GC III/6 - MHPL (fille de Jean-Michel
Lenglet
)
(23/05/2015)
[...] Tout d’abord, peut-être pourriez-vous me renseigner sur le Groupe Roussillon
?
En effet mon père mentionne dans une lettre qu’il aimerait bien se procurer
les livres de Marc Lissy, déjà épuisés à l’époque. Sur internet [...] j’ai trouvé
un extrait sur le “fameux chize de Trifouilly” du livre “Chasseurs mes frères”...
Auriez-vous des écrits ou des témoignages sur ce groupe Roussillon ? Ce qui
m’intéresserait le plus d’ailleurs, ce serait les noms et les surnoms de tous
ces pilotes.
J’ai trouvé un très beau poème (de mon père) dédié à un certain Moulin mort,
probablement pendant la guerre...
[...]
(Rdlr) Dès la réception de votre message, je suis allé
dans mes combles chercher "Chasseurs Mes Frères" : un peu poussiéreux, il y
a au moins vingt cinq ans que je ne l'avais pas ouvert.
Livre mythique pour un pilote que l'on devrait pourtant "revisiter"
aussi souvent que celui du "Petit Prince".
D'autant qu'au travers de ses pages : Surprise !!! j'ai retrouvé tout de suite
sur un précieux "papier volant" les réponses à une part de vos questions
(voir ci-dessous). "Papier volant" qui était tombé dans l'oubli. Je suis impardonnable
mais j'ai oublié également de noter qui m'avait fourni cette précieuse
note. En essayant de rassembler mes souvenirs, son origine, je la dois :
- soit au général Raymond Clausse avec qui j'ai eu de nombreux contacts lorsque
j'étais rédacteur en chef "Air-Actualités"
- soit au Lieutenant-colonel Gauthier Georges de la promotion EMA 43 qui m'avait
fourni aussi cette autre plaquette du GC III/6
que je vais exploiter sur mon site.
Pour lever les doutes de lecture sur la pièce jointe :
Lieutenant de Vaisseau Raoul de Carpentier
(promo 1937 de la flotille 1D, détaché au GC III/6 au même
titre que votre père)
"L'auteur est lui-même un pilote du groupe, le lieutenant Labbas" (auteur
de "Chasseurs mes frères", Labas Marcelin, breveté à Angers
en 1936 - les mêmes initiales que Marc Lissy, surnommé "Le
Poète")
"Pipo : Ltt Delhemmes" (pour moi Dhellemmes Michel)
"Jules : Ltt Gatard"
"Le patron : Cdt Clausse (Commandant le III/6)"
"Mérovée : Ltt de Pinsum" (Louis)
"Le Brigadier : Cne Rupied (commandant la 1ère escadrille)" (Yves)
"Onésime : Slt "Gau...." (peut être Gautier, peut-être
mon "témoin" des années 1980 (décédé
en 1995) mais alors ce n'est pas lui qui aurait écrit ce "papier"
car il n'aurait pas oublié le "h" de Gauthier)
"Moulins : Cne Démoulin (commandant la 2ème escadrille)" (Roger)
"Bretaud : Ltt Goujon" (Charles)
"Léon : Slt de la Villéon" (Antoine)
Pour trouver toutes les informations concernant "Roger Démoulin", vous pouvez
aller à cette page du site de François-Xavier Bibert.
Cette page est très documentée et il est à noter, en particulier
que l'allocution prononcée, après la cérémonie religieuse à la mémoire de Roger
Démoulin, à Istres en novembre 1944, le fut justement par le lieutenant Labas,
l'auteur du livre "Chasseurs Mes Frères"
Il manque "Pierrot : Ltt Pierre Le Gloan" (le parrain de ma promotion EMA 1971)
Il manque "Achille" "Tatave" "Poucette" ???
Appartenant également au personnel du GC III/6 pour cette période
: le capitaine de la Motte
... Affaire à suivre
Nota : pour avoir une autre narration du "Chise de Trifouilly", il
suffit de se reporter à la page suivante de la plaquette du peut-être
présumé "Onésime"
(Ndlr) Mémoire
quand tu nous abandonnes !!! :
Pour apporter la bonne réponse, il suffisait d'arriver à la postface
du Patron, le Commandant Clausse placée aux dernières pages de
la réédition de 1981 de "Chasseurs mes frères"
:
Postface
Le Poète : Marc Lissy : Lieutenant Labas Marcelin.
Officier
de réserve — Ingénieur agronome en fonction au Maroc et rédacteur en chef d'un
hebdomadaire littéraire. Après une guerre mouvementée, sous bien des aspects,
a aggravé son cas en persévérant dans son erreur comme pilote de ligne à l'U.A.T.,
puis à l'U.T.A. A abandonné, hélas pour nous, la littérature et la peinture.
Il profite tranquillement de sa retraite dans la région parisienne en se réservant
le plaisir et la joie de "s'empoigner" aux échecs avec notre vieil
ami "Pipo
Pipo
: Lieutenant Delhemmes.
Issu
de Polytechnique et jeune pilote. On n'a jamais su s'il était hypergonflé, inconscient ou plaisantin. A quitté l'Armée pour
faire une brillante carrière dans l'industrie privée et finir Secrétaire Général
d'une énorme société de travaux publics. Actuellement à la retraite, il collectionne
les présidences d'honneur, à titre bénévole, bien entendu. Parisien provoque
régulièrement le Poète aux échecs.
Le
Vieux : Lieutenant Hervé.
Son
infirmité était due à son grand âge, connu seulement de quelques amis. Il avait
falsifié son état civil après son évasion par l'Espagne, pour pouvoir jouer
avec nous. Aussi malin en l'air que devant une table de poker, a tenu jusqu'à
l'armistice. S'est retiré à Papeete dont il est originaire et profite toujours
(je le pense et le souhaite) de sa retraite. Oh le Vieux, m'entends-tu ? J'en
doute.
Bretaud : Lieutenant
Goujon
Ancien
partenaire à ce groupe du Lt Le Gloan
grand as de cette guerre et dont je salue ici la mémoire un peu trop oubliée
à mon gré. C'était la joie de vivre. Ses qualités de pilote exceptionnel lui
ont ouvert l'accès des essais dans le secteur outil. Il est mort, volatilisé
par l'explosion en vol d'un avion fusée.
Troisième
membre de la patrouille. Poète, Bretaud, Jules, les
inséparables. Aussi gai et retors que Goujon, c'était un pilote remarquable.
Toujours aux avant-postes, il est mort en Indochine, écrasé dans la carlingue
d'un King Cobra.
Touché par la D.C.A. le moteur a cessé tout service. Jules travaillant son avion
jusqu'au dernier moment pour crasher au mieux dans une rizière a touché une
diguette du bout du plan et ce fut la catastrophe.
La
Petite Chose : Lieutenant de La Motte De Bois Vauvert
.
Que
de grandes choses dans une petite enveloppe. Il n'avait pas le complexe des
petits et il avait raison car tout était grand en lui, sauf la taille. Il est
mort à son poste de pilote dans un P 47
quelque temps après l'armistice. En 1978 je donnais le bras à sa vieille maman
lors du baptême de la promotion de l'Ecole de l'Air qui porte son nom.
Cette noble personne n'était pas triste d'avoir perdu son fils. Par contre elle
était très fière d'avoir donné deux de ses enfants à la France. Merci Madame
de ce grand exemple.
Onésime : Lieutenant
Gantes.
Le
chansonnier pied-noir du groupe et précurseur talentueux de Bourvil. Avec ses
analyses subtiles et son sens du comique naïf il nous faisait rire, même aux
enterrements. Après une carrière à Air France (je crois) il profite de sa retraite
dans la banlieue parisienne. Alors, dis, mon frère, tu nous snobes.
Achille
: Lieutenant Ghesquière.
Le
sémillant balafré que rien ne surprend aussi bien en vol qu'au sol. Baroudeur
chevronné a poursuivi sur sa lancée en Indochine et en Algérie. Après une deuxième
carrière dans le civil profite de sa retraite sur la Côte d'Azur. Il s'ennuie
de ne plus rien faire.
Mérovée
: Lieutenant de Pinsun .
Le
viking imperturbable et nonchalant. Avait compris que la forme supérieure de
l'intelligence était le silence, même quand il aurait dû parler. Coule une douce
retraite dans sa propriété paloise.
Léon
: Lieutenant de La Villeon .
Electrique
et chatouilleux il était toujours prêt à la parade et à la contre-attaque. Dis-moi
Léon, était-ce bien de l'eau qu'il y avait dans le seau hygiénique que tu m'avais
balancé à la figure. A quitté l'Armée comme Colonel pour faire carrière dans
l'enseignement en tant que professeur de mathématiques au collège militaire
de Saint-Cyr.
Moulins
: Lieutenant Dumoulin .
Commandant
d'Escadrille.
Le renard dans une peau d'ours. D'une sensibilité extrême, jouait les bourrus
pour tenir en mains tous ses subordonnés qui étaient ses amis. Tué de plein
fouet en bombardement en piqué du pont de Gaiola en
Italie. Il était à mes côtés et je vois encore son P 39
poursuivre sa trajectoire pour exploser à quelques mètres du pont.
Le
Brigadier : Lieutenant Rupied .
L'autre
Commandant d'Escadrille .
L'opposé du précédent. Fin et racé tenait son monde par son charme et son esprit
tout en étant brillant et gonflé en vol. Belle carrière sanctionnée par les
étoiles. Profite je crois de sa retraite quelque part dans le Cotentin où il
se laisse aller à la rêverie mystique. Acteur principal du vol du Toubib.
Bébert
: Capitaine Prayer, mon fidèle second.
Que
d'années avons-vous passées ensemble depuis notre première rencontre en 1938.
Notre vieille amitié ferait peut-être de moi un mauvais juge au regard d'esprits
chagrins. Je préfère tout simplement rappeler qu'il a terminé la carrière comme
Inspecteur Général de l'Armée de l'Air.
Il profite d'une douce retraite vers Bourg-en-Bresse en goûtant aux joies d'être
un grand-père gâteau.
Le
Patron : Commandant Clausse .
Après
trente-deux ans de services, a quitté l'Armée en 1962 pour se reconvertir dans
le civil, dans les secteurs pêche, chasse, golf. Il pense à juste titre que
la retraite est la période la plus agréable de la carrière militaire. Je me
garderais bien de porter un jugement sur le gars qui pendant trente années d'Armée
de l'Air a « embêté » aussi bien ses chefs que ses subordonnés. D'autres sont
bien placés pour le faire.
Non
cités — Avant de signer j'évoquerai quelques-uns des fins personnages de ce
groupe, et non cités par le Poète :
Panouille
: Lieutenant Pagès - grand invalide, mais
toujours présent.
Tatave : Lieutenant Labussière - poète officiel.
Le
Gros : Lieutenant Barre de Saint Venant, le roi de la vrille à plat.
L'Amiral
: Lieutenant de Vaisseau O'neill, cerbère des opérations et mon garde
du corps dans les sorties risquées.
Au
nom de tous, merci encore, Poète.
(© "Chasseurs mes frères" - Editeur Guy-Victor
Labat - Nouvelle Librairie de France - 1981)
(Ndlr) Acteurs non encore identifiés :
"Fradelle" "Muche" "Carpette"
Unité |
traditions perpétuées |
insigne utilisé |
observations |
1ère escadrille |
étoile et svastika |
Groupement Nord | |
2e escadrille |
pélican au parapluie |
Groupement Nord | |
3e escadrille |
gazelle dans croissant |
| |
4e escadrille |
fatma dans étoile |
Groupement Nord | |
5e escadrille |
scorpion |
| |
6e escadrille |
rapace ailes déployées |
| |
7e escadrille |
lévrier sur fer de boussole |
Groupement Nord | |
8e escadrille |
croix de Lorraine trilobée |
Groupement Nord | |
9e escadrille |
triquètre |
| |
10e escadrille |
diable ailé bombardier |
Groupement Nord | |
11e escadrille |
serpentaire |
Détachée à partir du 28 avril 1925 | |
12e escadrille |
charognard sur losange jaune |
Détachée à partir du 21 avril 1925 | |
13e escadrille |
criquet ou blason Constantine |
| |
14e escadrille |
blason Sétif ou main de fatma |
Détachée à partir du 1er juin
1925 | |
15e escadrille |
sphinx ailé |
Détachée à partir du 4 mai 1925 | |
16e escadrille |
Hamilcar |
| |
17e escadrille |
détachée du 19 mai 1925 à mars 1927 | ||
18e escadrille |
rapace larguant une bombe |
détachée du 19 mai 1925 à septembre 1926 | |
19e escadrille |
Bison |
déployée de mai à novembre 1925 | |
Pierrot à longue vue |
Détachée en janvier 1926 | ||
20e escadrille |
nœud alsacien |
| |
21e escadrille |
armoiries de Mulhouse et rapace |
| |
22e escadrille |
étoile et croissant blancs |
détachée du 28 août 1925 au 25 juin 1927 |
L’Escadrille
de la Garde chérifienne [...] était armée de volontaires américains et placée
sous le commandement du Lcl Sweeney.
Et pour finir l'année 2015, cette photo d'un MS 230
avec un insigne que vous cherchiez
: celui de l'escadrille d'entraînement de Lyon-Bron.
(zoom sur l'insigne ci-après)
(Rdlr) Nouvel insigne bienvenu, mais se pose alors le
problème d'être en présence de deux insignes de l'Escadrons
d'Entraînement de la BA 105 de Lyon-Bron
à peu près à la même période.
Avec le sigle EE pour le premier, l'hypothèse d'insignes de plusieurs
escadrilles ne tient pas. La possibilité d'un changement d'insigne ne
tient pas non plus puisque l'insigne EE est encore porté en août
1938
Ce sont des éléments nouveaux qui seraient les bienvenus pour
mieux comprendre.
Il est à noter par ailleurs que l'insigne de la Section d'Entraînement
du 35ème RA demeure inconnu jusqu'à maintenant.
(découvert le 15/01/2016 voir plus loin sur cette page)
Autre photo avec une meilleure netteté de l'insigne
: celle d'un Loire-Gourdou-Leseurre LGL 32
(zoom sur l'insigne à la suite)
[...]
Voici un extrait de la photo dont je t'avais parlé qui entérine l'existence
d'une section d'entraînement à Bron. Elle est datée de mars 1922
. Si on se réfère au livre de la SHLADA page 57, l'unité d'entraînement
des réservistes était alors concédé au centre civil Paul, Louis Richard, hors
sur ce cliché tout le personnel est militaire : il ne peut donc s'agir de ce
centre civil. J'en conclus que la SE de la photo est antérieure ou simultanée
à l'EE que nous connaissons déjà. [...]
Dessin
(sommaire) de la SE du 35e RA effectué selon photo
[...]
Grâce au signalement effectué par Michel Debever que je remercie,
une photo (sur plaque de verre) a été acquise sur le site Delcampe.net
et exploité (voir ci-dessous). On peut affirmer (sans conteste) que c'est l'insigne
de la Section d'Entraînement du 35e RA de Lyon-Bron 35 que Jean-Paul Bonora
nous a fait découvrir, il y a peu, le 15 janvier, voir ci-dessus
Reste à définir précisément cet insigne et en particulier :
- peut-on apparenter le personnage au satyre de l'escadrille 263
chevauchant la roue de la fortune : insigne adopté par 2ème escadrille (BR 207)
du 35ème RA
- que brandit le personnage ? A force de chercher les bons réglages du scanner,
il semble que l'on entrevoit un réticule carré dans chaque main de ce personnage
(carré transparent avec ses deux médianes). Toutes les propositions seront les
bienvenues. [...]
[...]
Une nouvelle CPA relative à la SE de Bron. Mais le mystère s'épaissit. Reste
à trouver un organigramme - réel - du 35°RAO et de ses unités d'entraînement
!
Pas de comète : c'est le même insigne que le Breguet 19
de ma première contribution sur le sujet, ce qui fait deux insignes différents,
ou bien son évolution dans le temps [...]
Hanriot
HD 14 Type 1924 n°20 - 35e RA - Lyon-Bron (HD pour Hanriot Dupont).
A noter en arrière plan la présence d'un Caudron 59 sur la droite.
[...]J'ai travaillé pendant l'automne sur nos escadrilles de la Grande Guerre,
mais contrairement à ce que je pensais faire, je me suis penché sur la période
suivant l'Armistice que je trouvais mal ficelée. Premièrement, les notices d'escadrilles
couvrent dorénavant l'année 1919 pour plus de cohérence. J'ai intégré les dernières
semaines de 1918 dans la synthèse par armées, comme je l'avais déjà fait pour
1914 et 1915; pour 1919, j'ai fait un chapitre de synthèse indépendant, divisé
en quatre trimestres, qui se s'intéresse qu'aux rattachements. Pour vous simplifier
le travail, je suis parti d'une copie de votre site que j'ai mis à jour avec
mon document, en copiant les liens que vous aviez créés. J'ai modifié les titre
5 et 6, en taille et en décalage. Il ne vous reste que quelques liens à créer,
dont la liste suit : [...]
Tableau général de liens: rajouter "Reconnaissance" et "Transition 11/18-12/19".
Armées et groupes d'armées, liens supplémentaires dans les tableaux annuels:
1915: Italie
1916: VII° A., 36e CA, Italie
1917: Italie
1918: Tous liens.
Groupes: tableau GEPCRP, lien SPA 57; GC 13, lien "groupe de Cachy".
Escadrilles:
15/1918: BR 235,
26/1919: SPA 67,
33/1918: BR 257, 1919: SAL 19 et SPAbi 53,
34/1918: N 92,
41/1919: levant,
43/1919: levant,
49/1918: BR 245,
53/1919: SAL 33,
56/1919: BR 281,
66/1919: 3e RB,
86a/MF 88 bis,
86b:1919: SPA 83,
88a/MF 88b,
88b/MF 86,
103/1919: SPA 67,
109/1919: SPA 67,
172/SPA 57,
207/1919: VR 291.
291/1918: VB 137; 1919: BR 207,
Transition 11/18-12/19: liens vers récapitulatifs des groupes, et le tableau
général (le plus gros travail). (travail en cours )
Suite à la mise à jour de la page "Unités de l'aéronautique militaire, 1912-1920" : réaction de Frédéric Domblibes sur forum "page 14/18" [...] Après un rapide survol des "zones" qui m'intéressent, je me permets une remarque : aucune des huit escadrilles formant le 7e RO ne passera par Pau. comme ce fut le cas pour le 5e/35e Régiment d'Aviation avec les escadrilles du COC (Corps d'Occupation de Constantinople) et du Levant, il s'agit d'un rattachement organique dit de "temps de guerre", ou l'endroit que ces escadrilles auraient dû rejoindre en cas de reprise du conflit. Dans l'étude de l'affectation de leur personnel, menée dans un premier temps par un relevé systématique du JORF (Journal Officiel de la République Française), les mutations sont souvent indiquées sous une de ces deux formes: "7e RO de Pau (pour ordre), groupe des escadrilles du Maroc (service)" ou "idem, aéronautique de l'Armée d'Orient (service)". de plus, dans "les Armées Françaises d'Orient" (Gal Bernachot), la 504 et la 510 sont clairement identifiées comme étant restées sur place et entrant dans la composition des différentes armées françaises formées à partir de fin 1918 (Danube, AFO 2e mouture, Hongrie, etc.). un sujet ouvert ici même a déjà abordé la question de ces deux escadrilles, et je crois me souvenir avoir écrit les références exactes des rapports d'époque mentionnant leur position en 1919/1920. je vais essayer de vous retrouver ça. (pris en compte )
Pris en compte par Pierre-François Mary (escadrille n° 504,
escadrille n° 510,
escadrille n° 556,
escadrille n° 557,
4ème trim 1919 Armée d'Orient
4ème trim 1919 Groupe d'escadrilles marocaines
[...] Belle photo que celle du A-24 de Marrakech. Juste pour compléter, il ne s’agit pas d’un Dauntless, version Navy, mais d’un Banshee, version USAAF. Cette version attaque en piquet puis CAS a été délestée de la crosse et de divers matériels radios. La roulette de queue a été modifiée et allégée. Il avait des réservoirs auto obturant et le cockpit renforcé au niveau du blindage. La version initiale a été développée à partir du SBD-3 Dauntless. Le A-24A équivalait au SBD-4A et la version finale A-24B au SBD-5A (variante en armements/protection et en motorisation). Sur les profils, il est aussi indiqué Dauntless …[...] (à prendre en compte )
[...] Vu sur le site de vente "Delcampe.net".
Remarquez le poing serré et non un doigt pointé [...] les lettres D.M vues sur
cette version "inconnue" de l'insigne font référence à "Division Marocaine"
[...] L'escadrille B.R 104 a en effet, en mars 1918, été rattachée à la 1ère
division marocaine. Je vous transmets aujourd'hui une "mise en couleurs" toute
personnelle de l'insigne en question. Rien de certain, bien sûr, mais je me
suis permis ce petit plaisir et cette "licence artistique" qui n'est peut-être
pas si éloignée que ça de la réalité des choses.…[...]
(pris en compte )
[...] Je sors de chez la fille de Gérard Coffre, ancien mécano devenu pilote
sur Grise ensuite. Il a perdu la vie à 48 ans il y a quelques années dans un
accident de voiture et sa fille voulait que ses souvenirs finissent dans un
musée d'avions ; ils iront donc à Montélimar.
Comme je sais que tu es la mémoire de tous les insignes de notre glorieuse Armée
de l'Air, je voudrais te soumettre celui ci que j'ai grand peine à identifier
.... et qui fait partie des archives cédées. À quelle unité appartenait il ?
Peut-être t'intéressera t il aussi.…[...]
(pris en compte )
(Rdlr) Gérard Coffre :
Brevet pilote Transport n°37297 délivré le 27/06/1957 au Sergent Coffre Gérard
né le 30/11/1933 (Brevet de pilote d'hélicoptère n° 1023)
Ce pilote de l'Armée de l'air a donc dû faire ses premières armes à l'EAPN
de la BE 707 de Marrakech
sur T6
et il semble que ce soit un insigne "fantoche" d'escadron (ou plus exactement
celui de la 1ère escadrille) ou un insigne de promotion Elèves-Pilotes.
Interprétation : "Gros Minet", le moniteur, "Titi", l'élève-pilote.
On reconnait le haut de verrière et le "manche" du T6 G .
Je n'ai pas pu vérifier car je suis de la troisième promotion à avoir commencé
directement le pilotage de base sur Fouga
mais l'on raconte que l'usage voulait que pour le lâcher sur T6, le moniteur,
place arrière, démonte son manche facilement "amovible" et le montre
à l'élève place avant lorsque celui-ci était jugé
apte à partir en "solo".
On raconte aussi, qu'un jour, un gros malin d'élève, ayant prévu le scénario
(avec l'emport d'un manche secours) enchaîna sur le mouvement du moniteur en
lui brandissant également le manche de la "place avant", laissant
faire croire ainsi au moniteur que l'avion, dès lors, n'était
plus pilotable.
Par comparaison et pour étayer ma réponse relatif à cet
insigne :
- l'insigne "fantoche" de ma promotion 65 G (porté sur le foulard
après le lâcher exclusivement) : G comme "Gaston La Gaffe"
- bien d'autres insignes du même acabit sur cette même page
- ci-dessous le "patch" tissu (en très mauvais état)
que l'on portait sur la combinaison de vol (l'indicatif radio était "Marmite",
le n°2 correspondant à celui de l'escadron ou de l'escadrille, je
ne sais plus) :
- alors que l'insigne officiel de l'escadron (homologué
A 950) était le suivant :
Lien vers l'escadron en question
[...] Le profil du Fouga qui figure en regard de l'année 1964 n'est pas correct.
Ce profil représente la décoration portée par les Fouga de la Patrouille de
l'Ecole de l'air en 1963.
Le bon profil pour l'année 1964 pour la Patrouille de France 1964 est celui
que vous proposez pour 1965. Ce profil est valable pour les deux années, 1964
et 1965.
La Patrouille était menée au cours de ces deux années par Pierre Grand'Eury.
C'est de lui que je tiens ce renseignement. De plus, je possède une photo du
journal de marche de la PAF 1964 qui indique clairement que les numéros de série
des Fouga de la PAF 1964 étaient en 3xx et non plus en 1xx comme c'était le
cas en 1963 pour la Patrouille de l'Ecole de l'Air, alors que la Patrouille
de France volait encore sur Mystère IV et était basée à Nancy. [...] (pris
en compte )
[...] Je viens d'acheter cette photo ou l'on peut voir l'insigne que vous associez à la section de liaison du CEAA. Ce qui me surprend le plus sur ce "Brou", c'est l'hélice tripale et le code en "31" !!! Vous pouvez utilisez ce cliché pour le site, j'ai acquis la diapositive originale. [...]
(Ndlr) Photo pour le moins originale !!!
- Hélice tripale : l'un des problèmes du Broussard était qu'il
était très bruyant compte tenu de son hélice classique (en effet, à fort
régime, les bouts des pales devenaient transsoniques). Pour remédier à cela,
il fut testé des hélices tripales et cet appareil (ci-dessus) a du prendre part
à cette expérimentation qui fut sans suite.
- code 31 : Enigme ?
j'ai toujours eu l'intuition que cet insigne était né au sein d'une unité
ayant participé "au maintien de l'ordre" en Algérie
(missions de type observation, reconnaissance à vue, PC volant (*), etc.), mais
laquelle ?
En argument contradictoire, cela ne colle pas avec l'herbe drue du premier plan
de la photo.
Autre remarque : le CEAA stationnait initialement à Villacoublay. La
liaison du CEAA implantée à Tours et son équipement en
Broussard remonte donc à 1974 : date à laquelle, il y avait bien
longtemps que le Broussard n'était plus en phase d'évolution.
Toutes
les suggestions seront les bienvenues.
---------------------
(*) logique : c'est lors de ces missions, justement, qu'il fallait éviter
de faire trop de bruit, d'où le choix judicieux d'exploiter ce type d'hélice.
Réponse de Guy Rufray, Jean-Eric Zobrist, Claude Piet, Jean Pieribattista
: décoration et immatriculation fantaisiste d'un appareil n'appartenant
pas ou n'appartenant plus à l'Armée de l'air
[...] je relève qu'une petite faute s'est glissée dans la liste des cdts de
la 3 : le GAA Guimbert s'écrit Gimbert [...] (pris
en compte )
[...] C'est le site de l'ANFAS, Escadron "Guyenne", chapitre V "la guerre
d'Algérie",
qui nous confirme les dates suivantes quant au Centre d'Entraînement des
Equipages de Bombardiers n° 329 : CIEB 329.
(page 3)
"Afin d'assurer la formation ou le ré-entraînement des pilotes et navigateurs
bombardiers, le Centre d'entraînement des Equipages CIE 329 est créé à ORAN
et fonctionne à partir du 15 août 1956."
(page 4)
"Le 1er décembre 1956 sur la base aérienne 141 d'ORAN, le CIE B 26 n°
329 est dissout pour donner naissance au GB 2/91 "Guyenne"."
Le site de l'ANFAS donne d'autres précieux renseignements qui s'avèrent exacts, comparés aux documentations en ma possession. [...] (pris en compte )
[...] A propos de Djedeïda
:
Après la fermeture en décembre 1943 du centre d'entraînement américain de Télergma,
les B26 cédés et les instructeurs sont transférés à Djedeïda à compter du 26/01/1944,
via Châteaudun du Rhumel. Le Dernier vol sur B26 à Djedeïda aura lieu le le
30/04/1946 et la base sera ensuite abandonnée.
Sources: "Les Marauders français" de Patrick Ehrhardt et " Djedeïda, la décennie
d'une base aérienne oubliée" article de Patrick Vinot Préfontaine dans la revue
"Le Trait d'Union".
A propos d'Oran : Il ne peut s'agir de B26 Marauder - ceux-ci ont été retirés
du service en 1946 - comme tu l'as indiqué mais d'Invader. (pris
en compte )
[...] Suite à une question posée sur le forum " Aéroforums " (E.P.S. I/85),
je vous signale (à contre-courant de la réforme de l'orthographe), à propos
de l'E.C. 3/4, que la région française FLANDRE s'écrit sans s en fin de mot.
Il y a une soixantaine d'années, mon institutrice disait ; " FLANDRE sans s,
ARDENNES avec un s ". La preuve (armée de l'Air) est donnée par l'insigne de
la 4e E.C. (LA FAYETTE DAUPHINÉ FLANDRE) homologué A 581
et évidemment par le " LAROUSSE " [...]
(Rdlr) Je vous remercie. Ce n'est pas la première de
mes mésaventures avec les noms de nos belles provinces : Saintonge, Cornouaille,
etc.
Effectivement, en effectuant une recherche, j'ai "faux" 336 fois sur
379.
Mais en y regardant à deux fois, j'ai le plus souvent l'appellation "Flandres"
qui sera systématiquement remplacée par "Flandre" (pour respecter l'orthographe
imposée par l'insigne de la 4ème escadre de chasse) mais il y a aussi les expressions
du genre :
- "Lion des Flandres"
- "Bataille des Flandres"
- "Front des Flandres"
- "Groupe d'armées des Flandres" (G.A.F.)
- "dans les Flandres"
Pour ces autres cas, les expressions "des Flandres" et "les Flandres"
seront remplacées par "de Flandre" et "en Flandre" (pris en
compte
)
Nota : Ne pas chercher l'EPS I/85 sur le site, elle n'y
est pas encore (à prendre en compte ultérieurement).
(EPS = Escadrille de police et de sécurité)
[...] Escadron 3/4 "Flandre" ou escadron 3/4 "Flandres" ? Les deux mon général.
Si le "Flandre" de l'insigne de la 4ème escadre de chasse (A
581)
ne porte pas d'S, le tableau d'ordres de l'EALA 3/4 en 1960 portait la mention
"Escadron 3/4 Flandres" (voir la photo page 86 du tome 2 du livre d'Alain Crosnier
sur l'armée de l'Air en Afrique du Nord).
Quant au dictionnaire Larousse, il donne les deux orthographes.[...]
(source : "1940-1967" L'Armée de l'Air en Afrique du Nord,
Maroc- Algérie Tunisie, Tome 2, page 86 - Auteur : Alain Crosnier - Histoire
& Collections
)
(Rdlr) Merci Guy
Le propos n'est pas de déclencher la "Quatrième
bataille de(s) Flandre(s) mais de noter le fait (en matière de traditions)
d'avoir attribué parfois (même de façon non officielle)
l'appellation "Flandres" à l'EALA 3/4. (pris
en compte
)