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Armée de l'air 33 (2020)
Le CGMTAA s’installe sur la base aérienne 705 de
Tours Mise à jour : 16/09/2020 - Auteur : armée de l'Air et de l'Espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace Le Centre de gestion des matériels techniques de l’armée de l’Air 00.614 (CGMTAA) est fraîchement arrivé sur la base aérienne 705 de Tours. Présent auparavant sur l’élément air rattaché 279 de Châteaudun, l’unité a été déplacée sur le site Tulasne en raison de la fermeture de son emplacement initial. Le CGMTAA assure un pilotage unique des systèmes d’informations logistiques (SILs) liés à l’écosystème Sigma (système d’information pour la gestion des matériels « Air »). L’unité réalise ce travail en regroupant, au sein d’une même entité, les soutiens fonctionnels et informatiques. Ses missions sont nombreuses. Le CGMTAA apporte notamment le soutien fonctionnel à tous les utilisateurs armée de l’Air et de l’Espace du système d’information logistique Sigma ; il développe des systèmes informatiques au profit des commandements qui en formulent le besoin ou effectue des évolutions majeures ou mineures sur des applications existantes. Placé sous l’autorité hiérarchique du Commandement des forces aériennes (CFA) et depuis avril 2018 sous l’autorité fonctionnelle de la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé), le CGMTAA est dirigé depuis 2018 par le lieutenant-colonel Fabrice Escot. Sources : Armée de l'air Droits : ©Armée de l'air |
Dernière livraison par les airs pour le GERSA de
Châteaudun Mise à jour : 18/09/2020 - Auteur : armée de l'Air et de l'Espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace Le Groupe d’entretien, de réparation et de stockage des aéronefs (GERSA) 11.601 de l’élément air rattaché (EAR) 279 de Châteaudun a livré par les airs son dernier avion, le 9 septembre 2020. L’Alphajet n°E135, livré à la 8e escadre de chasse, sur la base aérienne de Cazaux, marque ainsi une étape dans la fermeture de cette unité emblématique de l’armée de l’Air et de l’Espace, qui aura effectué plusieurs milliers de maintenances d’aéronefs au cours de son histoire.. Dès 1934, l’armée de l’Air est confrontée à des questions de stockage de ses aéronefs. Cette même année, à proximité de la ville de Châteaudun (Eure-et-Loir), le gouvernement crée un camp d’aviation et y construit d’immenses hangars. Trois ans plus tard, l’armée de l’Air s’y installe afin d’entreposer certaines de ses machines. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le site accueille déjà plus de 600 aéronefs. À l’issue de la guerre, l’armée de l’Air reprend le contrôle du site et le 1er août 1951, Châteaudun devient l’unique entrepôt d’avions dits « complets » de l’institution. Le GERSA a accueilli dans ses hangars des appareils emblématiques tels que le Jaguar, le Mirage IV, le Mirage F1, le Mirage 2000 ou encore l’Alphajet, qui se sont succédé entre les mains de ses 40 mécaniciens chevronnés. Au-delà des maintenances classiques, « les avions finissent leur carrière à Châteaudun », explique Patrick, chef de la section aéronef, en se rappelant que « 2014 a marqué la fin des Mirage F1 ; ils ont défilé au-dessus des Champs Élysées pour la fête nationale et, ensuite, ils sont venus se poser à Châteaudun pour leur retraite ». Pour le commandant Patrice, à la tête du groupe, « le GERSA est unique d’abord parce que l’unité est la seule qui assure la mission de stocker des aéronefs dits “ complets ”. Il est unique de par sa capacité de stockage sous air sec, de 30 000 m2, soit une capacité pleine de 200 avions de chasse. Unique également par la quantité d’aéronefs présents sur le site de Châteaudun, qui sont en permanence plusieurs centaines. Mais unique surtout grâce aux compétences multiples des mécaniciens de l’unité ». L’Alphajet n°E135 était stocké depuis le mois de février 2019. « Quand nous remettons un avion en ligne de vol, nous suivons des procédures précises. Pour celui-ci, il y avait quelques pièces à changer, nous avons dû reposer les moteurs et les sièges par exemple, nous avons aussi dû effectuer des essais hydrauliques et de pression. Ce sont tant de paramètres qui doivent répondre à des critères stricts pour se frotter au vol de contrôle », indique Patrick, le chef mécanicien. Cette dernière livraison marque la fin de la remise en vol des aéronefs stockés à l’entrepôt de l’armée de l’Air (EAA) 601. Les besoins de l’armée de l’Air et de l’Espace en termes de stockage ayant diminué, la fermeture du GERSA est prévue dans le même temps que le site de Châteaudun, en fin d’année 2021. Dernière livraison par les airs pour le GERSA de Châteaudun : Alphajet E135 (8-RX) - Crédit : @ Armée de l'air Dernière livraison par les airs pour le GERSA de Châteaudun : Alphajet E135 (8-RX) - Crédit : @ Armée de l'air Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Requin Mike : deux Rafale pour une démonstration
de haute technicité Mise à jour : 22/09/2020 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'air et de l'espace En cette rentrée 2020, la base aérienne (BA) 113 de Saint-Dizier accueille en son sein une nouvelle équipe de présentation : les « Requin Mike ». L’objectif de cette patrouille composée de deux Rafale est d’illustrer les principales missions de l’armée de l’Air et de l’Espace par la voie des escadrons de chasse Rafale, en particulier ceux de Saint-Dizier. Les deux Rafale biplaces voleront en une configuration lourde. Cette disposition est similaire lors de leur déploiement en opération extérieure (OPEX). Ils incarneront le savoir-faire des équipages de Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace à travers ces démonstrations de capacité opérationnelle. Le programme de démonstration aérienne sera d’une quinzaine de minutes durant lesquelles ils réaliseront une série de figures. Le bandeau a été validé le 1er septembre 2020 par le général Bruno Maigret, commandant les Forces aériennes stratégiques, et le général Hervé Bertrand, inspecteur de l’armée de l’Air. Découpée en une quinzaine de tableaux, cette démonstration passe en revue le savoir-faire des équipages en opération : passe de tir canon simulée, attaque au sol, intervention dans le cadre de la police du ciel (permanence opérationnelle), etc. « L’objectif est d’illustrer visuellement tous les types de missions que nos équipages de l’armée de l’Air et de l’Espace réalisent au quotidien. Au plus près du sol et sur un volume compact dans le cadre de meetings aériens, afin que cela soit visuel pour le public », explique le lieutenant-colonel Gaëtan, commandant de la 4e escadre de chasse. La patrouille est composée du capitaine Christian, leader des Requin Mike, évoluant au sein de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette et du capitaine Julien de l’escadron de chasse 1/4 Gascogne. Les deux pilotes expérimentés peuvent également compter sur leurs navigateurs, le capitaine Rémi et l’aspirant Kévin. Les Requin Mike ne font pas partie de la composante des Ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace. Ils seront toutefois projetés en moyenne sur quatre manifestations par an. Cinq vols d’entraînements spécifiques sont programmés afin de permettre aux deux pilotes et à leurs navigateurs de parfaire leurs démonstrations aériennes. « C’est un vrai challenge lorsque l’on veut rester démonstratif et accessible auprès du public », précise le capitaine Christian, leader des Requin Mike. Requin Mike : un écho aux Raffin Mike Entre tradition et modernité, les Requin Mike sont un clin d’œil à l’ancienne patrouille tactique des Raffin Mike. Basée à Saint-Dizier, cette patrouille évoluait sur chasseur Jaguar. « On ne repart pas totalement de zéro ! En souvenir de l’ancienne formation Raffin, nous avons gardé le terme “ Mike ”. Nous avons utilisé le nom “ Requin ” qui est l’indicatif de l’escadron de chasse 2/4 “ La Fayette” », conclut le lieutenant-colonel Gaëtan, commandant de la 4e escadre de chasse. Requin Mike : deux Rafale pour une démonstration de haute technicité - Crédit : @ Armée de l'air Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Jean Billaud : un héros
de la Seconde Guerre mondiale tire sa révérence Mise à jour : 24/09/2020 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace Grand officier de la Légion d’honneur et titulaire de multiples décorations françaises et étrangères, le commandant Jean Billaud nous a récemment quittés à l’âge de 98 ans. Engagé en 1943 au sein des Forces aériennes françaises libres (FAFL), il a mené une vie exceptionnelle d’aviateur en restant fidèle au général Charles de Gaulle et aux idéaux de la France libre.. Deux-Sévrien d’origine, le parcours du commandant Jean Billaud est digne d’une vie de roman. Engagé comme élève pilote à Rochefort à 18 ans en 1940, il est rapidement démobilisé. Après l’invasion de la zone libre, il fuit la France par l’Espagne en 1942 lorsqu’il est arrêté à la frontière. Il reste alors prisonnier pendant six mois dans le sinistre camp de Miranda. Ayant enfin atteint l’Angleterre en 1943, il s’engage dans les FAFL. Mitrailleur de formation, il est affecté au groupe Guyenne, équipé de Lancaster (?), et participe au sein du Bomber Command à la campagne aérienne stratégique contre l’Allemagne. Il effectue 28 missions en tant que mitrailleur de queue au sein d’un Halifax au-dessus du continent jusqu’en avril 1945. Le commandant survit, la plupart de ses camarades n’auront pas cette chance. C’est après la guerre que la vie du commandant Jean Billaud prend un nouveau tournant. Vouant une loyauté indéfectible au général Charles de Gaulle depuis son combat dans la Seconde Guerre mondiale, il deviendra son homme d’action. Il est ainsi projeté aux quatre coins du monde pour remplir des missions délicates, en commençant par suivre les traces des pionniers de l’Aéropostale au Maroc. Pilote d’hélicoptère, il assure la surveillance du cessez-le-feu au Laos, où son appareil est abattu à deux reprises. Il est par la suite affecté au Cambodge, puis au Burundi et aux Comores en qualité de pilote personnel des deux chefs d’État respectifs, sans oublier l’Algérie où il contribue à déjouer le Putsch des généraux en 1961. Gaulliste jusqu’à son dernier souffle, le commandant Jean Billaud tire sa révérence en septembre 2020, s’inscrivant ainsi dans la lignée des Aviateurs légendaires en léguant aux générations successives une mémoire digne d’une épopée. Sources : Armée de l'air Droits : ©Armée de l'air |
C-135 : Dernier envol pour le ravitailleur historique
de l’armée de l’Air et de l’Espace Mise à jour : 07/10/2020 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace Mardi 6 octobre 2020, une cérémonie « d’au revoir », présidée par le général de division aérienne Patrice Boisjot, commandant en second les Forces aériennes stratégiques, s’est tenue sur la base aérienne 125 d’Istres, au profit du premier Boeing C-135 n° 475 qui a effectué son ultime tour de piste le lendemain. Une page qui se tourne pour cet aéronef incontournable mis en service le 20 janvier 1964, laissant place à l’A330 MRTT (Multi Rôle Tanker Transport) Phénix. Un défilé aérien s’est déroulé en présence d’autorités militaires. Véritable couteau suisse Le C-135 est un mastodonte du ciel. « Avec une capacité de 80 tonnes de carburant, le C-135 fut longtemps l’unique ravitailleur de l’armée de l’Air et de l’Espace. Mais sa première vocation reste la dissuasion nucléaire aéroportée », explique le lieutenant-colonel Laurent, commandant l’escadron de ravitaillement en vol (ERV) 04.031 « Sologne ». Le C-135, dont l’équipage est composé de quatre acteurs, le pilote, le copilote, le navigateur et le mécanicien navigant, contribue à de nombreuses missions grâce à sa polyvalence. Indispensable pour le ravitaillement des avions de chasse, il prend part à la posture permanente de sûreté (PPS), et il peut assurer également le transport de fret et de personnes (environ une centaine). Ce vecteur aérien permet aussi l’évacuation médicale aéroportée depuis 2008 à travers l’intégration du kit Morphée (Module de réanimation pour patients à haute élongation d’évacuation). L’incontournable depuis 56 ans « Le C-135, c’est d’abord l’expression d’une volonté française de se doter d’une dissuasion nucléaire. Cet aéronef a été et est toujours une composante essentielle. Il était au cœur de la triade historique de la dissuasion nucléaire française arme-bombardier-ravitailleur. C’est désormais une constante indispensable de la puissance militaire française », affirme le commandant de l’ERV. Incontournable également par son omniprésence dans les opérations conventionnelles depuis plus de 30 ans. En effet, unique aéronef français capable de refueler en vol l’ensemble des avions de chasse et de transport équipés, le C-135 a survolé tous les théâtres d’opérations extérieures, du Kosovo, à l’Afghanistan, en passant par la Lybie, la Syrie et le Tchad, et encore actuellement au Niger et au Mali au sein de l’opération Barkhane. Après 56 ans de service, le C-135 n°475 est le premier de sa série à quitter le service actif. Ainsi, il tire sa révérence après un engagement au service de l’armée de l'Air et de l'Espace exceptionnel. Avec plus de 36 000 heures de vol à son actif, le départ de cet aéronef est possible par l’arrivée et la mise en service opérationnelle de l’A330 Phénix, garantie de la continuité opérationnelle de la dissuasion et des missions conventionnelles. Continuité : Symbole de concrétisation de la loi de la programmation militaire 2019-2025, les A330 Phénix sont au rendez-vous de la modernisation du parc aéronautique de l’armée de l’Air et de l’Espace. Trois d’entre eux sont d’ores et déjà en service. Chaque retrait d’un Boeing C-135 n’est possible qu’après la relève d’un A330 Phénix. « 1 pour 1 » essentiel dans le but de conserver 15 ravitailleurs opérationnels dans le parc aéronautique sans trou capacitaire. L’arrivée de trois Phénix est en outre prévue en 2021.
6 octobre 2020 : retrait du 1er C 135 FR (n°475 - 31-CF) de l'Armée de l'air et de l'espace - © Armée de l'air et de l'espace 6 octobre 2020 : retrait du 1er C 135 FR (n°475 - 31-CF) de l'Armée de l'air et de l'espace - © Armée de l'air et de l'espace Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Hommage : décès du général Michel Forget Mise à jour : 12/10/2020 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace Reconnu largement pour ses ouvrages divers, le général de corps aérien Michel Forget nous a quittés le 1er octobre 2020. Ancien commandant des Forces aériennes tactiques (FATAC) et conférencier à l’Institut des hautes études de défense nationale, il est notamment, parmi d'autres, le père théorique du système de projection de puissance du couple chasseur-ravitailleur.. Le général Michel Forget intègre l’École de l’air en 1946 en tant qu’élève-officier du corps des officiers de l’air. Il devient ainsi pilote de chasse : débutant sur DH-100 Vampire au sein du célébre escadron 1/2 "Cigognes", il s’illustre ensuite sur Ouragan et sur Mirage. Muté en Algérie en 1958, il devient commandant en second du Poste de commandement air à Batna. Son commandement admirable de l’opération Lamantin (de 1977 à 1978) en Mauritanie a notamment fait couler beaucoup d’encre : le général Michel Forget a dirigé les Jaguar de la 11e escadre de chasse en 1977. Lamantin constitue un tournant pour la stratégie aérienne : c’est la première opération de projection de puissance conventionnelle grâce au couple Jaguar – C-135. Il est placé par la suite à la tête de la mythique FATAC de 1979 à 1983 dans un contexte marqué par la guerre froide et la dissuasion nucléaire. Au delà de ses qualités de commandement, dont notamment celui de la base aérienne 116 de Luxeuil et de multiples formation aériennes, le général Michel Forget est aussi un pionnier. Entre autres, il est le penseur du système de guidage des Jaguar par un Atlantic de la Marine. Quittant le service en 1983, le général se consacre à l’écriture, contribuant largement au rayonnement de l’armée de l’Air. Le général Michel Forget tire sa révérence à l’âge de 93 ans, mais restera à jamais dans les mémoires des Aviateurs et Aviatrices à travers la publication de sept ouvrages, dont le dernier en juin 2020 s’intitule "L’armée de l’Air face à ses épreuves", préfacé par le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général Philippe Lavigne. (Voir la rubrique Libr’air du magazine Air actualités n°732 d’août-septembre 2020.) Le général Michel Forget, commandant la FATAC/ 1èreRA de 1979 à 1983 - Crédit : @ Amicale 11e EC Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Une nouvelle escadrille est née à
l'EEA 54 "Dunkerque" Mise à jour : 28/10/2020 - Source : cellule Traditions du "Dunkerque" l’EEA 01.054 Dunkerque a vu, le 28 août 2017, la création d’une 3ème escadrille en son sein : l’escadrille ALSR (avion léger de surveillance et de reconnaissance). La décision N°1020/MINARM/CEMAA du 23 octobre 2019 stipule qu’à compter de cette date, l’Escadrille ALSR de l’escadron électronique aéroporté 01.054 « Dunkerque » est instituée héritière, en filiation directe, du patrimoine de tradition de l’ex escadrille SAL 259. L’Escadrille ALSR reprend l’insigne de la SAL259 : « la Fourmi ailée » (Insigne homologué par décision 2955/SHAA/SYMB du 12 décembre 1988 sous le numéro A1198). Définition héraldique : « Fourmi de gueules ailée d’or pointant une double longue vue d’argent à dextre, le tout inscrit dans un cyclamore du même ». Toutefois, l’insigne homologué était une « rondache de sable à la filière d’argent chargée d’une fourmi ailée du même tenant une double longue vue » Historique de la SAL 259 : A l’origine, l’escadrille 259 se choisit comme insigne, dès ses débuts au front en février 1918, une fourmi ailée inscrite dans un disque et observant à l’aide de longues vues. Choisi pour sa persévérance, l’insecte ailé évoque ainsi le travail patient et dévoué des observateurs de l’escadrille. L'AR 259 fut créée en février 1918, par dédoublement de l'escadrille SAL 22 et devint SAL 259 en mai de la même année. Elle participa à la deuxième bataille de la Marne, à la contre-offensive qui, à partir du 18 juillet, marqua le début du reflux allemand sur le front occidental et à de nombreuses batailles de la fin de la guerre. Elle fut dissoute le 16 avril 1919. Son insigne fut repris par l'escadrille 290 qui devint en 1920 la 8e escadrille du 4e RO, puis le 1er août 1920 la 14e escadrille du 34e RAO et, le 1er juin 1924, la 14e escadrille du 34e RAM. Cette unité constitue, le 1er juillet 1932, la 4e escadrille de la 54e escadre puis la 4e du GBA II/54 sur Breguet 693 en avril 1940. Le GBA II/54 est dissous le 9 août 1940 à Toulouse-Francazal. L’escadrille électronique 00/053, est créée sur la BA 128 en septembre 1985 suite à l’arrivée d’un Puma SA330 avec une charge ELINT. Le 1er janvier 1988, l’unité devient escadrille électronique 21/054 lors de la restructuration des unités de la 54ème escadre. Elle reprendra les traditions de la SAL 259, le 12 décembre 1988. L’unité est dissoute le 01er décembre 1993 à Metz. L’escadrille réapparait en novembre 2019 suite à la création d’une entité dédiée aux avions légers de reconnaissance et surveillance dont l’Armée de l’Air s’est dotée. Cette entité est dans la lignée du reste de l’escadron en effectuant des missions de renseignement au profit des forces françaises. Ainsi, la fourmi ailée rejoint en 2019 l’escargot ailé de la SAL 01 et le coq de la Br 228 qu’elle a côtoyés à plusieurs reprises au cours de son histoire (54ème escadre dans les années 30, lors de la campagne de France sur Breguet 691 au sein du Groupe Assaut 54, puis à nouveau 54ème escadre au cours des années 80-90). Breguet 19 A2 et son équipage - 14ème escadrille (SAL 259) du 34ème RAM - Le Bourget - date ? Sources : Armée de l'air Droits : ©Armée de l'air |
L’AAE perçoit son deuxième avion léger de surveillance
et de reconnaissance Mise à jour : 03/12/2020 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace Mercredi 2 décembre 2020, l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a reçu le second des deux avions légers de surveillance et de reconnaissance (ALSR) commandés en juin 2016 par la Direction générale de l’armement (DGA) aux sociétés Sabena Technics et Thalès.. L’ALSR est capable d’effectuer des missions de renseignement avec une faible empreinte logistique et une grande facilité de déploiement. Dans le cadre du volet défense du plan de soutien à l’aéronautique, la commande du troisième ALSR est prévue d’ici à la fin de l’année, pour une livraison en 2023. Le système ALSR, baptisé Vador (vecteur aéroporté de désignation, d’observation et de reconnaissance), est constitué d’un avion bimoteur de type Beechcraft King Air 350 équipé de moyens en renseignement nationaux de dernière génération. Ce nouvel exemplaire renforcera les moyens de renseignement militaire français. Il sera mis en œuvre à partir de la base aérienne 105 d’Évreux par l’escadron électronique aéroporté, aux côtés du premier ALSR qui a été réceptionné le 6 août 2020. À l’issue de son expérimentation par le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM), sa mise en service opérationnelle apportera un appui direct aux forces en opérations.. 2 décembre 2020 : arrivée du 2ème ALSR - Beechcraft King Air 350 (VADOR) n°1030 (F-RACH) -EEA 1/54 "Dunkerque" - Crédit : Jean-Luc Brunet @ Armée de l'air et de l'espace 2 décembre 2020 : arrivée du 2ème ALSR - Beechcraft King Air 350 (VADOR) n°1030 (F-RACH) - EEA 1/54 "Dunkerque" - Crédit : Jean-Luc Brunet @ Armée de l'air et de l'espace Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |