Actualités
Armée de l'air 39 (2022)
« Béarn » : « Un escadron, des escadrilles
» Mise à jour : 07/07/2022 - Direction : Armée de l'air et de l'espace Le 1er juillet avait lieu, sur la base aérienne (BA) 123 d’Orléans-Bricy, la cérémonie d’escadrillage du « Béarn », dans un lieu lié à l’aviation de transport de l’armée de l’Air et de l’Espace. Spécialiste du transport aérien militaire, le « Béarn » est composé à la fois d’un escadron et d’escadrilles. Lorsque l’aéronautique militaire était en expansion au début du XXe siècle, les escadrilles « SAL14 » et « SAL18 » ont été créées. Elles avaient pour objectif d’assurer des missions de reconnaissance, d’observation et de bombardement. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les deux escadrilles ont été rassemblées et intégrées au 34e régiment aérien d’observation (RAO), qui est devenu en 1936 le groupe de bombardement 1/34. En 1944, le groupe de bombardement 1/34 « Béarn » a ainsi été créé, respectant la tradition des Forces aériennes françaises libres (FAFL) de donner des noms de provinces aux unités. Il a par la suite pris l’appellation de groupe de transport 1/34 « Béarn ». L’escadron de transport 4/61 « Béarn », héritier des escadrilles « SAL14 » et « SAL18 », se voyait donc naturellement confier leurs fanions. « Vous pouvez être fiers de l’héritage des escadrilles “SAL14” et “SAL18”. Le glorieux passé de vos anciens qui ont toujours fait preuve de courage, d’abnégation et d’ardeur au combat vous oblige désormais », a déclaré le général Vincent Severin, commandant en second des forces aériennes, sur le front des troupes pendant la cérémonie.
(Ndlr) Voir actualité précédente du 01/01/2022 1er juillet 2022 : cérémonie d’escadrillage du « Béarn », sur la BA 123. - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Cette cérémonie était présidée par le général Vincent Severin, commandant en second des forces aériennes. 1er juillet 2022 : cérémonie d’escadrillage du « Béarn », sur la BA 123. - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace L'A400M Atlas n°110 (F-RBAR) de l'ET 4/61 Béarn Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Le général de Rancourt, nouvel inspecteur
général des armées – Air et Espace Mise à jour : 06/09/2022 - Direction : Armée de l'air et de l'espace Le général d’armée aérienne (GAA) Luc de Rancourt a pris ses fonctions d’IGAAE en septembre 2022. En cette rentrée de septembre 2022, le GAA Luc de Rancourt succède au général Jean-François Ferlet, au poste d’inspecteur général des armées – Air et Espace Aviateur depuis 37 ans, le général d’armée aérienne Luc de Rancourt côtoie les bancs de l’Ecole de l’Air dès 1985. Après une formation initiale d’officier et de pilote, il est finalement breveté pilote de transport en 1989. Après cinq années sur C160 Transall sur la base aérienne 123 (BA 123) d’Orléans-Bricy, il retourne sur la BA 701 de Salon-de-Provence en 1994 pour y assurer les fonctions de chef de brigade d’élèves-officiers durant deux ans. De 1996 à 1999, Luc de Rancourt rejoint la division des opérations spéciales, à Toulouse. Par la suite, il intègre le collège interarmées de défense. A l’issue d’une année de scolarité, il reprend le chemin des tarmacs en prenant le commandement de l’escadron de transport 1/64 « Béarn », de 2002 à 2004. Au cours de ses deux premières décennies au sein de l’armée de l’Air de l’Espace, le GAA de Rancourt a pu participer à de nombreuses missions opérationnelles, du Golfe (Daguet, 1990-1991), en Afrique (Epervier Tchad et Centre-Afrique, 1992) jusqu’au Balkans (Courlis, 1993) et au Cambodge (Apronuc, 1993). Durant sa période de commandement, il est rappelé aux Balkans (2000), au Tadjikistan pour l’opération Heraclès (2001) et en Ouganda (Artemis, 2003). Il totalise 5000 heures de vol et 164 missions de guerre. Sa deuxième partie de carrière s’ouvre sur une affectation à l’étranger, au poste de chef d’état-major à l’European Airlift Center, au Pays-Bas. En 2007, il rejoint le Royal College of Defense Studies à Londres. Dès 2008, il prend la tête de la BA 123 d’Orléans-Bricy, puis de la base de défense associée, avant de regagner l’état-major de l’armée de l’Air en qualité de directeur de la transformation de l’armée de l’Air (2011). Un an plus tard, il devient adjoint en charge de l’organisation et des ressources humaines au sein du cabinet de la ministre de la Défense. Il renoue, de 2015 à 2019 avec le monde opérationnel au poste de général adjoint du Commandement des opérations spéciales (COS) à Villacoublay puis comme chef d’état-major du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), à Paris. En 2019, il prend les fonctions de directeur adjoint de la direction générale des relations internationales et stratégiques (DGRIS). Promu général d’armée aérienne en septembre 2022, Luc de Rancourt est commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’Ordre national du mérite, décoré de la Croix de la valeur militaire avec deux citations. Il est également titulaire de la médaille de l’aéronautique. (Ndlr) Plus d'informations : vidéo ""Histoire de famille : la fibre du transport" Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Mise en service du 7ème A330
MRTT Phénix Mise à jour : source Facebook "Armée de l'air et de l'espace" - 15/09/2022 Depuis sa première mise en service, début août 2022, l'A330 Phénix n°47 compte plus de 126 h de vol à son actif. Polyvalent, ce dernier assure une large gamme de missions : ravitaillement en vol des aéronefs, transport de passagers et de fret et évacuation sanitaire de blessés. Stationné sur la Base aérienne 125 Istres, il est également un acteur essentiel de la composante aéroportée de la dissuasion. À terme, la France sera dotée d’ici 2028 de quinze A330 Phénix. Depuis le mois d'août, le 7e A330 Phénix de l'armée de l'Air et de l'Espace totalise 10 missions, dont : 3 missions de ravitaillement en vol en métropole ; 3 missions 'TEC' (entraînement à la navigation) dont 1 à l'étranger ; 1 entraînement défilé et 1 défilé ; 1 convoyage aux États-Unis lors de l'exercice "Bold Quest". Le MRTT participe également à la mission Pégase, qui se déroule actuellement en Asie-Pacifique. Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 047 - MSN1998 - F-UJCM - 31ème EARTS - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace A noter que cet appareil arbore sur sa dérive l'insigne de l'escadron de Transformation sur Phénix (ETP) 3/31 Landes (zoom image suivante) Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 047 - MSN1998 - F-UJCM - 31ème EARTS - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Gros plan sur la dérive ornée de l'insigne de la SAL 22 "La Louve Romaine", avec le look "tout métal" de l'insigne (A 904) de l'ERV 4/91 "Landes" (1964) puis ERV 3/93 (1976). Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 047 - MSN1998 - F-UJCM - 31ème EARTS - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Rencontre avec le général Pena,
nouvel IAAE
Comment s’organise votre agenda ? Une année peut être découpée en phases. Du mois de septembre au début du mois de novembre, nous travaillons essentiellement en région parisienne. En découle, par exemple, le planning d’inspections qui implique des déplacements sur les emprises de l’AAE. L’objectif de ces inspections est de porter un regard sur une base aérienne et de le partager avec les commandants des différentes emprises militaires. À partir de ces observations, nous mettons en avant de potentielles voies d’amélioration. Nous sommes ainsi dans une logique d’aide, sans occulter les dérives éventuelles. L’inspection d’une base aérienne est donc à percevoir comme une opportunité. En cas de manquement, de faute ou d’erreur, l’approche sera différente. En parallèle, nous mettons en place des évaluations thématiques sur des sujets de fond, qui intéressent l’armée de l’Air et de l’Espace. Elles peuvent se dérouler sur plusieurs semaines. Dans le même sens, nous pouvons nous saisir nous-mêmes d’une étude pour répondre aux interrogations du CEMAAE ou encore du major général de l’armée de l’Air et de l’Espace (MGAAE). À savoir également que chaque Aviateur et Aviatrice dispose d’un droit de saisine pour exposer un éventuel problème lorsque les voies habituelles de remontée d’informations se sont révélées infructueuses. Ainsi, au quotidien, nous travaillons sur des dossiers planifiés ou sur des événements imprévus. Comme dans les opérations, c’est très dynamique et très varié. Avez-vous déjà des pistes de sujets à aborder ? Tout n’est pas encore validé par le CEMAAE, et donc je ne peux pas en parler. Néanmoins, plusieurs thématiques m’intéressent particulièrement, parmi elles, la performance opérationnelle de l’AAE ou encore la condition du personnel : quelles-sont les conditions de travail ? Comment se conjuguent vie militaire et vie privée ? Je suis également très attentif aux sujets relatifs à la mixité au sein de l’Institution et, en particulier, au sein de l’AAE. J’aimerais aussi mettre l’accent sur la militarité au sein de l’AAE. Ainsi, je considère que dans les armées, nous ne faisons pas du management mais du commandement. Les Aviateurs doivent apprendre à commander de façon humaine, en ayant le souci de leurs subordonnés, mais en ayant en tête que la mission prime. Si apprendre à commander est important, apprendre à obéir l’est tout autant. Ce sont les deux facettes d’une même monnaie. Je souhaiterais donc m’assurer de cela en adoptant une approche pédagogique, exigeante et rigoureuse. Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Eugène Bullard : un pilote américain
au service de la France |
Nancy : nouvelle mission pour les
Aviateurs de la BA 133 Mise à jour : 17/10/2022 - Direction : Armée de l'air et de l'espace Depuis cet été, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey accueille un nouveau vecteur aérien pour former les futurs pilotes : le Mirage 2000 B. Zoom sur ce changement majeur de la chasse française. Cet été, le Mirage 2000 C a tiré sa révérence sur la base aérienne (BA) 115 d’Orange. C’est là que l’escadron 2/5 « Île-de-France » assurait la formation des futurs pilotes sur Mirage. L’emploi du Mirage 2000 B est désormais indispensable pour la formation initiale de tous les futurs pilotes sur Mirage 2000, toutes versions confondues. Cette mission de formation initiale est dorénavant dévolue à l’escadron de chasse 2/3 « Champagne », stationné sur la BA 133 de Nancy-Ochey. Les pilotes sortis d’école, formés majoritairement sur PC-21, sont voués à servir l’un des trois escadrons de la 3e escadre de chasse de la BA 133 ou du groupe de chasse 1/2 « Cigognes » de la BA 116 de Luxeuil. Le but de la formation initiale est de rendre le jeune pilote autonome et efficace dans le pilotage de base sur Mirage 2000. Il doit savoir décoller et atterrir, de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques, gérer les pannes, maîtriser le vol en formation et les fondements du combat aérien rapproché. La formation commence par un socle conséquent de briefing et de travail au sol pour que le jeune pilote soit à l’aise dans son environnement aéronautique. Nouvelle plateforme, nouvelles zones de travail, mais surtout nouveau vecteur et performances accrues sont synonymes de remise en question. Une progression au simulateur permettra ensuite de découvrir la cabine, les visualisations, le pilotage et les procédures, tout en travaillant la gestion des pannes. Cette gestion de pannes peut aller jusqu’à des pertes de contrôle de l’avion, des pannes du moteur et, dans le pire des cas, des éjections, qu’il vaut mieux découvrir au simulateur qu’en vol. Grâce à ces bases indispensables, le jeune pilote sera prêt à partir pour la première fois sur un avion de chasse en assurant la sécurité aérienne. Eté 2022 - Nancy - L'arrivée du Mirage 2000 B sur la BA 133 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Mirage 2000 B n°530 (3-OL) - EC 2/3 Champagne (SPA 67 - SPA 75 - SPA 102) - Nancy-Ochey - 2022 Autres photos Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
90 ans de l’escadron de chasse 1/7
« Provence » sur la base aérienne des FFEAU (*) Mise à jour : 20/10/2022 - Page Facebook : FFEAU-Forces françaises aux Emirats arabes unis - 21/10/2022 - Direction : Armée de l'air et de l'espace. Vendredi 14 octobre, le général de brigade aérienne Vincent Chusseau, commandant le centre d’expertise aérienne militaire, a présidé une cérémonie commémorant les 90 ans de l’escadron de chasse 1/7 (EC 1/7) « Provence » de l'Armée de l'Air et de l'Espace , en présence du contre-amiral Emmanuel Slaars, commandant les Forces Françaises aux Emirats Arabes Unis (FFEAU). Au cours de cette cérémonie, le contre-amiral Slaars a remis à l’EC 1/7 « Provence » un témoignage de satisfaction collectif pour sa participation à la défense du territoire émirien au premier trimestre 2022 dans le cadre des accords de défense. Installé sur la base aérienne 104 aux Emirats Arabes Unis depuis 2016, l’EC 1/7 « Provence » est équipé de Rafale. (*) Forces françaises aux Emirats arabes unis Installé sur la base aérienne 104 aux Émirats arabes unis depuis 2016, l’EC 1/7 « Provence » est équipé de Rafale. Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. Elle appuie les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan Indien (Alindien), le commandant des FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du sud du canal de Suez à l’Ouest, jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie à l’Est. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales. 90 ans de l’escadron de chasse 1/7 « Provence » sur la base aérienne des FFEAU - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace 90 ans de l’escadron de chasse 1/7 « Provence » sur la base aérienne des FFEAU - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Rafale C n°138 (7-GQ) EC 1-7 Provence [SPA 15 - III/7(6)] décoré pour la circonstance. 90 ans de l’escadron de chasse 1/7 « Provence » sur la base aérienne des FFEAU - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Rafale C n°138 (7-GQ) - EC 1-7 Provence [SPA 15 - III/7(6)] décoré pour la circonstance (gros plan sur la dérive). 90 ans de l’escadron de chasse 1/7 « Provence » sur la base aérienne des FFEAU - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Rafale C n°138 (7-GQ) - EC 1-7 Provence [SPA 15 - III/7(6)] décoré pour la circonstance. 90 ans de l’escadron de chasse 1/7 « Provence » sur la base aérienne des FFEAU - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Rafale C n°138 (7-GQ) - EC 1-7 Provence [SPA 15 - III/7(6)] décoré pour la circonstance.(gros plan sur la dérive). 90 ans de l’escadron de chasse 1/7 « Provence » sur la base aérienne des FFEAU - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Mise en service du 8ème A330
MRTT Phénix Mise à jour : source Facebook "Armée de l'air et de l'espace" - 24/10/2022 Le 21 octobre, l'armée de l'Air et de l'Espace a réceptionné, sur la Base aérienne 125 Istres, son 8e A330 Phénix . L'A330 Phénix a participé à la mission de projection de puissance PEGASE 2022, à l'exercice interallié VOLFA 2022 et aux missions de "NATO Allied Air Command" sur le flanc Est de l'Europe où il est le principal contributeur en nombre d'heures de vol. Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 048 - MSN2007 - F-UJCN - 31ème EARTS - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 048 - MSN2007 - F-UJCN - 31ème EARTS - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace A noter que cet appareil arbore sur sa dérive l'insigne de l'Escadron de Ravitaillement en Vol et de Transport Stratégique (ERVTS) 2/31 Estérel. Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 048 - MSN2007 - F-UJCN - 31ème EARTS - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Gros plan sur la dérive de l'appareil et sur l'insigne de l'Escadron de Ravitaillement en Vol et de Transport Stratégique (ERVTS) 2/31 Estérel. Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Une journée d'hommage en l'honneur
du 1er commandant de l'escadrille SPA 167 Mise à jour : 16/11/2022 - Direction : Armée de l'air et de l'espace Le samedi 12 Novembre 2022, neuf membres de la SPA 167 « Cigogne de Romanet » ont participé à une journée d’hommage en l’honneur du premier commandant de leur escadrille, le lieutenant Bernard Barny de Romanet. Une cérémonie militaire s’est déroulée dans le village de Saint Maurice de Satonnay, lieu de naissance de l’As, en présence d’élus locaux, ainsi que du Délégué militaire départemental de la Saône-et-Loire, le Lieutenant-Colonel Cottin. Une plaque commémorative ainsi qu’un bas-relief ont été dévoilés par le commandant Alexandre, actuel commandant de la SPA 167. A l’initiative de la mairie, un moment de convivialité et d’échanges a été organisé, offrant au public une opportunité de dialogue avec des militaires, dans un département ne comptant aujourd’hui plus aucune garnison. Les membres de la SPA 167 ont également pu partager expériences et témoignages avec une dizaine de membres de la famille de Romanet. Cette journée a permis de nouer des liens étroits entre la SPA167, la famille de Romanet et les différents acteurs locaux, tous soucieux de faire perdurer le souvenir de Bernard Barny de Romanet. Pour rappel, Bernard Barny de Romanet est né le 28 janvier 1894 à St Maurice de Satonnay, il entre dans l’armée en 1913 en tant que cavalier au 16e régiment de chasseurs à cheval avant de rejoindre l’aviation en juillet 1915. Après 1 an et demi en tant qu’observateur, il est affecté en escadrille de chasse en avril 1917. Ses victoires aériennes et ses qualités d’officier lui valent d’être nommé premier commandant de la SPA 167, nouvellement créée en août 1918. Celle-ci, intégrée dans le prestigieux Groupe de Chasse n°12 aura pour emblème une cigogne au vol haut, appelée plus tard « Cigogne de Romanet ». Totalisant 18 victoires homologuées, le lieutenant Barny de Romanet se classe 17e meilleur As français à la fin de la Grande Guerre. Ceci lui vaut de nombreuses décorations, comme la légion d’honneur, la médaille militaire ou la croix de guerre 14-18 avec 13 citations. Démobilisé en 1919, il fait alors ses armes dans l’aviation de course, obtenant trois records du monde de vitesse entre 1919 et 1920. C’est malheureusement aux commandes d’un prototype de course que l’As disparaît dans un tragique accident le 23 septembre 1921. Une plaque commémorative ainsi qu’un bas-relief ont été dévoilés par le commandant Alexandre, actuel commandant de la SPA 167 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Neuf membres de la SPA 167 « Cigogne de Romanet » ont participé à une journée d’hommage en l’honneur du premier commandant de leur escadrille, le lieutenant Bernard Barny de Romanet. - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Livraison du troisième A330-200
pour l’armée de l’Air et de l’Espace Mise à jour : 15/11/2022 - Auteur : Armée de l'air et de l'espace - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace Ce 15 novembre, un A330-200 a été livré à l’escadron de transport « Esterel ». Pour l’occasion, le commandant des Forces aériennes stratégiques s’est rendu à Toulouse, accompagné d'une délégation AAE. Vers la réalisation complète du volet « transport aérien militaire stratégique » de l’Ambition 2030 L’A330-200 est arrivé en fin de journée à Roissy Charles de Gaulle, où sont aujourd’hui stationnés les A330 de l’escadron de transport (ET) « Esterel », avant de rejoindre Istres où est implanté l’escadron. Quelques heures plus tôt, dans les locaux d’Airbus à Toulouse, une cérémonie était tenue pour célébrer l’augmentation des capacités de transport stratégique de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). En effet, il s’agit du troisième A330-200 reçu depuis 2020 [arrivée du premier (26/11/2020) et du second (15/12/2022)]. Il sera converti en version A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) pour pouvoir assurer la fonction de ravitaillement en vol. Le général de corps aérien Jérôme Bellanger, commandant des Forces aériennes stratégiques (FAS), a rappelé lors de la cérémonie que l’arrivée de ce troisième A330-200 s’inscrit dans une dynamique plus large pour l’AAE. Il s’agit d’un premier pas vers la réalisation complète du volet « transport aérien militaire stratégique » de l’Ambition 2030 portée par la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. L’objectif est de construire un modèle d’armée à la hauteur des enjeux stratégiques identifiés par le ministère des Armées en février 2018. Homogénéisation de la flotte d’appareils à allonge stratégique Jusqu’à l’arrivée du MRTT, l’ET « Esterel » était la seule unité assurant l’ensemble du transport stratégique au profit des armées et de la Gendarmerie nationale. L’ET 3/60 assure les projections et liaisons principalement vers les théâtres d’opérations extérieures et vers les emprises militaires françaises outre-mer. L’escadron est également employé en renfort de moyens civils, pour des évacuations aérosanitaires, notamment dans le cadre de catastrophes humanitaires ou de crises sanitaires. Les A330 stationnés à Roissy Charles de Gaulle rejoindront la BAVN 125 d’Istres en 2023 (année qui marquera les 55 ans de l’unité). Rattaché aux Forces aériennes stratégiques (FAS), l’« Esterel » a intégré la 31e EARTS en septembre 2021 et sera localisé aux côtés de l’ERVTS « Bretagne », qui mettra en œuvre les appareils de la même flotte MRTT. L’ensemble du personnel navigant de l’« Esterel » et du « Bretagne » sera formé pour assurer les missions de ravitaillement en vol et de transport stratégique. 15 /11/2022 : le troisième A330-200 (msn 2022 / F-UJCU) entre en service à l’Estérel - Crédit : © armée de l'Air et de l'Espace 15 /11/2022 : le troisième A330-200 (msn 2022 / F-UJCU) entre en service à l’Estérel - Crédit : © armée de l'Air et de l'Espace Cet A330-200 sera ultérieurement converti en A330 MRTT Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |