ET 3/60 Estérel
- Creil -
(27/11/2020)
Le premier A330-200
rejoint l’Estérel !
Mise
à jour : 27/11/2020 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace
Jeudi 26 novembre 2020, l’armée de l’Air et de l’Espace a réceptionné
à Roissy Charles-de-Gaulle son premier A330-200 aux couleurs de la République
française. Il sera suivi prochainement par l’acquisition d’un deuxième
exemplaire, livré mi-décembre.
Ces deux avions, acquis par la Direction générale de l’armement (DGA),
seront mis en œuvre à partir de leur base principale d’exploitation
à Roissy. Avions de transport stratégique, ils prendront la relève des
deux A340
de l’escadron de transport 3/60 "Estérel" .
Ces derniers seront retirés du service à la fin décembre 2020.
Dès leur réception, le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM)
assurera une expérimentation courte mais dense des appareils visant
à valider leur bon fonctionnement, leur interfaçage avec leur environnement
opérationnel (préparation de mission, assistance en escale) et technique
(contrat de maintenance), dans le but de garantir une exploitation optimale
la plus rapide possible par l’ET 3/60.
Ces trois avions seront convertis en MRTT (Multi Role Tanker Transport)
ultérieurement, pour achever le renouvellement de la flotte de ravitailleurs.
L’A330 Phénix MRTT
est en phase de montée en puissance et vise à remplacer plusieurs flottes
anciennes d’aéronefs, dans le domaine du ravitaillement en vol et du
transport stratégique. L’acquisition de trois de ces aéronefs, au titre
du plan de soutien à l’aéronautique présenté par le gouvernement le
9 juin 2020, permettra de retirer du service les flottes d’A340
et d’A310 vieillissantes .
Cette acquisition a été actée fin août 2020 sur la base de deux avions
d'occasion disposant d’un très bon potentiel technique et d'un avion
neuf.
Le
premier Airbus A330-200 (msn 1608 - F-UJCS) rejoint l’Estérel - Crédits
: © Bernard Hennequin / armée de l'Air et de l'Espace
Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air |
BA 104
- Al-Dhafra
(EAU) (17/12/2020)
Les FFEAU célèbrent les dix ans de présence du
Rafale
Mise
à jour : 14/12/2020 - Auteur : EMA - Direction : Armée de l'Air et de
l'Espace
Douze ans après l’arrivée des premiers avions de chasse sur la base
aérienne (BA)
"Lieutenant-colonel Charles Pijeaud"
appartenant aux Forces françaises aux Emirats arabes unis (FFEAU), l’élément-air
fête les dix ans de présence du Rafale, omnirôle et game changer en
tous points.
Point d'appui stratégique pour les opérations menées en Afghanistan
(Pamir), en Libye (Harmattan) puis en Iraq et en Syrie (Chammal), la
BA des FFEAU, créée le 1er septembre 2008, accueille ses premiers avions
de chasse cette même année.
Tout d’abord, des Mirage 2000-5F
de l’escadron de chasse (EC) 1/2 "Cigognes"
arment la BA des FFEAU, suivis en 2010 de l'escadron de chasse 3/30
"Lorraine" ,
renforçant la composante "air" de ces forces. La base aérienne
accueille alors ses trois premiers Rafale .
En 2011, les Mirage 2000-5F quittent définitivement les EAU pour participer
à la mission Harmattan en Libye et le 3/30 "Lorraine" reçoit
à son tour trois Rafale supplémentaires. Le 24 juin 2016, le 3/30 "Lorraine"
est remplacé par l’escadron de chasse 1/7 "Provence"
doté de sept Rafale qui contribuent aujourd’hui encore à l’action de
la coalition internationale contre le terrorisme au travers de l’opération
Chammal..
Grâce à sa polyvalence et à ses capacités éprouvées sur les théâtres
d’opérations extérieures depuis 2007, le Rafale constitue le fleuron
de l’aviation de chasse de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Pour
célébrer ses dix ans de présence sur la base aérienne aux EAU, les dérives
de deux Rafales ont été décorées spécialement pour l’occasion. Pour
la réalisation de ces œuvres peintes, l’EC 1/7 "Provence"
a fait appel à l’expérience d’un personnel en mission de courte durée,
l’adjudant Stéphane, gestionnaire technique de l’atelier structures
de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 15/030 de Mont-de-Marsan .
Ayant à son actif une quinzaine de peintures commémoratives, il maîtrise
parfaitement les problématiques spécifiques liées à la mise en peinture
des avions de chasse de l’AAE.
Rafale
C n°? (7-HR), EC 1/7 Provence, décoré pour l'occasion
- Crédits : © Loïc Marzin /armée de l'Air et de l'Espace

Rafale
C n°? (7-HR), EC 1/7 Provence, décoré pour l'occasion
- Crédits : © Loïc Marzin /armée de l'Air et de l'Espace

Rafale
C n°? (7-HR), EC 1/7 Provence, décoré pour l'occasion
- Crédits : © Loïc Marzin /armée de l'Air et de l'Espace

Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air |
ET 3/60 Estérel
- Creil -
(27/11/2020)
Le deuxième A330-200
rejoint son jumeau à l’Esterel
Mise
à jour : 15/12/2020 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction
: Armée de l'Air et de l'Espace
Florence Parly, ministre des Armées, salue la livraison du deuxième
A330-200 ce mardi 15 décembre 2020 à l’armée de l’Air et de l’Espace
dans le cadre du plan de soutien à l’aéronautique .
L’appareil a été convoyé par un équipage du Centre d’expertise aérienne
militaire (CEAM)
vers l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et rejoint ainsi le premier
A330-200 arrivé le jeudi 26 novembre 2020 .
« Nous avons déjà effectué une campagne d’expérimentations sur le
premier A330-200 qui est arrivé il y a trois semaines. Sur la base de
ces nombreuses évaluations réalisées en vol et des vérifications de
processus, la mise en service opérationnel du second A330-200 sera bien
plus rapide. Les deux A330-200 sont destinés à être opérationnels dès
la fin de la semaine », explique le capitaine Julien de la section
activité aérienne de l’Esterel.
Florence Parly avait annoncé, en juin 2020, le volet militaire du plan
de soutien à l’aéronautique. Trois avions A330-200 faisaient partie
des commandes anticipées, destinés à accélérer le retrait des deux A340
et de deux A310
arrivant en fin de potentiel. Ces deux premiers avions seront exploités
à partir de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle et remplaceront les
deux A340 de l’escadron de transport 3.60 "Esterel"
qui seront retirés du service à la fin du mois de décembre 2020. Le
troisième avion, qui sortira de la chaîne de production d’Airbus à Toulouse,
sera livré mi-2022. Ces trois aéronefs auront vocation à reprendre les
missions logistiques effectuées par les A340, c’est à dire le transport
des forces présentes sur les théâtres d’opérations ou encore le personnel
des forces de souveraineté.
Le contrat notifié par la Direction générale de l’armement (DGA) à Airbus
fin août 2020 prévoyait l’acquisition de deux avions d'occasion disposant
d’un très bon potentiel technique et d'un avion neuf. Ces trois avions
seront convertis en Multi Role Tanker Transport (MRTT) ultérieurement,
pour achever le renouvellement de la flotte de ravitailleurs, fixée
à quinze appareils. Cet objectif est inscrit dans la loi de programmation
militaire 2019-2025.
Le deuxième A330-200 (msn 1657 / F-UJCT) rejoint l’Estérel
- Crédits : © M. Vallé / armée de l'Air et de l'Espace
Le deuxième A330-200 (msn 1657 / F-UJCT) rejoint l’Estérel
- Crédits : © M. Vallé / armée de l'Air et de l'Espace
Le deuxième A330-200 (msn 1657 / F-UJCT) rejoint l’Estérel
- Crédits : © M. Vallé / armée de l'Air et de l'Espace
Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air |
ET 3/60 Estérel
- Creil -
(27/11/2020)
340 : Un dernier vol à Kaunas
Mise
à jour : 05/01/2021 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction
: Armée de l'Air et de l'Espace
Après quatorze ans de services opérationnels au sein de l’escadron
de transport (ET) 3/60 Esterel, les deux Airbus A340 ont été retirés
du service en décembre 2020. Avec déjà 42 000 heures de vol au compteur,
une dernière mission a eu lieu pour Kaunas en Lituanie dans le cadre
de l’opération Lynx, un renfort d’éléments de forces françaises (armée
de Terre) au profit des pays Baltes. Immersion dans les coulisses des
préparatifs de l’un des derniers vols de l’A340.
Le premier vol de l’A340
au sein de l’AAE a lieu le 3 juillet 2006. Au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle,
l’aéronef prend son envol à destination de la base d’Istres pour un
basic training flight (séance de tours de piste). Son entrée en service
est célébrée quelques jours plus tard, le 6 juillet 2006.
La maintenance de l’appareil est alors confiée à la compagnie aérienne
TAP Portugal, qui opère également des A340. Un mécanicien embarque à
bord pour chaque mission afin d’assurer un dépannage extrêmement rapide
en cas de problème. Des visites périodiques sont également effectuées
dans les ateliers de maintenance de la TAP à Lisbonne.
Lors de son arrivée au sein de l’Esterel ,
l’A340 reprend les vols directs vers La Réunion ,
la Guyane
et les Antilles .
Nouméa
et Papeete
redeviennent également accessibles en deux étapes. Les équipages découvrent
de nouvelles escales et de nouveaux terrains (Vancouver, Pékin, Shanghai).
Sur le plan opérationnel, l’AAE retrouve une capacité de projection
substantielle à longue distance. L’avion arrive au bon moment, quelques
mois avant la décision de renforcer le dispositif militaire français
en Afghanistan. En effet, l’Afghanistan marque une page importante de
l’histoire de l’unité. Les équipages doivent faire face à un environnement
hostile et des difficultés à la fois techniques (approches délicates,
reliefs élevés, aérologie…) et opérationnelles (zone de guerre, menaces
sol-air…). De nombreuses autres opérations suivront et renforceront
le rôle essentiel de l’Esterel dans le transport stratégique.
Le saviez-vous ?
À l’occasion d’une relève de sous-mariniers français dans le Pacifique
en novembre 2020, un A340 de l’Esterel réalisa le plus long vol de l’histoire
de l’unité et de l’AAE en reliant la base américaine de Guam, dans le
Pacifique, à Paris-Charles-de-Gaulle sans escale en 15 heures et 52
minutes.
l'Airbus A340-200 - MSN 75 - F-RAJA
de l’Estérel - Crédits : © armée de l'Air et de l'Espace
Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air |
BA 118
- CEAM - Mont-de-Marsan
(14/01/2021)
LPM 2019-2025 : Arrivée du premier Mirage 2000
D rénové
Mise à jour : 11/01/2021 - Auteur : DGA - Direction : Armée de l'Air
et de l'Espace
Jeudi 7 Janvier 2021, le premier Mirage 2000D
rénové n° 639 s’est posé sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan,
à l’issue d’un chantier de rénovation réalisé par Dassault Aviation
et couplé à une visite de maintenance par l’atelier industriel de l’aéronautique
(AIA) de Clermont-Ferrand.
La rénovation à mi-vie de la flotte Mirage 2000D ,
prévue dans la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 et placée
sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement (DGA),
concerne 55 appareils. Elle permettra de doter le Mirage 2000D de capacités
air-sol et air-air améliorées, ainsi que d’un système de navigation
et d’attaque complémentaire, tactile et centralisé, qui facilitera le
dialogue entre l’homme et la machine.
Ce nouveau standard du M2000D va maintenant, et durant près d’un an,
subir des essais et expérimentations étatiques avant de pouvoir être
déclaré opérationnel. Cette rénovation majeure est menée conjointement
par la DGA et le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) .
Elle a pour objectif d’autoriser l’emploi du nouveau standard au sein
des forces (telles que les ouvertures de domaine ou les campagnes temps
chaud) et de permettre une transition opérationnelle optimale pour les
escadrons chargés de l’employer au quotidien sur les théâtres d’opérations
extérieures comme sur le territoire national. L’ambition est ainsi de
pouvoir déployer, en opération, le M2000D rénové au cours de l’année
2022, après une période d’appropriation au sein des unités de la 3e
escadre de chasse .
Texte..
En concentrant un panel complet d’expertises, le CEAM est le
bras armé capacitaire de l’état-major de l’armée de l’Air et de
l’Espace (AAE). Dynamique, réactif et innovant, il est présent
à chaque étape du processus d’acquisition des équipements, et
conduit les expérimentations pour garantir la mise en service
opérationnel des capacités dont a besoin l’AAE. En agrégeant la
doctrine, le retour expérience et les études exploratoires et
tactiques, il est un véritable Air Warfare Center (centre de guerre
aérienne) pour « penser la guerre de demain au service des forces
». |
le
premier Mirage 2000D rénové n° 639 (3-JJ) s’est posé sur la base aérienne
118 de Mont-de-Marsan - @ Armée de l'air et de l'espace
Sources : DGA
Droits : ©Armée de l'air |
Musée de l'air
et de l'espace
- Paris - Le Bourget
(19/01/2021)
L’emblématique Jaguar A91 se pose à jamais au musée
de l’Air et de l’Espace
Mise
à jour : 18/01/2021 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction
: Armée de l'Air et de l'Espace
Le dimanche 17 janvier 2021 est le trentième anniversaire, jour pour
jour, des frappes initiales de l’opération Tempête du Désert menée par
une coalition conduite par les États-Unis à l’encontre de l’Iraq. C’est
aussi le jour où le Jaguar immatriculé A91 a rendu son dernier souffle
à la suite de sa participation à l’un des premiers raids aériens de
la coalition. C’est aujourd’hui que l’illustre aéronef rejoint officiellement
le musée de l’Air et de l’Espace (MAE) comme ultime destination, après
des années de service rythmées par des faits d’armes exceptionnels.
Au-delà de ce dernier atterrissage, le Jaguar A91 laissera aux plus
jeunes le souvenir impérissable de l’audace et du courage dont ont fait
preuve nos Aviateurs lors de la première guerre du Golfe.
Patrimoine unique, le Jaguar A91
sera dévoilé au sein du hall Concorde ce 17 janvier 2021 en présence
de hautes personnalités : le général Vincent Lanata, ancien chef d’état-major
de l’armée de l’Air (CEMAA) ; le général Stéphane Abrial ,
également ancien CEMAA et actuel président du conseil d’administration
du MAE ; le général Bruno Maigret ,
Commandant les Forces aériennes stratégiques (CFAS) des représentants
des ambassades britannique et américaine ; une grande partie des pilotes
ayant participé au premier raid ; et enfin, de nombreux élus politiques.
La table ronde qui succédera à ce dévoilement permettra de donner la
parole aux acteurs, opérationnels et politiques, du célèbre raid du
17 janvier 1991. Le général Abrial, dans son discours, insiste par ailleurs
sur la symbolique de cet aéronef : « Les stigmates sur l’avion, que
vous apercevez derrière moi, sont les signes toujours visibles de la
dureté de ce combat, de la force d’âme des acteurs en présence. »
Les premiers faits d’armes de l’A91 en Afrique
Fruit d’une collaboration industrielle franco-britannique, le Jaguar
a été conçu par la société franco-britannique SEPECAT. Commandé en 200
exemplaires par l’armée de l’Air française, le Jaguar entre en service
en 1972. Livré en 1977, l’A91 rejoint la 11e escadre de chasse
sur la base aérienne 136 de Toul .
Il fait ses premières armes au Tchad en 1978 en participant à l’opération
Tacaud.
Début 1986, le 16 février, alors qu’il est engagé à Bangui (République
centrafricaine), le Jaguar A91 échappe de peu à la destruction. Piloté
par le capitaine Delecourt, il participe aux côtés de onze autres Jaguar
à l’opération "Trionyx" dont le but est de neutraliser la
piste de la base aérienne de Ouadi-Doum ,
dans le nord du Tchad, construite par les Libyens. Mais les impacts
de leurs munitions provoquent des gerbes massives d’éclats qui frappent
de plein fouet les derniers chasseurs. Victime de dix impacts, le Jaguar
A91 est fortement endommagé. Grâce à l’expertise exceptionnelle des
mécanos et malgré la rusticité du soutien logistique disponible localement,
l’avion est remis en état.
La guerre du Golfe : fin de la carrière opérationnelle de l’A91
Cinq ans plus tard, l’A91 part à nouveau en opération avec le capitaine
Hummel aux commandes dans le cadre de l’opération Daguet.
Le 2 août 1990, l’Iraq envahit son voisin, le Koweït. Une coalition
commandée par les États-Unis est chargée de rétablir le droit international
et la paix sous l’égide des Nations unies. Les premiers Jaguar français
rejoignent les forces alliées le 14 octobre 1990, puis l’A91 arrive
deux mois plus tard. Le 17 janvier 1991, l’opération Desert Storm est
lancée. L’objectif de la première mission à laquelle participent les
Jaguar français est de détruire des stocks de munitions suspectés d’être
chargés d’armes chimiques sur la base d’Al Jaber au Koweït, puis de
neutraliser la piste. Deux formations de six Jaguar, dont l’A91, participent
à ce raid à basse altitude. En s’approchant de leur objectif, les chasseurs-bombardiers
sont pris à partie par une forte concentration de feux antiaériens avec
des missiles SA-7 tirés à l’épaule et des armes de petit calibre. Quatre
des douze Jaguar, dont l’A91, sont gravement endommagés. Un pilote est
sévèrement blessé. Le lieutenant Bonnafoux, un des quatre pilotes des
Jaguar touchés, témoigne : « J’étais dans le désert. Quand, soudain,
Hummel a crié qu’il avait été touché. Ayant le visuel sur ce dernier,
je lui lance : “ Mon pauvre vieux, si tu voyais ton avion, il est en
feu ! ” Il me rétorque : “ Le tien aussi, pardi ! ” ». Endommagés,
les deux Jaguar atteignent miraculeusement, grâce à la dextérité de
leurs pilotes, une base saoudienne où ils sont pris en charge immédiatement.
Bilan : l’A91, touché au réacteur droit, est irrécupérable. « Mais cela
aurait pu être bien pire ! » En effet, les Jaguar ont survolé, à moins
de cinquante pieds, un espace situé entre deux des zones les mieux défendues
du Koweït ; en d’autres termes, un véritable coupe-gorge. À la suite
de cette première mission, les Jaguar abandonnent les profils de vol
à basse altitude au profit de ceux d’attaque à moyenne altitude où ils
sont moins vulnérables aux canons antiaériens et aux missiles à courte
portée.
L’A91 incarne, avec ses nombreuses missions et les dommages qu’il a
subis, l’engagement sans faille de l’armée de l’Air et de l’Espace dans
les opérations extérieures.
La
dérive du Jaguar A91 et l'insigne du "Sphinx" de la
SPA 161 - Crédits : © Emma Le Crouzic / Armée de l'air et de l'espace
L’emblématique
Jaguar A91 de l'EC 4/11 "Jura" s'est posé pour longtemps au
musée de l’Air et de l’Espace - Crédits : © Emma Le Crouzic / Armée
de l'air et de l'espace

Remise
en configuration opérationnelle du Jaguar A91 (11-YG) de l'EC 4/11 Jura
(SPA 158, SPA 61) sur le terrain d'Al Ahsa (Arabie Séoudite) - peu avant
le 17 février 1991.
Notez le Serpentaire de la SPA 158 bien visible sur cette photo ainsi
que le rocher d'Al Ahsa qui, en y regardant de plus près, rappelle étrangement
le Sphinx de la SPA 161.
Sources : Armée de l'air
Droits : ©Armée de l'air |
(Ndlr)
Souvenirs : se reporter au Air-Actualités n°439 de février
1991 .
Se reporter également à l'album "Guerre du Golfe - Tempête
du Désert" présent sur ce site
En prime, quelques Jaguars en formats plus avantageux :
Jaguar A101 (11-ED) - EC 1/11 Roussillon - 11ème EC de Toul-Rosières.

En freinage aérodynamique.
Lance-leurres Phimat sous l'aile droite.
Jaguar A103 (11-MA) - EC 2/11 Vosges - 11ème EC de Toul-Rosières.

Configuration :
- 4 bombes de 250 kg,
- un Brouilleur Barracouda sous l'aile gauche,
- un Magic II d'autodéfense sous l'aile droite,
- un réservoir pendulaire ventral de 1200 l.
Jaguar A159 (11-RV) - EC 3/11 Corse - 11ème EC de Toul-Rosières.

Configuration identique à celle du A159 ci-dessous.
ETD 3/4
Argonne
- Nancy-Ochey
(15/02/2020)
L'Escadron de Transformation Mirage 2000D 4/3 «Argonne»
mis en sommeil
(Source
: Actualités-Air n°736 - février 2021 - page 12)

L'armée de l'Air et de l'Espace a annoncé la mise en sommeil à l'été
2021 de l'escadron de transformation Mirage 2000D (ETD) 4/3 «Argonne» ,
stationné sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey .
La cérémonie militaire se déroulera le 27 mai 2021 sur la base aérienne
et sera suivie, sous réserve des conditions sanitaires, d'une soirée
commémorative réunissant l'ensemble du personnel ayant servi au sein
de l'unité.
Les Aviateurs de l'« Argonne » désirant participer à l'un ou l'autre
de ces événements et/ou souhaitant contribuer au travail d'archivage
en cours par l'envoi de photographies ou d'anecdotes sont priés de se
faire connaître, avant le 21 mars 2021, à l'adresse :
etd43argonne©hotmail.com
Photos associées à la SPA 31
Photos associées à la SPA 48
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