.I.H) est créé à
Villacoublay et à cette même date, le Detalat du G.S.I.G.N (Groupe de Sécurité
et d'Intervention de la Gendarmerie Nationale), armé par la 4° B.A.M (4° Brigade
Aéromobile) et le D.A.O.S (Détachement Alat des Opérations Spéciales) , est
dissous.
Le G.I.H comprend 2 escadrilles, l'E.O.S 4 (Escadrille des Opérations Spéciales)
avec 4 Puma (Armée de Terre) et l'E.O.S 5 avec 2 Puma (Armée de l'Air). Le G.I.H
relève du C.O.S (Commandement des Opérations Spéciales) pour emploi et est organiquement
rattaché au D.A.O.S, dont il constitue un détachement.
Le G.I.H est commandé par un officier supérieur de l'Armée de Terre et il a
pour mission notamment de soutenir et appuyer les opérations du G.S.I.G.N par
le mouvement, le feu et le renseignement. Le G.I.H doit aussi concourir à l'entraînement
ou aux missions des unités du C.O.S.
Par internet : revue d'information de l'ALAT
L'E.O.S 5 de l'Armée de l'air correspond à l'Elément Air E.A 07.067 avec pour
patrimoine de traditions et insigne ceux de l'E.A.L.A 4/73.
EITA 341
- Jean-Eric Zobrist (08/11/2010) (pris en compte
)
Lorsque l'on évoque le sigle E.I.T.A, il s'agit en fait de l'Escadrille et non
de l'Escadron d'Instruction des Troupes Aéroportées. A ma connaissance et après
de nombreuses recherches, il n'y a jamais eu d'Escadrilles 3/64 (1) et 3/64
(2) à l'E.I.T.A 1/119 ou à l'E.I.T.A 341. Je pense aussi que les fiches concernant
le " Bigorre " sont à mettre à jour.
Je vous transmets l'article de Monsieur Jacques Sicard concernant l'E.I.T.A
341 qui vous permettra de mettre à jour le site traditions-air quant à certaines
dates et certains avions et certains stationnements.
Monsieur René Perret, Président de l'ANTAM demande d'attendre janvier 2011 pour
une éventuelle mise sur le site traditions-air de l'ensemble de cet article
(voir son mail).
Historiques S.H.A.A
(résumés)
Historique de Pau-Pont-Long / BA 119 (Pyrénées Atlantiques)
"L'Armée de l'Air se réinstalle à Pau sur la Base Equipée 136 créée le 01-10-1944.
Le 14/08/1945, création de l'Ecole des radionavigants : E.R.N et au 01-07-1947,
la Base prend l'appellation de Base Ecole 703 des radionavigants.
Le 30/09/1949, départ de l'E.R.N pour Fez (Maroc)
En 1947, l'école des parachutistes français, l'E.T.A.P (Ecole des Troupes Aéroportées)
s'installe à Pont-Long, dans la zone Guynemer et une escadrille d'instruction
au parachutage est créée ainsi qu'en 1956 une escadrille d'hélicoptères.
Le 01/04/1964, l'ET 2/63 Bigorre est constitué à partir du GT III/62 Sahara
et de l'Escadrille de l'E.T.A.P pour entrainer les parachutistes et aussi remplir
les missions classiques d'un escadron de transport.
La B.A 119 est fermée le 30/06/1972 et l'ET 2/63 Bigorre part pour Evreux. "
Historique de la BA 105 Evreux-Fauville (Eure)
"Le 30/06/1972, arrivée sur la B.A 105 de l'ET 3/64 Bigorre en provenance de
Pau.
En juillet 1981, l'ET 3/64 est dissous.
Le 01/09/1987, l'Escadron 59 ASTARTE est créé.
En septembre 1992, le Groupe Aérien ASTARTE voit le jour, composé de l'Escadron
Avion E.A 1/59 Bigorre et d'un détachement de la Marine. "
ASTARTE : assurer la permanence des liaisons avec les sous-marins nucléaires
lanceurs d'engins (S. N. LE)
Notes diverses
Le 01/08/1945: les parachutistes de l'Armée de l'Air passent à l'Armée de Terre.
Pierre Chateau-Jobert dit Conan (figure légendaire des T.A.P) a créé le 01/04/1945
le centre école de parachutisme militaire à Lannion (Côtes du Nord). Cette école
dépend de l'Armée de l'Air.
Cette école a une Escadrille avec des avions " de Havilland DH 89 Dominie I
" et des " Percival Proctor IV ou P 31 Proctor IV " version quadriplace de formation
radio avec élargissement du fuselage.
Cette Escadrille sans dénomination suivra toujours l'E.T.A.P et prendra en 1951
la numérotation : Escadrille d'Instruction des Troupes Aéroportées 1/119 (E.I.T.A
1/119)
Sur plusieurs historiques du " Bigorre ", on ne parle pas des escadrilles, ni
des insignes d'escadrilles. On écrit que les " escadrilles portent le blason,
c'est à dire l'insigne du Bigorre
". J'ai appris en fouillant le sujet que le C.I.E.T 340 de TOULOUSE avait créé
une patrouille " acrobatique " sur Nord Atlas nommée " La Guimauve " comptant
jusqu'à 7 appareils !!!
(Ndlr 30/10/2016) :