Musée de
l'air et de l'espace - Paris-Le Bourget
(29/11/2022)
Thomas Pesquet restitue
le fanion de l’escadrille française de chasse n°1
Mise
à jour : 25/11/2022 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Thomas Pesquet avait embarqué le fanion lors de
son second séjour à bord de la Station spatiale internationale, symbolisant
ainsi l’ouverture de l’École de l’air à l’espace.
Ce 18 novembre, le Musée de l’air et de l’espace
accueillait sur le site du Bourget l’édition 2022 du Congrès de la
chasse. Tous les cinq ans, l’Association des pilotes de chasse (APC)
organise un événement pour célébrer et transmettre les traditions
de l’aviation de combat, surnommées « l’esprit chasse ». L’événement
a réuni plus de 1 000 personnes dont une majorité des chasseurs, français
et étrangers, ainsi que les astronautes français et les amis de l’aviation
de combat.
Thomas Pesquet a profité de sa présence au congrès pour restituer
le fanion qui lui avait été confié lors de sa dernière mission dans
l’espace. Ainsi, le lieutenant-colonel Anthony, directeur général
de la formation militaire de l’École de l’air et de l’espace (EAE)
de Salon-de-Provence ,
accompagné par le commandant Mickaël, commandant de promotion de l’escadrille
française de chasse n°1 (EFC1) ,
pilotes de chasse et cadres de l’École, ont reçu le fanion des mains
de l'astronaute.
Cette transmission symbolique fait écho à l’histoire du compagnonnage
de l’EFC1 sur la base aérienne 701 implantée
à Salon-de-Provence. Celui-ci a été en effet confié en octobre 2019
aux élèves de première année de l’EAE par le ministère des Armées .
Depuis, les élèves arborent sur leurs tenues la fourragère noire et
verte, aux couleurs de la croix de la Libération ,
et assurent désormais la garde du fanion de l’EFC1.
Congrés
de la Chasse, 18 novembre 2022 : Thomas Pesquet restitue le fanion
de l’escadrille française de chasse n°1 - Crédit : © Armée de
l'air et de l'espace
Un
symbole fort pour l'Armée de l'air et de l'espace : le fanion
de l’escadrille française de chasse n°1 à bord de la Station spatiale
internationale - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
|
BA 125
- Istres
(30/11/2022)
Le « Bretagne » fête ses 80 ans
Mise
à jour : 28/11/2022 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Après quasiment huit décennies et cinq transformations
de ses missions, l’escadron reçoit ce 25 novembre 2022 les décorations
que l’armée américaine lui avait remises… lors de la Libération en 1945.
Courte histoire du « Bretagne »
Le groupe « Bretagne » est créé en 1942, au Tchad.
Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il opère des missions
de couverture, de reconnaissance, de liaison, de bombardement, d’appui
au sol et d’évacuation sanitaire. En 1945, il reçoit la médaille de
la Résistance avec rosette, le droit du port de la fourragère aux couleurs
de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre 1939-1945. Après-guerre,
l’unité embarque pour le Sénégal où elle devient le groupe de transport
1/63
et est notamment engagée dans des missions de parachutage, de liaison
et de ravitaillement de poste en Mauritanie, avant d’être dissoute en
1965. Ses traditions sont alors reprises par l’escadron de bombardement
2/91, à Cazaux,
auquel est dévolue la dissuasion nucléaire jusqu’à sa dissolution en
1996.
Les traditions sont à nouveau reprises, cette fois par l’escadron de
ravitaillement en vol 93
sur Boeing C-135,
engagé sur neuf opérations extérieures de 1996 à 2018. En 2019, le « Bretagne »
évolue en escadron de ravitaillement en vol et de transport stratégiques
1/31.
Il opère sur l’A330 MRTT Phénix.
Il est engagé dans les opérations Résilience, Apagan, puis Shield en
Europe de l’Est. Phénix est le nom de l’aéronef sur lequel le « Bretagne »
vole désormais. Ce nom pourrait aussi qualifier l’escadron lui-même,
tant il a su renaître de ses cendres.
Anniversaire et remise d’un fanion de la libération
La distinguished unit citation est une décoration attribuée par les
États-Unis à la fin de la Seconde Guerre mondiale aux Forces aériennes
françaises libres (FAFL) ayant participé aux missions de libération
de l’Alsace. L’escadron « Bretagne » a été récompensé pour la libération
de Colmar. Le succès de la mission aérienne avait permis aux troupes
terrestres de reprendre cette poche de résistance de l’armée d’occupation.
Mais les unités récompensées n’ont jamais porté leur décoration, faute
de cérémonie officielle. Jusqu’à ce 25 novembre 2022, le « Bretagne »
possédait encore l’acte officiel signé de l’armée américaine, mais n’avait
pas reçu les décorations. Le ruban sur lequel on peut lire « Colmar
Pocket » – c’est ainsi que les Américains se remémorent l’opération
– était encore attendu par le « Bretagne » pour être agrafé au fanion.
L’occasion est enfin arrivée. La cérémonie a débuté par la lecture de
l’ordre du jour par le général Jérôme Bellanger, commandant les Forces
aériennes stratégiques. En présence de hautes autorités aériennes américaines,
le pin’s de la distinguished unit citation a ensuite été remis au lieutenant-colonel
Paul, ainsi que le ruban « Colmar Pocket » qui a été accroché au fanion
de l’unité. Des médailles ont été remises à trois récipiendaires, militaires
d’active ou anciens militaires : la Légion d’honneur, l’ordre national
du Mérite et la médaille de la Défense nationale. Les récipiendaires
ainsi que l’ensemble de l’escadron ont eu l’honneur de fêter les 80
ans du « Bretagne » en présence de Mme Patricia Mirallès, secrétaire
d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire. Les Aviateurs
ont fait voler un Boeing, un MRTT et un Rafale au-dessus de la BA 125
d’Istres pour rendre hommage aux traditions du « Bretagne » et aux 500
personnes qui se sont déplacées pour célébrer son anniversaire.
Istres
- 25/11/2022 - Les 80 ans de l'ERVTS 1/31 Bretagne - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
L'Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 042 - MSN1808 - F-UJCH
décoré pour l'occasion : ce sera le premier de la flotte
à porter une livrée spéciale.
Istres
- 25/11/2022 - Les 80 ans de l'ERVTS 1/31 Bretagne - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
Le ruban sur lequel on peut lire « Colmar Pocket » – c’est ainsi
que les Américains se remémorent l’opération est agrafé au fanion
dr l'ERVTS 1/31 Bretagne.
Istres
- 25/11/2022 - Les 80 ans de l'ERVTS 1/31 Bretagne - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
Revue des troupes effectuée par Mme Patricia Mirallès, secrétaire
d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, le GDA Jérôme
Bellanger, commandant les FAS et le colonel Anne-Laure Michel, commandant
la base aérienne d'Istres.
Istres
- 25/11/2022 - Les 80 ans de l'ERVTS 1/31 Bretagne - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
Vue générale de la cérémonie. Notez la
différence de taille entre le C 135 FR et le A-330 MRTT.
Istres
- 25/11/2022 - Les 80 ans de l'ERVTS 1/31 Bretagne - Crédit : © Flick Cocardes de France et d'ailleurs
Etait fêtée également la 1086ème et dernière
VP pour les C 135 effectuée par l'ESTS 15.093. Le C 135
FR n°736 (31-CH) de l'ERV 4/31 Sologne (LET 465 - SPA BI 54)
était décoré pour l'occasion (zoom sur l'avant
de l'appareil).
Istres
- 25/11/2022 - Les 80 ans de l'ERVTS 1/31 Bretagne - Crédit : © Flick Cocardes de France et d'ailleurs
Le C 135 FR n°736 (31-CH) de l'ERV 4/31 Sologne (LET 465 - SPA BI
54)
vu sous un autre angle (zoom sur l'avant de l'appareil).
Istres
- 25/11/2022 - Les 80 ans de l'ERVTS 1/31 Bretagne - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
A noter la présence du fanion de l’escadrille française de
chasse n°1 restitué récemment au Congrès de
la chasse.
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 133
- Nancy-Ochey
(07/12/2022)
60 ans de la base aérienne 133 «
Commandant Henry Jeandet »
Mise
à jour : 02/12/2022 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Ce mardi 29 novembre, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey
a célébré ses 60 ans en présence du général Stéphane Mille, chef d’état-major
de l’armée de l’Air et de l’Espace.
La cérémonie militaire a débuté au rythme de la Musique de l’air et
de l’espace sur la plateforme de Nancy-Ochey. La base aérienne 133 « Commandant
Henry Jeandet »
a été créée en 1962 sur un terrain historique : les premiers avions
s’y étaient posés en 1915.
Au cours de cette cérémonie, le général Stéphane Mille a mis à l’honneur
plusieurs Aviateurs avec une médaille de l’Aéronautique et des médailles
de la Défense nationale échelon argent. Il a également remis la fourragère
aux couleurs du ruban de la croix de la Valeur militaire à l’escadron
de chasse 1/3 « Navarre ».
Le général Louis Pena, inspecteur de l’armée de l’Air et de l’Espace,
le général Vincent Coste, commandant la brigade aérienne de l’aviation
de chasse, et le colonel Olivier Fix, commandant la base aérienne (BA)
133, ont procédé à la remise individuelle de la fourragère aux couleurs
de la croix de la Valeur militaire, à des Aviateurs au titre de leur
participation aux opérations Harmattan, Serval et Chammal, au sein de
l’escadron de chasse 1/3 « Navarre ».
Avant de clôturer la cérémonie, le général Stéphane Mille a procédé
à la lecture de l’ordre du jour commémorant les 60 ans de la base aérienne
133 de Nancy-Ochey.
60 ans : de multiples évolutions
En 1967, la 3e escadre de chasse
s’implante sur la base aérienne avec ses escadrons qui mettent en œuvre
des Mirage III E.
Ils seront ensuite équipés de Jaguar
et participeront à de nombreuses opérations en Afrique. Les trois escadrons
auront pour principale mission la suppression des défenses ennemies.
Les années 80 sont marquées par la création de l’escadron de missiles
sol-air 09.950
et par la mise en place de l’escadron de défense sol-air « Vaucouleurs ».
Quant à l'année 1990, elle est marquée par la création de l'escadron
de guerre électronique qui regroupe les sites
de Grostenquin, Chenevières et le tout nouvel élément air d'Épinal.
Depuis leurs baptêmes du feu en Bosnie, les Mirage 2000 D
sont engagés sur tous les théâtres d’opérations : au Kosovo en 1999,
en Afghanistan de 2001 à 2012, en République démocratique du Congo en
2003, jusqu’aux opérations plus récentes, telles qu’Harmattan, Serval,
Barkhane et Chammal. Aujourd’hui encore, en Afrique, les Aviateurs de
la BA 133 agissent quotidiennement pour lutter contre le terrorisme,
aux côtés des autres armées.
Adaptation permanente
Le Mirage 2000 D n’a cessé d’évoluer depuis ses débuts opérationnels.
Il connaît actuellement des changements importants avec la transition
vers le Mirage 2000 D rénové. C’est aussi, depuis l’été 2022, l’accueil
d’une nouvelle mission avec la transformation initiale des jeunes pilotes
sur Mirage 2000 B
avant leur affectation à Nancy-Ochey ou à Luxeuil-les-Bains.
Centre de formation certifié par l’OTAN
La base nancéenne assure également la formation de nos contrôleurs aériens
avancés au Centre de formation à l’appui aérien. Ce centre binational
franco-allemand certifié par l’OTAN forme l’ensemble des spécialistes
sol dédiés à l’appui aérien.
Le commandant Henry Jeandet, parrain de la base
Le 2 mai 1940, dans les heures les plus sombres de la Seconde Guerre
mondiale, avant que le flambeau de l’espérance ne brille à nouveau,
le commandant Henry Jeandet
obtient sa première victoire. Il participe aux campagnes de Tunisie,
de Corse et d'Italie au sein du groupe de chasse II/7.
Il part en Indochine en 1946. Après un poste à l'Inspection de l'aviation
de chasse, il est nommé commandant en second de la base-école de Meknès.
Mais comme souvent, le destin donne rendez-vous aux héros : il meurt
en service aérien commandé sur Spitfire le 23 octobre 1950.
60
ans de la base aérienne 133 « Commandant Henry Jeandet » - Crédit :
© Armée de l'air et de l'espace
60
ans de la base aérienne 133 « Commandant Henry Jeandet » - Crédit :
© Armée de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 709
- Cognac
(13/02/2023)
L’École de l’aviation de chasse
« en transition » : deux nouveaux PC-21 à Cognac
Mise
à jour : 07/12/2023 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Lundi 5 décembre 2022, l’École de l’aviation de chasse a accueilli
les deux premiers PC-21 du projet « Mentor » : une étape importante
de la transition de l’école.
Le projet « Mentor » correspond à la dernière étape de la modernisation
de la formation des pilotes et navigateurs de combat de l’armée de l’Air
et de l’Espace (AAE). Située sur la base aérienne (BA) 709 de Cognac-Châteaubernard,
l’École de l’aviation de chasse (EAC) forme les pilotes de chasse français.
Les deux nouveaux PC-21
sont arrivés par les airs à Cognac escortés par un Rafale
et un Alphajet.
Ce vol symbolise la transition entre la formation d’hier (la dernière
étape de formation des pilotes se faisait sur Alphajet), la formation
d’aujourd’hui sur PC-21, et la carrière de demain : les pilotes voleront
en Rafale en sortant de l’EAC.
Le général de corps aérien (GCA) Frédéric Parisot,
major général de l’armée de l’Air et de l’Espace (MGAAE), a présidé
la cérémonie d’accueil de ces nouveaux avions dont il a livré en personne
un exemplaire en embarquant depuis la Suisse. Comme le veut la tradition
pour tout nouvel aéronef, les PC-21 ont été baptisés par les pompiers
de l’air.
Rationnaliser et moderniser la formation : plus écologique, plus
rapide, plus économique
La première phase du programme « Mentor »
repose sur l’achat de neuf Pilatus PC-21 dont les deux premiers avions
sont arrivés ce 5 décembre 2022. Les sept autres appareils attendus
seront livrés d’ici le printemps 2023. Cet événement constitue la suite
logique du chantier de modernisation entrepris par l’armée de l’Air
et de l’Espace. Les premiers PC-21 avaient atterri à Cognac en 2018.
Avec 17 appareils actuellement en service à l’EAC et la livraison de
ces neuf nouveaux avions au standard le plus avancé, l’AAE s’arme de
façon optimale pour remplir sa mission de formation des équipages de
combat, tout en permettant de raccourcir la durée (deux au lieu de trois
ans) et le coût de la formation. Le PC-21 est aussi moins consommateur
en carburant que ses prédécesseurs (consommation réduite de 60%).
Cette avancée participe d’une transition écologique générale à l’EAC
: l’importance accordée à l’enseignement sur simulateur de vol a un
impact réel tant économique qu’environnemental. Depuis 2018, l’EAC a
déjà dispensé 30 000 heures de vol sur PC-21 et 20 000 heures au simulateur.
Un avion au plus près de la réalité opérationnelle
Ces avions de nouvelle génération assurent également la cohérence entre
l’outil de formation et la réalité opérationnelle. Au terme de cette
ultime étape de formation à Cognac, les jeunes pilotes et navigateurs
sont ensuite affectés sur Rafale
et sur Mirage 2000.
L’avionique du PC-21 étant calquée sur celle du Rafale, cet avion offre
aux jeunes équipages l’opportunité de mieux appréhender leur futur sur
avion de combat. Cette transition sur avion de chasse a été éprouvée
en 2021 avec l’affectation des premiers pilotes et navigateurs entièrement
formés sur PC-21.
Avec ces nouveaux avions, deux nouvelles capacités viennent également
compléter le syllabus de formation de l’EAC. Premièrement, les réservoirs
additionnels permettent des vols plus longs et l’éducation à la prise
en compte de configurations avion différentes d’un vol à l’autre. Deuxièmement,
les dispositifs de vision nocturne entraînent les élèves pilotes dès
la formation à cet outil indispensable et généralisé.
Héritière de la 8e escadre de chasse de Cazaux
qui en a été dépositaire pendant plus de 60 ans, la formation modernisée
des équipages de combat aujourd’hui dispensée sur PC-21 offre une réponse
aux besoins opérationnels des escadrons de l’AAE, engagés en permanence
sur le territoire national et en opérations extérieures.
Le
5 décembre 2022, les deux nouveaux PC-21 sont arrivés de la Suisse
par les airs à Cognac escortés par un Rafale et un Alphajet - Crédit : © Emma Le Rouzic / Armée de l'air et de l'espace.
Rafale C n°127 (30-GF) - ECE 1/30 Côte d'Argent - Mont-de
Marsan (insigne visible BR 128)
Pilatus PC 21 n°18 (HB-HXA) encore aux couleurs de la Suisse - Pilatus
PC 21 n°07 (709-FI) .
.Alphajet E165 (8-RE) - EE 3/8 Côte d'Or (SPA 65 - SPA 57) - Cazaux
(insigne visible escadron)
Le
5 décembre 2022, les deux nouveaux PC-21 sont arrivés de la Suisse
par les airs à Cognac escortés par un Rafale et un Alphajet - Crédit : © Emma Le Rouzic / Armée de l'air et de l'espace.
Gros plan sur le Pilatus PC 21 n°07 (709-FI) .
Très belle photo prise sur le Massif-Central enneigé (Zone
R 68 B) - on reconnait en bas à droite le Puy de Sancy et la
célébre Banne d'Ordanche (haut lieu du vol à voile
et de l'aéromodélisme).
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 125
- 31 EARTS
- Istres
(17/12/2022)
Mise en service du 9ème A330
MRTT Phénix
Mise à jour : source Facebook "Base aérienne 125 Istres"
- 15/12/2022
Le 15/12/2022 la base aérienne 125 d'Istres a réceptionné son 9ème
MRTT. Ce dernier vient renforcer la flotte de l' ERVTS 01.031 "Bretagne"
.
Airbus
A 330-243 MRTT Phénix n° 049 - MSN2008 - F-UJCO - 31ème
EARTS
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Airbus
A 330-243 MRTT Phénix n° 049 - MSN2008 - F-UJCO - 31ème
EARTS
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
A noter que cet appareil arbore sur sa dérive l'insigne du
futur Escadron de Ravitaillement en Vol et de Transport Stratégique
(ERVTS)
2/31 Estérel.
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 123
- 61e ET
- Orléans
(20/12/2022)
Autres livraisons :
Mise à jour (rattrapage) : source : Ministère des Armées-
DGA - 15/12/2022
05/07/2022
: livraison du 19e Airbus A400M Atlas
- MSN124 - F-RBAS - 61ème ET
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Mise à jour : source Facebook "Base aérienne 123 Orléans"
- 16/12/2022
16/07/2022
: livraison du 20e Airbus A400M Atlas
- MSN075 - F-RBAT - 61ème ET
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
05/07/2022
: livraison du 19e Airbus A400M Atlas
- MSN124 - F-RBAS - 61ème ET
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 104
- Al-Dhafra (EAU)
(18/03/2023)
FFEAU : Cérémonie de remise de la
fourragère par le CEMAAE sur la BA 104
Mise
à jour : 17/03/2023 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Le jeudi 16 mars 2023, le CEMAAE Stéphane Mille a présidé la cérémonie
de remise de fourragère sur la base aérienne (BA) 104 « lieutenant-colonel
Charles Pijeaud » aux Émirats arabes unis. .
Une cérémonie suivie d’une allocution du CEMAAE
Le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE) Mille,
accueilli par le colonel Patrick Bryant, commandant la BA 104,
a remis la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de la valeur
militaire à l’escadron de chasse (EC) 1/7 « Provence ».
Cette fourragère a été attribuée à l’EC « Provence » en l’honneur de
plusieurs missions accomplies en 2011 en Lybie, en 2013 au Mali et au
Moyen-Orient de 2014 à 2019. Le CEMAAE a également remis des récompenses
de niveau 4 au titre de l’opération Apagan à des Aviateurs.
À l’issue de la cérémonie, le général d’armée aérienne (GAA) Stéphane
Mille a souligné l’importance des relations entre la France et les Émirats
arabes unis lors de son allocution. Il a par là même rappelé que la
coopération avec les Émiriens était l’une des préoccupations majeures
du président de la République. Ce fut également l’occasion pour le CEMAAE
de s’entretenir avec les Aviateurs de la BA 104 et d’évoquer divers
sujets, tels que la LPM (loi de programmation militaire) 2024.
Une base aux multiples enjeux
Étant la base française opérationnelle la plus à l’est, les FFEAU (forces
françaises aux Émirats arabes unis) mènent des opérations et coordonnent
les activités dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) qui comprend
14 pays du Moyen-Orient et de la région du sous-continent indien. Ils
sont alors en mesure de réagir en réponse à un large spectre de menaces
qui peuvent arriver dans la zone et contribuent en cela à la stabilité
de la région grâce à une collaboration militaire et sécuritaire. Les
FFEAU contribuent également à la promotion de la politique de défense
et de diplomatie de la France, permettant des accords multilatéraux
avec les pays voisins, tout en maintenant un haut niveau de préparation
avec du matériel performant. Enfin, les FFEAU fournissent l’assistance
à toutes les unités françaises militaires déployées dans la zone et
témoignent du large spectre de capacités des forces armées françaises.
Le CEMAAE, le général Mille, au garde-à-vous aux côtés du commandant
de la BA 104, le colonel Patrick Bryant Le CEMAAE, le général Mille,
aux côtés du commandant de la BA 104, le colonel Patrick Bryant (à gauche)
- Crédit : © Etat-major des armées / France
Les
militaires de l'EC 1/7 "Provence" lors de la cérémonie - Crédit : ©
Etat-major des armées / France
Le
fanion de l'EC 1/7 "Provence" - Crédit : © Etat-major des armées
/ France
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 120
- Cazaux
(31/03/2023)
Dernière promotion de pilotes de
chasse formés sur Alphajet
Mise
à jour : 16/03/2023 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Le 16 mars 2023, la dernière promotion de pilotes de chasse formés
sur Alphajet a été breveté sur la base aérienne
de Cazaux.
Aujourd’hui, la dernière promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet
termine sa formation !
En recevant les brevets de pilote de chasse, la promotion composée de
six officiers issus de l’École de l'air et de l'espace a clôturé 59
années de formation de la filière chasse sur la Base Aérienne 120 Cazaux.
Elle fut la dernière à recevoir ses ailes sur Alphajet, ainsi que la
seule à avoir été formée entièrement au sein de l’escadron de chasse
3/8 « Côte d’Or »
à qui la mission de formation avait été attribuée temporairement.
La formation sur Alphajet est donc désormais révolue. Dès l’été 2023,
l’ensemble des promotions suivront leur cursus de formation sur PC-21
au sein de l’Ecole de l'Aviation de Chasse - EAC 00.315
de la Base aérienne 709 Cognac-Châteaubernard.
Dernière
promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
Dernière
promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
Dernière
promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
Dernière
promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
Dernière
promotion de pilotes de chasse formés sur Alphajet - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
La symbolique photo avec comme arrière-plan la dune du Pilat
et le banc d'Arguin.
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 107
- Villacoublay
(18/09/2023)
Adieux aux armes du général
Frédéric Parisot
Mise à jour : source X (twitter) @CEM_AAE
Les adieux aux armes du général Frédéric Parisot sur la BA 107 marquent
la fin d’une carrière remarquable. Officier exemplaire, il aura servi
l'AAE avec conviction pendant plus de 37 années. [...]
Le général de corps d'armée (GCA) Frédéric Parisot était
Major Général de l'Armée de l'Air et l'Espace .
Il est remplacé à ce poste par le GCA Philippe Moralès
Adieux
aux armes du général Frédéric Parisot - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
(01/O6/2023)
Le Petit Prince fête ses 80
ans
Le 6 avril 1943, Le Petit Prince est publié pour la
première fois à New York aux éditions Reynal & Hitchcock. Écrit par
Antoine de Saint-Exupéry, ce conte captive les cœurs et les esprits
des lecteurs du monde entier.
Depuis 80 ans, il a été traduit en 535 langues et dialectes ce qui en
fait le livre le plus traduit au monde après la Bible. Sorte de trait
d’union culturel entre tous les humains, il partage avec nous des valeurs
essentielles : la paix, la tolérance, l’amitié, l’amour ou encore l’écologie.
(source : ).
Facebook
: Armée de l'air et de l'espace - 16/05/2023
La dérive d’un avion de chasse Mirage F1 est arrivée à Washington
D.C., aux couleurs de l’escadrille du Petit prince.
À l’occasion du 80e anniversaire de la publication du Petit Prince,
l’ambassade de France aux États-Unis a reçu la dérive verticale du Mirage
F1 .
Sur une face, l’insigne de l’escadrille EALA 9/72 « Petit Prince »
dessinée en 1958 par le lieutenant Drapier, sur l’autre, le Petit Prince
avec la fameuse « Hache d'A Bordage ».
Avant sa mise hors service en 2013, le légendaire Mirage F1 a équipé
l’escadron de reconnaissance « 1/33 »
héritier des traditions du groupe II/33
où a servi Antoine de Saint-Exupéry pendant la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui, l’escadrille « Petit Prince » est toujours active au sein
de l’École de chasse française
, la 33e escadre
est quant à elle équipée de drones Reaper.
Ces deux unités sont stationnées sur la Base aérienne 709 Cognac-Châteaubernard
.
Merci au Musée "Rozanoff" de Mont de Marsan
d'avoir permis la réalisation de ce projet.
Sur
une face, l’insigne de l’escadrille EALA 9/72 « Petit Prince » dessinée
en 1958 par le lieutenant Drapier - Crédit : © Armée de l'air
et de l'espace
sur
l’autre, le Petit Prince avec la fameuse « Hache d'A Bordage » - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Mirage
F1 CR n°634 (112- CK) ER 1/33 Belfort - Reims - période été
1994 - 2406/2010
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 125
- 31 EARTS
- Istres
(25/05/2023)
Le 10e MRTT Phénix a rejoint la
31e EARTS à Istres
Mise à jour : 23/05/2023 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Le mercredi 17 mai 2023 s’est déroulée la livraison du dixième exemplaire
de l’A330 MRTT Phénix
à l’AAE. Il vient compléter la flotte déjà présente sur la base aérienne
125 d’Istres.
Ce nouvel aéronef porte le numéro 67 et, tout comme les autres, il arbore
les couleurs de l’escadron de ravitaillement en vol et de transport
(ERVT) « Bretagne » de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et
de transport stratégique (EARTS) .
Il vient rejoindre les Forces aériennes stratégiques (FAS) pour accroître
par ses caractéristiques les capacités des forces de la dissuasion aéroportée
française. Multirôle, il rejoindra les autres appareils sur les missions
de ravitaillement en vol et/ou de transport stratégique.
C’est un long parcours qui a mené le « bel oiseau » depuis les chaînes
d’assemblage des industries aéronautiques Airbus jusqu’à l’armée de
l’Air et de l’Espace (AAE). Arrivé à Istres, il est un temps placé entre
les mains de la Direction générale de l’armement (DGA) pour effectuer
une série de tests finals, avant de rejoindre les mains expertes des
mécaniciens de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 15.031
« Camargue » qui lui délivreront sa capacité opérationnelle. L’aéronef
deviendra « apte à servir » lorsque, symboliquement, il perdra la totalité
des bâches rouges de protection qui le parent jusqu’à présent.
Cet outil de dissuasion relève aujourd’hui de nombreux défis qui permettent
d’assurer la France quant à sa capacité à défendre ses intérêts et ses
concitoyens jusqu’à l’autre côté de la planète. Durant « Pégase 2022
», il a permis la projection de force et de puissance à l’autre bout
du monde. « Vite et loin » constitue désormais l’aptitude détenue par
les forces aériennes françaises. Avec l’agrandissement de cette flotte,
vient aussi le gage d’assurer de multiples missions dans le monde pour
garantir la souveraineté de la France.
L’escadron « Esterel »
rejoindra dès le mois de juillet la base aérienne d’Istres .
Avec ses avions, la flotte de la 31e sera portée à quinze A330, dont
douze MRTT Phénix, dès la fin de l’année. Les transporteurs stratégiques
de l’« Esterel » seront modifiés de manière cadencée pour obtenir une
flotte homogène de quinze MRTT Phénix d’ici 2026. L’ouverture, en 2024,
du « hub » des armées s’inscrit déjà dans l’augmentation de cette flotte
et de son potentiel, répondant au besoin d’absorber et de centraliser
la projection des forces françaises pour plus de résilience, d’efficience
et d’autonomie.
L’A330 MRTT
L’A330 MRTT Phénix
est un avion de transport de l’AAE, acquis par d’autres pays alliés
ou partenaires, permettant ainsi une interopérabilité lors des missions
de ravitaillement. Cette interopérabilité permet la compatibilité des
systèmes, l’entraînement et l’affinage des processus dans une coalition
pour toujours plus d’efficacité, tout en faisant face aux conflits de
haute intensité.
Airbus
A 330-243 MRTT Phénix n° 067 - MSN2011 - F-UJCP - 31ème
EARTS
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Airbus
A 330-243 MRTT Phénix n° 067 - MSN2011 - F-UJCP - 31ème
EARTS
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 701
- Salon-de-Provence
(25/05/2023)
70 ans de la Patrouille de France
sur la BA 701
Mise
à jour : 23/05/2023 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Les 20 et 21 mai, la base aérienne 701 de Salon-de-Provence ouvrait
ses portes au public à l’occasion des 70 ans de la Patrouille de France.
« Mesdames, Messieurs, la Patrouille de France
vous salue ! » Les 20 et 21 mai 2023, la base aérienne (BA) 701 de Salon-de-Provence
accueillait le Meeting national de l’Air. Événement organisé au profit
de la Fondation des œuvres sociales de l’air (FOSA) .
Si l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) est toujours au rendez-vous
pour faire rêver petits et grands, le meeting prenait, cette année,
une dimension d’autant plus symbolique. En effet, la Patrouille de France,
affectueusement surnommée "la Grande Dame", célébrait 70 années
de présentations aériennes. L’emprise militaire salonnaise a ouvert
ses portes au public, venu en nombre pour l’occasion. Samedi 20 mai,
la base comptabilisait d’ailleurs près de 40 000 visiteurs en son sein.
Ce week-end tourné vers l’aéronautique aura notamment permis de démontrer,
une fois encore, le savoir-faire des Aviateurs tout en renforçant le
lien avec les nations partenaires participant au meeting.
Partage avec nos homologues étrangers
Durant deux jours, les Ambassadeurs de l’AAE (Patrouille de France,
Équipe de voltige, Rafale Solo Display ,
A400M Tactical Display ,
Équipe Phénix) ont enchaîné les démonstrations aériennes, et ce aux
côtés de leurs homologues espagnols, grecs, belges, suisses, anglais
ou encore croates. « Cette célébration des 70 ans de la Patrouille de
France n’est importante que si elle est partagée. Avoir nos homologues
à nos côtés, c'est très symbolique pour nous. Ce début de saison des
meetings représente la concrétisation de six mois d’entraînements hivernaux
», confie le capitaine Grégory, Athos 7. À quelques mètres seulement
du stand dédié à la boutique Patrouille de France, nous retrouvons l’équipe
de présentation de l’Hellenic Air Force (armée de l’air grecque). Là,
nous rencontrons le capitaine Chris, pilote de F-16. « C’est un véritable
plaisir de prendre part à cet événement. Les présentations, aussi bien
dynamiques que statiques, sont exceptionnelles », partage-t-il. « Même
si nous avons déjà volé aux côtés des Aviateurs français, c’est la première
fois que notre équipe participe à ce genre d’événement en France. Nous
sommes très heureux de pouvoir célébrer les 70 ans de la Patrouille
de France », ajoute, à son tour, le commandant Sultan, officier de l’armée
de l’air saoudienne et membre de la patrouille Saudi Hawks. En plus
de l’équipe Phénix, des parachutistes britanniques de la Royal Air Force
(RAF) ont complété le bal.
70 ans d’excellence
Au sein du public, des néophytes, mais pas seulement. Non loin de la
piste, un homme se tient parmi la foule. Lunettes de soleil sur le nez,
le général Marc Amberg observe attentivement le spectacle offert par
les différents démonstrateurs. Leader de la Patrouille de France entre
de 1976 et 1978, il est désormais président des anciens pilotes de la
PAF
depuis une vingtaine d'années. « Il y a, aujourd’hui, une sacralisation
de la Patrouille de France. Chaque événement majeur en France est désormais
marqué par un survol de la PAF : 14 Juillet, Jeux olympiques, Tour de
France, entre autres [...] Cette sacralisation passe notamment
par le ruban bleu, blanc, rouge. Ensuite, la Patrouille représente le
savoir-faire et la précision. Cette précision, nous la retrouvons au
combat, dans les armées de l’Air, de Terre et dans la Marine nationale
», s’exclame le pilote. Au cours de sa carrière, le général Amberg avait
notamment pris part à la première célébration de la création de la Patrouille
de France, après 25 ans d’existence. « En tant qu’Aviateur, j’ai
pu intégrer plusieurs unités. Pourtant, c’est la Patrouille de France
qui m’a le plus pris aux tripes », conclut-il. [voir
ci-dessous]
Considérée comme l'une des plus anciennes et des
plus prestigieuses formations acrobatiques au monde, la Patrouille
de France évolue dans le ciel avec grâce et élégance depuis 70
ans. Sa mission, en tant qu’ambassadrice des ailes françaises,
est d’incarner le savoir-faire de l’armée de l’Air et de l’Espace
et, plus largement, du ministère des Armées.
La Patrouille de France, c’est avant tout un lien étroit avec
le public et des moments privilégiés lors de ses meetings aux
quatre coins de la France. Véritable spectacle à ciel ouvert sous
les couleurs de notre drapeau national, les démonstrations ont
vocation à montrer l’excellence de l’industrie aéronautique française
et l’engagement des Aviateurs dans l’accomplissement de leurs
missions sur le territoire français ou sur des théâtres d’opérations
extérieures.
Bien plus que des acrobaties vertigineuses, ce sont les valeurs
de rigueur, de solidarité, d'abnégation, d'endurance et d'humilité
que mettent en avant ses neuf pilotes et trente-neuf mécaniciens,
tous issus d’escadrons de combat. |
Les avions de la Patrouille de France :
70
ans de la Patrouille de France - Crédit : © Armée de l'air
et de l'espace
70
ans de la Patrouille de France - Crédit : © Armée de l'air
et de l'espace
Notez la livrée spéciale "70 ans"
70
ans de la Patrouille de France - Crédit : © Armée de l'air
et de l'espace
Notez la livrée spéciale "70 ans"
70
ans de la Patrouille de France - Crédit : © Armée de l'air
et de l'espace
Partage du ciel de l'Ecole de l'air au dessus de son légendaire
BDE
avec nos homologues étrangers.
70
ans de la Patrouille de France - Crédit : © Armée de l'air
et de l'espace
C'est l'occasion de découvrir la livrée "Rafale
Solo Display 2023"
70 ans de la Patrouille de France - Crédit : © Armée de l'air
et de l'espace
C'est l'occasion de découvrir la livrée "Rafale
Solo Display 2023"
Rencontre avec le
général Marc Amberg
Président des anciens pilotes de la Patrouille
de France, il était leader de la PAF de 1976 à 1978. Rencontre.
Base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Samedi 20 mai 2023. Les
équipes de démonstration françaises et partenaires enchaînent
les figurent au-dessus de l’École de l’air et de l’espace (EAE)
,
à l’occasion des 70 ans de la Patrouille acrobatique de France
(PAF). Au sol, entre les différents stands, le public assiste
au spectacle sur le terrain d’herbe jouxtant la piste. Parmi la
foule, lunettes de soleil sur le nez, le général Marc Amberg observe
attentivement le ciel. Plus qu’un simple visiteur, le pilote désormais
retraité fut leader de la PAF à la fin des années 1970 .
Un parcours de pilote de chasse
L’armée de l’Air, le général Amberg la côtoie dès 1966
(*). Date à laquelle il intègre
l’École de l’air en qualité d’élève-officier. Après un cursus
de deux ans, il poursuit son parcours à Salon-de-Provence
avec une troisième année pleinement consacrée à la formation au
pilotage. Jeune officier, il fait alors ses armes sur Fouga CM-170
Magister .
« À l’issue de ces trois ans, j’ai pris la direction de l’École
de l’aviation de chasse (EAC) ,
stationnée sur la base aérienne (BA) 705 de Tours. Je vole alors
sur T-33
et Dassault Mystère IV ,
des avions qui sont aujourd’hui au musée. Je me suis ensuite dirigé
vers la BA de Cazaux, sur laquelle j’ai pu prendre part à des
séances de tir » ,
raconte l’officier général.
« C’est la Patrouille de France qui m’a le plus
pris aux tripes »
Après son instruction, Marc Amberg est premièrement affecté sur
la BA 103 de Cambrai-Épinoy (fermée en 2013) .
Il est alors pilote au sein de la 2e escadre de chasse .
À la fin de son affectation et alors qu’il devait suivre une transformation
sur Mirage F1 ,
l’inspection de l’armée de l’Air lui fait la proposition d’une
vie : intégrer la prestigieuse Patrouille de France. En septembre
1976, il rejoint les rangs de la Grande Dame. Durant un an, Marc
Amberg occupe le poste de leader solo, avant de prendre le commandement
de la formation acrobatique l’année suivante. « En tant qu’Aviateur,
j’ai pu intégrer plusieurs unités. Pourtant, c’est la Patrouille
de France qui m’a le plus pris aux tripes. Il y a, aujourd’hui,
une sacralisation de la Patrouille de France. Chaque événement
majeur en France est désormais marqué par un survol de la PAF
: 14 Juillet, Jeux olympiques, Tour de France, entre autres [...]
Cette sacralisation passe notamment par le ruban bleu, blanc,
rouge. Ensuite, la Patrouille représente le savoir-faire et la
précision. Cette précision, nous la retrouvons au combat, dans
les armées de l’Air, de Terre et dans la Marine nationale
», confie l’Aviateur.
Fort de son expérience d’Ambassadeur de l’armée de l’Air, le général
Amberg retrouve la vie opérationnelle en 1978. Après un passage
sur Mirage III
à Nancy, il rejoint l’état-major à Paris. Par la suite, il reprend
le chemin des pistes en intégrant la BA 116 de Luxeuil-Saint Sauveur
en tant que commandant d’escadre .
« C’est d’ailleurs à cette période que j’ai passé neuf mois
consécutifs dans le désert, durant la guerre du Golfe. Nous étions
alors en 1990 » ,
explique le pilote. C’est à son retour de déploiement que Marc
Amberg accède au Centre des hautes études militaires (CHEM – niveau
d’enseignement militaire le plus élevé en France) et l’Institut
des hautes études de défense nationale (IHEDN). À l’issue de son
emploi en état-major, il entame une seconde partie de carrière
au sein de l’entreprise Dassault Aviation, comme conseiller opérationnel
pendant 20 ans. Dès son départ de l’armée de l’Air, à l’âge de
53 ans, le général Amberg est président des anciens pilotes de
la Patrouille de France .
À ce titre, il est chargé de garder contact avec les membres de
la PAF et d’aider, si nécessaire, les familles des pilotes. Il
participe également à plusieurs manifestations et, notamment,
la journée des anciens de la Patrouille de France.
(*) (Ndlr) ... en 1964, si l'on prend en
compte les deux années passées au sein des Classes
de l'air de l'Ecole des Pupilles de l'Air (EPA) de Grenoble. |
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
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