BA 721
- EVAA
- Salon de Provence
(07/07/2025)
05/07/2025
: Championnats de France de voltige 2025 |
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EAC 315
- Cognac
(12/07/2025)
Tout
savoir sur les “Mustang X Ray” ! |
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BA 107
- Villacoublay
(18/07/2025)
Remise de la médaille de l’Aéronautique
à l’escadrille aérosanitaire, symbole d’excellence
 Mise
à jour : 17/07/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Le mercredi 16 juillet 2025, l’escadrille aérosanitaire (EAS) 6/560
« Étampes »
située sur la base aérienne 107 de Villacoublay s’est vue remettre la
médaille de l’Aéronautique
lors d’une cérémonie présidée par le chef d’état-major de l’armée de
l’Air et de l’Espace, le général d’armée aérienne Jérôme Bellanger .
À cette occasion, deux infirmières en soins généraux de premier grade
ont obtenu leur brevet de convoyeuse de l’air. Un brevet dont le symbole
est important et historique, car il marque leur double appartenance
aux milieux de la santé et de l’aéronautique. Depuis avril 1947, héritier
d’un digne passé de pionnières, le titre de convoyeur et convoyeuse
de l’air est attribué à ces hommes et ces femmes qui ont choisi un métier
de service. Toute l’année, ces spécialistes sont déployés au-delà des
frontières, chargés de la médicalisation des aéronefs de transport lors
de missions dédiées. Professionnels de terrains, ils manient l’art du
soin autant que l’uniforme.
À l’issue de la cérémonie, une stèle en l’honneur de Geneviève de Galard
,
figure tutélaire de l’escadrille disparue en 2024, a été dévoilée en
présence de sa famille. « Héroïne de Diên Biên Phu, modèle de courage,
de dévouement et d’abnégation, elle incarne l’engagement au service
des autres, en toutes circonstances. À travers elle, c’est toute la
noblesse du service sanitaire en opération que nous honorons », a salué
le colonel Pierre Cornetto, commandant la base aérienne 107 de Villacoublay.
Agir dans l’urgence, partout dans le monde
L’EAS a participé à tous les grands conflits du XXIe siècle. Sa vocation
? Assurer la médicalisation des militaires malades ou blessés, de hautes
autorités de l’État ou de ressortissants. Selon les missions, l’escadrille
peut également collaborer avec les équipes médicales du Service de santé
des armées ou du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Cette unité de soin et de sauvetage a réalisé plus de 1 200 évacuations
sanitaires (MEDEVAC) depuis l’Afghanistan et totalise plus de 140 mandats
d’opérations extérieures depuis 2013 au profit des opérations Serval
puis Barkhane. Plus de 1 700 patients ont ainsi été secourus au cours
de plus de 1 000 MEDEVAC au Sahel. En parallèle, l’EAS prend pleinement
part à la lutte contre les agents biologiques comme, par exemple, lors
de l’épidémie Ebola en 2015 ou de Covid-19 pour l’opération Résilience
en 2020. Elle s’illustre également lors de missions d’évacuation de
ressortissants d’envergure (RESEVAC), depuis l’Afghanistan en 2021 dans
le cadre de l’opération Apagan ainsi qu’en 2023 lors de l’opération
Sagittaire au Soudan, du désengagement du Niger ou encore plus récemment
au Moyen-Orient ou en Nouvelle-Calédonie. Depuis 2002, l’EAS a permis
le rapatriement de plus de 25 000 militaires au cours de plus de 55
000 heures de vol sanitaire tactique ou stratégique.
Un peu d’histoire
’escadrille aérosanitaire (EAS) 6.560 est créée le 1er septembre 2002
.
Elle hérite alors des traditions de la Section d’aviation sanitaire
22/110 (SAS), créée le 2 septembre 1939 à Étampes et dissoute le 24
juin 1940. À ce titre, l’EAS porte le nom de baptême « Étampes » et
arbore l’insigne originel de la SAS. Par ailleurs, l’EAS porte l’histoire
de la longue lignée des convoyeuses de l’air, dont les premières représentantes
furent recrutées en 1946 au sein du ministère de l’Air.
Au cours de son histoire, l’escadrille a reçu deux citations avec croix
de la Valeur militaire (opérations Pamir et Serval), une citation avec
médaille d’or de la Défense nationale et étoile de bronze (opération
Barkhane) et une citation sans croix (opération Résilience).
16
juillet 2025 : Remise de la médaille de l’Aéronautique à l’escadrille
aérosanitaire - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
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juillet 2025 : Remise de la médaille de l’Aéronautique à l’escadrille
aérosanitaire - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Plus d'informations sur la Médaille de l'Aéronautique
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juillet 2025 : Remise de la médaille de l’Aéronautique à l’escadrille
aérosanitaire - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
À l’issue de la cérémonie, une stèle en l’honneur de Geneviève de
Galard ,
figure tutélaire de l’escadrille disparue en 2024, a été dévoilée en
présence de sa famille.
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 125
- Istres
(25/07/2025)
17
juillet 2025 : le tout dernier vol du KC 135 RG n°525 (31-CN) -
L'ERV 4/31 n'est plus |
|
|
Voir communiqué AAE précédent .
(dissolution de l'ERV 4/31 Sologne prise en compte à cette date ,
sauf avis autorisé contraire)
BA 367
- Cayenne-Rochambeau
(21/08/2025)
Les forces armées en Guyane accueillent
leurs deux premiers Caracal
 Mise
à jour : 18/08/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Le 11 août 2025, les premiers hélicoptères Caracal sont arrivés en
Guyane, sur le parking aéronautique de la base aérienne 367. Cette livraison
vise à renforcer durablement les capacités aériennes des forces armées
en Guyane (FAG)..
Lundi 11 août 2025, les Aviateurs de la base aérienne (BA) 367 "Capitaine
François Massé"
ont accueilli les deux premiers hélicoptères H225M Caracal
des FAG. Cette livraison s'inscrit dans le cadre du « plan de soutien
aéronautique » prévoyant l'arrivée de quatre Caracal en remplacement
des légendaires hélicoptères Puma .
Deux autres appareils les rejoindront courant 2026.
Les deux machines sont arrivées démontées, par Antonov An-124, l’un
des plus gros porteur au monde. Très vite, les mécaniciens les ont remis
en œuvre afin d’honorer le premier vol, qui a eu lieu le 14 août. Avant
cette échéance, des vols d'essai sans passager, ni charge, ont été opérés
pour tester les machines « en conditions réelles ».
Une phase de montée en puissance progressive
Afin d’anticiper l’arrivée de cet hélicoptère d’exception, certains
équipages (pilotes, mécaniciens navigants) et mécaniciens, à l’image
du capitaine Adrien, pilote ,
ont été formés en amont, sur la BA 120 de Cazaux .
L’objectif : apprivoiser la machine, notamment pour adapter son usage
aux spécificités du territoire guyanais. Pour le personnel non transformé,
une seconde session est prévue en local, directement au sein de l’escadron
de transport (ET) 68 « Antilles-Guyane » .
Ainsi, durant cette phase de montée en puissance, les missions opérationnelles
allouées aux aéronefs des FAG continueront d’être assurées par les Puma.
D’ici la fin de l’année, ils céderont progressivement la place aux Caracal.
Le retrait définitif des Puma est prévu pour l’été 2026, après 46 ans
de service opérationnel sur la base ultra-marine.
Modernisation
des capacités
Conçu par Airbus Helicopters et mis en service en 2006 dans l’armée
de l’Air et de l’Espace, le Caracal était initialement mis au profit
des forces spéciales de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées »
, implanté sur la BA 120 de Cazaux. Depuis cet été, cet hélicoptère,
au standard « OLA » [?], arme les bases
aériennes de Guyane et de Djibouti.
La version « OLA » se distingue par des évolutions majeures par rapport
aux modèles précédents : avionique et boule optronique modernisées (amélioration
des capacités d’observation) ou encore, présence d’un double treuil
(rapidité d’intervention augmentée). Véritable game changer, le Caracal
dispose d’une plus grande autonomie de vol, offre un plus large rayon
d’action et augmente considérablement sa capacité d’emport (de personnel
comme de charge matérielle) : sa charge maximale est de 11 000 kg et
son autonomie de 02h30, contre 7 000 kg et 01h55 pour le Puma. Il est
également doté d’un treuil supplémentaire, d’une avionique modernisée
ou encore, d’une nouvelle radio.
Caracal en Guyane, pour quelles missions ?
Cette livraison constitue une avancée significative dans le renforcement
et la modernisation des capacités aériennes des FAG. En complément des
hélicoptères Fennec
et des avions de transport Casa CN-235 ,
ces nouvelles machines prendront part aux missions allouées aux FAG
: évacuations sanitaires (EVASAN) au profit de la population civile,
lutte contre l’orpaillage illégal (opération HARPIE), protection des
lancements spatiaux faits depuis le centre spatial guyanais (opération
TITAN), lutte contre la pêche illicite (opération POLPÊCHE) ou encore,
protection de l’espace aérien (PPSA - posture permanente de sûreté aérienne).
(pris en compte )
Le 14 août 2025, le Caracal
(H225M Caracal AP OLA) a survolé les Îles du Salut - Crédit :
© Etat-major des armées / France
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
DA 188
-
Djibouti
(23/08/2025)
Le Mirage 2000 D de retour à Djibouti
 Mise
à jour : 19/08/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
La base aérienne (BA) 188 « Colonel Massart » des Forces françaises
à Djibouti (FFDj) accueille désormais deux Mirage 2000 D RMV (rénovation
à mi-vie). Ces appareils viennent renforcer les capacités aériennes
de la flotte « chasse » existante, formée par trois Mirage 2000-5F intégrés
à l’escadron de chasse 3/11 « Corse » .
Le Mirage 2000 D RMV
est un avion d’attaque au sol mis en œuvre par les équipages de la 3e
escadre de chasse de la BA 133 de Nancy .
Sa rénovation à mi-vie (dont la mise en service opérationnelle a été
prononcée le 9 avril 2025)
lui permet notamment l’emport de nouveaux armements comme un canon de
30 millimètres qui confère aux équipages une capacité d’appui-feu rapproché,
l’emport de MICA IR, missiles air-air utilisés sur des courtes distances,
ou encore, l’utilisation de bombes guidées laser (GBU-48 et GBU-50).
Cette modernisation améliore également le système de navigation et d’attaque
(SNA) de l’appareil et modernise considérablement son cockpit. Ainsi,
l’avion est polyvalent : il peut, par exemple, prendre part à des missions
de police du ciel.
Désormais, conjointement aux Mirage 2000-5F
déjà présents sur le continent, les Mirage 2000 D RMV vont participer
à la défense du territoire djiboutien, de son espace aérien et de ses
eaux territoriales. Cela passe notamment par des missions de PPSA (posture
permanente de sûreté aérienne) pour le volet « police du ciel » et de
SuCAP (surface close air protection) pour la sécurisation des voies
stratégiques d’approvisionnement et pour garantir la liberté de navigation
en mer Rouge et sur le golfe d’Aden.
Ainsi, l’arrivée du 2000 D RMV dans la Corne de l’Afrique ajoute une
nouvelle capacité opérationnelle aux FFDj. Le renfort des moyens aériens
vise ainsi à garantir une plus grande efficacité opérationnelle, à accroître
la rapidité des interventions afin de répondre aux menaces qui émergent
dans cette zone stratégique. Ce déploiement s’inscrit dans le cadre
du Traité de Coopération en matière de Défense (TCMD) renouvelé en 2024,
pour une durée de 20 ans. Dans un premier temps, il symbolise la volonté
partagée de la France et de la République de Djibouti de consolider
leur partenariat stratégique. Puis, ce traité vise à promouvoir la stabilité
régionale et à renforcer durablement les liens bilatéraux. Enfin, il
permet à la France de garantir son autonomie d’appréciation de situation
et la sécurité des Français en Afrique, mais aussi au Moyen-Orient.
De
haut en bas, Mirage 2000-5F et Mirage 2000 D RMV - Crédit : ©
Armée de l'air et de l'espace
Mirage 2000-5F n° 2-ME (sans insigne d'escadrille)
Mirage 2000 D RMV n°674 portant 3-IR portant l'insigne de la SPA
153
de l'EC 1/3 Navarre.
Mirage 2000 D RMV n°666 portant 3-IQ portant l'insigne de la 1ère
escadrille (Sanglier bleu)
de l'EC 3/3 Ardennes.

L’objectif
: renforcer les capacités aériennes de la flotte « chasse » existante
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Mirage 2000 D RMV n°674 portant 3-IR portant l'insigne de la
SPA 153
de l'EC 1/3 Navarre.

Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 107
- Villacoublay
(25/08/2025)
Modernisation de nos capacités aériennes

Mise à jour : 18/08/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Sur la base aérienne 107 "Sous-lieutenant René Dorme" de Villacoublay,
le deuxième Falcon 900EX EASy (*) a rejoint l’Escadron de Transport
60.
Le 14 août 2025, sur la base aérienne (BA) 107 de Vélizy-Villacoublay
,
l’escadron de transport 00.060 (ET 60)
a reçu son deuxième Falcon 900 EX Easy (*)(F-RAFR) dans le cadre du
renouvellement de sa flotte. Ces deux aéronefs sont destinés à remplacer
les deux Falcon 2000 LX
qui sont en train d’être retirés du service, et viennent compléter la
flotte de l’escadron qui est composée d’un A330-200 ,
de deux Falcon 7X ,
de deux Falcon 900 B
ainsi que de trois hélicoptères Super Puma .
Un atout majeur pour les missions d’évacuations sanitaires (pour rappel
25000 militaires rapatriés depuis 2002) grâce à :
une autonomie renforcée
une capacité d’emport accrue
une circulation facilitée pour le traitement des blessés.
(*) EASy = Enhanced Avionics System
Le premier Falcon 900 EX Easy (F-RAFR) 
14 août 2025 : l’ET 60 a reçu son deuxième Falcon 900 EX Easy
(F-RAFR) dans le cadre du renouvellement de sa flotte. - Crédit
: © Pierre Guérin /Armée de l'air et de l'espace

14 août 2025 : l’ET 60 a reçu son deuxième Falcon 900 EX Easy
(F-RAFR) dans le cadre du renouvellement de sa flotte. - Crédit
: © Pierre Guérin /Armée de l'air et de l'espace

Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 123
- Orléans-Bricy
(03/09/2025)
L’escadron électronique sol change
de nom
 Mise
à jour : 03/09/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
L’escadron électronique sol (EES) 21.054 change de nom .
Baptisé EES depuis 2006, l’unité renoue avec ses origines tout en se
tournant vers l’avenir en prenant l’appellation d’escadron de renseignement
et de guerre électromagnétique (ERGE) à partir du 1er septembre 2025.
Héritière des centres d’écoutes déployés en République fédérale d’Allemagne
pendant la Guerre froide assurant l’écoute des forces aériennes du pacte
de Varsovie, l’unité a gardé ces compétences. Elle est aussi le dépositaire
des savoir-faire de l’escadron électronique mobile en matière de brouillage.
Le changement d’appellation rappelle donc l’ancrage historique de ces
compétences variées d’écoute et d’action sur le spectre électromagnétique,
dont l’actualité a rappelé l’importance dans les conflits modernes.
Ce nouveau nom traduit aussi l’implication grandissante de l’escadron
dans la guerre dans le champ électromagnétique (GCEM) et le cyber. Depuis
le 15 novembre 2023, l’escadron a rejoint la communauté cyber des armées
(CCA) ,
renforçant sa vocation à œuvrer à une intégration multi-milieu multi-domaine
de ses activités.
L’appellation ERGE sera plus représentative de l’étendue de ses attributions
puisqu’il agit dans tous les domaines relatifs au spectre électromagnétique
: surveillance, protection et brouillage des communications, recueil
du renseignement électromagnétique à des fins stratégiques ou tactiques.
L’unité opère depuis la métropole ou déployée à l’étranger pour contribuer
à l’appui des opérations, à la préparation des forces et à la posture
permanente de sûreté aérienne (PPS-A).
[voir page "Cyberdéfense AAE
]
Système
de communication intelligente de radiolocalisation, d’interception,
de brouillage & d’écoute - Crédit : © Armée de l'air
et de l'espace
Cabine
et antenne HF assurant la mission de posture permanente de sûreté aérienne
(PPS-A) - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 702
- Avord
(05/09/2025)
L’été 2025 marqué par de nouvelles
prises de commandement
 Mise
à jour : 04/09/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Comme chaque été, plusieurs cérémonies de prise de commandement ont
eu lieu sur les différentes bases et détachement aériens de l’armée
de l’Air et de l’Espace (AAE). Un moment haut en symbole marquant le
transfert de responsabilité d’un commandant à un autre.
Au cours de l’été, plusieurs bases aériennes se sont vues accueillir
de nouveaux commandements. Du détachement air 190 Tahiti-Faa’a, en Polynésie
française ,
au 25e régiment du génie de l’Air (25e RGA) d’Istres ,
en passant par la base aérienne 367 « capitaine François Massé » en
Guyane ,
ces passations de commandement constituent toujours un moment fort dans
la vie d’une base aérienne ou d’une unité, mais aussi pour celui ou
celle qui en assure la conduite. Celle-ci illustre à la fois la continuité
et le renouvellement dans un exercice du commandement que le général
de brigade aérienne (GBA) Pierre Gaudillière, commandant la Brigade
Aérienne de l’Aviation de Chasse (BAAC) ,
a qualifié de « difficile, exigeant, mais exaltant », mots prononcés
le 26 août 2025 lors de son allocution à l’occasion de la cérémonie
de passation de commandement du Centre de Formation et d’Expertise de
la Défense Sol-Air 14.950 « Général Louis Plagne » (CFEDSA) et de l’Escadron
des Systèmes d’Information et de Communication Aéronautique 1J.702 «
Avaricum » (ESICAéro) .
CFEDSA : un nouveau commandement pour une mission
stratégique
Sous le ciel estival du Berry, au cœur du parc du château de Jussy-Champagne
(18), la cérémonie de passation de commandement du CFEDSA et de l’ESICAéro
de la base aérienne (BA) 702 « capitaine Georges Madon » d’Avord s’est
déroulée sous la présidence du général de brigade aérienne (GBA) Pierre
Gaudillière, commandant la Brigade Aérienne de l’Aviation de Chasse
(BAAC). À ses côtés, se tenait le colonel Xavier Rival, commandant de
la BA 702 et de la base de défense Bourges-Avord, ainsi que de nombreuses
autorités civiles, militaires et élus locaux.
En prenant les rênes du CFEDSA, le commandant Jean-Marie se voit confier
une responsabilité stratégique au cœur de la défense aérienne nationale.
Le CFEDSA assure en effet la formation initiale et continue de l’ensemble
des spécialistes des systèmes sol-air de l’armée de l’Air et de l’Espace
(AAE), acteurs essentiels de la protection du territoire. Ils seront
« la chasse de la chasse, la chasse avec la chasse » comme aime le souligner
le GBA Gaudillière. Chaque année, plusieurs centaines de militaires
y acquièrent les savoir-faire techniques et opérationnels qui leur permettront,
demain, de détecter, d’identifier et, si nécessaire, de neutraliser
toute menace aérienne. La tâche du nouveau commandant est donc double
: maintenir ce haut niveau de compétence collective et insuffler une
dynamique adaptée aux évolutions technologiques et opérationnelles.
Le commandant s’est également exprimé sur le futur proche de l’unité
en mentionnant de nouvelles technologies, adaptées au contexte actuel,
comme le système d’armes sol-air de moyenne portée (SAMP) NG (nouvelle
génération) et qui nécessitera une formation continue du personnel.
Cela répond aux mots du GBA Gaudillière qui présente la défense sol-air
comme « une arme de premier plan, incontournable ».
Passations
de commandement de deux unités d'Avord au château de Jussy-Champagne.
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Passations
de commandement des bases aériennes - Crédit : © Armée de
l'air et de l'espace (pris en compte
 )
 |
Le colonel Mickaël Fonck, héritier
de « l’as des as » ,
nouveau commandant de la BA 126 .
Le mercredi 27 août 2025, le général de corps aérien Stéphane
Groën, commandant territorial de l’armée de l’Air et de l’Espace
(CTAAE) ,
a présidé la cérémonie de prise de commandement de la base aérienne
126 « Capitaine Preziosi »
à Ventiseri-Solenzara (Corse).
Dans ce cadre solennel, le colonel Christophe Pamart, en poste
depuis 2023, a confié les rênes de l’emprise militaire à son successeur,
le colonel Mickaël Fonck, récemment arrivé du Pentagone en tant
qu’officier d’échange au sein de l’US Air Force à Washington.
Le nouveau commandant de la base corse n’est autre que l’arrière-petit-neveu
du légendaire René Fonck , l’un des héros français de la Première
Guerre mondiale .
Au cours de sa carrière, le colonel Fonck a servi au sein d’escadrons
prestigieux, notamment sur Mirage F1
et Rafale ,
et a pris part à de nombreuses opérations extérieures : Épervier
et EUFOR au Tchad (2008-2009), Harmattan en Libye (2011), Serval
au Mali (2013), ainsi que Chammal en Irak et en Syrie (2014-2017).
Il a également été commandant du Régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen
»
et de la 30e escadre de chasse .
|
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 116
- Luxeuil
(24/09/2025)
40 ans d’un mythe de la chasse française
 Mise
à jour : 24/09/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Mercredi 17 septembre 2025, le légendaire avion Mirage 2000 fêtait
ses 40 ans de mise en service opérationnelle. Un événement d’envergure
qui a rassemblé des milliers d’Aviateurs et d’invités venus assister
aux célébrations sur la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur.
Bien plus qu’un avion de chasse, c’est une légende qui a marqué l'histoire
de l'aviation militaire et façonné toute une génération d’Aviateurs
: « J'ai tenu à être parmi vous aujourd'hui pour faire honneur au
Mirage 2000 avec ses serviteurs d'hier et d’aujourd'hui. Le 2000, c’est
une communauté de passionnés. Le 2000 ,
c'est forcément mon avion de cœur, comme c'est le cas du premier appareil
de combat pour tous les pilotes et navigateurs », a confié le général
d’armée aérienne Jérôme Bellanger ,
chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE) lors de
son allocution.
Un symbole de l’excellence aéronautique française
Préfets, élus, présidents de la région et du conseil départemental,
très hautes autorités des grands commandements de l’armée de l’Air et
de l’Espace (AAE) mais aussi spotters, équipiers de l’escadrille air
jeunesse (EAJ), anciens combattants… plus d’un millier de personnes
étaient rassemblées sur la base aérienne (BA) 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur
pour rendre hommage au mythique avion, mis en service dans l’armée de
l’Air française pour la première fois en 1984.
Ponctuée des accords de la Musique de l’air et de l’espace, une cérémonie
d’une haute tenue a donné le coup d’envoi des célébrations. Placée sous
la présidence du général Bellanger, cette cérémonie rassemblait la 2e
et la 3e escadre de chasse
, les porte-fanions des différentes escadrons Mirage 2000 ainsi qu’une
délégation de personnels militaires et civils, avec en point d’orgue,
le survol de Mirage en patrouille à deux reprises.
Le Mirage sous toutes ses formes
À l’issue de la cérémonie, une exposition statique a permis aux invités
de découvrir sur le parking avion les cinq variantes du Mirage 2000,
chacune reflétant sa mission spécifique au sein de l’armée de l’Air
et de l’Espace. Le Mirage 2000-5F ,
du prestigieux groupe de chasse 1/2 « Cigogne »
basé à Luxeuil, dédié à la défense aérienne et au combat aérien, se
distingue par sa livrée bleu ciel. Retiré du service en 2018, le Mirage
2000N
était conçu pour emporter le missile nucléaire ASMP et incarnait la
composante stratégique de dissuasion. Avion emblématique de la 3e escadre
de de chasse basée à Nancy, le Mirage 2000D
est un appareil d’attaque au sol, reconnaissable à sa livrée kaki. Se
trouvait également le Mirage 2000C RDI (radar doppler à impulsion) ,
fleuron de l’escadron de chasse 2/5 « Île-de-France »
de la base aérienne d’Orange et avion de supériorité aérienne qui a
cédé progressivement sa place au 2000-5. Enfin, le Mirage B ,
version biplace, est utilisé uniquement pour la formation avancée des
pilotes.
Après un impressionnant défilé aérien simulant un show air force, la
journée s’est poursuivie dans le hangar principal avec une conférence
destinée à replacer l’avion au cœur de son histoire et de son avenir.
Plusieurs intervenants ont retracé la révolution technologique et opérationnelle
incarnée par cet appareil aux commandes de vol électriques et à la maniabilité
inédite, « la capacité rare d’assurer aussi bien la défense aérienne
que les missions d’attaque au sol, cet avion a marqué une rupture dans
l’aviation de combat française et internationale ». La conférence a
également souligné l’évolution du Mirage 2000D, version dédiée à l’appui
au sol et aux frappes de précision. L’appareil a bénéficié d’un vaste
chantier de rénovation à mi-vie (RMV), destiné à prolonger sa pertinence
face aux menaces contemporaines et à renforcer ses systèmes de navigation,
d’armement et de communication.
Un avenir tourné vers le Rafale
« Je me réjouis de voir les bleus et les verts, comme au beau vieux
temps, en vol, ensemble au-dessus du lac Assal (Djibouti), ouvrant la
voie au Rafale
qui les relèvera demain », a conclu le général Bellanger. Le ton
est donné. Bien que le Mirage 2000 ait marqué l'histoire de l'aviation
de chasse française, son remplacement est déjà en cours. La BA 116 s'apprête
à accueillir d’ici l’horizon 2035 la prochaine génération de chasseurs,
le Rafale au standard F5, dans le cadre du renouvellement de la dissuasion
nucléaire française. La base aérienne 116, qui a accueilli l'arme nucléaire
de 1966 à 2011, retrouvera sa vocation nucléaire avec l'arrivée de deux
escadrons Rafale, équipés du missile nucléaire hypersonique ASN4G.
40
ans du Mirage 2000 : Photo de groupe sur le parking avion de la BA 116
- Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © Albin Denis
Porte-fanions des différentes escadrilles ayant évolué
surMirage 2000.
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © Armée de l'air et
de l'espace
A cette occasion, le médaille de l'Aéronautique a été
attribuée au Groupe de Chasse 1/2 Cigognes.
Avec la présence de la Cigogne de Saint-Galmier de la SPA
26 pas encore remplacée par celle dite "japonaise"
de la SPA 73 ,
notez que le fanion n'est pas d'actualité.
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © Photo Didier Vignaud
Mirage 2000-5F n° 74 (2-MK) - EC 1/2 Cigognes -Luxeuil .
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © The Runway Inspector
Mirage 2000-5F n° 74 / 2-MK - EC 1/2 Cigognes - Luxeuil .
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © The Runway Inspector
Mirage 2000B n° 529 (3-OC) - EC 2/3 Champagne - Nancy-Ochey .
(côté gauche de la dérive similaire à celui
du Mirage 2000-5F n° 74 (2-MK) ).
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © The Runway Inspector
Mirage 2000D n° 672 (3-XV) - EC 3/3 Ardennes - Nancy-Ochey .
(côté gauche de la dérive similaire à celui
du Mirage 2000-5F n° 74 (2-MK) ).
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © Photo Didier Vignaud
Mirage 2000N n° 319 (116-AC) - BA 116 (absence de réacteur)
(côté gauche de la dérive similaire à celui
du Mirage 2000-5F n° 74 (2-MK) ).
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © The Runway Inspector
Mirage 2000N n° 319 (116-AC) - BA 116
(côté gauche de la dérive similaire à celui
du Mirage 2000-5F n° 74 (2-MK) ).
40
ans du Mirage 2000 - Crédit : © The Runway Inspector
Mirage 2000C n° 123 (115-KD) - EC 2/5 Ile de France - Orange-Caritat
(2016 / 2022) .
(côté gauche de la dérive similaire à celui
du Mirage 2000-5F n° 74 (2-MK) ).
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 928
- Brest-Loperhet
(26/09/2025)
La Bretagne accueille sa première
base aérienne
Mise
à jour : 26/09/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
60 ans après la mise en service du radar de Bretagne, le détachement
Air (DA) 928 est devenu officiellement, ce jeudi 25 septembre 2025,
la base aérienne 928, faisant d’elle la première base de l’armée de
l’Air et de l’Espace (AAE) installée en territoire breton.
C’est désormais officiel. Aux confins de l’ouest de la France, le détachement
Air 928 de Bretagne a changé de statut pour prendre l’appellation de
base aérienne (BA), s’affirmant ainsi comme une base aérienne à part
entière, adaptée pour répondre aux enjeux stratégiques actuels.
Implanté depuis 1965 à Loperhet dans le Finistère, à quinze kilomètres
au sud-est de Brest ,
ce site interarmées n’est pas inconnu. Reconnaissable à son imposant
radôme, son radar contribue 24 heures sur 24 à la posture permanente
de sûreté aérienne (PPS-A) française et participe ainsi à la sécurité
et à la protection du territoire national. Poste avancé de la défense
française, la base radar constitue un maillon essentiel de la surveillance
et de la sécurité aérienne du nord-ouest du pays : « Plus que jamais,
nous comptons sur nos Aviateurs de Bretagne, eux qui sont les plus occidentaux
de métropole, eux dont le regard porte au-delà de l’horizon, eux qui
sont les premiers à voir la menace arriver du Grand Nord, pour se souvenir
de leurs aînés, pionniers et héroïques, dans l’accomplissement de leur
mission »,s’est exprimé le général d’armée aérienne Jérôme Bellanger
,
chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE) lors de
son allocution sur l’emprise.
Jusqu’ici détachement aérien, le site dépendait d’une base principale
pour certaines fonctions administratives et logistiques. Le passage
au statut de base aérienne marque donc une étape majeure. Désormais
autonome, la BA 928 dispose de moyens élargis, d’un commandement indépendant
et de la capacité de renforcer ses missions opérationnelles, qu’il s’agisse
de la gestion de circulation et des opérations aériennes, de la posture
permanente de sûreté aérienne et de la protection défense (PRODEF) aux
abords de ces infrastructures d’importance vitale.
60 ans du Radar de Bretagne
Tout commence en 1962, lorsque le Comité permanent pour la sécurité
de la navigation aérienne décide d’implanter en Bretagne une station
radar commune, destinée à servir à la fois les missions Air-Marine et
Aviation civile. Trois ans plus tard, en 1965, le radar de Bretagne
est officiellement inauguré, marquant la naissance d’un site stratégique
pour la surveillance aérienne et la radionavigation.
Le
CEMAAE dans le Centre militaire de coordination et de contrôle (CMCC)
« Iroise » - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Le
radar de Bretagne - Crédit : © Armée de l'air et
de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |
BA 123
- Orléans
(17/10/2025)
|
80 ans d’excellence opérationnelle
pour le 3/61 « Poitou »
 Mise
à jour : 17/10/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Créé en 1945, l’escadron de transport 3/61 « Poitou » fête cette
année ses 80 ans. Cette unité d’élite de l’armée de l’Air et de l’Espace
(AAE), désormais au service exclusif du Commandement des opérations
spéciales (COS), s’est imposée au fil des décennies comme un acteur
incontournable du transport aérien tactique. Histoire, missions, avenir
: retour sur une unité aussi discrète qu’essentielle..
L’escadron de transport « Poitou » naît en 1945 sous le nom de groupe
de transport (GT) 4/15 .
Implanté à Lyon puis rapidement transféré à Chartres, il commence
par assurer le transport de personnalités à l’aide d’avions UC-45
Beechcraft ,
avant d’élargir sa capacité d’action avec l’arrivée des Junkers Ju-52
rebaptisés AAC.1 Toucan .
Une histoire forgée dans les grands conflits contemporains
En 1947, intégré à la 61e escadre de transport ,
le groupe devient le GT 3/61
et s’illustre lors de la guerre d’Indochine à travers des missions
de largage en soutien aux troupes isolées. Ainsi, en 1953, il déménage
à Orléans-Bricy pour devenir l’escadron de transport (ET) 3/61 .
Au fil des décennies, l’unité participe à de nombreux théâtres d’opérations
: crise de Suez en 1956, guerre d’Algérie en 1961, interventions en
Afrique, notamment au Zaïre ou au Tchad, ainsi qu’à tant d'autres
engagements que leur seule énumération serait impossible, tant les
réussites opérationnelles ont été nombreuses.
Parmi ses engagements marquants, l’opération Bonite à Kolwezi en 1978
se distingue par son caractère exceptionnel à plusieurs niveaux. Elle
illustre une capacité d’intervention rapide, précise et coordonnée
dans un environnement hostile, à plus de 6 000 km de la métropole.
Le rôle du « Poitou » y est particulièrement marquant : non seulement
ses Transall C160
ont participé à l’aérolargage du 2e régiment étranger parachutiste,
mais ils ont aussi assumé le commandement opérationnel des appareils
alliés (C-130 ),
démontrant une maîtrise tactique et une interopérabilité exemplaires.
Cette mission incarne l’excellence des forces françaises dans les
opérations spéciales, et reste une référence historique en matière
de projection de puissance et de coopération interarmées.
Des missions au cœur des opérations spéciales
Dès les années 1990, le « Poitou »
se rapproche du Commandement des opérations spéciales (COS), créé
en 1992, avec une première escadrille dédiée, l’escadrille des opérations
spéciales (EOS), puis il devient progressivement une unité entièrement
tournée vers ce type d’opérations. Depuis 2006, il est officiellement
l’escadron de transport tactique des forces spéciales .
Ses missions ? Elles sont multiples : infiltration et exfiltration
de commandos, aérolargage de matériel et de troupes, ouverture de
terrains en zone hostile, posés d’assaut de nuit sous jumelles de
vision nocturne, soutien logistique en environnement dégradé. Le «
Poitou » s’est illustré en Afghanistan, au Kosovo, en République démocratique
du Congo (opération Artémis) ou encore au Rwanda (opération Turquoise).
L’unité est équipée de nombreux aéronefs. D’un point de vue historique
nous avons :
UC-45 Beechcraft
: avion de transport léger, principalement utilisé pour le transport
de personnalités et de liaisons.
Junkers Ju-52
: avion de transport polyvalent, utilisé pour le transport de troupes,
de matériel et le largage de parachutistes, notamment durant la guerre
d’Indochine.
C-47 Dakota
: version militaire du DC-3, spécialisé dans le transport de troupes,
le ravitaillement et les opérations aéroportées (largage de parachutistes).
Nord 2501, communément appelé Noratlas
: avion de transport tactique bimoteur, conçu pour le largage de parachutistes,
le transport logistique et l’évacuation sanitaire.
C160 Transall
: avion robuste et fiable, adapté aux missions de transport tactique,
même sur terrains sommaires, avec des capacités d’aérolargage et de
ravitaillement.
D’un point de vue moderne :
C-130 Hercules
: avion de transport tactique reconnu pour sa polyvalence : transport
de troupes et de fret, largage, évacuation sanitaire, ravitaillement
en vol, opérations spéciales.
A400M Atlas
: avion de transport stratégique et tactique, capable d’emporter des
charges lourdes sur de longues distances. Il combine allonge, capacité
d’emport et aptitude aux terrains sommaires.
DHC-6 Twin Otter
: avion léger, rustique et discret, idéal pour les missions en terrains
difficiles d’accès, les petites pistes et les environnements austères.
Un avenir tourné vers l’innovation et la spécialisation
Intégré depuis 2021 à la Brigade des forces spéciales air (BFSA),
le 3/61 « Poitou » poursuit son adaptation aux conflits modernes.
L’escadron ne cesse d’innover, notamment grâce à une cellule interne
de développement technique. Parmi ses projets emblématiques : le système
Command, Control, Communication, Intelligence, Surveillance, Target
Acquisition and Reconnaissance (C3ISTAR) développé pour améliorer
les capacités de renseignement, de surveillance et de transmission
sur les aéronefs du parc.
Fidèle à sa mascotte, le baudet Tabarin, symbole de robustesse et
de ténacité, le « Poitou » reste fidèle à sa devise : « À l’aise partout
». Cette devise résume parfaitement l’esprit de cette unité hors normes,
capable de s’adapter à tous les environnements et à toutes les missions.
Dans un contexte stratégique en constante évolution, le 3/61 « Poitou
» demeure un pilier du dispositif d’intervention français, et un acteur
essentiel de la projection des forces spéciales dans le monde entier.
1945
/ 2025 : 80 ans de l'EC 3/61 Poitou - Crédit : © Armée
de l'air et de l'espace
Le C-130 H30 Hercules n° 5227 (61-PL) décoré pour
l'occasion.
1945
/ 2025 : 80 ans de l'EC 3/61 Poitou - Crédit : © Armée
de l'air et de l'espace
L'Airbus A400M "Atlas" MSN12 (F-RBAE) (de l'ET 1/61 Touraine mais
utilisé pour emploi à l'ET 3/61 Poitou) décoré
également.
1945
/ 2025 : 80 ans de l'EC 3/61 Poitou - Crédit : © Armée
de l'air et de l'espace
L'Airbus A400M "Atlas" MSN12 (F-RBAE) (de l'ET 1/61 Touraine mais
utilisé pour emploi à l'ET 3/61 Poitou) décoré
également.
1945
/ 2025 : 80 ans de l'EC 3/61 Poitou - Crédit : © Armée
de l'air et de l'espace
Le C-130 H30 Hercules n° 5227 (61-PL) décoré pour
l'occasion.

1945
/ 2025 : 80 ans de l'EC 3/61 Poitou - Crédit : © Armée
de l'air et de l'espace
Le C-130 H30 Hercules n° 5227 (61-PL) décoré pour
l'occasion.
1945
/ 2025 : 80 ans de l'EC 3/61 Poitou - Crédit : © Armée
de l'air et de l'espace
Le DHC 6 Twin Otter n°745 (F-RACV) de l'ET 3/61 Poitou, livrée
blanche (sans cocarde).
1945
/ 2025 : 80 ans de l'EC 3/61 Poitou - Crédit : © Armée
de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air
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BA 106
- Bordeaux-Mérignac
(21/10/2025)
80 ans plus tard, l’héritage des
Groupes Lourds perdure sur la base aérienne bordelaise
  Mise
à jour : 20/10/2025 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Ce jeudi 16 octobre, sur la base aérienne (BA) 106 de Bordeaux-Mérignac,
a eu lieu la cérémonie en l’honneur des 80 ans du retour des Groupes
Lourds. Des décennies plus tard, sur ce même parking avion, plus de
300 Aviateurs et 160 jeunes Français et Britanniques sont venus perpétuer
la mémoire des Groupes Lourds.
Présents durant la Seconde Guerre mondiale, les Groupes Lourds « Tunisie
»
et « Guyenne » ,
deux unités des Forces aériennes françaises,
ont été engagées au sein de la Royale Air Force. Basés en Angleterre,
ces aviateurs pilotaient des avions tels que des Halifax
et prenaient part à des missions de jour comme de nuit au-dessus de
l’Europe occupée.
En 1945, après des mois de lutte contre l’ennemi nazi, les Groupes Lourds
ont rejoint la BA de Bordeaux-Mérignac et se sont posés en héros.
Souvent âgés d’à peine vingt ans, ces Aviateurs ont fait preuve de courage
exceptionnel. Beaucoup ne sont jamais revenus mais leur sacrifice a
contribué à la libération de la France et à la victoire des Alliés.
Bien plus qu’un anniversaire, c’est un honneur qui a été rendu par nos
deux nations : cette cérémonie a rassemblé civils et militaires dont
160 jeunes issus d’écoles primaires, de collèges, de lycées, mais aussi
d’escadrilles air jeunesse et de leurs homologues britanniques, les
cadets de la Royal Air Force. Présidée par le général Stéphane Groën,
commandant territorial de l’armée de l’Air et de l’Espace ,
la cérémonie a été marquée par un héritage qui perdure au fil des générations.
Un hommage vibrant, rythmé par les musiques des Forces aériennes françaises
et de la Royal Air Force.
À travers des lectures de lettres d’aviateurs des Groupes Lourds, les
jeunes étudiants ont fait revivre les émotions et le courage de ces
hommes qui ont combattu pour la liberté. Des témoignages poignants qui
rappellent le sacrifice de ceux qui ont donné leur jeunesse pour notre
liberté.
Aujourd’hui, 80 ans après, leur mémoire reste présente sur la BA 106.
Cette cérémonie en l’honneur des 80 ans du retour des Groupes Lourd
a mis en évidence l’histoire commune entre la France et le Royaume-Uni.
80
ans plus tard, l’héritage des Groupes Lourds perdure sur la base aérienne
bordelaise - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air |

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