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Armée de l'air 43 (2024)
30 ans d’interventions aériennes
rapides et efficaces pour le Commandement de la défense aérienne et
des opérations aériennes ![]() ![]() L’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a célébré ce jeudi 10 octobre 2024 les 30 ans du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) ![]() ![]() ![]() Créé en 1994, dans le contexte particulier qui a suivi la chute du mur de Berlin et la première guerre du Golfe, le CDAOA rassemble au sein d’un même organisme la responsabilité de deux missions opérationnelles majeures de l’AAE : la protection permanente de l’espace aérien national (communément appelée la police du ciel) et la conduite des opérations aériennes conventionnelles, en France ou à l’étranger (interventions militaires, évacuations de ressortissants, missions humanitaires, renforts interministériels…). Avec la création du CAPCODA, les unités en charge de la réalisation de ces deux missions, à savoir le Centre national des opérations aériennes (CNOA) et le Centre Air de planification des opérations (CAPCO), sont aujourd’hui fusionnées. Un centre de commandement et de conduite unique regroupe désormais les quatre zones d’opérations (territoire national, Europe, Afrique et monde). Il utilise les infrastructures hébergeant actuellement le CAPCO et le CNOA, avec la capacité d’opérer indifféremment depuis l’un ou l’autre des centres d’opérations – ou les deux simultanément. En 30 ans d’existence, le CDAOA a continuellement adapté les structures de commandement et de conduite des opérations aériennes aux grands enjeux : ceux de la réorganisation de la police du ciel suite aux attentats du 11 septembre, de l’intégration interalliée pendant les treize années d’engagement en Afghanistan, de la gestion déportée des opérations aériennes en Afrique depuis la France ou encore de la création d’un centre permanent pour toutes les opérations, suivies ou ponctuelles (déclaré pleinement opérationnel quelques jours avant l’invasion de l’Ukraine et qui permettra l’engagement immédiat des premiers Rafale ![]() Ces capacités de commandement et de conduite (C2) des opérations, facteur essentiel de la supériorité opérationnelle dans les conflits modernes, sont devenues une expertise reconnue des Aviateurs. La création du CAPCODA en est l’illustration. En renforçant la performance de son C2, en le rendant à la fois plus robuste et plus flexible, modulable et « dispersable », l’AAE conforte la place particulière de la France dans ce domaine. Le CDAOA est l’un des quatre commandements de l’AAE. La protection de l’espace aérien national et la conduite des opérations aériennes conventionnelles, en France ou à l’étranger, sont ses missions premières. Le contrôle aérien, les systèmes d’information et de communication aéronautiques et le renseignement d’intérêt Air, qui contribuent directement à ces deux missions, relèvent également du CDAOA – ainsi que la préparation opérationnelle des Aviateurs. Le CDAOA regroupe une cinquantaine d’unités au total et compte près de 3 500 spécialistes. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Les 80 ans du “Béarn” ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Les 80 ans du “Béarn”, célébrés le 18 octobre 2024. L’occasion de revenir sur une histoire marquée par l’engagement de ses Aviateurs et des projections dans le monde entier. Héritier des traditions des escadrilles SAL14 et SAL18, le Groupe de bombardement 1/34 prend le nom « Béarn » le 30 octobre 1944. Après l'armistice de 1945, il se spécialise dans le transport. En 1945, il devient le Groupe de transport 1/34 « Béarn » ![]() En 1947, il prend le nom de Groupe de transport 1/64 « Béarn » ![]() Dissous en 1956, le groupe renaît en décembre de la même année en tant qu’escadron de transport 1/64 « Béarn » ![]() ![]() En 1982, il devient le premier escadron à recevoir les Transall C-160NG ![]() ![]() ![]() C’est en 2021 que les traditions du “Béarn” reprennent leur envol ![]() ![]() ![]() ![]() Ju 52 Toucan (en Indochine) - autre photo ![]() ![]() ![]() C-47 Dakota - autres photos ![]() ![]() ![]() ![]() Nord 2501- autre photo ![]() ![]() ![]() C 160 Transall - autres photos ![]() ![]() ![]() ![]() autres photos ![]() ![]() ![]() ![]() A 400 M Atlas - autres photos ![]() ![]() ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Les Rafale aux États-Unis pour commémorer
La Fayette ![]() ![]() Entre le 17 et le 21 octobre, deux Rafale ![]() ![]() L’année 2024 marque le 200e anniversaire du retour triomphal de La Fayette, héros de la guerre d’indépendance américaine. En hommage à cette figure emblématique, surnommé le « héros des deux mondes » les appareils français survoleront plusieurs villes américaines lors de cérémonies symboliques, rappelant l’engagement durable des deux pays dans la défense de la liberté. Commémorations du bicentenaire du retour du marquis de La Fayette Pour commémorer cet anniversaire, deux Rafale de l’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » et un A330 MRTT Phénix voleront au-dessus de Yorktown, Washington D.C., et Williamsburg entre le 17 et le 21 octobre. Ces événements rappellent non seulement l’héritage militaire de La Fayette, mais aussi l’amitié indéfectible entre la France et les États-Unis. Le 19 octobre, date symbolique marquant la victoire de Yorktown en 1781, les appareils ont rendu un hommage particulier à l’alliance historique qui a forgé l’indépendance américaine. Qui est La Fayette, le héros des deux mondes ? Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, s’engage aux côtés des insurgés américains en 1777, séduits par leur quête de liberté contre l’oppression britannique. Ses qualités de stratège et son courage lui valent d’être promu général à l’âge de 19 ans par George Washington, avec qui il noue une amitié indéfectible. En 1779, convaincu de l’importance du soutien français, La Fayette retourne en France et parvient à persuader Louis XVI de s’engager aux côtés des insurgés. Il repart alors aux États-Unis en 1780 à bord de la frégate Hermione, portant la nouvelle du renfort conséquent de 6 000 soldats et d’une flotte dirigée par l’amiral de Grasse. La Fayette joue un rôle clé à la bataille de Yorktown en 1781, où les forces franco-américaines remportent une victoire décisive, scellant l’indépendance des États-Unis. Son engagement fait de lui un véritable « héros des deux mondes » et une figure emblématique de l’amitié franco-américaine. Un retour triomphal aux États-Unis en 1824 La Fayette retourne aux États-Unis pour une tournée d’adieu dans les 24 États de l’époque. Il commence son périple le 14 août 1824 à New-York où il est acclamé par des foules admiratives et des vétérans de la guerre d’indépendance. Ce voyage de plus de 9600 km lui permet de renforcer les liens entre la France et les jeunes États-Unis, alors en pleine croissance, et de rappeler l’importance de la solidarité internationale dans la défense des libertés. Un symbole historique Pendant la Première Guerre mondiale, une escadrille de pilotes américains a été baptisée en son honneur, une légende qui vit encore aujourd’hui à travers un escadron de chasse français. Les hommages ne s’arrêtent pas à l’escadrille puisqu’une frégate de la Marine nationale porte également son nom, succédant au porte-avions La Fayette, ancien USS Langley, qui a navigué sous le pavillon tricolore entre 1951 et 1963. Un clin d’œil historique à ce héros célébré des deux côtés de l’Atlantique. ![]() ![]() Sources : Ministère des Armées Droits : © Ministère des Armées |
« La Fayette 200 » : succès américain
pour les Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace ![]() ![]() Un détachement français composé de 53 Aviatrices et Aviateurs s’est rendu aux États-Unis du 17 au 21 octobre afin de commémorer le retour triomphal du marquis de La Fayette sur le territoire américain. Deux Rafale ![]() ![]() Surnommé « le héros des deux mondes », le marquis de La Fayette a joué un rôle crucial dans la guerre d’indépendance. Alors qu’elle bat son plein, le jeune soldat âgé de 19 ans débarque en 1777 à Georgetown sans l’autorisation du roi français. Il participe à différentes batailles tout en étant à la tête des troupes françaises. Forcé de retourner sur son territoire natal, il milite auprès du roi pour l’envoi de soldats français supplémentaires. Sa requête finalement acceptée, il repart à bord de l’Hermione et découvre que la situation outre-Atlantique s’est nettement dégradée. Il faudra attendre 1781 pour que la victoire soit remportée par les forces franco-américaines, signant ainsi la fin de la guerre. Plusieurs dizaines d’années plus tard, le marquis de La Fayette débutera une tournée pour aller à la rencontre du peuple américain qui le considère alors comme le sauveur de la nation. Initialement prévue à trois mois, la tournée finira par en durer treize. Héritiers des traditions d’un escadron franco-américain, mécaniciens, personnels navigants, secrétaire et agent d’opération se sont rendus sur les traces de leur histoire. Les Rafale français ont effectué plusieurs survols de lieux emblématiques : Yorktown, Washington D.C., et Williamsburg. Accompagnés par un F-22 Raptor américain en vol et aux côtés de nos alliés au sol, les Aviatrices et Aviateurs de la 4e escadre de chasse ![]() ![]() [Plaquette de l'EC 2/4 La Fayette : La grande chasse des Sioux - 1982 ![]() Autre photo ![]() ![]() ![]() ![]() Survol de Washington D.C. : ![]() • le "Washington Monument" vient d'être croisé, • le "Mémorial Lincoln" juste sous le nez de l'appareil, • à gauche, au tout premier plan, au bord du Potomac : "The First Air Mail Marker", plaque commémorative placée au lieu de départ du premier vol postal vers Philadelphie du lieutenant George Boyle le 18 mai 1918 (qui a échoué). Le "Pentgone" est tout près ... ![]() ![]() Survol de Norfolk : ![]() Norfolk International Terminals - autres photos ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
L'escadrille SAL 33 célèbre ses
110 ans sur la base aérienne de Cognac![]() ![]() C’était il y a 110 ans, le 2 octobre 1914, que la SAL 33, appelée à l’origine « MF 33 » en référence aux biplans Maurice Farman, était créée. Ce mois d’octobre 2024 a donc été l’occasion de célébrer cet anniversaire sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard. La base aérienne de Cognac ![]() ![]() ![]() Créée au début de la Première Guerre mondiale ![]() ![]() Une histoire dont découlent plusieurs anecdotes. Parmi elles, le surnom de l’escadrille : la Hache. Ce nom viendrait d’un jeu de mots du lieutenant Schroeder en référence au nom de son supérieur de l’époque, le commandant d’escadrille A. Bordage ![]() De la reconnaissance des lignes ennemies pendant les batailles de l’Yser et de Verdun à l’introduction des premiers drones MALE Harfang ![]() ![]() [(Ndlr : sans oublier la période de l'ER 1/33 Belfort ![]() ![]() ![]() ![]() À l’aube des années 2000, la SAL 33 devient pionnière dans l’utilisation des drones au sein de l’armée de l’Air. Son expertise est notamment mise à profit lors des opérations en Afghanistan et au Sahel, où ses équipages de drones MALE contribuent à la lutte contre les groupes armés terroristes. La cérémonie célébrant le 110e anniversaire de l’escadrille a été l’occasion de revenir sur ses moments forts. Parmi eux, on peut compter l’obtention de la Croix de la Valeur militaire avec palme après les 4 250 heures de vol réalisées en Afghanistan entre 2009 et 2012. Durant cet événement, le général Gaudillière a pu échanger avec le personnel de la 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque (ESRA) ![]() ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Hommage : la base aérienne d’Avord
met à l’honneur l’abbé Léon Bourjade pour les 100 ans de sa disparition![]() ![]() Le mardi 22 octobre 2024, la base aérienne 702 d’Avord a commémoré le centenaire de la disparition de l’abbé Léon Bourjade, un as de l’aviation formé sur la base. Aux côtés de Guynemer ![]() ![]() ![]() ![]() Né à Montauban le 25 mai 1889, Léon Bourjade est élevé dans la tradition catholique. En 1907, il part en Espagne pour y effectuer son noviciat, mais il est forcé de revenir en France à la fin de ses études afin d’y effectuer son service militaire au sein du 23e régiment d’artillerie de campagne à Toulouse. Au début de la Première Guerre mondiale, il est envoyé au front et participe aux premiers combats. Il est promu maréchal des logis et chef de pièce dans une batterie de canons. Volontaire pour faire partie de l’aviation, il part en formation à l’école de pilotage sur la base aérienne d’Avord en mars 1917 ![]() ![]() Une référence de l’aviation militaire Au sortir de la guerre, il comptabilise 28 victoires homologuées et sera décoré par les autorités consulaires françaises de la Croix d’officier de la Légion d’honneur en 1919. En novembre 1921, Léon Bourjade part en Nouvelle-Guinée afin d’y devenir missionnaire. Touché par les fièvres tropicales durant l’été 1924, il rend l’âme le 22 octobre 1924 durant sa mission sur l’île Yule. L’abbé Léon Bourjade étant également illustre pour la ville d’Avord, une commémoration du souvenir a été organisée à Avord en son honneur, le dimanche 20 octobre 2024. Une messe a aussi été célébrée à l’église Saint-Hugues par Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Bourges. Par la suite, une conférence a été donnée par le révérend père Ceslas-Marie d’Esmond, l’arrière petit-neveu de Léon Bourjade, à la salle des fêtes d’Avord. ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Déplacement de l’escadron de transformation
Phénix à Rome pour le 110e anniversaire de la « Louve romaine »![]() ![]() Les 13 et 14 novembre, l’escadron de transformation Phénix (ETP) « Landes » a réalisé un déploiement exceptionnel à Practica di Mare (Rome), pour célébrer le 110e anniversaire de l’escadrille SAL 22 « Louve romaine ». Au programme : briefings, vols d’entraînement et présentation des missions de l’A330 Phénix à l’escadron 8 Stormo de l’Italian Air Force. Créé en septembre 2020, l’escadron de transformation Phénix « Landes » ![]() ![]() ![]() La louve en héritage Le GB II/38 ![]() ![]() ![]() ![]() L’ETP héritier des traditions du « Landes » s’est fixé pour mission de perpétuer les valeurs de l’escadron et de renforcer l’identité de cet héritage. Pour célébrer le 110e anniversaire de la SAL 22 « Louve romaine » et commémorer le lien qui unit le personnel de l’escadron à ses origines italiennes, un vol d’entraînement a eu lieu au départ de la base aérienne 125 d’Istres, dans la matinée du 13 novembre. Dès son arrivée sur la base aérienne de Practica di Mare à Rome, l’ETP a été accueilli par l’escadron 8 Stormo de l’Italian Air Force (opérant sur avion ravitailleur KC-767). Lors de cette rencontre, une présentation des missions de l’A330 Phénix Multi Role Tanker Transport (MRTT) et une visite de celui-ci ont pu être organisées. À l’issue, durant le moment de convivialité, le lieutenant-colonel Alexandre et le commandant Mirko, respectivement commandants de l’escadron de transformation Phénix et de l’escadron 8 Stormo, ont procédé à l’échange de présents. Échanges et entraînements communs L’ambassadeur de France en Italie M. Martin Briens ainsi que le général de division aérienne Luciano Ippoliti, commandant la division aérienne d’expérimentation aéronautique et spatiale, ont rejoint la base aérienne italienne pour échanger avec les équipes et visiter à leur tour le MRTT. Le lendemain, les deux escadrons se sont retrouvés sur la base aérienne pour un briefing du vol retour et la préparation de l’avion. Durant ce déploiement et la phase de mise en place, L’ETP a réalisé plusieurs ravitaillements de chasseurs français (les Mirage 2000D ![]() ![]() Cet événement a été l'occasion pour l'ETP de démontrer son engagement international au sein de la communauté européenne des tankers, de profiter de cette mission pour étendre les possibilités d’entraînement pour le personnel et pour renforcer la cohésion.
![]() ![]() ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
10/12/2024 : L’avion ravitailleur KC-135 a effectué sa dernière mission au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace |
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19/12/2024 : Baptême de promotion à l’École d’enseignement technique de l’armée de l’Air et de l’Espace |
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Un nouvel inspecteur de l’armée
de l'Air et de l’Espace (IAAE) - Pour “prendre le pouls de l’AAE”. |
Suite et fin du processus de modernisation
de la formation de nos pilotes de chasse ![]() Notifié par la Direction générale de l'armement (DGA), le marché “Mentor 2” ![]() ![]() Remplacement des flottes de Grob 120A ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Un unique aéronef pour la phase élémentaire de formation : le Pilatus PC-7 MKX, dont la modernité, les performances et les caractéristiques se rapprochent des PC-21, avions que les élèves sont appelés à piloter en phase 3 et 4 de leur formation Des PC-7 MKX à Salon-de-Provence (École de l’air et de l'espace) ![]() ![]() (Ndlr : le devenir de l'EIV 2/12 Picardie ![]() ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
In Memoriam : le général Valérie
André, une vie de pionnière![]() À l’aube de sa 103e année, le général Valérie André, première femme à devenir officier général en France, s’est éteinte ce mardi 21 janvier. Retour sur la vie de cette pionnière, dont l’audace a façonné l’histoire de notre armée. Après une enfance à rêver tout haut de devenir Aviatrice, le médecin général inspecteur Valérie André décide au sortir de ses études d’allier ses deux passions : la médecine et l’aviation. Ses premières heures de vol se feront dès son adolescence mais seront interrompues par la Seconde Guerre mondiale. Originaire de Strasbourg, elle décide de quitter ses parents pour rejoindre la France libre, en Mayenne, afin d’y terminer ses études. Dès l’obtention de son diplôme de médecine en 1947, elle s’engage sur conseil de son maître de thèse comme médecin militaire. Au sein du corps expéditionnaire, elle part pour la guerre d’Indochine en tant que médecin-capitaine. Dans un premier temps affectée à l’hôpital de My Tho en 1949, elle sera par la suite assistante en neurochirurgie à Saïgon. C’est à ce moment qu’elle fera ses premiers sauts militaires en parachute afin de venir en aide aux blessés des zones les plus isolées. « Il n’y a pas de mission périlleuse, il y a seulement des missions qu’il faut accomplir à tout prix, car il en va de la vie humaine. » Général Valérie André Sur le front indochinois, Valérie André prend conscience du potentiel des hélicoptères pour les évacuations de blessés sur les terrains les plus sommaires. Après un retour en France où elle se forme au pilotage, elle entame ses premières missions aux commandes de son Hiller 360 ![]() ![]() De retour en France, elle poursuit une brillante carrière d’officier au Service de santé des armées. Elle occupera le poste de médecin-chef de la base aérienne 107 de Vélizy-Villacoublay ![]() Son deuxième combat Devenue une référence dans le monde des femmes militaires, Valérie André fait sa transition vers le monde civil en prenant la tête de la Commission d'étude prospective de la femme militaire. Loin des champs de bataille, elle gardera la même hargne pour mener un autre combat si cher à ses yeux, celui d’une meilleure intégration des femmes dans les armées. Un sujet sur lequel elle sera, encore une fois, une pionnière. Pour sa carrière exceptionnelle au sein de l’armée de l’Air et du Service de Santé, le général Valérie André sera décorée à de multiples reprises. En 1987, elle est la première femme élevée à la dignité de la grand-croix de l’ordre national du Mérite. En 1999, le président de la République Jacques Chirac l’élève à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur, une première également. À titre honorifique, elle s’est vue recevoir son brevet de pilote d’hélicoptère militaire numéro 001 le 2 septembre 2010 lors d’une cérémonie spéciale sur la BA 107, en présence du général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’Air (2009-2012) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |
Mémoire et tradition : hommage au
parrain de la base aérienne 106![]() ![]() Au cœur de son parking avion, la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac a rendu hommage au capitaine Michel Croci. Un lieu symbolique, puisque l’escadron de chasse 4/11 « Jura » ![]() L’emprise mérignacaise est fière de rendre, chaque année, hommage au capitaine Michel Croci ![]() ![]() Un engagement ultime Témoignant de l’engagement ultime et de la parfaite rigueur du capitaine Croci dans la lecture de l’ordre du jour, le colonel Nathalie Picot, commandant la base aérienne 106 et autorité présidant la cérémonie, a inspiré les adultes de demain. Près de 40 jeunes de l’établissement pour l’insertion dans l’emploi (EPIDE) de Bordeaux et de l’école élémentaire Oscar Auriac ont assisté à cet hommage sous les yeux émus des familles. Parmi l’assemblée d’Aviatrices et d’Aviateurs se tenait un photographe à l’histoire singulière, M. Dominique. En opération sur le continent africain en 1984 pour des raisons bien différentes, M. Dominique a été l’un des premiers à apprendre le tragique accident survenu dans l’opération Manta, qui a coûté la vie au capitaine Croci. Quelques années plus tard, il a rejoint les rangs de la base aérienne 106 pour devenir photographe de l’escadron de chasse 4/11 « Jura » ![]() Bien plus qu’un symbole, c’est un privilège qui honore les Aviateurs de la base aérienne d’avoir comme parrain ce héros. « L’engagement ultime, la rigueur, la motivation et le professionnalisme que le capitaine Croci démontrait au quotidien doivent être, pour nous tous, une source d’inspiration et nous rassembler autour du même objectif : servir la France avec honneur et fidélité », a souligné le colonel Nathalie Picot.
Plus d'informations ![]() ![]() ![]() ![]() Plaquette de L'EC 4/11 "Jura ![]() ![]() premier à gauche : le capitaine Michel Croci, commandant la 1ère escadrille SPA 158 ("Serpentaire") ![]() ![]() puis Patrick Hardouin - Cyrille Lesaux - Gilles Guérin avec son calot, au centre : le commandant Henri Argelier, commandant l'EC 4/11 "Jura" ![]() ![]() puis Guy Trolliar - Robert Lauvergne - Michel Tani - Roger Ferrando dernier à droite : le capitaine Yvon Goutx, commandant la 2ème escadrille SPA 161 ("Sphinx") ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Sources : Armée de l'air Droits : © Armée de l'air |