Actualités Armée de l'air 43 (2024)


BA 113 - Saint-Dizier (10/10/2024)

60 ans de la première prise d'alerte nucléaire : un hommage aux pionniers de la dissuasion

Mise à jour : 10/10/2024 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Ce mardi 8 octobre 2024 a été marqué par un événement majeur pour les Forces aériennes stratégiques (FAS) : le 60e anniversaire de la première prise d’alerte nucléaire, ayant eu lieu le 8 octobre 1964. Au programme, cérémonies militaires sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier et inauguration au Mémorial Charles de Gaulle de Colombey-les-Deux-Églises.

Créées le 14 janvier 1964, les FAS sont l’une des trois forces nucléaires françaises avec la Force océanique stratégique (FOST) et la Force aéronavale nucléaire (FANU). Sous l'impulsion du général de Gaulle, la première prise d'alerte nucléaire est effectuée le 8 octobre 1964 depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan , par un bombardier Mirage IV A armé d’une bombe AN-11 et accompagné d’un ravitailleur C-135F . Tournant décisif dans la stratégie de dissuasion nucléaire française, cette date concrétise l'indépendance et la souveraineté de la France sur la scène internationale.

Pour célébrer ce 60e anniversaire, une cérémonie officielle s’est déroulée sur la base aérienne (BA) 113 de Saint-Dizier commandée par le colonel Emmanuel Auzias, en présence du ministre des Armées et des Anciens Combattants, de plusieurs autorités civiles et militaires telles que le délégué général de l’armement, le directeur de Dassault Aviation, le chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace , et le général commandant les Forces aériennes stratégiques . La présence de nombreuses autorités politiques militaires et industrielles démontre l’importance de cette date anniversaire.

Un défilé aérien d’un A330 Phénix MRTT , d’un KC-135RG de la 31e escadre de ravitaillement et de transport stratégiques et de deux Rafale B de la 4e escadre de chasse a clôturé la cérémonie militaire sur la BA 113.

Cette cérémonie a été suivie de l’inauguration d'une stèle du Mirage IV n° 55 , et de sa plaque explicative au Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-Les-Deux-Églises, un hommage à cet avion emblématique qui a joué un rôle crucial dans la dissuasion nucléaire française. Ce projet a pu aboutir grâce aux actions conjointes du département de la Haute-Marne, de Dassault Aviation, du Centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA), de la BA 113 et du commandement des Forces aériennes stratégiques (CFAS).

Cette stèle symbolise l'héritage des pionniers de la dissuasion nucléaire, mais aussi l'engagement continu de la France pour sa sécurité nationale.

Depuis 1964, les FAS ont évolué pour intégrer des technologies de pointe, notamment les missiles ASMP/A rénovés portés par les Rafale B garantissant ainsi une crédibilité technique et opérationnelle.

Cette commémoration est l'occasion de rappeler le rôle essentiel des Forces aériennes stratégiques dans la défense nationale et de rendre hommage à ceux qui ont contribué à la sécurité et à la souveraineté de la France.

Ces anniversaires offrent l’opportunité d’évaluer les performances passées, d’apprécier les prestations présentes et de se projeter vers les défis à venir.

Les FAS ce sont :

• un état-major unique à Taverny et deux centres d’opérations (Taverny et Lyon-Mont Verdun ) ;
• plus de 60 aéronefs ;

Trois bases à vocation nucléaire :
• BA 113 de Saint-Dizier qui héberge la 4e escadre de chasse (la polyvalence des Rafale biplaces et de ses équipages lui permet de participer à l’ensemble des missions de l’AAE) ;
• BA 702 d’Avord qui accueille le 1er groupement de moyens spécialisés (GMS), aux missions spécifiques à la dissuasion nucléaire ;
• BA 125 d’Istres sur laquelle est implantée la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégique (EARTS) ;

70 exercices dédiés à la dissuasion nucléaire.

2 094 personnels participent à la mission de dissuasion nucléaire aéroportée, dont 2 050 Aviateurs, 21 marins et 23 civils.

60 ans de la première prise d'alerte nucléaire - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Le 8 octobre 1964, un Mirage IV décollait de la Base Aérienne 118 Mont de Marsan pour la première alerte des forces aériennes stratégiques. Depuis 60 ans, 24h/24 7j/7, cette mission permanente de l’Armée de l'Air et de l'Espace, clé de voûte de la dissuasion nucléaire française, ne s’est jamais interrompue.


60 ans de la première prise d'alerte nucléaire H Armée de l'air et de l'espace
Photo archive d'un Mirage IVP équipé ASMP en décollage "Jato"


60 ans de la première prise d'alerte nucléaire - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 068 - MSN2012 - F-UJCQ - ERVTS 1/31 Bretagne - Istres
Rafale B n°355 (4-FV) - EC 1/4 Gascogne - Saint-Dizier


60 ans de la première prise d'alerte nucléaire - Crédit : © Paul Schaller
Rafale B n°355 (4-FV) - EC 1/4 Gascogne - Saint-Dizier
(Zoom )


60 ans de la première prise d'alerte nucléaire - Crédit : © Bruno Faure
Boeing KC-135RG n° 497 (31-CM) - ERV 4/31 Sologne - Istres .
(Zoom )


60 ans de la première prise d'alerte nucléaire - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Photo-souvenir prise sous la stèle du Mirage IV n° 55 au Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-Les-Deux-Églises (lors de son inauguration)
L'on reconnait de gauche à droite les généraux (GCFAS) Bruno Maigret - Paul Fouilland - Jérôme Bellanger (actuel CEMAAE ) et le nouveau commandant des FAS )- (Zoom )


60 ans de la première prise d'alerte nucléaire - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Boeing KC-135RG n° 497 (31-CM) - ERV 4/31 Sologne - Istres .
Airbus A 330-243 MRTT Phénix n° 068 - MSN2012 - F-UJCQ - ERVTS 1/31 Bretagne - Istres
Rafale B n°355 (4-FV) - EC 1/4 Gascogne - Saint-Dizier


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air



BA 942 - Lyon-Mont Verdun (17/10/2024)

30 ans d’interventions aériennes rapides et efficaces pour le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes

Mise à jour : 11/10/2024 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
L’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a célébré ce jeudi 10 octobre 2024 les 30 ans du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) ainsi que la création d’une nouvelle unité, le Centre Air de planification et de conduite des opérations et de défense aérienne (CAPCODA). Une cérémonie militaire, organisée sur la base aérienne 942 de Lyon-Mont Verdun et présidée par le général Laurent Rataud, chef du CDAOA , a marqué l’événement.

Créé en 1994, dans le contexte particulier qui a suivi la chute du mur de Berlin et la première guerre du Golfe, le CDAOA rassemble au sein d’un même organisme la responsabilité de deux missions opérationnelles majeures de l’AAE : la protection permanente de l’espace aérien national (communément appelée la police du ciel) et la conduite des opérations aériennes conventionnelles, en France ou à l’étranger (interventions militaires, évacuations de ressortissants, missions humanitaires, renforts interministériels…).

Avec la création du CAPCODA, les unités en charge de la réalisation de ces deux missions, à savoir le Centre national des opérations aériennes (CNOA) et le Centre Air de planification des opérations (CAPCO), sont aujourd’hui fusionnées. Un centre de commandement et de conduite unique regroupe désormais les quatre zones d’opérations (territoire national, Europe, Afrique et monde). Il utilise les infrastructures hébergeant actuellement le CAPCO et le CNOA, avec la capacité d’opérer indifféremment depuis l’un ou l’autre des centres d’opérations – ou les deux simultanément.

En 30 ans d’existence, le CDAOA a continuellement adapté les structures de commandement et de conduite des opérations aériennes aux grands enjeux : ceux de la réorganisation de la police du ciel suite aux attentats du 11 septembre, de l’intégration interalliée pendant les treize années d’engagement en Afghanistan, de la gestion déportée des opérations aériennes en Afrique depuis la France ou encore de la création d’un centre permanent pour toutes les opérations, suivies ou ponctuelles (déclaré pleinement opérationnel quelques jours avant l’invasion de l’Ukraine et qui permettra l’engagement immédiat des premiers Rafale sur le flanc est de l’Europe).

Ces capacités de commandement et de conduite (C2) des opérations, facteur essentiel de la supériorité opérationnelle dans les conflits modernes, sont devenues une expertise reconnue des Aviateurs. La création du CAPCODA en est l’illustration. En renforçant la performance de son C2, en le rendant à la fois plus robuste et plus flexible, modulable et « dispersable », l’AAE conforte la place particulière de la France dans ce domaine.

Le CDAOA est l’un des quatre commandements de l’AAE. La protection de l’espace aérien national et la conduite des opérations aériennes conventionnelles, en France ou à l’étranger, sont ses missions premières. Le contrôle aérien, les systèmes d’information et de communication aéronautiques et le renseignement d’intérêt Air, qui contribuent directement à ces deux missions, relèvent également du CDAOA – ainsi que la préparation opérationnelle des Aviateurs. Le CDAOA regroupe une cinquantaine d’unités au total et compte près de 3 500 spécialistes.

10/10/2024 : Création du CAPCODA au sein du CDAOA - Lyon-Mont Verdun - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


10/10/2024 : Création du CAPCODA au sein du CDAOA - Lyon-Mont Verdun - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


10/10/2024 : Rermise du fanion du CAPCODA par le général Laurent Rataud, chef du CDAOA - Lyon-Mont Verdun - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


BA 123 - Orléans-Bricy (20/10/2024)

Les 80 ans du “Béarn”

Mise à jour :18/10/2024 - Facebook Armée de l'air et de l'espace
Les 80 ans du “Béarn”, célébrés le 18 octobre 2024. L’occasion de revenir sur une histoire marquée par l’engagement de ses Aviateurs et des projections dans le monde entier.

Héritier des traditions des escadrilles SAL14 et SAL18, le Groupe de bombardement 1/34 prend le nom « Béarn » le 30 octobre 1944. Après l'armistice de 1945, il se spécialise dans le transport.

En 1945, il devient le Groupe de transport 1/34 « Béarn » . Il réalise des missions cruciales de ravitaillement, notamment à Hanoï, où il effectue jusqu’à 150 livraisons par jour en zone hostile pendant deux mois.

En 1947, il prend le nom de Groupe de transport 1/64 « Béarn » et continue à se distinguer à travers des missions de ravitaillement, de parachutage et de bombardement. En reconnaissance de ses actions, le groupe reçoit 8 citations, la Croix de guerre et la fourragère de la Légion d’honneur.

Dissous en 1956, le groupe renaît en décembre de la même année en tant qu’escadron de transport 1/64 « Béarn » . En 1967, l'escadron s'installe sur la base aérienne 105 d’Évreux , effectuant de nombreuses missions en Afrique.

En 1982, il devient le premier escadron à recevoir les Transall C-160NG , permettant des déploiements sur tous les continents. Les équipages sont engagés sur de multiples théâtres d’opérations, jusqu'à la mise en sommeil de l'unité à Évreux en 2017 .

C’est en 2021 que les traditions du “Béarn” reprennent leur envol . Les équipages de l’escadron opèrent désormais sur l’A400M Atlas depuis la BA 123 d’Orléans-Bricy. Ce nouvel appareil permet de s'engager dans une multitude de missions, logistiques ou humanitaires, à travers le monde.

18/10/2024 : Les 80 ans du “Béarn” - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


18/10/2024 : Les 80 ans du “Béarn” - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Ju 52 Toucan (en Indochine) - autre photo


18/10/2024 : Les 80 ans du “Béarn” - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
C-47 Dakota - autres photos


18/10/2024 : Les 80 ans du “Béarn” - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Nord 2501- autre photo


18/10/2024 : Les 80 ans du “Béarn” - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
C 160 Transall - autres photos


18/10/2024 : Les 80 ans du “Béarn” - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
autres photos


18/10/2024 : Les 80 ans du “Béarn” - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
A 400 M Atlas - autres photos


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air



Les Rafale aux États-Unis pour commémorer La Fayette

Mise à jour : 20/10/2024 - Direction : Ministère des Armée
Entre le 17 et le 21 octobre, deux Rafale et un A330 MRTT Phénix de l’armée de l’Air et de l’Espace sont aux États-Unis pour célébrer le bicentenaire du retour du marquis de La Fayette. Cette commémoration met en lumière l’histoire commune entre la France et les États-Unis, illustrée par la contribution du marquis à l’indépendance américaine et les liens forts entre les deux nations.

L’année 2024 marque le 200e anniversaire du retour triomphal de La Fayette, héros de la guerre d’indépendance américaine. En hommage à cette figure emblématique, surnommé le « héros des deux mondes » les appareils français survoleront plusieurs villes américaines lors de cérémonies symboliques, rappelant l’engagement durable des deux pays dans la défense de la liberté.

Commémorations du bicentenaire du retour du marquis de La Fayette
Pour commémorer cet anniversaire, deux Rafale de l’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » et un A330 MRTT Phénix voleront au-dessus de Yorktown, Washington D.C., et Williamsburg entre le 17 et le 21 octobre. Ces événements rappellent non seulement l’héritage militaire de La Fayette, mais aussi l’amitié indéfectible entre la France et les États-Unis. Le 19 octobre, date symbolique marquant la victoire de Yorktown en 1781, les appareils ont rendu un hommage particulier à l’alliance historique qui a forgé l’indépendance américaine.

Qui est La Fayette, le héros des deux mondes ?

Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, s’engage aux côtés des insurgés américains en 1777, séduits par leur quête de liberté contre l’oppression britannique. Ses qualités de stratège et son courage lui valent d’être promu général à l’âge de 19 ans par George Washington, avec qui il noue une amitié indéfectible. En 1779, convaincu de l’importance du soutien français, La Fayette retourne en France et parvient à persuader Louis XVI de s’engager aux côtés des insurgés. Il repart alors aux États-Unis en 1780 à bord de la frégate Hermione, portant la nouvelle du renfort conséquent de 6 000 soldats et d’une flotte dirigée par l’amiral de Grasse. La Fayette joue un rôle clé à la bataille de Yorktown en 1781, où les forces franco-américaines remportent une victoire décisive, scellant l’indépendance des États-Unis. Son engagement fait de lui un véritable « héros des deux mondes » et une figure emblématique de l’amitié franco-américaine.

Un retour triomphal aux États-Unis en 1824

La Fayette retourne aux États-Unis pour une tournée d’adieu dans les 24 États de l’époque. Il commence son périple le 14 août 1824 à New-York où il est acclamé par des foules admiratives et des vétérans de la guerre d’indépendance. Ce voyage de plus de 9600 km lui permet de renforcer les liens entre la France et les jeunes États-Unis, alors en pleine croissance, et de rappeler l’importance de la solidarité internationale dans la défense des libertés.

Un symbole historique

Pendant la Première Guerre mondiale, une escadrille de pilotes américains a été baptisée en son honneur, une légende qui vit encore aujourd’hui à travers un escadron de chasse français. Les hommages ne s’arrêtent pas à l’escadrille puisqu’une frégate de la Marine nationale porte également son nom, succédant au porte-avions La Fayette, ancien USS Langley, qui a navigué sous le pavillon tricolore entre 1951 et 1963. Un clin d’œil historique à ce héros célébré des deux côtés de l’Atlantique.

Pilotes américains de la SPA 124 La Fayette avec leurs mascottes, les lionceaux Whisky et Soda - Crédit : © SHD


Sources : Ministère des Armées
Droits : © Ministère des Armées

BA 113 - Saint-Dizier (24/10/2024)

« La Fayette 200 » : succès américain pour les Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace

Mise à jour : 23/10/2024 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Un détachement français composé de 53 Aviatrices et Aviateurs s’est rendu aux États-Unis du 17 au 21 octobre afin de commémorer le retour triomphal du marquis de La Fayette sur le territoire américain.

Deux Rafale et un A330 Phénix MRTT de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) ont traversé l’océan Atlantique afin de rendre hommage à celui qui a marqué l’histoire des États-Unis, mais qui a aussi inspiré la naissance de l’escadron de chasse (EC) 02.004 « La Fayette ».

Surnommé « le héros des deux mondes », le marquis de La Fayette a joué un rôle crucial dans la guerre d’indépendance. Alors qu’elle bat son plein, le jeune soldat âgé de 19 ans débarque en 1777 à Georgetown sans l’autorisation du roi français. Il participe à différentes batailles tout en étant à la tête des troupes françaises.

Forcé de retourner sur son territoire natal, il milite auprès du roi pour l’envoi de soldats français supplémentaires. Sa requête finalement acceptée, il repart à bord de l’Hermione et découvre que la situation outre-Atlantique s’est nettement dégradée. Il faudra attendre 1781 pour que la victoire soit remportée par les forces franco-américaines, signant ainsi la fin de la guerre.

Plusieurs dizaines d’années plus tard, le marquis de La Fayette débutera une tournée pour aller à la rencontre du peuple américain qui le considère alors comme le sauveur de la nation. Initialement prévue à trois mois, la tournée finira par en durer treize.

Héritiers des traditions d’un escadron franco-américain, mécaniciens, personnels navigants, secrétaire et agent d’opération se sont rendus sur les traces de leur histoire. Les Rafale français ont effectué plusieurs survols de lieux emblématiques : Yorktown, Washington D.C., et Williamsburg.

Accompagnés par un F-22 Raptor américain en vol et aux côtés de nos alliés au sol, les Aviatrices et Aviateurs de la 4e escadre de chasse de la base aérienne 113 de Saint-Dizier ont ainsi honoré l’amitié forte qui lie la France et les États-Unis.

[Plaquette de l'EC 2/4 La Fayette : La grande chasse des Sioux - 1982
Autre photo ]


Tournée USA - Bicentenaire du retour triomphal du Marquis de La Fayette 1824 / 2024 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Tournée USA - Bicentenaire du retour triomphal du Marquis de La Fayette 1824 / 2024 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Survol de Washington D.C. :
• le "Washington Monument" vient d'être croisé,
• le "Mémorial Lincoln" juste sous le nez de l'appareil,
• à gauche, au tout premier plan, au bord du Potomac : "The First Air Mail Marker", plaque commémorative placée au lieu de départ du premier vol postal vers Philadelphie du lieutenant George Boyle le 18 mai 1918 (qui a échoué).
Le "Pentgone" est tout près ...


Tournée USA - Bicentenaire du retour triomphal du Marquis de La Fayette 1824 / 2024 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace
Survol de Norfolk :
Norfolk International Terminals - autres photos


Tournée USA - Bicentenaire du retour triomphal du Marquis de La Fayette 1824 / 2024 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Tournée USA - Bicentenaire du retour triomphal du Marquis de La Fayette 1824 / 2024 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Tournée USA - Bicentenaire du retour triomphal du Marquis de La Fayette 1824 / 2024 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Tournée USA - Bicentenaire du retour triomphal du Marquis de La Fayette 1824 / 2024 - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace



Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air


BA 709 - Cognac (30/10/2024)

L'escadrille SAL 33 célèbre ses 110 ans sur la base aérienne de Cognac

Mise à jour : 28/10/2024 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
C’était il y a 110 ans, le 2 octobre 1914, que la SAL 33, appelée à l’origine « MF 33 » en référence aux biplans Maurice Farman, était créée. Ce mois d’octobre 2024 a donc été l’occasion de célébrer cet anniversaire sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard.

La base aérienne de Cognac a rendu un vibrant hommage à l’escadrille SAL 33 , en présence du général de brigade aérienne (GBA) Pierre Gaudillière, commandant la Brigade aérienne de l’aviation de chasse (BAAC) .

Créée au début de la Première Guerre mondiale , celle qui s’appelait à l’origine « MF 33 », en référence aux biplans Maurice Farman qu’elle utilisait, a su traverser les décennies tout en s’adaptant aux évolutions technologiques et stratégiques de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Une histoire dont découlent plusieurs anecdotes. Parmi elles, le surnom de l’escadrille : la Hache. Ce nom viendrait d’un jeu de mots du lieutenant Schroeder en référence au nom de son supérieur de l’époque, le commandant d’escadrille A. Bordage : « Hache d’A(.)Bordage ». Depuis lors, les Aviateurs de la SAL 33 portent fièrement ce symbole.

De la reconnaissance des lignes ennemies pendant les batailles de l’Yser et de Verdun à l’introduction des premiers drones MALE Harfang et Reaper , la SAL 33 a toujours su répondre aux besoins opérationnels de la France. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle se distingue par sa participation à la bataille de France aux côtés d’Antoine de Saint-Exupéry avant de se rééquiper avec des P-38 Lightning pour soutenir les opérations de libération en Europe.

[(Ndlr : sans oublier la période de l'ER 1/33 Belfort , de ses Republic RF-84F Thunderflash de ses Mirage IIIR , et de ses Mirage F1-CR ]

À l’aube des années 2000, la SAL 33 devient pionnière dans l’utilisation des drones au sein de l’armée de l’Air. Son expertise est notamment mise à profit lors des opérations en Afghanistan et au Sahel, où ses équipages de drones MALE contribuent à la lutte contre les groupes armés terroristes.

La cérémonie célébrant le 110e anniversaire de l’escadrille a été l’occasion de revenir sur ses moments forts. Parmi eux, on peut compter l’obtention de la Croix de la Valeur militaire avec palme après les 4 250 heures de vol réalisées en Afghanistan entre 2009 et 2012.

Durant cet événement, le général Gaudillière a pu échanger avec le personnel de la 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque (ESRA) et partager sa vision sur le rôle de la SAL 33 dans les futurs défis aériens et technologiques. Ce rendez-vous marque une nouvelle page dans l’histoire de cette unité emblématique, tout en rappelant l’importance du devoir de mémoire et de l’innovation au sein des forces aériennes françaises.

La SAL 33 célèbre ses 110 ans sur la base aérienne de Cognac - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace


Sources : Armée de l'air
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BA 702 - Avord (01/11/2024)

Hommage : la base aérienne d’Avord met à l’honneur l’abbé Léon Bourjade pour les 100 ans de sa disparition

Mise à jour : 28/10/2024 - Direction : Armée de l'air et de l'espace
Le mardi 22 octobre 2024, la base aérienne 702 d’Avord a commémoré le centenaire de la disparition de l’abbé Léon Bourjade, un as de l’aviation formé sur la base.

Aux côtés de Guynemer ou encore René Fonck , Léon Bourjade fait partie des As de la Première Guerre mondiale , pilotes ayant eu au moins cinq victoires en combat aérien. Il est mort à la suite d’une maladie le 22 octobre 1924. La base aérienne 702 d’Avord a tenu à rendre un hommage particulier en l’honneur du centenaire de sa disparition.

Né à Montauban le 25 mai 1889, Léon Bourjade est élevé dans la tradition catholique. En 1907, il part en Espagne pour y effectuer son noviciat, mais il est forcé de revenir en France à la fin de ses études afin d’y effectuer son service militaire au sein du 23e régiment d’artillerie de campagne à Toulouse.

Au début de la Première Guerre mondiale, il est envoyé au front et participe aux premiers combats. Il est promu maréchal des logis et chef de pièce dans une batterie de canons. Volontaire pour faire partie de l’aviation, il part en formation à l’école de pilotage sur la base aérienne d’Avord en mars 1917 . Une fois son brevet de pilote en poche, il est affecté à l’escadrille N 152 stationnée dans les Vosges.

Une référence de l’aviation militaire

Au sortir de la guerre, il comptabilise 28 victoires homologuées et sera décoré par les autorités consulaires françaises de la Croix d’officier de la Légion d’honneur en 1919. En novembre 1921, Léon Bourjade part en Nouvelle-Guinée afin d’y devenir missionnaire. Touché par les fièvres tropicales durant l’été 1924, il rend l’âme le 22 octobre 1924 durant sa mission sur l’île Yule.

L’abbé Léon Bourjade étant également illustre pour la ville d’Avord, une commémoration du souvenir a été organisée à Avord en son honneur, le dimanche 20 octobre 2024. Une messe a aussi été célébrée à l’église Saint-Hugues par Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Bourges. Par la suite, une conférence a été donnée par le révérend père Ceslas-Marie d’Esmond, l’arrière petit-neveu de Léon Bourjade, à la salle des fêtes d’Avord.

La base aérienne d’Avord met à l’honneur l’abbé Léon Bourjade pour les 100 ans de sa disparition - Crédit : © Armée de l'air et de l'espace



Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air